rire avec la SNSM

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rire avec la SNSM
sujet n°100020
   Ayant lu ici et là des fils sur la SNSM, je suis allé sur le site de ladite. J'y apprends que c'est une association 1901. Par expérience je sais que c'est fiscalement intéressant, ce qui est normal pour des bénévoles.
  Je tape dans la fenêtre " recherche" le mot  "STATUTS" et je vous laisse le plaisir de la découverte.
  Par ailleurs, et sans plus vouloir plaisanter, pourquoi avoir un siège social à Paris? Nous ne manquons pas de ports maritimes au passé plus réel sur le plan du sauvetage.
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SUNSHINE 36 GTE
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réponse n°190312

1 - Un participant à STW qui n'a qu'entendu parler de la SNSM, cela ne me fait pas rire. Moi je cotise (par le biais de l'appel de cotisation STW, justement, car c'est pratique): en 25 ans de navigation, j'ai fait appel à eux pour deux remorquages (payants, bien sûr, pas de Pan Pan ou autre)

2 - Ls statuts: une pratique assez classique chez les informaticiens. Indique clairement que le texte réel sera inséré plus tard, mais permet de vérifier la mise en page, etc... Un oubli, ou le fait que les statuts ne sont pas encore dispo sous une forme numérique (beaucoup de choses à taper, ou OCR à faire).

3 - Pour changer la localisation du siège social, la marche à suivre est simple: adhérer, devenir sauveteur de base, puis patron de canot, s'investir au plan régional, puis être élu président (bénévole) de l'association et obtenir l'accord de l'assemblée générale...fastoche...

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réponse n°190322

 Je réponds au point 1:
J'ai LU, je n'ai pas entendu parler; le défaut des forums est que certains vieux navigateurs lisent en biais, ça doit être la gite. J'ai le plaisir d'économiser chaque année 66€ d'IRPP à cause de la SNSM. Je ne passe pas par STW, mais dierectement par ma station préféree.
 Je navigue depuis l'âge de 8 ans, sans mérite, ma mère étant du morbihan et habitante des "Côtes-du-Nord". Il manque à mon expérience d'avoir été dépanné par la SNSM. Je le fus UNE fois en 1968, dans la passe de la Gaine, par un autre voilier dot le nom était  "Bagheera".
  Il m'est arrivé aussi de remorquer un pêcheur au large de Casablanca, un plaisancier dans un canal (celuin de Beagle, pour être précis), voilà un court portrait.  Et si je méprisais cette association, je n'aurais pas été visiter son site.
  Je ne suis pas pour autant un admirateur bêlant de ces associations qui  palient la carence de l'état.  Mais dans quelle limite géographique? (d'où ma visite du site)
 Le point 2:
   Il est vrai que cette association est toute récente....je retournerai voir la semaine prochaine donc.
  Le point 3:
 J'ai bien compris la marche à suivre, et quand j'aurai accès aux statuts, c'est une idée fixe, je pourrai consulter le CV des responsables-bénévoles qui ont donc choisi Paris haut-lieu historique du sauvetage en mer.
   J'ai bien qqs diplômes, à défaut de compétences, mais ils m'ont été délivrés dan les années cinquante. Je crains d'être atteint par la limite d'âge, ou l'inverse, comme disait le Grand Charles

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HR 38 (Monocoque)
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réponse n°190347

Bonjour,
je ne suis qu'un petit plaisancier qui navigue quand il fait beau. Je me permets quand même quelques commentaires.
1° pourquoi dire que la SNSM pallie aux carence de l'Etat ? Ce dernier doit il vraiment materner tout le monde, en particulier en mer ?
Au contraire le financement par les "utilisateurs" me parait essentiel, et je crois, peut être naïvement, que ce financement par les contributions individuelle joue un rôle pédagogique. Il faut au contraire encourager, promouvoir, le financement de la SNSM par les plaisanciers. Merci à STW de faciliter celà.
2° pourquoi pas Paris, au plus près des décideurs politiques, où le lobbying indispensable a plus de chance d'être efficace ? Et sinon où, avec deux façades maritimes ? Est ce utile de prendre le risque de querelles de clocher ?
Bon, mais ce n'est qu'un avis.
Cordialement

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PROTOTYPE
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réponse n°190352

Désolé, je ne sais plus où j'ai fourré mon vieux Gaffiot Sourire

Peio
Haize Egoa

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FIRST 35
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réponse n°190365
Yanis a écrit :
Bonjour,
je ne suis qu'un petit plaisancier qui navigue quand il fait beau. Je me permets quand même quelques commentaires.
1° pourquoi dire que la SNSM pallie aux carence de l'Etat ? Ce dernier doit il vraiment materner tout le monde, en particulier en mer ?
Au contraire le financement par les "utilisateurs" me parait essentiel, et je crois, peut être naïvement, que ce financement par les contributions individuelle joue un rôle pédagogique. Il faut au contraire encourager, promouvoir, le financement de la SNSM par les plaisanciers. Merci à STW de faciliter celà.
 

 Bonjour
Attention Yanis, vouloir réduire à néant le service public c'est devenir 'Américain' et faire abstraction de la philosophie de notre société élaborée en grande partie par le conseil de la libération.
Les pompiers par exemple sont un service financé par la collectivité et le jour ou tu as un accident de voiture ce sont eux qui viennent pour te sauver ou du moins tenter de le faire.
Cela ne coute rien au malheureux qui est victime de l'accident, c'est la solidarité du pays qui permet d'avoir cette assistance.
Pouquoi pas la même chose en mer ???
Pourquoi différencier le financement des pompiers qui sauvent des gens sur terre de celui de la SNSM qui sauve des gens en mer ??
J'avoue que j'ai du mal à comprendre.
Attention quand même car un jour les secours seront réservés aux seuls membres cotisants et là, le pauvre gars qui fait une sortie dans l'année sur un bateau qu'un copain lui aura prété il n'aura pas le droit à l'assistance ... c'est trés pernicieux comme système!!!
Moi je pense que le secours aux personnes en danger fait partie du devoir régalien du pays au même titre que la justice ou la défense nationale et que ce n'est pas à des sociétés privées de l'assumer.
Cordialement

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ECUME DE MER
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réponse n°190371

Le statut de la SNSM est le résultat de l'histoire du sauvetage en mer dans notre pays et son statut est en quelque sorte la fierté de cette vénérable organisation.
Ce que l'on peut déplorer, c'est qu'une toute petite minorité "d'usagers de la mer" lui apporte sa contribution financière. Pourquoi ce terme d'usagers de la mer? Tout simplement parce qu'il n'y a pas que les professionnels et les plaisanciers qui peuvent avoir besoin de son assistance (au sens le plus général), mais également les véliplanchistes, utilisateurs de jets et autres.
Dans le cadre d'un autre forum, je suis allé voir précisément aujourd'hui le site de la RNLI, équivalent britannique qui assure aussi une mission de service public en matière de sauvetage en mer. IL faut souligner que la RNLI ne touche  pas un penny du gouvernement britannique et que son budget de 185 millionns d'€ est couvert à 59% par des legs, 33% des cotisations, 2% des revenus de placements, 4% des opérations commerciales et 2% des divers. Chez nos voisins, tout ce qui flotte cotise alors que, selon uine information (non vérifiée), seulement 7% des plaisanciers français cotisent. Si ce chiffre est exact, il est tout simplement scandaleux!!!
Comparons modestement avec le budget de la SNSM : 22 millions d'€, presque 9 fois moins, dont une partie de financement public qui me parait normal en l'espèce!!!
Cela permet notamment à la RNLI de ne pas facturer un penny pour les opérations d'assistance et/ou de remorquage.
La leçon que nous pouvons en tirer, c'ets, je crois, de tous cotiser et inciter les autres à le faire.
Rappelons simplrment que en cas de fortune de mer causant notre appel éventuel au CROSS, les équipages de la SNSM quittent le ponton dans les 15mn suivant l'alerte du CROSS de jour comme de nuit et quelque soit le temps et qu'il leur arrive de perdre du monde dans ces opérations.

