Salut Jacky,etant en équipage tres réduit, j'ai appris à mon épouse preférée la mise à la cap ; mais vu ses difficultées à
agir rapidement , la technique pour moi est ultra simple : attaché des qu'il y a un peu de zeff , anticipation ,
anticipation s'il faut aller installer l'etai largable et la trinquette ;ensuite : les deux mains pour moi André

Une aussière avec un pare battage frappé au bout permet éventuellement de ne pas arriver au contact que je redoute violent
avec l'homme à la mer. On n'est pas assuré de la précision de la manoeuvre dans le stress avec du monde en mois à bord.

Si le bateau n'est pas manoeuvrant, une solution consiste à tailler tout droit avec une grande précision, en notant le loch et de
revenir sur ses pas en tournant de 180°. Ne pas tenir dans cette manip du courant et de la déviation du compas. Tout s'annule.
C'est bien si l'incident se produit sous foc tangonné. Pas de dérive à l'aller, retour au moteur vent debout, pas de dérive non
plus. Après plusieurs tests fructueux, c'est la consigne que nous avions adoptée - mais pas mis en pratique pour de vrai,
heureusement - lors d'une transat par les alizés.

Désolé! Le réglement, rien que le réglement. Sur mon GPS, dans les diverses instructions nautiques, tout concerne l'homme à la
mer, man overboard, pas la femme. Et c'est très bien ainsi. On laisse couler...
Pourquoi pas "human overboard"?

Lhub a parfaitement raison , bravo mon ami Lhub ! Il y a déjà suffisamment d'bordel comme ça en France ! tenons - nous en
aux textes , une femme à bord ça n'existe pas ou alors dans nos fantasmes ! comme disait mon vieux marin de beau -
père : " pas d'femmes , ni d'biffin dans mon canot' ! " . Dons , on avance , déjà un problème définitivement réglééé ! C'est vrai
quoi respectons le patrimoine et les valeurs que nous ont légué nos anciens , un peu de respect dans ce bas monde , que
diable ! Bonne nuit les gôoos !

Bonjour ! la gent féminine , bien plus subtile que nous , aura bien évidemment compris qu'il s'agissait d'une boutade ! à la voile, incapables d'accoster un quai ou un ponton à la voile , etc ... ne feront jamais partie de ma bande ! En supposant que tout a bien marché et que
vous avez votre équipier à vue , reste encore à l'accoster sans l'assommer, reste à le remonter et ce n'est pas le plus évident .
J'ai un collègue qui a disparu comme ça , il avait beau gueuler dans l'eau et essayer d'expliquer à son équipier que faire , son
stagiaire n'a fait que merder et a cumulé tout ce qu'il ne fallait pa faire jusqu'au moment où ce stagiaire s'est pris un coup de
bôme, etc ... le pauvre Roger sera retrouvé 15 jours après à 50 milles de là ...Donc , formez vos équipiers avant tout ,
apprenez leur à savoir faire un noeud de chaise les yeux fermés , à savoir lover un bout correctement , savoir lancer une
amarre , tout ça c'est peut-être du foklore pour vous , pas pour moi . Quand on ne sait pas lancer une aussière , qu'on s'y
reprend à 3/4 fois , votre mec à l'eau peut avoir fait son trou dans l'eau ... C'est un seul petit détail du genre qui peut vous faire
mourir de votre connerie ? Combien meurent de leur connerie ?

Brainstorm, tu as évidemment raison. Rien à redire.

A mon bord, le prises de coffre se font systématiquement à la voile. C'est un exercice très sain et souvent sans complication si
le coffre est isolé. Dans ce cas, je confie les opérations aus équipiers débutants. Si c'est plus encombré, je dirige moi même. Si il
y un risque de bobo, rien n'emêche d'allumer le moteur débrayé, pour se dégager en cas de souci. La pratique aidant, on
progresse vite. C'est clair qu'il faut apprendre à manoeuvrer à la voile, il suffit de pratiquer !

C'etait par un froid jour d'avril, il faisait bien beau, force 3, pas de mer. Nous avions a bord, en plus de mes deux filles de 8 et 9
ans, un couple d'anglais. ils etaient voisins de ponton, d'une quarantaine d'annees et navigaient sur un vieux bateau en bois du
debut du siecle dernier. Lui etait commandant de bord sur un des gros ferry transmanche au depart de St Malo.
Vers 11.00, on discute dans le carre, regardant madame preparer le repas(!!!).Pour donner un coup de main, je vais dans la
jupe rincer quelque chose, et en remontant, desequilibre, c'est la chute. Je vois ma main passer a 10 cm de toute chance de
secours!!
Evidemment j'appelle fort, en gros, je crie. Tout le monde sort dans le cockpit. Tous interdits, la seule a avoir bouge rapidement
est ma flle de 8 ans. Entendant "moteur" et "Pilote", elle demarera seule la mecanique, coupera l'autopilot, et ne sera relayee
par l'anglais que lorsqu'elle sera en route de retour vers moi; encore faudra-t-il que je rappelle a ce marin confirme de debrayer
le moteur en arrivant pres de moi!!

