tour du monde en cata

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SUN ODYSSEY
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tour du monde en cata
sujet n°81213
je prepare un tdm dans 3 ou4 ans je recherche le cata ideal en equipage reduit(2adul.1enf.) pour un bateau de 14 ou 15 metres eviron merci pour les conseils.
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réponse n°81364

eleectriquuee! ..hips! c'est mieux, moins chal, hips! tu branches les fils et hop c'est parti... hips..

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DRAGONFLY 920 EXTRÊME
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réponse n°81377

Cherches tu du neuf ou de l'occasion, plutot confort ou plutot rapide?

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SUN ODYSSEY
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réponse n°81464

je recherche plutot du neuf ,du confort et aussi si possible la vitesse..........

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NAUTITECH542 (Catamaran)
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réponse n°82483

de retour de voyage sur un cata freydis 50 Voir site internet WWW.MAMBO-ONE.COM le lagoon est une reference des
bateau qui n'avance pas!! a déconseiller !!!! bateau de location, pas de grand voyage !

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TRINTELLA 53
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réponse n°82511

On a traverse de Dakar a Salvador de Bahia en compagnie d'un lagoon 410s (qui nous attendais) faut pas dire que ça n'avance
pas...

Anonyme (non vérifié)
réponse n°82535

Je partage complètement ton point de vue. J'ai un Azuli (petit frère de Mambo dont j'ai pu admirer le dessin sur le quai
de Porto Santo et, me semble t-il, d'Horta cet été). En fait c'est un choix. Ou on veut une caravane ou on veut un
bateau rapide. Dans les grandes tailles on peut avoir la vitesse et le confort (ex:tous les plans LEROUGEdont je suis un
inconditionnel, les Freydis comme Mambo, ou les Brazapi, même architecte ou, mais moins bien comme qualité de
construction et vitesse, Outremer de DANSON). Catana est un assez bon compromis car très confortable et pas trop lent
(mais cher). Dans les petites tailles (autour de 12 m) , difficile avoir les 2 (très cher car matériaux composites onéreux).
J'ai opté pour la vitesse car mon petit Azuli me suffit et le vrai confort c'est aussi d'aller vite pour se dégager du mauvais
temps. Evidemment, il faut faire des choix mais comme je suis seul, 1 tonne de charge me suffit largement. Après 30 000
miles sur mon Azuli, je persiste et je signe: pour moi, c'est le plus beau et celui qu'il me faut ! Si j'en avais les moyens, un
Freydis me tenterait, évidemment mais les finances étant ce qu'elles sont, je me contente de son petit frère et de doubler
à peu près tout ce qui navigue !! Même en croisière, se tirer la bourre est toujours sympa...
Pour moi, les Lagoon, Moorings, et autres Fontaines Pajot sont d'excellents bateaux de vacances, de location aux Antillles
mais pas rapides du tout; par contre, quel confort. Leur principal problème est surtout leur quasi incapacité à faire du
près dans une mer formée. Limite dangereux au vent d'une côte. Je ne me vois pas partir autour du monde là-dessus.
Trop lourds avec une nacelle trop basse, dans le vrai mauvais temps c'est dangereux.
Mais... à chacun ses choix.
En fait, rapide et confortable, c'est possible mais c'est cher car forcément assez grand. Si on n'en a pas les moyens, il faut
choisir.
Bon vent

Anonyme (non vérifié)
réponse n°82544

Bonjour,
Je partage vos avis sur les bateaux rapides et légers, gage de sécurité.
Je veux juste ajouter à votre liste des bateaux de l'architecte E. Lerouge, les Looping de Patrick Luscher qui sont de la même
veine mais d'une construction différente, ces derniers sont en "strip planking".

Anonyme (non vérifié)
réponse n°82567

Bien d'accord pour partager votre avis sur les loopings. Supers canots' et esthétiques ! Un + sur les catas de Lerouge: la
poutre avant en composite qui donne un volume anti-galipette quand on enfourne au bas de la pente après un surf trop
enthousiaste. Cà m'a sauvé la mise 3 fois (en 30 000 miles, c'est honnête mais j'avais fait le c !!! en retardant trop la prise
de ris les 2 premières fois et la 3° c'était cet été en rentrant des Açores avec 55 nds dans les fesses et sous mât aile seul
avec trainards... Quelle nuit, et pas fier !).
C'est vrai les loopings sont de remarquables bateaux. Bon vent à la famiile des gîtes-à-plat et même aux traînes-plomb !!

Anonyme (non vérifié)
réponse n°82581

PIAPA qui m'a envoyé un mail... Je t'ai répondi mais il y a un problème d'adresse mail, mon serveur ne te trouve pas. Tu
peux m'envoyer un mail directement dans ma boîte pour que je te réponde au sujet de l'Azuli ? Merci

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CATAMARAN
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réponse n°82729

Bonjour, je navigue depuis des années sur Maldives puis Antigua 37 bon compromis vitesse confort, meilleur que les plus
récent c'est vrai que le près est moins bon que sur un Azuli mais cela reste très honorable face à des monos de même taille
et même par coup de vent au large du cap finistère !!! Bonne nav

Anonyme (non vérifié)
réponse n°82886

Eh oui, le cata, çà avance, même au près où le vmg c'est certes un cap mais aussi une vitesse ce que beaucoup oublient.
En règle général un cata normal va plus vite qu'un excellent bateau de croisière au près, sans parler du portant où le
mono ne peut plus rien. A part les Lagoon, évidemment car je ne crois pas qu'on puisse faire plus lent ! Dire qu'un
Lagoon çà marche parce qu'il a dû attendre le mono qui navigue de concert sur une traversée de l'Atlantique n'est que la
preuve qu'au portant même une botte de foin avance ! Encore que les anglais soient assez doués en ce domaine avec
leurs catas bien confortables mais ô combien lents.

Ceci étant, à chacun sa manière de vivre la mer. Heureusement que le monde est fait d'opinions diverses !

