Radar et AIS

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Voilier Ovni 395
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Radar et AIS
sujet n°113209
Bonjour,

Sur mon bateau actuel, j'ai une cartographie électronique avec l'AIS et un radar.
Je connaissais l'usage du radar mais pas les capacités extraordinaires de l'AIS.
Et donc, je me sers rarement de mon radar

Je vais changer de bateau avec un bateau neuf plus grand et je me pose la question étant donné que je vais reprendre un AIS, est ce nécessaire de compléter avec un radar.

Merci pour vos réponses.
Capdan

Capda
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Catamaran (Catamaran)
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réponse n°261655

Sujet largement débattu...
Les deux n'ont pas le même usage. Pour résumer :
AIS = gestion des routes de collision au large, la plupart des bateaux rencontrés émettent en AIS ;
Radar = près des côtes, beaucoup de bateaux n'ont pas d'AIS, repérage de nuit ou dans la brume ; repérage de la côte si atterrissage de nuit ; au large repérage des grains et orages de nuit, accessoirement de bateaux non AIS si la visi est mauvaise.
J'ai les deux et c'est parfaitement complémentaire. Le top : affichage sur le traceur des cibles radar et AIS en même temps dans les zones fréquentées, pour voir vraiment qui va où.

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°261682

 En complément à la réponse de Schrubb à laquelle j'adhère totalement j'ajouterai quatre cas d'utilisation du radar très précieux:
- le recalage des cartes et/ou traits de côtes en approche de nuit dans les coins peu fréquentés où les erreurs de carto sont très nombreuses (0,1 à 0,4 milles sont monnaie courante, et plus n'est pas exceptionnel). Aller se réfugier sans visi dans une côte inconnue sans radar est à mon avis suicidaire (radar+sondeur  indispensables)
- détection d'Ofni (j'ai détecté cet été en nav de nuit un écho faible sur ma route en mer thyrénienne qui s'est revélé être un méga tronc d'arbre)
- détection d'icebergs et même de growlers si la mer est calme
- détection de fermes marines non encore cartographiées

Tous ces cas correspondent à de nombreux exemples vécus.
Pour ma part je n'imagine pas me passer de radar dans mes navigations. De nuit, sur Balthazar, l'homme (ou la femme!) de quart doit mettre en route l'émission toutes les 10 mn, et être en continu en approche côtière.
Cordialement. Artimon

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SHPOUNTZ 38-40
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réponse n°261689

 je plussoie sur les deux réponses précédentes. 
Si tu dois te passer de quelque chose c'est de l'ais.... 
Encore que depuis qu'ils sont intégrés dans les VHF,  le coût est nul.
Les cargos qui naviguent sans ais sont légion. Sans parler des pêcheurs évidemment. 
Le radar est indispensable à mes yeux.

Gérard 
Goélette Anthéa
 

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BAVARIA 34 CRUISER
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réponse n°261694

 + 1 

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Boreal 44
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réponse n°261695

Pour moi, je ne suis pas d'accord, si je dois me passer d"un de ces appareils, cela sera le radar.
Ca sert à rien, ça marche pas bien, on n'y voit rien sur l'écran etc.
Je ne l'ai presque jamais utilisé après avoir navigué plus de 27000 miles en deux ans.
Et lorsque que je l'ai utilisé il ne m'a pas donné d'aide.
Par contre un AIS avec transpondeur, quelle sécurité.
Eidemment je navigue avec un traceur GPS avec cartographie électronique.
Bon vent à tous.

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BAVARIA 34 CRUISER
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réponse n°261697

A la vache dis donc !
Certes chacun voit midi à sa porte mais franchement, lorsque l'on dispose d'un ovni 395 il ne devrait pas être si invraisemblable de se doter de ces 2 excellents outils.
Au besoin prendra-t-on des conseils d'utilisation pour ne pas mésestimer leur qualités.
C'est typiquement le boat pour traîner dans des contrées telles que décrites par Artimon qui sans nul doute possible, peuvent se rencontrer de partout.
En conséquence, « si l'on doit se passer de quelque chose » ce sera plus logiquement de l'une de ces futilités 'indispensables' qui ne manquent pas.
Mais OK je me répète, chacun voit midi à sa porte.