Je dois confirmer que nous faisions et faisons toujours des manoeuvres de recuperation d'homme a la mer tres regulierement, a
la voile pour moi, au moteur pour les autres membres de la famille incapables encore aujourd'hui de le faire a la voile pour des
raisons musculaires.

Bon ça recommence! Mr.Le modérateur m'a viré une contribution ! pourqui , pourquoi mystère ! bref ... peut-être à cause de la
Se Ne Se Meuh ??? ...Pour en revenir à nos moutons , j'ai eu le pot de sauver un type de la noyade au cours de La Régate du
Centenaire Le Légué / St.Malo en je ne sais plus quelle année , j'ai une médaille qui traîne par là mais où . peu importe! nous
étions à un mile de la côte et 2/3 miles de la ligne d'arrivée quand j'entends gueuler sur l'eau , c'était un jeune à la patouille, pour
un peu on passait sans le voir avec seulement un 4 , petit clapot de 50 cm maxi . Aussitôt on vire et on arrive dessus à la voile(
mon canot' de l'époque n'avait aucun moteur un Comet 770). Je lui gueule " on va pas te laisser là ! on tournicote autour de lui ,
empannage , virement vent debout , j'essaie pas d'approcher de trop on arrive trop vite sur lui, le gars est en mauvais état , je
me dis on va l'assommer si on le touche. Je demande à mon fils de gréer une aussière avec une défense derrière et je reviens
sur lui pour l'encercler avec mon aussière , la 1ère fois le gars attrappe l'aussière mais lâche , on est encore trop vite . La 2 ème
tentative sera la bonne , on arrive moins vite voiles fasseyantes et cette fois il tient bon . On reste en vrac voiles fasseyantes ,
no problem, et on amène le gars à la jupe arrière. Heureusement qu'il s'agissait d'un véliplanchiste avec son harnais car le gars
s'est laissé alller tout d'un coup et j'ai bien cru qu'il allait couler à pic , on a eu un mal de chien à le hisser dans le cockpit à deux.
Ce jeune d'une vingtaine d'années faisait sa 1ère sortie en planche , il avait laissé partir sa planche et ça faisait plus de 2 heures
qu'il était dans l'eau ... une fois à bord il frétillait comme une sardine sur un pont de chalutier , hypothermie ... Coup de bol , il
était déjà tard et la nuit aller tomber. Ce gamin est revenu à chaque " anniversaire " m'apporter une bouteille de bon Whyskie
chez moi , comme quoi y'a des d'jeune's bien ! que j'ai ramené chez lui en bagnole , j'attends tjrs mon pull ... Pas grave , il ne m'irait plus , trop petit et démodé !

aare

Bonjour les gôoos ! et les filles ! On ne va pas expliquer sur ce fil comment récupérer un homme ( ou une femme ) à la mer,
bien évidemment . Par contre , on peut p'tet se partager quelques combines ou astuces. Mes équipiers ont , par exemple,
consigne de balancer tout ce quui flotte à bord pour baliser immédiatement la zone de la chute , défenses, gilets sauf bouée fer
à cheval à garder pour l'assaut final ! Je leur dis également de balancer les planchers démontables du carré et cabines, le
dessous de tous les planchers est peint en fluo rouge ou jaune ( bombes de peinture de traçage sur les chantiers) , en les
balançant , il y en aura au moins un des planchers qui atterira du côté fluo et c'est aaachement visible ! De nuit , tout le monde a
au minimum un flash light et impératif , une veste avec bandes réféchisantes , j'ai un projo constamment branché sur allume
cigare et à portée de main dans le cockpit . Seules les bandes fluo ou mes planchers fluo peuvent être visibles de nuit , les fines
gouttelettes d'eau dans l'air sur l'eau font qu'on y voit quedalle autrement, tout ce qui est fluo par contre apparaît nickel . A
plus !

Je rebondis sur le fil pour parler un peu d'équipement.

J'ai à bord une perche IOR avec sa bouée + le feu à retournement obligatoire accroché par 20m de bout et sa bouée.

Tout ça est très bien mais vu l'encombrement je souhaiterais me débarasser d'une bouée. Comme en plus on ne navigue qu'en
couple, si je tombe, mon épouse ne pourra pas : me jeter la perche IOR + la bouée + appuyer sur MOB du GPS....

Que pensez vous de se débarasser de la bouée de la perche IOR ?