Bon vent à tous, traînes-plomb et gîtes à plat, en 2006

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réponse n°82901

Bonjour à tous,

Sans vouloir raviver une éternelle polémique, je voudrais quand même dire à ceux qui considèrent que les catas Lagoon,
Fountaine Pajot et autres Privilège sont des bateaux dangereux, incapables de s'éloigner des côtes ou de naviguer par force 2
etc... que nombre de propriétaires de ces catas sont partis en famille faire des tours de l'Atlantique, et même beaucoup plus, et
en sont revenus. J'en connais un qui a fait une large boucle en Atlantique puis a traversé la Méditerranée, descendu la Mer
Rouge et l'Océan Indien jusqu'aux Seychelles avec un Lagoon 380 !
Concernant plus particulièrement les Lagoon, faut-il rappeler qu'ils sont tous "dessinés" par le cabinet VPLP (Van Peteghem &
Lauriot Prévost pour les intimes). Et je ne pense pas que ces architectes mondialement connus et reconnus pour leur production
(avec des bateaux comme Pierre 1er-Lakota, RMO-Primagaz-Foncia-Bayer, Sport-Elec, Groupama I et II, Bonduelle, Geronimo,
Géant, etc...) et des victoires dans toutes les courses au large (Québec-St Malo, Route du Rhum, Jules Verne, transat Jacques
Vabre, the Transat 2004, .... ) probablement le plus beau palmares d'un cabinet d'architecture, je ne pense pas, disais-je, que
ces architectes aient ni le besoin (financier), ni l'envie de risquer leur réputation à commettre de mauvais bateaux et encore
moins dangeureux.

Maintenant, pour Mambo et Baami en particulier, concernant les perfos, il faut savoir quand même qu'un plan Erick Lerouge, et
sans doute le meilleur jamais produit selon ses propres dires (http://www.lerouge-yachts.com/carrera.htm), un 17m, Surfing
Enterprise, successeur du fameux Peter 55 Mavie, a participé à la dernière course de l'ARC, en compagnie d'une vingtaine
d'autres catas. Cette année la transat Las Palmas-St Lucie a été particulièrement lente, en raison de petits airs en début de
course, favorisant ainsi les déplacements légers et les bateaux plutôt rapides. Résultats: le plan Lerouge est classé 17 ème et
dernier en temps compensé. Bon, je vous entends déjà dire que le temps compensé ne veut rien dire, que tout dépend du
rating (qui peut être particulièrement désavantageux pour les bateaux rapides). Problème : en temps réel, Surfing Enterprise
est arrivé second, 48 mn après Dada V, un Lagoon 570 ! Et l'écart se creuse encore plus si l'on considère que le plan Lerouge a
tourné plus de 137 heures au moteur, contre moins de 52 h pour le Lagoon. Si on tient compte des pénalités moteur (coefficient
1,75 retenu par l'ARC), ce magnifique plan Lerouge se classe 9ème en temps réel "rectifié", battu par les 4 Catana, mais aussi
par 3 Lagoon (un vieux 55, un 570, un 440 !) et un Privilège 585. Et peut-être pire, il termine 6 minutes seulement devant un
Lagoon 410 S2 de loc (Sunsail) ! Et l'année dernière, un Lagoon 440 terminait deuxième de l'ARC, battu seulement par un
Outremer 45 dont on m'a dit qu'il avait été préparé pour cette course. Il faut croire que les "caravannes flottantes" ne sont pas
si nulles que cela en terme de perfo.

Pour autant ne croyez pas que je suis un inconditionnel de Lagoon. Bien au contraire, je suis même en procès contre eux et un
de leur concessionnaire, concernant la livraison d'un 440. Mais ceci est une autre histoire que j'aurai l'occasion d'aborder
prochainement dans un autre fil.

Il est certain que je manque d'expérience vécue comparée entre les Lagoon & cie, et les "vrais" catas style Outremer,
Freydis, ... Mais, sans remettre en cause les dires de propriétaires de ces derniers, il faut sans doute relativiser les avis un peu
trop tranchés. En tout cas, lorsque j'aurai touché mon cata, et effectué ma première transat, je vous ferai part de mes
impressions en toute objectivié.

Pour répondre à Bader (2ème intervention sur ce fil), je crois beaucoup à la motorisation électrique. D'ailleurs "mon" Lagoon 440
(enfin celui qui est l'objet du litige actuellement avec Lagoon) est en version moteurs électriques.

Enfin, pour terminer, je voudrais quand même préciser que, si j'en avais les moyens, il est certains que j'aurais choisi un autre
cata. Mais tout est affaire de compromis. Et lorsqu'on envisage un grand départ, pour plusieurs années de vie à bord, les
notions de confort, d'emport de charge et d'habitabilité, entre autres, deviennent importantes. Ainsi que la possibilité
de "travailler" (charter occasionnel) avec son bateau pour espérer "faire entrer un peu d'argent". Mon choix "idéal" actuellement
serait plus près d'un Looping 50, un Outremer 45 ou le nouveau Freydis 49. Seulement voilà, ce n'est pas le même budget...

Sur ce,
bonne nav et bonnes fêtes à tous.

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MALDIVES
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réponse n°82905

Si on regarde la jauge MOCRA on remarque qu'un Azuli a le même rating qu'un Lagoon 57... et qu'ils sont arrivés ensemble à
quelques secondes près sur le tour de l'ile de wight(multihull classB) cette année. Le rating semble donc cohérent entre les 2
bateaux... mais il y a 18 pieds d'écart de taille!
Surfing Entreprise a donc du avoir des sousis de matériel ou de routage dans l'ARC.

Le confort (ou la vitesse) a donc un prix. Reste à savoir si on est prèt à le payer.

Une seule chose parait évidente pour nombre de personne ayant fait du multi: le monoquoque n'a pas lieu d'être sauf raison
budjetaire (et ce n'est pas la moindre), problème de place au port, ou inconditionnel du touché de barre.

www.roundtheisland.org.uk

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DRAGONFLY 920 EXTRÊME
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réponse n°82906

Penser que parce que les architectes font des bateaux de courses alors les Lagoon avancent bien est une erreur je pense car
justement ce sont de bons architectes et quand on leur demande de faire des bateaux confortables ils le font et les
performances n'etant pas au cahier des charges, ils ne s'en preocupent pas.Renault fait des Formules 1 et des Kangoos!