Daniel

PS Le lien semble disfonctionner. Tapez "radar voilier Julia youtube" sur Gogole.

https://www.youtube.com/watch?v=L0yktOghKNY

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SHPOUNTZ 38-40
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réponse n°261698
Maolen a écrit :
Pour moi, je ne suis pas d'accord, si je dois me passer d"un de ces appareils, cela sera le radar.
Ca sert à rien, ça marche pas bien, on n'y voit rien sur l'écran etc.
Je ne l'ai presque jamais utilisé après avoir navigué plus de 27000 miles en deux ans.
Et lorsque que je l'ai utilisé il ne m'a pas donné d'aide.
Par contre un AIS avec transpondeur, quelle sécurité.
Eidemment je navigue avec un traceur GPS avec cartographie électronique.
Bon vent à tous.

 peut-être faut-il apprendre à utiliser un radar...
Ceci dit pour en avoir utilisé de tous types,  je préfère largement mon vieux furuno avec écran cathodique que les écrans à cristaux liquides modernes. Je trouve qu'on arrive mieux à optimiser l'image. Encore une fois, l'ais ne permet de voir que les bateaux qui émettent... 
Gérard 

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réponse n°261700

 Le radar sert a naviguer pres des côtes quand il y a de la brume. Il détecte les petites embarcations sans transpondeur AIS. Au large je ne vois pas la nécessité. Le GPS et l'AIS sont les meilleurs intruments. Après  cela si on a les moyens pourquoi pas un radar.

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POLYESTER
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réponse n°261702

 La question est légitime, en tout cas je la comprends, moi même n'utilisant que très peu le radar.

Sauf qu'effectivement, dans toutes les situations citées, à chaque fois il m'a rendu un très bon service. Sauf les icebergs, à ce niveau, je ne crains qu'une collision entre le glaçon dans mon verre ... et mon pif !

Les fermes marines qui poussent comme des champignons, une vraie plaie ...

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HR 38 (Monocoque)
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réponse n°261705

Bonsoir,

juste un commentaire de quelqu'un qui cabote mais envisage d'aller plus loin.

Pour moi ce sera une question de budget.

Si je peux me payer le transpondeur AIS + le radar (plus la formation qui va bien, car les "radar assisted collisions" comme disent les British, ne sont pas rares), ce serait super.

Cependant, je remarque que dans le matériel obligatoire pour le World ARC figure le transpondeur AIS et que le radar n'est même pas mentionné dans le matériel recommandé.

Mais bon, je ne suis qu'un petit plaisancier.

Bien cdlt.

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BAVARIA 34 CRUISER
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réponse n°261710

Re-bonsoir aussi.

Tout à fait d'accord avec Yanis;
La majorité des plaisanciers ne sont pas équipés de radar, d'AIS, de balise, d'Iridium, etc.
Y compris des propriétaires de Halberg Rassy de 38 pieds.
Et cependant ils naviguent avec bonheur, ce qui est heureux.
Pour nombre d'entre nous, effectivement si la sécurité n'a pas de prix elle a un coût qui dans le domaine de la plaisance n'est pas négligeable.
A la question initiale posée par Capdan127 « Changeant de bateau (il semble disposer actuellement d'un Ovni 395) avec un bateau neuf plus grand ... s'il est nécessaire de compléter avec un radar », la(les) réponse(s) fu(ren)t que oui.

Voici peu il me fut demandé d'être pédagogue par des illustrations simples.
Je vais tacher d'y arriver.
La plupart des véhicules du sud de l’Europe ne sont pas équipés de pneus 'hiver'.
C'est plus cher qu'une paire de chaînes et culturellement cela est collectivement admis d'avoir, comme au 6 octobre dernier, 484 kilomètres de bouchons en région parisienne lorsqu'il pleut ou de voir Marseille complètement bloquée avec 2 cm de neige.
Mais si un futur propriétaire d'une voiture neuve me demande s'il lui est nécessaire de compléter ses chaînes par des thermo-gommes je lui dirais de regarder ce que représente le prix des 'contacts' par rapport à sa peinture top tendance, ses enceintes Bluetooth Bose, sa sellerie cuir surpiquée, etc.
Lorsqu'il faudra se relever de blessures évitables, changer l'aile cabossée ou simplement constater que l'emploi brigué aura été attribué à quelqu'un qui se sera présenté à l'embauche, il sera trop tard pour avoir des regrets.