Merci à tous

Mais non FAb ! débaresse-toi de ta femme et trouve-toi une plus jeune capable de te balancer et la perche IOR et appuyer sur
la touche MOB ! mouais ... une fille ) , depuis fort longtemps obligatoire si tu veux régater chez eux -d'ailleurs...Je virerai éventuellement la bouée et le feu
à retournement Plastimo qui ne marche jamais . Quelle merde ces feux à retournement Plastimo ! un scandale!

Les gars, si vous jetez vos femmes par dessus bord, ou si vous ne venez pas les repêcher en cas de chute, merci d'indiquer par
VHF les coordonnées, pensez aux copains.
Femme qui est tombée, si tu m'écoutes, que tu est blonde, à forte poitrine, je viens te chercher........

IMPOSSIBLE de ne pas avoir à bord le feu à retournement et sa bouée : c'est malheuresement encore obligatoire à la
différence de la perche IOR.

Ben qui veux-tu qui passe par dessus bord à part une blondeeeeee ? devant sa gazinière ou devant l'évier arrive à se retrouver à la baille ? une blonde avec ses bottes rouges pourrait être
repérable mais ça m'étonnerait que la tête soit assez lourde pour que ce soit les pieds aux bottes rouges qui sortent de
l'eau ,si ? Bon dites les gôoss , mon idée des dessous de plancher peints couleur fluo ? non ? ben merde ! moi qui croavais
être génial ... ! snniiff !

pas idiot le truc des planchers fluo.. pas idiot en théorie !
1) parce que dans la réalité environ 50 % des HLM sont récupérés tout de suite après avoir stoppé le bateau, donc pas besoin de ça..
2) si tu rates cette première manoeuvre, le temps que tu descendes, enlèves les planchers souvent coincés, remonte les mains pleines sans trébucher et
balance le tout à la baille eh bien tu es déjà loin du pauvre nageur..
mais ton idée pourrait trouver une variante: pourquoi pas peindre tous ses parebat en fluo ? ils sont plus accessibles, facile à trouver et à balancer, et
vite!
3) si tu récupères ton gars, tu peux dire adieu à tes planchers et après t'as par l'air c... les pieds dans la saumure..

bonsoir,

pas prétentieux sur ce coup là: pas sûr de faire la bonne manoeuvre au bon moment, si jamais...
1-prévention (gilet gonflable et longe sur point fixe dans l'axe - sauf sur ligne de vie pour se déplacer- dès qu'il fait nuit, ou hors
de vue de terre, ou plus de 20 noeuds de vent); les gilets ont une lampe flash (non automatique pour le moment);
2- toujours sous pilote quand l'homme de quart est seul à l'extérieur, télécommande autour du cou;
3- si jamais...virer sans changer le foc (c'est ce que fait le pilote tout seul s'il n'entend plus la télécommande) ; ensuite aviser
(repérer, manoeuvrer selon la situation si n'écessaire) si la récupération est impossible immédiatement;
4- pour le repêchage, j'ai la chance (mais çà a fait partie de la décision d'achat) d'avoir un cockpit ouvert et une échelle, ainsi
qu'un "life sling" et de bons winches; en plus j'ai pensé utiliser comme "plan incliné" le fond gonflable rigide de l'annexe aérotec,
mais je n'ai jamais essayé.

Je prends le fil au vol (sans le montrer à ma femme

ne quittez pas le navire sans le faire exprès

JF Perrouty

Bonsoir,
"la meilleure façon de récupérer un Homme à la mer, cest de l'empecher de tomber", adage que nous appliquons (nous ne
sommes que deux à bord) obligation de s'attacher la nuit et dès force 4 le jour. Pas de manoeuvre en solo : consigne réveiller
l'autre dès qu'il sagit de manoeuvre risquée.
Pour la perche IOR, nous avons remplacé le feux par un Cyalume (il faut moins de cinq secondes pour le casser avant de
balancer la perche).
Pour remonter à bord : jupe confortable plus échelle à poste et un touret à l'arrière avec 70 m de bout flottant.
Bonne mer, Georges