Enfin sans denigrer les Lagoons qui sont sans doute tres bien dans leur domaine, le confort, leur performances ne sont pas
fameuses. Si au portant ils s'en sortent honorablement des que le vent souffle a plus de 15 Kts ( ce qui est deja moyen car en
dessous il ne faut pas trop en vouloir) au pres il vaut mieux s'en remettre aux moteurs quelque soit le vent, ce qui n'est peut
etre pas grave en grand voyage (elecrtriques, c'est tres bien je trouve)

Anonyme (non vérifié)
réponse n°83000

Bien d'accord pour ne pas croire qu'un archi qui dessine des bateaux de course ne fera que des catas rapides. Question
de programme. Ceci étant, considérer que le près se fait plus ou moins systématiquement au moteur (ce qui est le cas de
certains catas) tend à dire que ces bateaux ont un comportement de fifty. Mais pourquoi pas ? Certains préfèrent le
confort à la vitesse, d'autres l'inverse (j'en suis) mais si tous sont heureux sur l'eau, c'est bien l'essentiel. Et puis çà fait
toujours plaisir de doubler , même si bien souvent, "à vaincre sans péril, etc..."
Il faut quand m^me avoir une vrai capacité à remonter au vent sans moteur dans la piaule. C'est une question de
sécurité et là nombre de catas sont plus que dangereux. Je me souviens avoir lu qu'il y a quelques années, un Privilège
(que je range dans la même catégorie confortable mais très lent que les Lagoons) s'était mis au sec (et s'était perdu ?)
sur une plage au Marco faute de pouvoir remonter correctement au vent... C'est plus ce type d'accident que la querelle
de la vitesse qui me parapit important et doit guider le choix.

Autre souci de la question initiale de ce petit débat: "équipage réduit". Grosso modo, il n'y a guère de recette pour bien
gérer un bateau en équipage réduit au seul, hors une bonne compétence de l'équipage et sans doute un peu de
surdimensionnement du matériel, un plan de pont réfléchi et ... des manoeuvres et des petites astuces bien au point. Je
navigue seul sur mon petit cata de 12 m qui est très exigeant (équipé course et un peu surtoilé) et physique et çà ne me
pose aucun problème même dans le gros temps. Il est vrai que je n'ai que 20 ans et quelque chose (ce qui donne 54, qd.
même , la prime jeunesse !); Le seul point réellement pas simple à gérer c'est le sommeil surtout quand il y a du gros
temps. Au bout de 48 h sans dormir, çà devient limite. Le solo ou la nav en équipage réduit, c'est dans la tête que çà se
passe, sauf handicap évidemment.

Bon vent en 2006

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OUTREMER 43 CATAMARAN
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réponse n°83002

Je viens de terminer un tour du monde de 4 ans en OUTREMER 40/43 avec ma femme plus un enfant sur une grande partie du
voyage. Ce bateau est parfaitement adapte à l'exercice: rapide quand il le faut( moyenne de 180/200 miles en atlantique et
pacifique), simple d'entretien , tres solide car conçu pour ce type de voyage ( il y a peu de travellift dans le pacifique) il est
maniable en solo ce qui est une sécurité appréciable . Seul hic est le controle du poids pour bien avancer, mais l'experience
montre qu'il faut laisser les gadgets à la maison pour profiter du voyage.

Une partie du voyage sera presentée dans Voiles et Voiliers de février 2006. Sourire

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DRAGONFLY 920 EXTRÊME
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réponse n°83008

Le probleme du poids est vrai quelque soit le cata. Par contre le choix de derives comme sur un outremer ou des quilles fixes
comme les Lerouge est plus difficile. Il faut prendre en compte le projet complet etsavoir si par exemple, les lieux a marees sont
au programme un jour ou l'autre.

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réponse n°83016

Bonjour à tous, et bonne année,

A Baami et CE en particulier, je n'ai jamais dit (ou même pensé) que les Lagoon étaient des bateaux rapides, ou qu'un architecte
qui dessine des multis de courses ne peut faire que des catas rapides. Par contre, je pense qu'il ne fera pas de cata
dangeureux ! Ce qui n'est pas la même chose.
Cependant sur les perfos en traversée, sur l'ARC cette année, Habib, un Lagoon 410 de location, a fait plusieurs jours à plus de
200 miles, dont une journée à 213 mn. Ceci, non pas pour dire que ce sont des bateaux rapides, mais simplement que pour des
bateaux qualifiés de "très lents", c'est quand même pas mal. Dans la même course, Surfing Enterprise, le plan Lerouge de 17m
(à dérives) a fait au mieux 225mn en 24h.

Concernant les fortunes de mer, encore faut-il connaître les circonstances, l'état du bateau, les compétences (au sens large) de
l'équipage,etc... pour pouvoir incriminer de façon certaine l'architecture et la construction d'un cata. Il est certain qu'un cata à
ailerons remontera moins bien au vent qu'un cata à dérives. Mais de là à attribuer aux seuls ailerons l'échouage d'un Privilège
sur une plage pour cause d'incapacité à remonter au vent ... peut-être y avait-il d'autres causes conduisant à ce regrettable
résultat. Pour illustrer cela, je repense à un article de V&V (ou Voile Mag, je ne sais plus) d'il y a quelques années, relatant un
accident survenu lors d'une traversée en direction des Canaries effectuée par un Belize 43 et un Catana 431 naviguant de
conserve. Essuyant tous deux le même mauvais coup de vent, le Catana 431 a subi une avarie majeure (voie d'eau),
conduisant son équipage à abandonner le cata en train de couler pour trouver refuge sur le Fountaine Pajot. Faut-il en déduire
pour autant que les Catana sont des catas moins marins et moins solides que les Fountaine Pajot ?.......

Maintenant concernant la maîtrise du bateau en équipage réduit, j'aimerais bien connaître les avis (basés sur des expériences
vécues) relatifs au renvoi des manoeuvres au cocpit. La plupart des catas style Lagoon ont toutes les manoeuvres (y compris
drisse de GV et prises de ris automatiques) au poste de barre. Les catas "puristes" comme les Outremer, restent avec les drisses
et bosses de ris à prendre au pied de mat. En excluant l'aspect purement performance (qui ne nous concerne pas en grande
croisière), quel est le système le plus adapté ?

Même question pour l'emplacement et le nombre de postes de barre, entre un seul poste de barre (le plus souvent contre la
paroi de roof, à tribord ou babord façon Lagoon, FP, voire au centre façon Looping 16m, ou sur la poutre arrière façon Catana
381) ou deux postes de barre (contre le roof façon Outremer 55/45, ou rejeté en haut des jupes façon Catana 471, Nautitech
435)... Où va votre préférence ?