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X95
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réponse n°190373

Bonsoir
Plus prosaiquement je signale qu'il existe une carte de crédit SNSM que fournit, entre autre, la SG .
Chaque fois que j'utilise ma carte de crédit un pourcentage (faible mais sur une année cela fait du chiffre) est reversé à la SNSM.
Cela me coute entre une dizaine et une quinzaine d'euros par an.
Je n'ai pas compris pourquoi (de la part de ma banque j'ai compris, merci), il n'y a quasiment pas de communication autour de cette carte!
Eric

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HR 38 (Monocoque)
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réponse n°190374

Merci Ratafia de ta réponse très intérressante. Comme quoi il peut y avoir des façons très différentes de voir le même problème.
Vive la différence !

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FIRST 35
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réponse n°190381

Merci aussi à toi Yanis.
Avoir des avis differents ne doit pas obligatoirement dégenerer en insultes comme c'est trop souvent le cas.
Ce doit au contraire être l'occasion de confronter des idées pour enrichir la réflexion.
C'est du moins la conception que nous avons tous les deux de la vie en société et c'est heureux.
Bienvenue au club !!
Cordialement

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FIRST 21
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réponse n°190392

Ecumeur écrit " Le statut de la SNSM est le résultat de l'histoire du sauvetage en mer dans notre pays et son statut est en quelque sorte la fierté de cette vénérable organisation."

Tout à fait, et c'est même ainsi que l'on peut comprendre.
Les système français de sauvetage à la fin du 19 ème siècle est dualiste:d' un côté,  une société centrale (1865) avec des moyens, reconnue d'utilité publique , de l'autre une société '(1873)  plus populaire, les hospitaliers sauveteurs bretons, mais plus désargentée que la première. C'est le vivier des équipages de canot.
La loi qui fonde le sytème français part de la constatation de ce dualisme.(Chercher la date) Son rapporteur, le député du Havre Brindeau préconise le modéle de sociétées subventionnées et controllées par l'Etat qui délègue.
A cette époque, le patron du canot est le marin-pecheur le mieux considéré par la profession. C'est un honneur d'être le patron. Pour ces gens, la séparation entre vie humaine et remorquage ne se pose pas (cf le fil lamentable de la taverne HiéO) Sauver le bateau, c'est sauver l'outil de travail et l'organisation du sauvatage est largement d'inspiration d'entraide mutualiste.
Cet état de chose se termine en 1967, année où les sociétés fusionnent.

Depuis, - désengagemnet relatif des professionnels de la pêche à cause d'un productivisme imposé au secteur.
            - diminution du poids des retraités de deux autre marines dans les équipages entrainant hétérogénéité et non professionalisme (relatif, je ne mets pas en cause systématiquement la motivation des équipages)
Il doit y avoir d'autres facteurs; mais clairement le mode d'organisation du sauvetage ne s'accorde pas trop avec les"valeurs" du modèle libéral de Société qu'on voudrait nous imposer.
Certains, voir le fil cité, s'accommoderaient de voir passer le remorquage au privé; mais alors comment se ferait l'entrainement des équipages des canots de vie  (life boat) ? Avec un entrainement à minima, ils disparaitront L'Etat reprendra les fonctions régaliennes qu'il avait déléguées en créant un corps unique de gardes-côtes.
Un scenario plausible, mais rien n'est joué.

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POLYESTER
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réponse n°190394
Annaig a écrit :
L'Etat reprendra les fonctions régaliennes qu'il avait déléguées en créant un corps unique de gardes-côtes.
Un scenario plausible, mais rien n'est joué.

 
Et pourquoi pas ? Je veux dire, qu'elle est l'avantage à maintenir une structure corporatiste, puisqu'on sait qu'elle est difficilement viable, voire impossible sans l'intervention de l'Etat ? Difficulté de financement, donc difficulté de performance forcément et engagement humain qui peut appeler à se poser des questions (en cas de pépin, je préfère voir sortir un jeune et vigoureux garde cote bien entrainé qu'un retraité .......).

C'est une simple question, sans piège ni parti pris.

A terre, les moyens d'intervention et de secours sont mutualisés (la charge financière est répartie sur tous les citoyens, indépendament de leur métier ou de leurs pratiques), pourquoi pas en mer ?

Enfin, si on sait que les plaisanciers ne sont pas des plus "enthousiastes" à contribuer à cette structure, on sait aussi que les pêcheurs le sont encore moins (pour être gentil !) ....... alors bon quand ça marche plus faut savoir dire stop.

Personnellement, je serais plus favorable à une structure plus professionnelle, avec des moyens mieux gérés car intégrés aux moyens mis en place (puisque ces moyens existent déjà) et des compétences humaines renforcées.

Bref, je n'arrive pas à percevoir l'intéret aujourd'hui de la SNSM (dans le passé par contre oui, bien sur), mais peut être que quelque chose m'échappe.


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(Monocoque)
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réponse n°190396
Rouletabille a écrit :

..... je n'arrive pas à percevoir l'intéret aujourd'hui de la SNSM (dans le passé par contre oui, bien sur), mais peut être que quelque chose m'échappe.

 moi, ce qui m'échappe c'est ton raisonnement !

il y a quelquechose qui fonctionne actuellement, perfectible sûrement, mais qui fonctionne ...

 
alors Môssieur propose quoi ???  

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FIRST 21
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réponse n°190421

 Rouletabille dixit: "Et pourquoi pas ? Je veux dire, qu'elle est l'avantage à maintenir une structure corporatiste,"

La SNSM est peutêtre une structure désuète voire sclérosée (on peut en discuter, pour moi il n'ya pas de tabou dés lors qu'on argumente)  mais surement pas corporatiste.
C'est une association qui emploie assez peu de professionnels ou de permanents pour former une corporation. Elle n'est pas non plus une entreprise capitalistique où pourraient se mettre en place des stratégies d'évitement de la lutte de classe par le corporatisme.
Elle a été batie sur l'idée de mutualiser la sécurité en mer (comme le fait de répondre au 16).
Cet idéal altruiste,  confronté à la triste réalité de notre monde, ne correspond-t-il plus à rien ? Possible.

Evitons, si possible, d'employer des épithètes inutiles qui pourraient braquer certains sans qu'on puisse en tirer avantage.