sur l' atalntique j avais annonce , on s' attache quai tout le temps, 5 jours de baston :-ont permis aux 3 autres des habituer,
ensuite c' etait plus une contrainte, saud petole ou moteur , et encore a deux, on s' atachait avntd e sortir du cockpit. sinon il y
a un super test en baie de frisco l' annee derniee avec une dizaine de types de voiliers dont oceanis, isalamnd packet (genre de
caroff en poly) etc etc, avec equipage tournant (pas des debutanst qd meme) c' est sytematiquement le J 105 qui recuperait
son mob le plus vite et tout a la voile, bateau marin rapide maniable meme sous gv seule, a signaler qu un tri de 27 pieds a ete
presque aussi bon, tres maniable aussi et surtout tres bas, sur l' isalnd packet et l oceanis c' etait presque impossible de
remonter le mec. a rappeler , san francisco de mai a octobre c est 25 noeuds de vent + pratiquement tous les jours .. avec des
courants jusqu a 7 noeuds sous le golden gate, je susi passe l autre jour pres d alcatraz avec vent contre courant, j ai vraiment
eu la trouille avec des rouleaux de 2 metres tous les 5 metres avec mon petit et vaillant santana 22 pourtant dessine pour la
baie, meme pas de ris, simplement un cunningham et un mat plutot court, 50 pour cent de lest et 1.20 d etirnat d ' eau
tous les bateaux sauf le J 105 ont essaye au moteur c' etait pas mieux et dangereux, helice

J'ai eu à plusieurs reprises l'occasion de faire les manoeuvres d'homme à la mer dans ma formation. La technique classique dite
de Boutakoff n'est envisageable que sur les bateaux à moteur. A la voile, surtout en équipage réduit, inutile de penser à
enfoncer le bouton rouge du GPS, et de lancer un Mayday-Mayday-Mayday réglementaire: on en a pas le temps, ou alors on
perd très vite de vue le naufragé; la seule bonne méthode pour moi est de lancer le maximum de choses flottantes par dessus-
bord en premier lieu pour baliser la zone de chute, et immédiatement se mettre à la cape: à la cape, le voilier revient lentement
sur ses pas, et en jouant sur l'écoute et la barre, on se rapproche au mieux du naufragé. Il est très important de désigner un
équipier qui se perche le plus haut possible et qui ne fait que regarder le naufragé en le montrant du doigt pour orienter les
manoeuvres. Se mettre au vent du naufragé, sinon, si le naufragé est lui-même au vent du bateau, il risque de se taper la tête
sur ou sous la coque et perdre connaissance: toujours se mettre au vent du naufragé.

Je fais du solo donc toujours attaché dès que je sors du cokpit pour aller faire un tour sur le pont. Qd on est plusieurs,
j'oblige tout le monde à s'attacher. J'ai encore perdu personne. Un petit Clic vaut mieux qu'un grand Plouf...Alex d'Erna3

D'accord avec JLG , d'abord " baliser " la zone avec un max de trucs qui flottent, le mieux étant et de loin , la perche IOR. Quand
on en est à chercher son gars au GPS , mauvais ! mauvais ! Question prévention , je suis mal placé pour en parler , je suis
très " borderline " sur ce point ! fais pas , j'ai dû mettre un harnais 2 voire 3 fois ... C'EST PAS BIEN DUTOUT !

Et votre perche IOR, avec ou sans sa bouée ?

Bonsoir à tous ,

Bonne idée que ce fil même s'il est parfois un peu macho (je plaisante). Pour ma part, je navigue seul donc je vais mettre au
point un harpon automatique à tête chercheuse pour me faire ramener automatiquement au bateau. Comme çà, je ne serai pas
disparu en mer et mon fils poura hériter plus vite de son père, harponné façon Moby Dick mais non disparu en mer. Sinon, il
attendra 30 ans.

Plus sérieusement quand on est seul (ou en équipage), la meilleure façon de rester en vie c'est de ne pas tomber à la patouille,
ce qui est une évidence. Harnais, donc mais il faut bien reconnaître que je ne le porte pas tout le temps, même la nuit quand il
fait beau. Pas malin, mais c'est ainsi. Par contre, en équipage, je l'imposais dès que çà piaulait ou la nuit. Et je donnais
l'exemple. Seul, je suis plus laxiste (et pourtant c'est bien là où le risque est maximal) mais me suis imposé quelques règles: Ne
pas pisser par dessus bord (eh oui, mesadames): J'ai un seau pour çà ! Trop con de partir à la baille ainsi (évidemment
l'avantage c'est qu'alors on a pas besoin de perche IOR !! Vigilance extrème si je dois aller près des filières (un cata, c'est
large et donc il vaut mieux se tenir près du roof où il y a une main courante et puis les filières... je n'ai guère confiance) ou tout
à l'avant ou l'arrière. Si je pêche ou bricole, harnais, par contre, car dans le feu de l'action, on peut faire un faux mouvement et
comme pour la pêche, il faut aller dans une des jupes sauf à en mettre partout, c'est bien loin derrière le cockpit alors le
sentiment de sécurité que procure l'espace du cata disparaît. . En fait, mes manoeuvres ont été classées en "susceptibles de
finir dans l'eau " ou pas. En résumé, je fais vachement gaffe, mets le harnais-gilet gonflable quand çà commence à souffler, à
peu près tout le temps la nuit mais pas quand je vais faire une sieste sous pilote, dans le filet à l'avant.