Bon vent...
A+

Anonyme (non vérifié)
réponse n°83024

Assez d'accord pour l'analyse comme quoi un bon archi de course ne fera pas de c..... en dessinant un multi de croisière.
Surfing entreprise... je ne m'explique pas ce type de contre performance car Lerouge fait des bateaux rapides (je dirais
même qu'il doit être incapable de dessiner un veau !).A titre de mémoire sur l'efficacité des Lerouge, regardez les résultats
de GIFY, le Freydis 50 de Dominique Demachy qui fait de belles places en course au large devant des tri de course. Il a
été allégé de 600 kgs, a mis de dérives, et c'est tout (et le marin est très fort, il faut quand m^me le dire). Des journées
de 200 miles c'est normal au portant dès qu'il y a un peu de brise m^me pour un Lagoon si son équipage tire un peu
dessus... Pour mon petit Azuli, c'est même le minimum en solo. Notre record étant de 322, retour des Açores en
équipage (çà fumait !). Encore une fois, même une botte de foin avance au portant et il ne faut pas avoir en mémoire les
chiffres habituels des monos de croisière (encore que les nouveaux avancent bien).
Ceci étant si un Lagoon remplit le programme de son propriétaire, c'est l'essentiel.

Je n'ai pas directement imputé à des ailerons le naufrage du Privilège surles côtes marocaines.Ailerons + très lourd +
pansu = bateau qui ne remonte pas et comme ses moteurs l'ont lâché, il a fini à la côte, pillé de surcroît. J'en aias discuté
quelques année plus tard avec le skipper qui envisageait un cata en alu. Les ailerons (ce que j'ai) ç'est un compromis bien
utile dans les mers à marée, mais il faut savoir qu'on perd 20° bord sur bord par rapport aux dérives... Mais: pas
d'entretien, aucun souci d'échouage, de carénage... Les discussions entre catas sont infinies sur le sujet. J'hésite encore
pour le mien à couper les ailerons, en laisser un petit bout pour ne pas échouer ventre à terre et protéger mes saildrives
et avoir des dérives sortant de ces ailerons comme un dériveur lesté (Corsaire, Mousquetaire, Gib sea 28, ...). Je connais
un architecte qui doit faire des bonds s'il lit ces lignes mais je reconnais fulminer parfois au près quand je me fais passer
par des monos pointus qui sauvent leur manque de vitesse par un cap d'enfer !
L'option "tout dérive" comme les Outremers et Catanas est certainement valable mais il ne faut pas aller échouer, ou
rarement, because gelcoat.

L'outremer 40-43, excellent canot' que j'ai failli acheter, est un remarquable exemple de ce que l'on peut faire en matière
d'élégance et d'efficacité. J'ai préféré l'Azuli, plus petit et plus spartiate mais surtout en sandwich, à ailerons (je suis à Saint
Malo où nous avons parfois un peu de marnage !!) et plus rapide au portant (plusieurs fois validé face au 45' Bagnoles de
L'orne). Choix du sandwich qui est sécurisant (çà encaisse mieux les chocs, çà flotte mieux si on remplit ou si on teste la
stabilité inverse !) et des ailerons à une époque où mes croisières étaient surtout bretonnes , mais choix qui n'est pas une
critique de ces excellents bateaux.

Position des manoeuvres: J'ai un mât-aile pivotant, donc peu le choix: c'est tout au pied de mât sinon c'est compliqué
car les tensions de drisses et de bosses de ris varient avec la rotation du mât (l'angle variable de la girouette et du radar
sur le mât, c'est pas simple non plus) . Cà ne m'a jamais gêné et pourtant je navigue seul. C'est de l'organisation, un peu
humide évidemment mais de toutes façons c'est un bateau rapide donc çà mouille et pas qu'au près. En plus, çà évite de
devoir trop renforcer le roof par des contre plaques lourdes et des boulons faisant saillie à l'intérieur. Et il y a moins de
nouilles dans le cockpit qui en stocke déjà pas mal.

Position de la barre: J'ai une barre à roue sur Baami. Au centre, diamètre 120, ce qui fait que je peux barrer de part et
d'autre et donc toujours au vent. J'ai horreur des barres latérales sauf dédoublées. Quand il n'y a qu'un poste de barre,
on est sur le mauvais bord, 1 fois sur 2... En haut des jupes, bonne visi mais quand çà mouille, çà ne doit pas être triste.
Sur les grands catas, çà doit être acceptable. Sur le bimini comme Lagoon commence à le faire: pourquoi pas. On est là
dans une logique de fifty, pas de performance. Remonter les poids n'est quand même pas une idée géniale... mais en
location 10 jours aux Antilles où l'on pas là pour régater... Encore une fois, à chacun son bonheur. Le bateau idéal
n'existe pas (sauf le mien bien entendu !!) et chacun à des critères différents... ce qui alimente les forums et les
interminables discussions chez Peter et autres bistrots de port.

Point qui se discute rarement: la barre d'écoute. Primordial sur cata où on ne touche guère à l'écoute (je borde à plat et
n'y touche plus). D'une part je les vois de plus en plus disparaître, d'autre part je les vois rarement semi-circulaires et de
plus en plus rarement avec un dispositif de largage rapide. J'ai tout çà sur Baami et çà m'a sauvé la mise 2 ou 3 fois. Si le
rail est droit, quand on choque en catastrophe les chariots, ils se bloquent un peu plus loin ce qui ne règle pas le problème
de la survente. En croisière, d'accord, on est moins l'écoute entre les dents donc moins sur le fil du rasoir mais qui n'a
jamais trop attendu pour réduire ? Errare maritimus est ! et dans ces cas là il faut avoir la possibilité de tout choquer d'un
geste et que les chariots filent complètemet sous le vent.

Bon vent en 2006, portant et sur un multi Lerouge évidemment !!