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réponse n°190425

  Eh ben ma dué beniguet -excusez les fautes, je suis plutôt francophone de langue- mais je suis content. Comme Sacha guitry et les femmes je suis contre la SNSM: Tout contre!!!
  Mais aussi "qui bene amat bene castigat"... et aussi ce que je connais bien, je l'aime plus.
 Bien. Moi aussi je ne retrouve plus mon Gaffiot, MAIS franchement la traduction de Gogol vaut à elle seule une cotisation de membre d'honneur. Et merci au "né-natif" de l'ancien empire romain d'Occident d'avoir pensé à consulter ce vieux Félix.
 Pour rester sérieux-STW est un forum sérieux- je suis heureux  que chacun apporte, nous apporte à tous des éléments d'info costructifs. Je commence à mieux situer la SNSM dans le paysage français du sauvetage. Pour moi, tout n'est pas encore très clair, je ressens une impression de mille-feuille mal découpé.
  Le bénévolat, pourquoi pas? Mais les limites en sont vite atteintes. Ne serait-ce que pour armortir la formation (initiale et continuée). L'état a supprimé la conscription, considérant que l'armée devenait trop technique.  Le sauvetage ne l'est-il pas autant que la destruction?
  Le financement par charité individuelle ne me satisfait pas; je le mets au même niveau que les étrennes, c'est-à-dire absolument pas à la hauteur du service rendu, mais à celui d'un pourboire. J'ai conscience d'aller à contre courant, mais j'aimerais que toutes ces bonnes volontés puissent être globalisées, harmonisées,  fondues dans un organisme bien construit.
  Qui connaît le nfoctionnement des Coast-guards aux USA? Quid de l'Allemagne? Du Chili?
 Attention, je précise que si l'appel à la charité ne me plaît pas (En étant moins pisse-vinaigre j'aurais écrit solidarité), je n'en respecte pas moins ceux qui "cotisent". Puisque j'en suis comme dit plus haut.

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POLYESTER
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réponse n°190433

Effectivement, j'ai certainement mal employé le mot "corporatisme". Le sens que je voulais donner étant plus "moyens mis en place par les gens de mer et qui s'adressent aux gens de mer" tout simplement.

Donc si je reformule mon post de façon plus succinte, ma question était:

S'il est indéniable que la SNSM a répondu à un besoin de façon altruiste à une certaine époque, pourquoi maintenir aujourd'hui cette structure alors que l'on peut disposer de moyens plus professionnels (pas des retraités), plus performants, mieux intégrés dans un système d'intervention globalisé, et in finé, avec des économies d'échelle à la clé, donc une meilleure gestion.

En gros, pourquoi maintenir la SNSM alors que les moyens d'intervention en mer peuvent être regroupés sous la houlette d'une structure de type "garde cote", composée de vrais professionnels.

Hormis le fait d'un certain "sentimentalisme" attaché aux valeurs du passé, dont on sait qu'il n'a plus court puisqu'on sait que les plaisanciers et encore plus les pêcheurs, qui sont les premiers concernés, refusent d'abonder à cette structure et organisation, et qu'au final c'est l'Etat qui assure le plus gros du financement.

C'est une question à laquelle je n'ai pas la réponse, celle de pourquoi la SNSM bénévole et non professionnelle et pourquoi pas des garde côte professionnels, dont c'est le vrai métier.


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(Monocoque)
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réponse n°190437

rappel:
la SNSM n'est qu'un maillon dans la chaine des secours en mer coordonnée par les cross :
les pompiers, la marine, la protection civile, etc...

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ECUME DE MER
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réponse n°190449

Les moyens de sauvetage en mer sont coiffés (si je puis dire) par une structure officielle, le CROSS qui reçoit les appels et les traite.
Les équipes du CROSS connaissent parfaitement tous les moyens dont elles disposent à tout moment : moyens de la SNSM avec les limites de chauqe unité, douane, AffMar, Marine Nationale, protection civile (hélicos "Dragon xx"), centres de corrdination médicale, hôpitaux, pompiers et j'en passe certainement.
A titre d'exemple, les hélicos de la protection civile avisent en permanence le CROSS de leur situation : mission en cours, retour à la base etc...
Donc, à tout momenet, le CROSS peut actionner le moyen le plus approprié au cas qui se présente, qu'il s'agisse des bénévoles de la SNSM qui assurent 45% des missions, si ma mémoire est bonne, ou bien des professionnels divers. Et tout cela fonctionne très bien dans une véritable chaine de solidarité, beauté de la chose tout de même.
Il est, je crois, abusif d'affirmer que les moyens de la SNSM sont mis en oeuvre avec des équipages de "retraités". Nous avons affaire à des équipages bien entraînés et généralement dans la force de l'âge, toujours expérimentés.
Dans le cas de la RNLI que j'ai u faire intervenir 3 fois au cours d'une bonne trentaine d'années de navigation en Manche (un démâtage entre Aurigny et la Hague, hors bord inefficace, un talonnage près d'Aurigny, safran partiellement détruit, un gros filet dans l'hélice au large de Penzance et pas de vent), les canots sont également armés par des bénévoles qui quittent leur travail pour venir à notre aide.
Ce système de bénévolat est donc efficace et c'est une magnifique image de solidarité humaine dans notre monde ou prévaut l'égoïsme et où on s'intéresse "assez peu" à l'autre. C'est du concret humain.
Personnellement, je verrais assez mal le remplacement de ces amis qui veillent sur nous par un corps de fonctionnaires, avec tout ce que cela peut impliquer : syndicats, 35 heures et RTT et j'en passe!

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BAVARIA 37
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réponse n°190450

 Bonsoir,
A propos de a SNSM, juste un mot : RESPECT.

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POLYESTER
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réponse n°190461
Ecumeur a écrit :
Personnellement, je verrais assez mal le remplacement de ces amis qui veillent sur nous par un corps de fonctionnaires, avec tout ce que cela peut impliquer : syndicats, 35 heures et RTT et j'en passe!

 
Voilà, on a mis le doigt sur le coté irréaliste et irrationel de la chose: a t'on déjà vu un corps de sauveteurs professionnels (à terre ou en mer) refuser une intervention pour cause de grève ou de RTT ?

J'ai autant de respect pour celui (ou celle) qui est prêt à risquer sa vie pour en sauver une autre, qu'il soit professionnel ou bénévole. La question est de savoir qui sera le plus efficace.

Si on reprend une analogie avec ce qui se passe à terre, les pompiers bénévoles sont intégrés à des corps de sapeur pompiers professionnels. C'est une idée séduisante: un corps de bénévoles intégré à un corps professionnel. Du bénévolat dans une structure pro. L'altruisme dans un service d'Etat. Des citoyens bénévoles dans un service d'Etat.

C'est peut être une idée qui correspondrait mieux à notre époque, plutôt qu'une SNSM qui se débat dans son coin pour survivre et trouver ses financements. Je ne comprend plus le statut "à part" de la SNSM, avec toutes les bonnes intentions qu'elle puisse avoir. Du moins je n'en vois plus la justification, alors qu'elle était effectivement réelle à une époque.

C'est peut être aussi un peu trop révolutionnaire.

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réponse n°190477

@ Jacques 2
  
Bien sûr, respect. Mais le respect, ce n'est pas facile. Pour être respectable, il y a beaucoup de conditions à remplir. J'ai en mémoire deux associations bénévoles qui furent scandaleuses. Elles concernaient le cancer et la lèpre.
 Les Bretons sont têtus, c'est pour cela que j'ai voulu consulter les statuts. Je pense que c'est un droit de tout citoyen. L'explication technique de Sailor 54 m'a éclairé, mais celle sur le choix du siège pas convaincu.
 Je vais  retourner sur le site après ce week-end, juste pour voir si la SNSM a perdu son latin.
 Je répète qu'il n'est pas dans mes intentions de mettre en doute la bonne volonté ou la moralité ou la compétence des bénévoles et ceci pour deux raisons: je n'ai aucune compétence dans ces trois domaines et je ne connais aucun fait avéré me le permettant.
  En connaîtrais-je que je ne les étalerais pas sur STW, bien sûr!