Je réfléchis sérieusement non pas au harpon de Moby Dick mais à un système de mise bout' du bateau sous pilote. Cà ne peut
marcher que si le bateau ne va pas trop vite sinon en lofant, il peut faire la galipette. Encore qu'il vaut mieux un grand ponton
sur le dos que 3000 miles à nager. NKE fabrique un système qui est paraît-il interfaçable sur Raymarine. Je suis en train de me
renseigner. La smartpilot (télécommande Raymarine) ne sera pas efficace par manque de portée. Le temps d'émerger,
d'appuyer sur le bouton, le bateau sera déjà à 200 m, hors de portée, sauf calme plat ou quasi. Si quelqu'un connaît un système
valable...

J'ai pris l'habitude de remorquer un bout costaud de 20 m en diamètre 10 avec un noeud de chaise au bout et quelques noeuds
pour me haler. Valable si j'arrive à l'attraper et si le bateau n'est pas à plus de 4 noeuds. J'ai fait l'essai: au-delà, tu bois la
tasse et n'as pas la force de remonter. Cà te mets à poil si tu es en tee-shirt, maillot de bain, ce qui donne une bonne idée de la
force de l'eau. Symbolique mais çà me donne bonne conscience.

En équipage, j'iavais créé une banane de survie pour l'homme de quart: Attachée à la taille, elle contenait une petite torche
étanche, un feu flash et un cyalumine. Je comptais y ajouter une petite VHF étanche. J'y rajouterais aujourd'hui une balise perso
de détresse, ce qui est le meilleur moyen de répérer l'équipier qui barbotte. Pas trop lourd car on est beaucoup assis au cours
d'un quart. J'interdis les cirés autres que jaunes, rouges ou orange. Je ne comprends d'ailleurs pas qu'on puisse en faire
d'autres, sauf avec capuches fluo, évidemment. C'est peut être un peu facho, mais si tu ne veux pas, tu es libre de rester à
terre !

J'ai à bord, une life line (la bouée avec son filin), une perche IOR et la bouée réglementaire avec son invisible feu à
retournement. Le tout en soute car je ne vois pas l'utilité de les perdre ou de me les faire piquer. Qui me lancera la perche ou
autre si je fais mon trou dans l'eau ? Cà agace les douaniers et autres AF MAR quand ils me contrôlehnt mais ils peuvent
difficilement refuser ma logique.

Un dernier point me semble mériter d'être souligné: il faut changer régulièrement ses lignes de vie car comme maintenant elles
sont toutes en sangle ou en bout' exotique, elles vieillissent aux UV. Qui le fait régulièrement ? J'en vois d'ici qui piquent le nez
sur leur clavier ! Moi le 1° !

Pour remonter quelqu'un, sans jupe, pas simple. Sur un autre fil, lancé par notre très consensuel Brainstorm (si, si ! Ne pas
s'arrêter à l'écorce parfois rugueuse ! Si après çà tu ne me payes pas une bonne bouff' !), le débat porte sur la définition du
bateau "marin". C'est peut-être aussi un critère à prendre en compte: la facilité qu'offre une juoe pour ramener la viande à
bord... C'est bien par là qu'il est le plus facile de récupérer quelqu'un. Mais il faut qu'elle soit équipée en mains courantes (la
jupe, pas l'équipière, encore que...), d'une échelle et d'une grosse cadène pour crocher le harnais du ou des sauveteurs et de
l'équipier sitôt ramené contre le bord. Trop idiot de le laisser filer alors qu'on le tenait, çà c'est déjà vu. Autant y avoir d'ailleurs
une longe à poste pour la crocher sur le baigneur dès qu'on peut.

Quelques détails multicoquistes:

* un cata retourné flotte (d'habitude; je n'ai pas envie de tester la flottabilité inverse du mien) mais encore faut-il pouvoir rester
à bord (trappes d'échappement pour aller et venir) et circuler dehors sur la nacelle sans être emporté (ligne de vie sous le
bateau). Plus que jamais le harnais est alors obligatoire. Plus que jamais il faut avoir prévu ... de marcher sur la tête.