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DRAGONFLY 920 EXTRÊME
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réponse n°83102

Pour ce qui est des barres a roue, je prefere une seule barre plus ou moins au milieu sur l'arriere du roof; sur l'arriere des coques
comme les Catanas et autre nautitech, cela a l'inconvenient de ne pas permettre une bonne vue du plan d'eau correctement et
lors de manoeuvres dans de petits ports ou mouillages( bien voir outre les pointes lors des mouvements mais aussi les
eventuelles boules de mouillages et autres cordages qui trainent ) de necessiter la presence d'un equipier sur la pointe opposee,
enfin de n'avoir les commandes moteurs que d'un cote en general

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DRAGONFLY 920 EXTRÊME
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réponse n°83103

Pour le renvoi des manoeuvres au cockpit, je suis tres favorable au systeme des catanas pour la croisiere mais il faut que cela
soit fait aussi bien. Par contre, on perd un peu de spontaneite dans les reactions possibilite d'affaler rapidement et facilement
lors de manoeuvres de mouillage a la voile par exemple, mais la encore cela depend de la maniere de naviguer.
En tous cas quel impression de securite! Et on hesite moins a prendre un ris lorsque on est a la limite en force de vent et un peu
flemard pour aller se faire arroser a l'avant...

Enfin pour repondre au probleme de la securite et cette histoire du Privilege (que je ne connais pas), je pense qu'on ne peut pas
comparer le probleme pose par un bateau en perdition suite a une voie d'eau et celui d'un bateau drosse a la cote parce qu'il ne
peut remonter au vent .

Il est a mes yeux capital que mon bateau soit en mesure de remonter correctement a la voile car c'est ainsi que je me sens
confiant; et je ne saurais me contenter de l'idee que mes moteurs pourraient me sauver . En particulier losrque le vent est fort
car c'est bien la que la mer est telle que les chances de desamorcages sont maximum meme avec deux moteurs.

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OUTREMER 43 CATAMARAN
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réponse n°83106

Sur l'outremer 40/43 j'avais les deux barres franches et une barre à rour optionnelle et bien abritée ; elle servait surtout par
temps humide ( pluie ou resultat de la vitesse) s'il devenait necessaire de barrer en direct. Le pilotote ST 4000 etait sur les
barres franches qui restent inegalées pour ce qui est du plaisir de la conduite, et des pointes dans les grands surfs. Derives
relevables ou non: Outremer a construit un exemplaire avec des ailerons sur demande de l'acheteur et n'a jamais
recommencé. En dehors d'un près bien meilleur, un bateau qui n'accroche pas sur l'eau est bien plus rassurant dans les mers
chahutées du sud et surtout au portant qui représente 90% des allures. Quand à se poser sur le sable j'ai toujours trouvé que
le clapot qui arrive toujours quand on touche le fond. rendait l'experience bien troublante , sauf le juor ou j'ai suis rentré sur le
corail sur deux longuuers. Heuresement les fonds sont bien épais sur ce bateau.

Pour les manaoeuvres de voiles, comme bcp de réduction sont faites au portant j'ai trouvé que le pied de mat n'etait pas bcp
mouillé( on reduit la vitesse en mettant la bome dans l'axe) et pratique car cela permet de jouer sur la drisse de JV tout en
prennant le ris sur l'autre whinche ce qui evite à la GV lattée de (trop) prendre le vent et plier les lattes

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DRAGONFLY 920 EXTRÊME
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réponse n°83119

Je serais curieux de connaitre la vrai difference en terme de perforamance entre derive et quille sur deux bateaux identiques: il
semble que la difference reelle est bien faible et n'est pas notable en croisiere.
Par exemple le Majulio pour les outremer 45 etait tres (beaucoup trop charge avec machine a laver et autre) et avancait
correctement d'apres ce que j'en ait entendu.
Je pense que le poids et la forme des coques est bien plus important, je parle toujours en croisiere ou l'attention n'est pas
toujours tres soutenue et ou les quelques (5 !)degres gagnes grace au derives peuvent etre vite perdus.
Pourtant j'adore les Catanas!
Quant a l'echouage, je ne m'y risquerais pas avec un bateau a derives car avoir la mal chance de tomber sur un caillou a
l'echouage et comme decrit plus haut avec ces petites vagues cela doit poinconner la coque.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°83141

Hello tout le monde,
Je suis aussi très intéressé par la propulsion électrique mais pas (encore) très au fait de ce nouveau système.
Pouvez-vous nous en dire plus sur l'installation de votre futur bateau. Est-il possible d'avoir qu'une génératrice pour les deux
moteurs? votre bateau a-t'il des lignes d'arbre ou des sails drive? enfin toutes ces choses inréressantes, vous savez!!!
Jusqu'ici je n'ai trouvé qu'un site: http://www.whisperprop.de/ et seulement en allemand.

Au sujet de la position et du nombre de barre, je trouve pas mal du tout une solution trouvée par un constructeur de looping qui
a installé 2 barres fanches, (il n'y a quand même rien de mieux au niveau du touché et des sensations) une sur chaque jupe et
les commandes moteur sont sur la façade arrière du roof avec pour la direction un simple joystick! et de plus c'est bon marché!!!
Bon l'accès au jupes est un peu moins aisé mais bon la solution miracle....

Bonne année à tous que les vents et Neptune vous soit favorablent. Meilleures salutations. Clin

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Inscrit forum
réponse n°83246

Bonjour,

Pour jcfluck en particulier, et pour ceux que la propulsion électrique intéresse... quelques infos sur mon (futur) cata en moteurs
électriques.

Il s'agit d'un Lagoon 440, mis à l'eau début août (donc il a navigué), équipé de 2 moteurs électriques de marque Leroy Somer
tournant en CC 72 V installés en ligne d'arbre (ce qui a nécessité un aménagement de l'implantation par rapport à la motorisation
standard diesel en Sail Drive). Ces moteurs sont reliés à un pack de batteries (assez important), lui même alimenté en navigation
par un groupe électrogène diesel ( de 11 kW dans le cas de mon bateau). Cette configuration permet de naviguer pendant "un
certain temps" (que Lagoon ne m'a pas encore précisé) sur les seules batteries, puis lorsque qu'un certain seuil (réglable par le
système de gestion électrique) de décharge des batteries est atteint, le groupe électrogène se met en marche pour alimenter
les moteurs, via les batteries. Bien sûr, le pack de batteries est succeptible d'être rechargé par d'autres moyens, panneaux
solaires, éolienne, entre autres. Mais pour l'instant "mon" bateau n'en est pas encore équipé.

Autre avantage, en navigation sous voile, le système de gestion de puissance permet (si on le désire) d'utiliser les moteurs
électriques en hydro-génératrices. Dans ce cas, évidemment, le "frein moteur" qui s'en suit ralenti un peu le bateau; mais là
aussi je n'ai pas de chiffre. D'après certaines sources, ce ralentissement serait entre un demi et un neud.