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FIRST 21
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réponse n°190573

Sur les limites de l'intervention du privé dans les missions régaliennes de l"Etat, voici le communiqué de la Préfecteure maritime de la Manche:

"

Mercredi 4 janvier 2012 en soirée, le FEDERAL MIRAMICHI, un navire de commerce de 185 mètres de long battant pavillon Antigua et Barbuda a signalé au Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) de Jobourg une avarie totale de son système de propulsion. Dans l'impossibilité d'effectuer les réparations en mer, le capitaine du navire a annoncé son intention de passer un contrat de remorquage avec une société privée.

Le cargo, armé par 21 hommes d'équipage, transporte 22 900 tonnes d'urée (produit chimique azoté non dangereux pour l'environnement), il contient 750 tonnes de fuel et 20 tonnes de gazole. En provenance de Saint Pétersbourg, il se rendait au Brésil.

Vers 00h00, le remorqueur HELLAS, immatriculé à Saint-Vincent-Grenadines est arrivé sur zone et a passé une remorque vers 5 heures du matin. Cette remorque a cédé 45 minutes plus tard.

Par précaution, le préfet maritime a fait appareiller le Remorqueur d'Intervention d'Assistance et de Sauvetage (RIAS) ABEILLE LIBERTE qui se trouvait en alerte « météo » en grande rade de Cherbourg pour le rapprocher du navire en difficulté.

Jeudi 5 janvier à 12 heures, en raison des conditions météorologiques sur zone, des difficultés rencontrées par le remorqueur à passer une remorque avec le cargo, des prévisions de dérive du cargo vers l'île de Guernesey et des risques de pollution inhérents, le préfet maritime de la Manche et mer du nord a mis en demeure le capitaine du navire et son armateur de prendre les mesures nécessaires pour faire remorquer le navire en toute sécurité vers un abri avant la tombée de la nuit.

A 15 heures, le remorqueur HELLAS est parvenu à passer à nouveau une remorque qui n'a pas résisté à la tension. L'armateur du cargo a alors passé un contrat d'assistance avec l'ABEILLE LIBERTE qui a pris le FEDERAL MIRAMICHI en remorque à 15h50. Le convoi fait route vers le port de Cherbourg-Octeville où il est prévu d'arriver vendredi 6 janvier 2012 en fin de matinée.

Conditions météorologiques sur zone : vent de secteur ouest/nord-ouest pour 40 noeuds (80km/h) avec des rafales à 45 noeuds (90 km/h), mer 7, température de l'eau 10° "

Pour en revenir au post initial: le siège de la SNSM se trouve Chaussée d'Antin à une portée de mousquet du ministère de la Marine; une raison qui paraissait naturelle à l' époque. on pouvait concevoir qu'un coursier puisse arriver à bon port malgré les écueils sur la route: les putes de la Madeleine et le redoutable tourbillon aspirant des galeries Farfouillettes, le Fromveur (le Maelstrom  breton )dont on ne ressort qu'à poil.

jpg
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TRAWLER + FORBAN
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réponse n°190577

Tout d'abord, nous cotisons tous involontairement à la SNSM en payant des impots et des taxes

Ensuite si la SNSM, c'est souvent le sauvetage en mer dans des conditions difficiles par des bénévoles risquant leur vie, c'est aussi bronzette sur les plages du sud et virons pour enmener les filles en string à la plage, sans oublier gueuletons, pots de l'amitié et balades des élus locaux ( en lisant les rapports annuels des stations, on voit bien que certaines du sud  ne sont pas vraiment  surchargées et que les risques pris sont plus légers que proclamé)

la sécurité des plages pourrait être assurée par un corps  de gardes municipaux 

C'est une institution purement franco-française qui n'apporte pas un meilleur service que les services de l'Etat des autres pays comparables, avec une distance d'intervention le plus souvent réduite par rapport aux autres services

il faut se rappeler que dans la bande cotière française, on trouve déjà des bateaux des Douanes, Gendarmerie Maritime, Patrouilleurs Marine Nationale et Affaires maritimes

il suffirait de tout regrouper sous commanement unique pour disposer d'un bon maillage de sécurité multitâche.....autrement dit, créer un Corps de Gardes Côtes français

Cordialement

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VOILIER J109 (Monocoque)
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réponse n°190578

Oui regroupons aussi les polices des banlieues, c'est vrai un coup de diesel et on y ait. Le multitâche c'est comme le robot multi fonctions çà fait tout, mais rien de bien.
Laissons les bénévoles bénévoler tant qu'il y en a, on sera bien content de les trouver le jour où on a un emmerde en mer.

Cordialement

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FIRST 21
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réponse n°190579

De toute façon, la cause est entendue: l'Etat n'a pas les moyens de se payer un corps unique de gardes cotes qu'il faudrait, outre leur solde loger. Ce qui retomberait sur les collectivités locales comme pour les gendarmeries, les casernes de pompiers; d'où augmentation des impots etc.
Oui, la SNSM est une danseuse pour l'Etat qui lui coute bien moins cher à entretenir qu'une bourgeoise,  même camoulfée en fonctionnaire.

Sym
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FIRST
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réponse n°190584

Selon un certain dicton...

" On ne tire pas sur l'ambulance " !   

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ECUME DE MER
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réponse n°190606
jpg a écrit :
Tout d'abord, nous cotisons tous involontairement à la SNSM en payant des impots et des taxes

Ensuite si la SNSM, c'est souvent le sauvetage en mer dans des conditions difficiles par des bénévoles risquant leur vie, c'est aussi bronzette sur les plages du sud et virons pour enmener les filles en string à la plage, sans oublier gueuletons, pots de l'amitié et balades des élus locaux ( en lisant les rapports annuels des stations, on voit bien que certaines du sud  ne sont pas vraiment  surchargées et que les risques pris sont plus légers que proclamé)

la sécurité des plages pourrait être assurée par un corps  de gardes municipaux 

C'est une institution purement franco-française qui n'apporte pas un meilleur service que les services de l'Etat des autres pays comparables, avec une distance d'intervention le plus souvent réduite par rapport aux autres services

il faut se rappeler que dans la bande cotière française, on trouve déjà des bateaux des Douanes, Gendarmerie Maritime, Patrouilleurs Marine Nationale et Affaires maritimes

il suffirait de tout regrouper sous commanement unique pour disposer d'un bon maillage de sécurité multitâche.....autrement dit, créer un Corps de Gardes Côtes français