Dans les régions sujettes aux conditions de navigations difficiles même le plus petit pécheur ne sortira pas sans un minimum d'équipement, quitte à rogner sur autre chose (ce qui ne me paraît pas être le cas de Capdan127).

Cordialement

Daniel 

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réponse n°261711

 J'ai sur mon boat AIS et radar et bien sur comme tout le monde cartes numeriques et gps. Ce dernier instrument est très important car il permet de se situer quelque soit les conditions de visibilité. C'etait autrefois l'une des justification du radar. Quand au radar il faut savoir que par une mer bien formée on ne voit pratiquement rien. Je me suis amusé a chercher sur mon radar des bateaux signalés par l'AIS et bien souvent je ne les voyais pas. A force de chercher et bien sur de modifier les réglages je finissais par distinguer un très faible echo intermitant a condition qu'il ne soit pas trop loin. Quand aux alarmes mieux vaut oublier sauf a être réveillé toutes les cinq minutes...
Mais il y a un autre problème  c'est  celui de la consommation électrique. Un radar consomme toujours beaucoup même si on ne le fait marcher que par intermitance. Quand on est en mer pour plusieurs jours il faut produire ce que l'on consomme. Aprés c'est une question de priorité. Pour moi l'une de ces priorités comme la plupart des navigateurs actuellement c'était l'alimentation de mon pilote auto 24/24h, puis mon ordi traceur gps, mes feux de route, l'eclairage interieur, et le frigo si possible...Le radar n'etait là  qu'au cas ou, et il n'a jamais été  nécessaire au cours de deux traversées.  
Pour me mettre un peu en sécurité  par rapport aux petites embarcations et aux filets voire aux fermes marines non repérés sur mes cartes je navigue au delà  de la bande des 100m de fond. C'est pas sur a 100% mais cela securise quand meme bien.

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HR 38 (Monocoque)
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réponse n°261712

Bonjour,

allez, j'y vais de ma petite réponse, avec des commentaires un peu en vrac.

Je suis d'accord avec ce qui est dit, et les photos sont sympas.

Mais "you can't buy safety" disent les British. Je suis frappé lors de discussions de pontons ou à la lecture de forum (fora ?) par la fréquence des plaisanciers rencontrés qui sont équipés de radar et qui disent ne pas savoir s'en servir. A partir de ce moment là ça devient une fausse sécurité (autrement dit un facteur de risques).

Donc radar oui, mais avec la formation et les bouquins (par exemple le bouquin de Burch: Radar for Mariners a l'air très pédagogique). Si on ne fait pas l'effort d'apprendre à utiliser cet instrument de navigation de façon fiable ce n'est pas la peine de l'embarquer.

D'où probablement les recommandations de l'ARC, l'AIS c'est simple et intuitif, le radar ce ne l'est pas.

Bon, tout ça c'est très péremptoire et j'enfonce en fait des portes ouvertes.

Bon vent à ceux qui naviguent

Cdlt.

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°261713
Maolen a écrit :
Pour moi, je ne suis pas d'accord, si je dois me passer d"un de ces appareils, cela sera le radar.
Ca sert à rien, ça marche pas bien, on n'y voit rien sur l'écran etc.
Je ne l'ai presque jamais utilisé après avoir navigué plus de 27000 miles en deux ans.
Et lorsque que je l'ai utilisé il ne m'a pas donné d'aide.
Par contre un AIS avec transpondeur, quelle sécurité.
Eidemment je navigue avec un traceur GPS avec cartographie électronique.
Bon vent à tous.