* J'ai modifié mon harnais sur 2 points: 1°) Comme le risque de tester la flottabiité inverse de mon cher cata est non nul et
qu'alors je risque d'être sous l'eau, le bateau au-dessus de la tête, probablement un peu empêtré dans mes écoutes
pendouillantes, je veux pouvoir larguer mon harnais non pas par le mousqueton au bout de la longe côté bateau (en + il y a 2
longes que je croche en m^me temps, çà fait 2 mousquetons à aller chercher sous l'eau) mais directement contre ma poitrine.
J'ai donc remplacé le mousqueton d'origine par un de spi, à ouverture sous charge, avec un petit bout' pour la tirette. A
entretenir soigneusement car çà tendance à gripper, n'en déplaise à Wichard. 2° modif: J'ai raccourci mes longes pour, quand
je suis en bout de ligne de vie, ne pas pouvoir tomber à l'eau. Je dois ainsi rester pendouiller près du bord et donc pouvoir
remonter seul. Je vais d'ailleurs rajouter un bout courant tout au long de mes coques pour servir de marche, une sorte de ligne
de vie extérieures, pendant à mi-franc bord. Les lignes de vie latérales ne me permettent pas d'aler plus lon que l'ava,nt ou
l'arrère du bateau, en bout de longe. Sufisant pour les manoeuvres mais pas +. Les lignes de vie médianes idem. Si je dois aller
dans une jupe, je me croche sur une cadène prévue pour.

C'est l'hiver qui arrive. A défaut de naviguer, on commence à se raconter des histoires à se faire peur... Heureusement qu'il
nous arrive de rester à bord, qu'il existe du beau temps et des mouillages sympas avec des copains por l'apéro !

A+

Dis Pierre-yves ! tu serais pas pingre sur les bords pour t'inquiéter de perdre quelques planchers pour la vie de quelqu'un ?tu sais
ce que ça vaut une vie ?

euuh.. des planchers c'est tout de même important sur un bateau..
c'est pas parce qu'il arrive un malheur à bord qu'il faut les jeter !

Je suis bien d'accord avec Pierre-Yves , tu vois pas qu'apres avoir perdu un equipier et tous tes planchers , tu n'ai plus
rien pour faire un safran et une barre de secours

bonjour,

Pogo pas marin, pas de planchers

A+

JF Perrouty

D'ailleurs , les bateaux qui ont des planchers sont des tanks ! beaucoup plus rapide pour les pinoches !!! Arrrghhh !!! Je plaisante ! je plaisante les gôooss !

D'une évidence même mon cher Jrean-François !!!! Pogo yanate très mauvais bâtoooo ! Dis JF , la sénélité te guette , t'es
pôoo sur l'bon fil !!

Un point me semble important:

Il faut compter 15' à 20' pour retrouver la vision nocture apres avoir exposé ses yeux à une lumiere. Je crois qu'on appelle çà se
mettre en mydriase. Si un medecin peut nous apporter son avis "eclairé" sur la question ce serait sympa.

Aussi si qqun est à l'eau, la premiere des choses à faire est de couper l'eclairage "parasite" si ce n'est pas fait. L'ideal est d'avoir
l'habitude de naviguer dans le noir complet.

amicalement
js

Absolument Bravo ! perso , j'éteins à l'intérieur , j'allume sur la table à la carte quand nécessaire , ampoule rouge , en fait
peinturluré au vernis à ongle et ça tient depuis 10 ans ) Mes 2 compas de route s"allument individuellement donc un seul d'allumé
suivant l'amure. par nuit claire j'éteins les feux de route , j'ai mes feux dans le balcon et rien que ça , ça gêne. Au fait , comment
faites-vous pour éclairer vos penons sur vos voiles d'avant , moi j'adopte la technique des figaristes soit un feu de pont
remplacé par un feu de route style je suis au moteur ,un truc du genre , on masque pratiquement et on laisse juste une fente
verticale qui de ce fait éclaire juste le guindant , pour ceux qui aiment avancer optimum ...

bonjour,

dans un métier de marin que j'ai exercé autrefois, on portait des lunettes genre masque de ski à écran rouge foncé quand on
devait être dans un local éclairé en blanc, même atténué, si on avait à regarder dehors ensuite.

Maintenant je me suis mis à la frontale à écran rouge (tactikka de Petzl, pub gratuite), instruments et compas rouges ou très
atténués, éclairage intérieur à lampe rouge pour la nuit (merci structures: on n'a pas l'eau courante mais les éclairages intérieurs
son à deux positions, rouge ou blanc

mangez des myrtilles et des carottes

JF Perrouty

Pour la p'tite histoire et notre culture générale, j'ai un cousin qui a été commandant d'un sous-marin nucléaire et il m'expliquait
qu'une fois revenu à terre il lui fallait un temps d'adaptation pas trop question lumière mais l'adaptation de l'oeil à la vision de
loin . Pour info