Cordialement

 La plupart des interventions ne nécessitent pas des canots de la taille des vedettes des douanes, de la gendarmerie maritime et patrouilleurs divers, encore que ces organismes disposent également d'embarcations plus modestes. Mais, en tout état de cause, ils ne sont pas disponibles pour un appareillage immédiat et ils sont occupés à d'autres missions et pas nécessairement disponibles sur simple appel du CROSS alors que les équipages de la SNSM sont à bord et près à appareiller dans les 15 minutes, ce qui peut être vital pour les personnes secourues. La SNSM offre également un maillage très serré le long de nos côtes. Malgré la contribution de l'état à son budget, cela coûte certainement beaucoup moins cher qu'un dispositif équivalent entièrement à la charge de la collectivité.
Donc, oui, je paie une partie du budget de la SNSM avec mes impôts (sans doute quelques centimes). Par ailleurs, je suis heureux ce contribuer directement et personnellement au budget de fonctionnement de la station que j'ai choisi de soutenir.
Bien que ce ne soit pas sa mission initiale, la SNSM apporte sa contribution à la surveillance des plages, en complément des CRS et autres organisations, avec des secouristes formés à cette tâche, dont on retrouvera probablement certains à bord des canots et zodiacs da la SNSM.
Bien sûr que la SNSM est franco-française, mais je rappelle encore une fois que la RNLI britannique qui assure la quasi totalité des interventions chez nos voisins est également une association de bénévoles qui lâchent leur travail ou leur douce à chaque alerte.
Je ne comprend vraiment pas cette obstination à vouloir détruire une organisation efficace et qui honore l'homme dans ce monde pas toujours très brillant!
Les équipages de la SNSM seraient mieux à bien rester au chaud chez eux (il ne faut pas généraliser certaines dérives possibles) et je suggère à JPG d'aller faire un stage en hiver à la station de Goury pour n'évoquer que celle ci! Mais ces hommes ont choisi d'aider leurs semblables en courant parfois des risques. Je rappelerai seulement pour mémoire le canot de l'AberWrach perdu avec son équipage il y a quelques années.
Ah, j'oubliais, peut être JPG pourrait-il proposer à notre ministre du budget de supprimer l'avantage inacceptable dont bénéficient les équipages de la SNSM, par lequel ils peuvent déduire de leurs revenus imposables les km parcourus entre leur domicile et la station lors d'une intervention!

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OCEANIS (Monocoque)
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réponse n°190646

Boinjour, bien d'accord avec écumeur. Pourquoi un tel délire sur une organisation qui fonctonne bien au moindre cout. Je serais même favorable à, une cotisation légère, obligatoire pour chaque plaisancier pour abonder les finances de la SNSM. Et puis pour ceux qui critiquent: un jour vous serez les premiers a appeller le cross au secours qui vous enverra la snsm. J'ajoute que je ne vous le souhaite pas, mais si cela vous arrive: j'aimerais voir votre tête ce jour la. Cordialement. Dominique

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SHPOUNTZ 38-40
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réponse n°190647

 Je vous rappelle que la cotisation à la snsm est déductible des impôts.

Une raison de plus pour soutenir cette magnifique institution.

http://www.snsm.org/soutenir-les-sauveteurs

www.goelette-anthea.fr

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ATHENA 38 (Catamaran)
Membre cotisant
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réponse n°190648

il ya 3 ans j'avais contacté la SNSN ( je ne cite pas l"antenne volontairement.....) par leur site internet , pour me proposer dans leurs activités de secours en mer....

je n'ai eu aucune réponse!!!!

on peut s'interroger sérieusement sur leur cooptation ....

bien entendu cette observation n 'entend pas être une critique de l' utilité de cette "magnifique institution"....mais leurs  modalités de recrutement  et leur fonctionnement sont des points qui soulèvent interrogations.....

Anonyme (non vérifié)
réponse n°190649

Quelque fois le coté "chasse gardée" de la SNSM me choque un peu  exemple :
Nous arrivons sur le golfe d'Ajaccio un hiver, nous entendons à la radio un echange entre une vedette en panne et le Cross.
Comme nous sommes relativement proche nous contactons le Cross pour leur faire savoir que nous pouvons nous charger (gracieusement bien sur !) du remorquage vers Ajaccio distant d'une dizaine de milles . Réponse categorique du Cross  : non c'est reservé pour la SNSM .....
Une heure plus tard en arrivant sur Ajaccio nos croisons la vedette SNSM qui sort du port.

Peut etre serait il plus efficace et pas forcement plus cher (peut etre même moins) que nous n'ayons qu'une organisation du style garde côte au lieu de plusieurs qui se cotoient (gendarmerie maritime ,affaires maritimes, douanes pour celles de l'etat et SNSM )
Mais chacun defendant son 'terrain' ce n'est pas demain la veille!

Pour ce qui est de l'usage 'annexe ' des canots j'en ai eu un exemple : un gars copain avec l'equipage d'un canot tout temps se fait emmenner sur l'ile voisine(5 milles) un soir d'hiver ...un aller retour aux frais de la princesse .
Nous avons remorqués des autres bateaux à plusieurs reprise , à ce jour (je croise les doigts,touche du bois et une patte de ...NON ! pas ça )nous n'avons jamais été remorqués (esperons que cela dure) mais nous n'avons jamais rien demandés pour remorquer, que ce soit un petit runabout sur quelque milles, un deriveur emportés par un grain(avec les occupant un peu mouillés ...), desechouer des voiliers (3) ou une vedette bien plus grosse que nous remorquée pendant 7 heures.
Pour moi , hormis ceux dont c'est le metier (remorqueurs) il est choquant que des benevolles (vous, moi ) fassent payer leur aide en mer .
Un collegue c'est fait remorquer sur 7/8 milles par une vedette SNSM , je ne me rappelle plus exectement le montant mais environ 1750 euros
Soit c'est exessif, soit nous sommes stupides de faire cela gracieusement (qui a crié STUPIDES ? J'ai les noms !)
Precisions : j'ai fait quelques sorties avec la SNSM il y a une eternité ! (c'est d'ailleur comme cela que j'ai vu mon premier ...noyé (sans qu('il y ai de lien de cause à effets )

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Mango
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réponse n°190650

Je viens pour la première fois jeter ma pierre dans la mare. Je dois dire en préambule que je n'ai jamais fait appel aux services de  la SNSM depuis plus de vingt ans que je navigue, et pendant cette même période j'ai cotisé avec plaisir, et pourquoi ne pas le dire , avec un brin de FIERTE. Oui vous avez bien lu,FIERTE  de contribuer modestement au travail de ces Hommes car je n'ai par leur courage et sans doute pas non plus leur abnégation.Voilà pour la cotisation! J'ajoute que je ne tire aucune fierté de faire partie des 10% des contribuables les plus sollicités, et même souvent un peu de honte quand je considère l'utilisation qui est faite de cette humble contribution.
Un mot sur la localisation du siège social: à l'heure du téléphone portable , de l'Internet embarqué et du "tout communiquation instantanée" j'ai l'impression de me trouver dans un des plus mauvais roman de Zola, et il en a écrit beaucoup (des mauvais). Dans le même esprit, il faudra délocaliser le centre de Toulouse pour les problèmes médicaux en mer, et le tranférer à Port-des Barques en Charente Maritime. Là le CHU est moins connu certes, mais près de L'Atlantlantique. Indispensable quand on est dans l'Indien......
Un commentaire sur l'exception française: La france possède un système de sauvetage et d'assistance à la mer bien à elle, et alors? Issue de l'histoire de deux sociétés philanthropiques fusionnées, la SNSM perpétue la vocation de ses deux aînées avec brio. Alors, modifier, améliorer sans cesse: OUI, la suppimer NON.
Il serait néanmoins tentant de vouloir fusionner les différents opérateurs qui sillonnent notre littoral, mais leur vocation et leurs bâtiments sont bien dissemblables. Ne faudrait-il pas plutôt éviter la superposition des tâches respectives de chacun des intervenants?
Bien sûr les républiques successives, nous en sommes à la cinquième, n'ont eu de cesse de centraliser et de "fonctionariser", croyant sans doute que cette centralisation augmenterait leur légitimité.
Mais à l'heure de l'externalisation pratiquée à tous niveaux, ne s'agit-il pas d'un projet d'un autre siècle? De plus remplacer des bénévoles par des salariés ne semble pas un facteur d'économie, me trompe-je?
Quant au corporatisme, je ne reviendrai pas sur ce terme, il va de soi qu'il faut l'utiliser dans son acception ordinaire et non pas avec une définition aléatoire ou fantaisiste qui rend vain tout dialogue.
Parlons professionnalisme: Une sortie de "nos" sauveteurs a-t-elle tournée à l'échec faute de professionnalisme de l'équipage? NON . Retraités parfois, mais  marins aguerris, fiers de leur vocation et prêts à y mettre toutes leur tripes, et même jusquà leur vie!
Pour finir, je voudrai dire à nos sauveteurs toute l'estime et la gratitude que j'éprouve pour ceux qui portent haut des valeurs qui les honorent, même si d'aucuns s'évertuent depuis des lutres à les faire disparître des fondements de notre société.
Merci, Messieurs de la SNSM, je salue avec un infini respect, ces Hommes qui perpétuent un des bastion de nos valeurs françaises.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°190653

Bonjour...