Cette installation est issue de la technologie Solomon ( www.solomontechnologies.com ). Le site de Solomon est un peu moins
intéressant techniquement parlant qu'il y a quelques années. A l'époque il donnait d'avantage d'infos techniques, mais il y a
encore matière à apprendre.

Il y a déjà eu 3 catas de Lagoon équipés en "one off" de moteurs Solomon Technologies, 2 L410 et 1 L440. Mais le "mien" est le
premier ou le proto d'une production de série, en option constructeur sur le L440 et en standard pour le futur L420 (qui sera le
premier bateau de croisière de série équipé d'une motorisation électrique en lieu et place de diesel).

Ce qui m'a amené à cette solution : sachant que pour un cata de grande croisière, destiné à être "habité" 365 j/an, les besoins
de confort, donc d'énergie électrique sont plus importants que pour un bateau de vacances, le groupe électrogène s'impose.
Dès lors, la question d'avoir un moteur thermique (le générateur) et 2 moteurs électriques, plutôt que 3 moteurs thermiques, se
posait. D'autant plus qu'aimant la voile et n'étant pas pressé par le temps, je n'envisage l'utilisation du moteur que pour des
usages limités (manoeuvres, entrées-sorties de ports). Autres intérêts : pas d'entretien, fiabilité et durée de vie des moteurs
électriques (100.000 h), peu de bruit, pas de vibration, en cas d'urgence, mise en marche immédiate, couple au démarrage bien
plus imporatnt qu'avec un moteur diesel ...

Bref, j'y crois.
Hélas pour l'instant, bien qu'ayant passé commande depuis plus de 3 ans, je n'ai pas pu faire un essai de ce bateau, lequel a
pourtant été présenté à flot au dernier salon de Cannes. Et l'attitude commerciale déplorable de Lagoon (filiale de CNB-
Jeanneau-Bénéteau) et de leur concessionnaire m'a conduit à les assigner pour obtenir la livraison du bateau. Ce qui risque de
prendre encore "un certain temps"... Mais je promets de vous tenir au courant après navigation effective.

Sur ce, bonne nav et à +.

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DRAGONFLY 920 EXTRÊME
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réponse n°83250

Je trouve ce principe super et si j'etais dans l'achat j'essaierais d'utiliser ce genre de chose.

Je suis par contre curieux de connaitre la difference de poids que cela represente avec deux moteurs classiques et si l'utilisation
d'une helice Maxprop ou equivalente est possible?

Enfin je suis revolte de l'attitude d'un constructeur tel que Lagoon. Lorsqu'on vend des objets de telle valeur il est incroyable
d'avoir a en arriver la et cela n'encourage pas a aller les voir. Ceci dit leur production ne m'attire pas, mais chacun ses gouts.

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LAGOON 43
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réponse n°85482

Bonjour,

Ca y est la maison est vendue, je suis à la recherche du cata correspondant à mes finances et à mes désirs (dur à faire
coincider) et en septembre nous repartons.

www.belledelune.com

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CATA DE SPORT MYSTÈRE F18
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réponse n°85579

Bonjour la liste !
Dans les noms de chantiers et d?architectes que vous avez mentionnés précédemment, je souhaiterais ajouter celui de Jeff
Schionning (lien 1), un sud-africain qui a fait sa carrière en Australie en dessinant toutes sortes de catas à voiles et à moteurs.
Je connais un peu la gamme Cosmos pour avoir visiter un 11.6m de manière approfondie à Nouméa. La plupart de ces catas sont
en « Strip Planking, Red Cedar» et sont réalisés par des chantiers ou par des amateurs avertis du genre : « Je suis ébéniste et
je construis mon cata de 17h à 23h ! ».
Celui que j?ai pu visiter brillait par sa simplicité avec un aménagement très ergonomique et robuste. J?aime les bateaux où le
ménage se résume à un coup de Kärcher à l?intérieur tous les mois ! Les cales des moteurs sont parfaitement accessibles et le
pont est entièrement dégagé (renvoi des drisses sous la nacelle). La structure donne une impression de grande rigidité.
Quelques Cosmos sont à vendre sous le lien 2.
Bon vent!
Pinpin.

http://www.schionningdesigns.com.au/www/welcome.cfm

http://boatpoint.ninemsn.com.au/

Anonyme (non vérifié)
réponse n°85581

Les catas sud-Af peuvent en effet, être réellement intéressants (voir le dernier Multicoques Magazine). La recette reste
toujours, outre le dessin, d'avoir un bateau léger...
Pour la propulsion, je réfléchis à débarquer un de mes 2 volvo 18 cv et à mettre un petit propulseur d'étrave sur la
coque ainsi allégée. Cà devrait pouvoir suffire pour les manoeuvres de port, seul moment où les 2 moteurs sont utilisés
(en ce qui me concerne). Quelqu'un a déjà expérimenté ? Les bonnes (?) idées existent en général depuis longtemps. Le
but est évidemment de gagner (encore !) du poids et ainsi de pouvoir ramener sur l'arrière du poids trop avancé à mon
goût.
Ils sont fêlés de vitesse ces gîte-à-plat !! A enfermer !
Bon vent

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CATA
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réponse n°85681

Bonjour à tous, je respecte les points de vue exposés sur ce passionnant fil mais, il me semble que la majorité des intervenants
perde de vue deux points essentiels à la réussite de la croisière :
1) à vous lire, on à l'impression que la croisière consiste à naviguer 100% du temps et en permanence "à donf" : pour moi celà
s'appelle de la régate. Tous les tourdumondistes vous confirmeront un ratio 20% de navigation et 80% de mouillages. Dans ces
conditions, choisir et optimiser le bateau uniquement pour les performances sous voiles revient à subir ses choix... 80% du
temps.
Le vrai facteur de choix doit être la sécurité.
2) malheureusement les bateaux rapides et performants sont le plus souvent inconfortables et humides à la mer ; spartiates au
mouillage : s'en suit une profonde démotivation de la grande majorité de nos chères et tendres compagnes.
En clair : bateau rapide et spartiate pour divorcés, candidats au divorce et célibataires ; caravaning pour les autres...
Le vrai facteur de choix est l'accepatabilité du bateau par la petite famille.
Deux anecdotes :
1) je rentre de Monastir où un allemand est en train d'échanger un magnifique Wharram contre un fifty affreux...
2) Gérard Danson m'avait viré de son stand au Salon Nautique quand je lui avais indiqué que je refusais de partir sur un bateau
sans groupe 6 kva, dessal 120 l/h, lave-linge etc... : le chantier vient de sortir un 42 plus confortable...
Bonnes navigations à tous.