Naviguant vers l'est en solitaire à travers l'Atlantique Nord sur un bateau bas sur l'eau de 9m14 (FigarOne), je me suis, bien sur, posé la question de
l'homme à la mer. En plus de tout ce qui a été dit, j'ai envi de rajouter quelques points :
- si le harnais est confortable et facile à enfiler alors ce n'est plus une gêne (Je ne saurais trop recommander le Spinnlock - Petzl (Je n'ai aucun d'intérêt
commercial) cher mais un bon rapport qualité prix (le coût de ma vie ...))
- un harnais ou une brassière qui reste dans un équipet est un mauvais rapport qualité prix.
- les Anglais portent leurs brassières gonflables sur les pontons et à fortiori par TOUS les temps en mer.( J'en ai acheté une pour ma fille de 8 ans)
- j'ai rajouté une cadenne à la sortie de la descente. Cela permet de s'attacher avant de sortir (c'est le moment le plus dangereux) et de rester attaché à
l'intérieur (je dors, cuisines et fais la nav avec ma longe)
- j'ai trois "types" de harnais à bord :
- le harnais Spinlock indépendant, de bonne qualité avec baudrier, cuissardes... (je n'ai pas encore pris la brassière gonflable intégrée car en solitaire
je n'en vois pas l'utilité et qu'elle risque de se gonfler sur le pont) pour le beau temps et le tout venant,
- le pantalon de ciré Cotten (Je n'ai toujours aucun intérêt commercial) avec sangle à boucle incorporé en haut de la salopette pour le petit temps
avec embrun (un FigarOne ça mouille) c'est parfait pour aller maneuvrer sur la plage avant par beau temps et
- un harnais incorporé au ciré pour quand il fait "pas beau".
- un mousqueton au bout de l'écoute de grand voile permet d'augmenter l'autonomie (longueur de laisse) pour le beau temps.
- les statistiques des costguard US disent que 80% des gens qui tombent à l'eau ont la braguette ouverte (et donc sont des hommes). Le seau c'est bien!
(les Figaristes utilisent aussi la bouteille d'eau usagée)
- je vis la télécommande NKE (là encore pas d'intérêt commercial) autour du cou pour pouvoir arrêter le bateau au cas où,
- j'ai rajouté une ligne de vie extérieure aux chandeliers pour pouvoir me laisser glisser vers l'arrière du bateau (y fixer la longe courte avant de couper la
longe longue ou réciproquement) si j'étais pendu à l'extérieur.
- j'ai rajouté une échelle de corde accrochée à l'arrière.
- j'ai une longe double systématiquement attachée en 2 points distants lorsque je suis dans le cockpit et qu'il ne fait pas beau (je me suis retrouvé, étant
à la barre, en lévitation à l'intérieur d'une vague, cela fait bizarre).
- j'ai changé les lignes de vie du bateau avant de partir. Je pense qu'elles étaient d'origine (1990....) elles étaient usées et avaient beaucoup beaucoup
de miles (- ex Crédit Agricole). Comme quoi les pro...
- en équipage , en course au large, ils attachent l'équipier d'avant avec un drisse. Un équipier maintient la drisse tendue avec 2 tours autour d'un winch.
Comme cela il ne tombe pas, il s'envole. C'est une idée pour les maneuvres par mauvais temps sur la plage avant.

Malgré tout cela, sur 31 jours de traversé, je me suis surpris plusieurs fois, en général quand le pilote automatique décroche et qu'il ne fait pas beau,
dehors non attaché.
Eric

Eric, vous avez oublié le casque !!!!

en solitaire le harnais capelé n'est pas un gage de survie. Octobre 2005 à la sortie du Raz Blanchard le seul et unique occupant d'un 41 pieds se retrouve
à l'eau. Après avoir été trainé par son harnais PENDANT 10 HEURES derrière le bateau, il est enfin repéré. Hospitalisé en hypothermie (32°) il s'en sort
de justesse. Heureusement début octobre cette année-là la mer n'était pas très froide. La télécommande NKE est un grand progrès !!

na pas oublier à bord un accessoire très très utile: le palan d'Homme à la Mer. Ne prend pas de place, ne coute pas cher, simple à fabriquer (cf anciens
hale-bas de bome) peut se capeler n'importe où et surtout en bout de bome... pour les bateaux sans jupe c'est indispensable, croyez-en mon expérience
(merde: je parle comme BrainStorming..) d'exercices réguliers d'HLM avec de vrais humains... Enfin, dans les epreuves pratiques MF2 ou PPV/Cap200 le
temps de récupération d'un HLM est de 4 mn sinon c'est éliminatoire..

Comme tu dis Pierre-Yves ! ¨Dis,
Pierre-Yves c'est pas beau d'être rancunier ! moi j'suis pas en tout cas! on fait la paix ?

Le point de vu de l'ophtalmo.

C'est pas la mydriase (la dilatation de la pupille) qui prends du temps, ca c'est quasi instantané. Le plus long, c'est l'adaptation
rétinienne. Les courbes d'adaptométrie se font en 10 minutes d'obscurité, mais en fait, le point bas de la courbe est atteint en
gros en 6 minutes.

Donc compter 5 bonnes minutes pour être adapté au black out.