Pas très envie de rire à la lecture de tout cela, c'est pourtant le titre du sujet !

Je pensais trouver une sorte de "bétisier" des interventions de la SNSM, "bétises" faites par des plaisanciers qui font déranger pour rien des bénévoles.
Et là je vois des plaisanciers (français râleur jamais content...) qui viennent casser du sucre sur le dos d'une institution très honorable.

Et je suis surpris que des "retraités" aient suffisement de temps à perdre pour venir essayer de nous faire rire ici, mais peut-être n'y a-t-il pas de Resto du Coeur ou de Secours Populaire à Propriano pour les occuper pendant l'hiver...


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réponse n°190670

@Tudo bem 
Comme initiateur de ce fil et auteur du titre, je me dois de vous répondre! Effectivement, àPropriano pas de resto du coeur et pas de secours populaire.  Mais une station SNSM.
  SNSM et bêtisier, je n'y ai pas pensé.  J'aurais plutôt associé SNSM et drame. Râleur, ben oui, mais je ne vois pas où j'ai râlé. Et le jour où la SNSM sera jugée parfaite, il faudra s'inquiéter.
  Je suis retourné sur le site SNSM et je n'ai toujours pas trouvé les statuts, c'est-à-dire l'objet de cette association. Mais j'ai perdu mon latin, c'est un progrès.
 Quant aux guillemets encadrant "retraité", s'ils se veulent ironiques, c'est superflu, je suis retraité et pas que retraité: j'ai dit au début que je connaissais bien ce système: il permet au meilleur ( la SNSM ) de côtoyer le pire ( silence, pas de polémique ).

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ECUME DE MER
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réponse n°190673
Longcours a écrit :
Quelque fois le coté "chasse gardée" de la SNSM me choque un peu  exemple :
Nous arrivons sur le golfe d'Ajaccio un hiver, nous entendons à la radio un echange entre une vedette en panne et le Cross.
Comme nous sommes relativement proche nous contactons le Cross pour leur faire savoir que nous pouvons nous charger (gracieusement bien sur !) du remorquage vers Ajaccio distant d'une dizaine de milles . Réponse categorique du Cross  : non c'est reservé pour la SNSM .....
Une heure plus tard en arrivant sur Ajaccio nos croisons la vedette SNSM qui sort du port.

Peut etre serait il plus efficace et pas forcement plus cher (peut etre même moins) que nous n'ayons qu'une organisation du style garde côte au lieu de plusieurs qui se cotoient (gendarmerie maritime ,affaires maritimes, douanes pour celles de l'etat et SNSM )
Mais chacun defendant son 'terrain' ce n'est pas demain la veille!

Pour ce qui est de l'usage 'annexe ' des canots j'en ai eu un exemple : un gars copain avec l'equipage d'un canot tout temps se fait emmenner sur l'ile voisine(5 milles) un soir d'hiver ...un aller retour aux frais de la princesse .
Nous avons remorqués des autres bateaux à plusieurs reprise , à ce jour (je croise les doigts,touche du bois et une patte de ...NON ! pas ça )nous n'avons jamais été remorqués (esperons que cela dure) mais nous n'avons jamais rien demandés pour remorquer, que ce soit un petit runabout sur quelque milles, un deriveur emportés par un grain(avec les occupant un peu mouillés ...), desechouer des voiliers (3) ou une vedette bien plus grosse que nous remorquée pendant 7 heures.
Pour moi , hormis ceux dont c'est le metier (remorqueurs) il est choquant que des benevolles (vous, moi ) fassent payer leur aide en mer .
Un collegue c'est fait remorquer sur 7/8 milles par une vedette SNSM , je ne me rappelle plus exectement le montant mais environ 1750 euros
Soit c'est exessif, soit nous sommes stupides de faire cela gracieusement (qui a crié STUPIDES ? J'ai les noms !)
Precisions : j'ai fait quelques sorties avec la SNSM il y a une eternité ! (c'est d'ailleur comme cela que j'ai vu mon premier ...noyé (sans qu('il y ai de lien de cause à effets )

 A lire Longcours, il semblerait que la SNSM, la Gendarmerie, les Douanes etc... chacune "défendant son terrain". Il suggère une organisation unique... mais cela existe déja en fait. Lorsqu'un bateau appelle pour une demande d'assistance quelconque, c'est le CROSS qui définit et active les moyens nécessaire et non diverses vedettes qui sortiraient du port à pleins gaz pour arriver première sur les lieux.
OIl est choqué que l'assistance de bénévoles soit facturée. Selon diverses informations concordantes, chaque équipier serait défrayé de 15€ par intervention. N'oublions pas que ceux qui sont en activité lâchent leur travail lors d'un appel pour être à bord dans les 15mn. Mais là n'est pas la question. En fait, toute sortie coûte cher : amortissement et entretien du matériel, carburant. Il est donc normal qu'une opération d'assistance soit facturée pour assurer l'équilibre des comptes de la SNSM.
Le jour où TOUS cotiseront à la SNSM comme les plaisanciers anglais cotisent à la RNLI, ceux qui ne sont pas contents pourront peut être réclamer! En effet, la RNLI ne facture jamais ses interventions, mais plus de 90% de son budget est financé par des legs et les cotisations et ledit budget est presque 8 fois supérieur à celui de la SNSM. Les canots de la RNLI sont également armés par des bénévoles qui lâchent aussi leur travail ou les bras de leur chérie lorsqu'ils sont "bipés" pour une intervention.
Autre comportement des navigateurs anglais un peu plus responsables que nous!

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FIRST 21
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réponse n°190674

Ca y est les bien pensants sortent enfin l'artillerie lourde faite des immuables certitudes de  moralisateurs hypocrites.
Je n'ai jamais lu un fil sur la SNSM qui ne parte en sucette du fait des zélotes de l'institution; elle n'en demande probablement pas tant !
Leur credo: On n'en  parle pas que se soit à charge ou à décharge. Peutêtre fera-t-on une exception si le fil est une hagiographie de sainte SNSM rédigé par un brillant thalassarche.
Enfin, c'est une institution humaine, faite de chair et de sang; avec du bon et du moins bon. Il faut en débattre, si possible objectivement.

Pour moi, la délégation par l'Etat, du sauvetage en mer à une société reconnue d'utilité publique est probablemnt le moins mauvais des systèmes; car contairement à nos moralisateurs, la SNSM ne fait pas de morale; elle ne fouille pas pour savoir si vous avez les bons feux à main, savoir si vous etes un bon mavigateur ou si votre bateau est un sabot. Elle ne balance pas les plaisanciers à la gendarmerie maritime. Elle est neutre.
une situation radicalement différente existerait si on avait un corps unique de gardes cotes.