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CATA DE SPORT MYSTÈRE F18
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réponse n°85694

Bonjour FLYER34,
Le luxe et le confort sont deux aspects à ne pas confondre. Evidement chacun a sa définition du confort selon son âge, ses
expériences passées, ses partenaires de navigation? Je voyage avec mon épouse et notre bonheur tient à :
- Un bon lit dans une cabine bien aérée avec une moustiquaire étanche !
- Pas de vaigrage, pas de moquette, pas de rideau, pas de boiserie raffinée, pas de vaisselle fine... Je préfère me
passer d?un accessoire que d?avoir à l?entretenir ou pire d?en subir la panne !
- Mon idéal de voyage et de pouvoir, une fois amarré, mettre la clé sous le paillasson sans aucun scrupule et partir
explorer les terres à la rencontre de ceux qui y vivent. Mon bateau ne doit pas être mon fardeau et encore moins un coffre-fort
précieux.
« Keep it stupid and simple !» pourrait être la devise de circonstance.
En ce qui concerne la vitesse, gardons à l?esprit qu?un Fifty qui se vautre sur la vague à 5 noeuds passe logiquement plus de
temps en mer, pour une étape donnée, qu?un cata frôlant les 10 n?uds, ce équivaut à dire que statistiquement le Fifty a plus de
chance de rencontrer du mauvais temps là où les créneaux météo sont restreints? La lenteur en soit n?est pas un gage de
sécurité.
Bon vent !

Anonyme (non vérifié)
réponse n°85698

Pas vraiment d'accord avec Flyer mais à chacun sa vérité et son bonheur, tant qu'on est sur l'eau.
Un cata rapide est en général plus spartiate qu'une caravane confortable (qui de toutes façons avancera meux qu'un
monocoque au portant et sans rouler) mais de là à générer des divorces...A titre d'exemple, c'est ma femme qui m'a
poussé à acheter mon azuli, car, malade, elle ne pouvait plus naviguer sur notre confortable petit monocoque, devant se
tenir constamment à la gîte. Et pourtant ce n'est pas un cata tout confort.
Au mouillage, tous les bateaux sont confortables, (sauf les monocoques quand il y a du roulis). Ne pas confondre confort
et luxe du matériel. Le confort en cata c'est de naviguer à plat, d'avoir de l'espace à l'intérieur (dans mon petit Azuli qui
n'a que 1,50 sous barrot dans le carré, j'ai quand même la vue dégagée sur 6,40 m de large quand je suis assis dans le
carré, qui dit mieux), c'est aussi d'être assis en regardant dehors à 360 ° au lieu d'être enfermé à la cave, (c'est qd.
même c.. de traverser la moitié de la planète pour mouiller au milieu d'un superbe lagon et ne pas le voir quand on prend
un whisky dans son carré !) c'est un immense cockpit (je constate d'ailleurs qu'aux escales, tout le monde s'invite à
l'heure de l'apéro, il y a des signes qui ne trompent pas !). C'est aussi la vitesse qui permet d'éviter une dépression, mais
çà, quand on ne l'a pas pratiqué, çà reste un mythe pour la plupart.
En vérité, en vérité je vous le dis, le cata, l'essayer, c'est l'adopter !
Allez en paix mes frères marins, ne gîtez plus ! Amen !!
Le confort, ce n'est pas d'avoir 50 litres d'eau chaude à gaspiller tous les jours, la télé, le lave-vaisselle, micro-ondes, etc,
comme à la maison. Des belles moquettes qui moisissent bien, des vaigrages moelleux pour l'humidité, attention à ne pas
tâcher les superbes coussins en alcantara, des réseaux électriques déments pour occuper les longues soirées au
mouillage... Cà, c'est du luxe, pas forcément désagréable mais coûteux, emm... à entretenir et glouton en ampères, bref,
une source d'ennuis (pour rester correct).
Et puis, même si on ne navigue que 20% du temps, quel bonheur le surf, plein pot !! Rien que pour çà je préfère mon
bateau un peu spartiate (tout est relatif), sans hauteur sous barrot dans la nacelle (mais pas dans les coques et ainsi c'est
tellement plus beau, plus racé qu'un HLM flottant comme on en voit parfois).
Et puis, un bateau simple, c'est un bateau heureux, peu d'entretien, beaucoup de temps libre pour les ballades...
Bon vent, même aux traines-plomb !
Baami, gîte-à-plat, vous salue bien.

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CATA DE SPORT MYSTÈRE F18
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réponse n°85699

Bonjour les fadas de catas !
Je souhaiterais connaître vos avis sur l?installation de moteurs out-boards (deux 4 temps japonais de 15CV) sur un cata de
11.6m (environ 5.2 tonnes) en lieu et place d?in-boards diesel accouplés à des sail-drives.
Ces out-boards seraient installés dans une sorte de puit fermé à l?arrière et seraient rétractables.
Ce que je ne sais pas encore : sont-ce les moteurs qui dirigent ou sont-ce les safrans ? Avez-vous déjà vu une telle installation ?
J?y vois les avantages suivants :
poids, facilité d?intervention si pannes, faible traîné en position rétractée, pas de problème lié aux bactéries dans le gasoil, pas
de presse-étoupe ni de cale à inspecter, pas de mauvaise odeurs pour les narines mignonettes de ma belette, silence de
fonctionnement?
Et les désavantages :
essence = danger de stockage, surchauffe car moteur dans un compartiment peu aéré, puissance alternateur réduite, quid de
la consommation?, quid du système de remonté du moteur : manuelle ou électrique ??
J?attends vos arguments avec impatience ! Merci et bon vent !