Je ne suis pas pro rouge (au propre comme au figuré) pour la raisons suivante. Cela dit j'aurais bien aimé avoir l'avis de
specialistes medicaux ou biologistes ou autres qui connaissent.

-Parait il que le rouge stimule l'accomodation et donc le myosis= pas bon pour la veille.
Je n'y comprends plus rien. pffff, çà ne va pas le sens des filtre rouges dont parle JF Perrouty

Personnellement je n'aime pas le rouge, je prefere mettre un chiffon autour de la loupiotte. Sinon l'ideal c'est un variateur
d'eclairage: le dimmer

amicalement

Merci à Typhine pour l'explication je ne l'avais pas vu.

En revanche que pensez vous du rouge.

On peut voir çà de la maniere suivante que pense l'ophtalmo du test rouge vert.

reponse pour brainstorm:

Les voiles etant bien coupées,mecaniquement stable lorsqu'elles sont gonflées... je les reglei ... au loch. L'idée etant d'arriver ni
trop tard, ni trop tôt

amicalement

mais non BS je suis pas rancunier ! malgré tes coups de gueule de régatier en train de se faire gratter, tu as parfois des idées géniales, mais d'autres
fois, sans méchanceté aucune, tu as parfois tendance à refaire le monde sur des sujets qui ont déjà été écrits dans des manuels, expérimentés,
éprouvés et qui découlent de décennies d'expérience de marins avec un grand "M". Si on savait que balancer les planchers était efficace, ça serait écrit
dans les bouquins

Ca va être technique

On a deux sortes de photorecepteurs, les cônes et le batonets. Les cônes voient les détails sur les images statiques et les
couleurs. C'est bien pour lire une carte marine ousque c'est écrit tout petit. En plus, à mon age, faut des loupes. 50% des cones
sont sensibles au rouge, 40% au vert et seulement 10% au bleu. Les batonnets sont bons en basse luminance, ils voient les
mouvements mais pas les détails ni les couleurs. Ils sont surtout sensible au bleu. C'est pour ca qu'une nuit de pleine lune nous
paraît bleue. En fait, il y a les même couleurs qu'à midi en gros.

Si tu t'éclaire en blanc ou en bleu, tu va saturer tes batonnets qui vont se régler à leur sensibilité la plus élevée, après macache
pour voir dans le noir. Par contre, si tu t'éclaire en rouge, ca ne stimule pas les batonnets, ils vont se mettre au gain maxi et tu
verra plus rapidement dans l'obscurité. Le rouge sur la table à carte, c'est pas un gadget.

Par contre les frontales basse conso qui éclairent en bleu sont nulles. Elles éblouissent le système de vision nocturne (les
batonnets). En plus, comme seulement 10% des cones voient le bleu, on ne voit pas les détails.

Lumineux, non?

Le rouge, c'est parfait, surtout avec un bon cassoulet !
PourJacky: je laisse mon feu de hune allumé la nuit pour voir mes penons (et mets régulièrement en + un coup de torche car je
suis complètement miro). Pour le spi, le feu de hune, c'est parfait. Pour les penons, un peu juste.
Bon vent

Dis Pierre-Yves ! si ça m'plaît mouaa d'balancer mes planchers , j'ai l'droit non ?
Bon d'accord , c'est pas prévu dans l'Cours des Glénan mais bon , z'ont p'tet pas la science infuse aux Glénan. En tout cas ,
patron de la vedette des douanes, gueulaitassezsur les Glénan et i en avait plein les bottes d'aller vous chercher sur le plateau
des Echaudés ... Petite boutade pas méchante Pierre-Yves ! avez rendu service en 95/96 en faisant le relais avec le sémaphore de St.Quay et le Cross quand votre bateau alu à deux
descentes ( j'sais plus l'nom )se beacher au Palus ( plouha) et que votre VHF crachottait péniblement , bref ... Ceci dit je ne
pense pas que les Glénans soit LA référence, c'est pas l'image qu'ils ont dans le coin en tout cas. que le malentendu soit définitivement levé . NB : je suis de trèsd bonne humeur .

Merci à Tiphine pour ses explications.

js

Dans la meme idee que les planchers mais plus facile à mettre en oeuvre c'est la fluoresceine.

(ne pas ouvrir dans le bateau)

Merci Tiphine et Baami ! de A à Z à mon âge ? Déjà que j'ai tout à réapprendre pour pouvoir espérer sortir avec Hervé sur son cata Baami ...C'est
OK pour le resto Hervé, quand ça t'arrange ? moi n'importe quand mais en semaine , nous en profiterons pour débriefer vu notre
âge . Les d'jeunes , les salopiots , ne respectent plus les anciens ! A plus !

Quelle trouvaille innovante !Bravoooo !