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BAVARIA 37
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réponse n°190676

 Meridien,
Si c'est vraiment le but de ce fil , ci-joint, les statuts de la SNSM.
J'ai fait "SNSM statuts" sur Googoo et les ai trouvé en 2 secondes. 
Je suppose que vous êtes capable d'en faire autant, alors je me pose la question : quel est le but de ce fil ?

Jacques2, déjà intervenu une fois dans ce fil juste pour dire grosso modo "SNSM = RESPECT"

http://snsm.waaps.fr/UserFiles/statuts_generaux.pdf

Sym
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FIRST
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réponse n°190680

Pour info:
- lors d'une navigation dans la Manche en juillet 2011, le vent est tombé à 2 nds avec rafales à 3 nds   ...donc moteur...
puis 2h plus tard un bout/casier dans l'hélice = plus de moteur et en plus pas de vent = dérive vers les cailloux trops proches !
Donc j'ai fait appel au Cross et 35 minutes plus tard voici le canot de la SNSM ( super)!

Total:

345€ / heure le remorquage...mais remboursable à 100% par l'assurance !

Conclusion:
oui la SNSM gagne du fric...mais ils ont sauvé mon bateau (et voir peut être ma vie) !... et grâce à mon assurance = 0€ !

Moralité : je m'en fous royalement de leur status mais vive la SNSM...

et pour 345€...franchement ils sont bien moins requins que certaines institutions : banquaires, sindicats,...etc

Ps: en effet le titre est mal intitulé, car moi non plus je ne trouve rien de rigolo dans ce fil

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réponse n°190688

  je suis super content!! je les ai enfin!
 J'avais fait tapé (bêtement) sur gogol  SNSM, puis dans recherche  "statuts"  Il n'y avait aucun mauvais esprit de ma part. Ceci étant, j'ai appris que rien n'est simple ou plutôt que je suis compliqué: je veux les statuts de la SNSM, je tape  statuts SNSM! c'est d'une simplicité biblique.
   Pour le siège social: je persiste à penser que Paris est une énormité , ce qui n'est pas le cas de Toulouse ou de Port les barques .
 Refuser d'impliquer l'état davantage dans l'organisation du sauvetage et accepter le lobbying parisien est contradictoire.
 Encore une fois, je pense que la situation actuelle pourrait être améliorée. Ce ne sont pas les régions touristiques qui ont les besoins les plus criants. Si le mot solidarité a un sens c'est bien en mutualisant les ressources à l'échelon national que le système sera le plus efficace.
 Et qu'en est-il des autres pays européens?
  Je viens de cliquer et je lis l'intervention d'Annaïg. Pas d'accord sur le ton!S'il vous plaît, pas de jugements ,mais des infos pour faire avancer le débat, puisque ça a l'air de partir comme ça. Pas question de moraliser, mais d'informer, pour mieux convaincre si c'est nécessaire.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°190714
Ecumeur a écrit :
Longcours a écrit :
Quelque fois le coté "chasse gardée" de la SNSM me choque un peu  exemple :
Nous arrivons sur le golfe d'Ajaccio un hiver, nous entendons à la radio un echange entre une vedette en panne et le Cross.
Comme nous sommes relativement proche nous contactons le Cross pour leur faire savoir que nous pouvons nous charger (gracieusement bien sur !) du remorquage vers Ajaccio distant d'une dizaine de milles . Réponse categorique du Cross  : non c'est reservé pour la SNSM .....
Une heure plus tard en arrivant sur Ajaccio nos croisons la vedette SNSM qui sort du port.

Peut etre serait il plus efficace et pas forcement plus cher (peut etre même moins) que nous n'ayons qu'une organisation du style garde côte au lieu de plusieurs qui se cotoient (gendarmerie maritime ,affaires maritimes, douanes pour celles de l'etat et SNSM )
Mais chacun defendant son 'terrain' ce n'est pas demain la veille!

Pour ce qui est de l'usage 'annexe ' des canots j'en ai eu un exemple : un gars copain avec l'equipage d'un canot tout temps se fait emmenner sur l'ile voisine(5 milles) un soir d'hiver ...un aller retour aux frais de la princesse .
Nous avons remorqués des autres bateaux à plusieurs reprise , à ce jour (je croise les doigts,touche du bois et une patte de ...NON ! pas ça )nous n'avons jamais été remorqués (esperons que cela dure) mais nous n'avons jamais rien demandés pour remorquer, que ce soit un petit runabout sur quelque milles, un deriveur emportés par un grain(avec les occupant un peu mouillés ...), desechouer des voiliers (3) ou une vedette bien plus grosse que nous remorquée pendant 7 heures.
Pour moi , hormis ceux dont c'est le metier (remorqueurs) il est choquant que des benevolles (vous, moi ) fassent payer leur aide en mer .
Un collegue c'est fait remorquer sur 7/8 milles par une vedette SNSM , je ne me rappelle plus exectement le montant mais environ 1750 euros
Soit c'est exessif, soit nous sommes stupides de faire cela gracieusement (qui a crié STUPIDES ? J'ai les noms !)
Precisions : j'ai fait quelques sorties avec la SNSM il y a une eternité ! (c'est d'ailleur comme cela que j'ai vu mon premier ...noyé (sans qu('il y ai de lien de cause à effets )

 A lire Longcours, il semblerait que la SNSM, la Gendarmerie, les Douanes etc... chacune "défendant son terrain". Il suggère une organisation unique... mais cela existe déja en fait. Lorsqu'un bateau appelle pour une demande d'assistance quelconque, c'est le CROSS qui définit et active les moyens nécessaire et non diverses vedettes qui sortiraient du port à pleins gaz pour arriver première sur les lieux.
OIl est choqué que l'assistance de bénévoles soit facturée. Selon diverses informations concordantes, chaque équipier serait défrayé de 15€ par intervention. N'oublions pas que ceux qui sont en activité lâchent leur travail lors d'un appel pour être à bord dans les 15mn. Mais là n'est pas la question. En fait, toute sortie coûte cher : amortissement et entretien du matériel, carburant. Il est donc normal qu'une opération d'assistance soit facturée pour assurer l'équilibre des comptes de la SNSM.
Le jour où TOUS cotiseront à la SNSM comme les plaisanciers anglais cotisent à la RNLI, ceux qui ne sont pas contents pourront peut être réclamer! En effet, la RNLI ne facture jamais ses interventions, mais plus de 90% de son budget est financé par des legs et les cotisations et ledit budget est presque 8 fois supérieur à celui de la SNSM. Les canots de la RNLI sont également armés par des bénévoles qui lâchent aussi leur travail ou les bras de leur chérie lorsqu'ils sont "bipés" pour une intervention.
Autre comportement des navigateurs anglais un peu plus responsables que nous!
 

 Ecumeur soit tu m'a mal lu soit tu m'a mal compris : plusieurs services potentielement mis à contribution par un seul (le CROSS) cela n'en fera jamais un seul.Certaines fois cela entraine d'ailleur redondance de materiel, d'hommes et de batiment ;
Sur le fait que chacun defendent son prés carré : relire les revues, journaux d'y il y a une vingtaine d'années lorsque certains envisagaient de ne faire qu'un seul organisme sur le modele des gardes côtes.
Tu as sans doute aussi homis de lire que dans ma jeunesse j'ai participé 'quittant leur travail ou les bras de leur chérie ' (un peu plus et c'est les miserables !!) et cela bénévolement . au fait as tu jamais offert tes services à la SNSM ?.