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DRAGONFLY 920 EXTRÊME
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réponse n°85705

Comme quoi l'idee de confort est tres relative et chacun situe le compromis confort vitesse a sa maniere.
Moi, je suis plus a la recherche de simplicite et de vitesse dans un volume confortable.
L'idee du confort se trouve au niveau de la place et du volume disponible, mais aussi dans la simplicite (pas de machines
compliquees qui imposent un entretien), et ce confort ne doit pas ce faire en sacrifiant les performances qui doivent etre
plaisantes sans etre forcement excitantes Sourire en gros des coques fines et un poids raisonable (8t pour 14/7 m)

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CATAMARAN
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réponse n°85805

Je suis d'accord avec Bluebie, je possède un Outremer 40 ; c'est un bateau solide fiable et rapide mais il ne faut pas le
surcharger, cet été nous étions 5 adultes à bord avec matériel et avitaillement, nous aurions pu mieux marcher en éliminant
l'inutile et en limitant à 4 le nombre de passagers.
Louis

Anonyme (non vérifié)
réponse n°85816

Pinpin,
si tu as des moteurs in-board, c'est un peu dommage de les débarquer. Dans une optique course, je ne dis pas (gain de
poids, absence de traîné -ah, cette espèce de traînée qu'est-ce qu'on ne ferai pas pour elle ! -) dans une optique
croisière, moi-même qui suis un malade de la chasse au poids, je conserve mes 2 in board. Je m'en suis d'ailleurs
accommodé en course pendant des années. En croiisère, c'est un énorme +. Rechage des batteries, possibllité
de "bourrer" contre un courant dans une passse étroite et clapoteuse... Mes 2 volvo 18 cv trop lourds à mon goût, je
ne les débarquerai pas. et pourtant çà me tente ! Tout au +, je réfléchis au débarquement d'1 moteur en mettant dans
la coque vide un propulseur d'étrave pour les manoeuvres de port. Mais in fine, je ne le ferai probablement pas car
encore une fois, en croisière une grosse puissance de propulsion, çà sauve parfois des situations limites. J'ajoute que
moins on a d'essence à bord, mieux c'est; en croisière gagner 0,25 nds (si tu as des hélices repliables, ce qui est par
contre indispensable sur un multi), n'est pas très important. Que tu ailles à 10 nds ou 10,25 nds...

Les odeurs: Je suppose que ton cata a les moteurs sous les couchettes arrière et que çà fleure donc bon le gasoil et la
mécanique chaude. J'avais le même problème en achetant mon cata. Solution (pas chère): mettre un petit extracteur
type ventilo de micro ordinateur sur la gaine d'extraction de la cale moteur. D'un seul coup, plus d'odeur, le paradis !
C'est silencieux, fiable (çà tourne non stop depuis 9 ans sur mon bateau), 0,013 amp / h, ce qui me paraît + que
raisonnable. Je montais sur tous les bateaux qui passaient par mon chantier ce type d'extraction anti-odeur (parfois en +
d'un extracteur pour les gros moteurs qui avaient besoin d'une vraie extraction mécanique en fonctionnement) et n'ai
eu que des éloges...

Ceci étant, il ya sans doute d'autres économies de poids et d'autres simplifications à trouver. J'ai le même point de vue
que l'Outremer 40, très bon cata, au passage. En course je limitais l'équipage à 3 pour gagner du poids. Evidement les
quarts étaient plus longs mais ... on gagnait, et c'était le but du jeu. Le poids, toujours le poids !!
C'est quoi ton cata ?
A+

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CATANA 40
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réponse n°85824

je possede depuis peu un catana 40 de 17 ans , simple gueulle sympa , connaissaez vous des proprietaire de catan 40 ?? merci

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DEAN CATAMARAN
Inscrit forum
réponse n°86439

bonjour Jcfluck

Pour traduire le site allemand :http://www.whisperprop.de/; tu recherches ce site avec
Google. Dans le résultat de la recherche, il propose le site en allemand mais avec
possibilité de traduire. Tu choisis traduire cette page et tu as tout le site en français.

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DEAN CATAMARAN
Inscrit forum
réponse n°86440

Bonjour Khamsin
Posséder deux moteurs electriques alimentés par batteries puis par groupe
electrogéne, ne me parait pas sécurisant. L'avatange du cata est, en autre, d'avoir
deux moteurs, si un lache l'autre permet de se sortir d'une mauvaise situation.
Comment faits-tu, si c'est ton groupe electrogéne qui te lache ?
Sur terre tout va toujours trés bien, mais en mer !!! il y a dés jours, ou l'on se mord
les doigts de certains choix.
Salutations

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Inscrit forum
réponse n°86465

Bonjour à tous,

Réponse à Hubert34,

Avec 2 moteurs électriques, on se retrouve dans une situation plus favorable que celle d'un mono (avec un seul moteur
thermique). En effet, un générateur est plus fiable qu'un moteur diesel. Et en cas de panne du générateur, on peut continuer à
tourner "un certain temps" sur les batteries; ce "certain temps" dépendant bien sûr de la capacité des batteries, de la charge
moteur demandée, des autres possibilités de recharge (éolienne, panneaux solaires) qui peuvent prolonger le temps d'utilisation
moteur, pour se sortir d'un mauvais pas. En tout cas on est plus avantagé qu'un mono en panne de moteur.

Ceci dit, ce choix d'une propulsion électrique ne répond pas à un désir de sécurité totale et absolue (qui d'ailleurs n'existe pas,
même en restant calfeutré chez soi), mais plutôt à un compromis. En outre, et pour ceux qui voudraient une sécurité renforcée,
il y a encore la possibilité (que j'envisage aussi) d'avoir 2 petits générateurs, couplés, au lieu d'un seul gros. C'est plus couteux,
un peu plus lourd au bilan global, mais on peut mieux répondre à la demande de sécurité et de confort électrique (pas besoin de
faire tourner un gros géné de 11 kW pour les besoins quotidiens). En attendant l'arrivée (pas trop lointaine) d'une pile à
combustible adaptée à nos usages (= fonctionnant au gas-oil, assez puissante 10-15 kW, pas trop lourde, simple d'entretien et
bien sûr financièrement abordable)

Encore une fois, je ne prétends pas que la motorisation électrique est la panacée. Tout est histoire de compromis, et je pense
que dans mon programme (cata pour vie à bord pour plusieurs années et destinations lointaines et isolées) et compte tenu de
mes critères c'est une solution à envisager. Maintenant, je me plante peut-être complètement; l'expérience le dira.

Salutations à tous.

Le site de la Grande Croisière...