Pour ce qui est du remboursement par les assurances, cela suppose une assurance tout risque et bien 'verouillée'...
Certains notent que les equipages comportet moins de professionels (marin pêcheurs par exemple ) que par le passé et que les equipages sont souvent vieillissant (sans doute mon age ) pourquoi alors rejeter l'idée de compagnie proffessionelles puisque de toutes facon il faut payer ?
Autant avoir à faire à de jeunes equipage  avec un travail fixe, des canots recent construit au meilleur cout ainsi les vieux de mon age pourront rester dans les bras de qui ils veulent

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(Monocoque)
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réponse n°190722
Méridien a écrit :
  

   Pour le siège social: je persiste à penser que Paris est une énormité , ce qui n'est pas le cas de Toulouse ou de Port les barques .
 

 

je trouve que c'est ce que tu dis qui est une énormité !!
et pourquoi pas Paris, ou Bourges ou Srasbourg ?
même si je préfèrerais que ça soit à Sein ....

le Crossa Etel qui couvre toutes les côtes atlantiques n'a même pas vue sur la mer !
ça t'en bouche un coin ...

Anonyme (non vérifié)
réponse n°190724

Certes au temps d'internet , du haut debit (enfin pas pour nous !!) pourquoi pas au fin fond de la Correze ou de la Creuse ??? l'immobilier y est sans doute bien moins couteux qu'a Paris ...
Bon d'accord je sort !

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réponse n°190768
Bilou56 a écrit :
Méridien a écrit :
  

   Pour le siège social: je persiste à penser que Paris est une énormité , ce qui n'est pas le cas de Toulouse ou de Port les barques .
 

 

je trouve que c'est ce que tu dis qui est une énormité !!
et pourquoi pas Paris, ou Bourges ou Srasbourg ?
même si je préfèrerais que ça soit à Sein ....

le Crossa Etel qui couvre toutes les côtes atlantiques n'a même pas vue sur la mer !
ça t'en bouche un coin ...

 OUAH!!! Je propose à bilou56 morbihan la réforme suivante :  le siège SNSM à ETEL et le CROSS rue de la Chaussée d'Antin! Mais pourquoi dire que délocaliser une ativité nautique de Paris vers un point de notre littoral est une énormité?
  L'énormité serait de mettre le CROSS à Paris. 
 Et où ça m'en bouchera un coin c'est quand du siège social on verra la mer!
 

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réponse n°190778

   Grâce à l'efficacité d'un intervenant, j'ai pu trouvé ces fameux statuts, et je le remercie encore. C'était une question de méthode de ma part.
  Je viens de découvrir aussi le pourquoi du siège à Paris. Et l'explication est historique. Contrairement aux statuts, par définition modifiables, cette explication est connue de tous, elle est même, si j'ose dire gravée dans le marbre. Je m'étonne que les "zélotes" d'annaïg ne l'aient pas donnée.

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réponse n°190782

Bonjour,

Je viens de lire ce fil sur la SNSM au titre pas tout à fait adapté mais peu importe. Il y a beaucoup de choses intéressantes qui ont été dites notamment sur la recherche d’efficacité collective entre les différents moyens de secours en mer. Sur le fond de la question, je dirais que cette obligation de secours nous incombe à tous. Elle est même inscrite dans le droit international. Elle est aussi de bon sens. Nul ne peut imaginer qu’il n’apporterait pas son aide à un autre marin en difficulté s’il est en situation de le faire. Le secours en mer s’est construit sur cette notion d’entre-aide. Dans toutes les réflexions sur l’évolution des institutions de sauvetage, il faut à mon avis conserver cet état d’esprit. Il renvoie à l’hostilité du milieu marin et à notre faiblesse par rapport à lui. Comme beaucoup d’entre nous je respecte le travail de la SNSM.

Istos

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ECUME DE MER
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réponse n°190786
Méridien a écrit :
   Grâce à l'efficacité d'un intervenant, j'ai pu trouvé ces fameux statuts, et je le remercie encore. C'était une question de méthode de ma part.
  Je viens de découvrir aussi le pourquoi du siège à Paris. Et l'explication est historique. Contrairement aux statuts, par définition modifiables, cette explication est connue de tous, elle est même, si j'ose dire gravée dans le marbre. Je m'étonne que les "zélotes" d'annaïg ne l'aient pas donnée.

 Méridien, pourquoi ne pas nous donner cette "raison historique" pour le siège à Paris?
Personnellement, cette implanytation ne me choque pas. Si le siège était à Brest par exemple, les méditerranéens se plaindraient que la Bretagne a mis la main sur la SNSM (encore que cela pourrait se justifier avec l'antériorité des HSB!), et l'inverse.Peu importe où est situé le siège puisque ce n'est pas une entité "opérationnelle" sur le terrain.
En revanche, on pourrait suggérer une implantation rationnelle éventuellement dans quelque localité de banlieue, qui permettrait de dégager pas mal d'économies car cet emplacement en plein centre de Paris doit être particulièrement couteux. Peut être quelque hôtel particulier légué à la condition que le siège de la SNSM s'y installe???

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réponse n°190802

L'Etat-Major de la Marine est depuis des lustres à Paris sans que celà ne perturbe personne...

Alors SNSM ou CROSS, quelle différence ?

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FIRST 21
Inscrit forum
réponse n°190828

Encore que l'Etat brade ses bijoux de famille. Surement, des ploutocrates russes ou chinois devaient être intéréssés par une transformation de l'Hotel de Marine de la Concorde en hotel tout court mais palace quant même.
Le fil aborde un point de géostratègie sans le savoir: L'ouverture du pays sur deux facades maritimes a eu des conséquences historiques d'importance De tout temps, la France a été incapable d'équiper deux flottes, l'une au Ponant, l'autre au Levant.

Partant de cette constatation, il est clair que le siège social de la SNSM devrait se situer à Colmar ou à Sochaux sur la future friche industrielle annoncée; le centre de Paris étant lui réservé aux ploutocrates émergeants.

Gp
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X372
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réponse n°190834

Les chiens aboient, la caravanne passe..
Je continuerai à donner à la SNSM

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Inscrit forum
réponse n°190879

 pour rester dans le domaine maritime, il s'agit  de chiens DE MER !
  Ce que j'ai trouvé sur ce foutu siège social le voici: Sur les armes de paris il y a un fort joli voilier, ce qui n'est pas ordinaire.
  Et surtout la devise était tout-à-fait prémonitoire.: "Fluctuat nec mergitur"que je traduis un peu librement par  ça remue mais ne sombre pas. ou encore on fluctuemais on émerge.
 Quelle autre blason était plus adapté?

Anonyme (non vérifié)
réponse n°190932

...
Pour rendre à César son latin :

"battu par les flots mais ne sombre pas", tel est la devise de Paris, qui reste la ville la plus visitée du monde !

De nombreux touristes étrangers, surtout japonais, ne comprendraient pas que la SNSM n'y ait pas son siège, surtout avec un tel blason. Il est surprenant qu'un bon français ne connaisse pas le blason de sa capitale qui pourrait s'appliquer à tout le pays, surtout en ces temps troubles.

Et à mon avis, si on veut parfaire des lacunes qui nous dérangent, il suffit de rentrer dans les institutions ainsi défaillantes, d'accéder à des postes importants, pour ce rendre compte que ces perfections ne sont pas si indispensables que ça et qu'il y a plus urgent à faire...


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