 Il est vrai que par mauvais temps et mer formée le réglage du radar peut en rebuter certains, surtout s'ils ne s'en servent presque jamais. Si on apprivoise son utilisation en jouant régulièrementsur toutes les fonctions (gain, atténuation pluie, atténuation mer, moyenne des échos, réjection,....) on s'aperçoit que l'on détecte presque (il n'y a pas ici aussi de garantie à 100%) tout ce que l'on désire voir, y compris un OFNI au ras de l'eau comme moi cet été. C'est nier la réalité que de déclarer qu'un radar cela ne sert à rien. 
Evidemment la simplicité et la clarté d'utilisation de l'AIS sont remarquables mais ce n'est qu'un moyen complémentaire pour améliorer sa sécurité. Il ne peut prétendre  remplacer le radar dont la gamme d'utilisation est beaucoup plus large.
Dans la liste indicative des cas d'utilisation du radar j'ai oublié de mentionner la surveillance de l'arrivée des grains que l'on voit parfaitement bien au radar; si l'on est sous spi de nuit le long des tropiques çà peut faire des dégâts si on se fait surprendre!
J'ajoute que parmi les bateaux qui ne sont pas dotés d'AIS (un certain nombre de pêcheurs, barques, voiliers, petits bateaux) il y a des cargos, comme cela a été dit, mais aussi les navires militaires, on le comprend et océanographiques, on le comprend moins (j'ai croisé cet été en Corse le Beautemps Beaupré sans AIS. je l'ai interrogé pour lui signaler que son AIS ne marchait pas, il m'a répondu que c'était normal et que les navires océanographiques n'en avaient pas, en émission je suppose; j'en ignore la raison), les bâtiments des garde côtes (j'ai croisé cet été en mer ionienne un bâtiment de la guardia costiera italienne qui ramenait à Messine une centaine de boat people recueillis en mer, sans AIS). 
Enfin je ne souhaite pas à Maloen de percuter de nuit un boat people non éclairé ou par mauvaise visi.
cordialement.
Artimon

PS ceci étant dit j'ai fait plus jeune des dizaines de milliers de milles sans radar ni AIS. Ce n'est pas pour cela que c'est recommandable aujourd'hui.

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réponse n°261715
Edualc a écrit :
 Le radar sert a naviguer pres des côtes quand il y a de la brume. Il détecte les petites embarcations sans transpondeur AIS. Au large je ne vois pas la nécessité. Le GPS et l'AIS sont les meilleurs intruments. Après  cela si on a les moyens pourquoi pas un radar.
 

Le radar détecte aussi les grosses embarcations des pêcheurs professionels qui le coupent pour que leur collègues ne sachent pas où ils prennent du possoin

Le radar faut apprendre a le régler de jour , tranquillement avec tous les filtres ( anti caplot, amplificationn cercle de protection... )  quand on n'en a pas besoin .
De plus sil il est interfacé avec le signal GPS et superposable sur le traceur on peut booster le signal MARPA ( qui se parametre aussi ). La longueur et la direction des traces derriere les cibles permet de savoir la où vont les navires autour et avec une bonne idée de vitesse et aussi de leur taille avec la taille de l 'écho radar.

Avec mon garmin HD bien réglé , et monté sur un cardan hydraulique amortisseurr sur le mat ( cher mais indisensable) je vois les perches des filets de peche la nuit a plusieurs miles !


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Boreal 44
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réponse n°261716

 Il est vrai, je l'avoue, que je ne sais pas bien me servir de mon radar, mais il est vrai aussi qu'il ne m'a pas beaucoup servi lors de mon voyage vers la Polynésie et mon retour par la Patagonie.
Poir résumer, à mon avis :
-si l'on peut acheter un radar + ais c'est parfait,
-si l'on doit faire un choix, privilégier l'ais avec transpondeur.
Il ne faut pas oublier non plus que de plus en plus de bateaux sont et seront équipés de l'ais.
Tous ces appareils ne doivent pas remplacer une veuille visuelle attentive durant son quart, et il faut utiliser avec prudence l'écoute de la musique avec des écouteurs, ou bien le visionnage d'un film sur l'ordinateur portable relié au gps traceur.
Pratique habituelle pour de nombreusx  (jeunes) équipiers.
Pour Artimon, nous nous sommes rencontrés à Ushuaia dans le temps, et nous vous avons bien abimé un chandelier à Puerto Williams.
J"étais équipier sur ce bateau, depuis je navigue sur mon Boréal.
Belles navigations à tous.

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°261720
Pierreled a écrit :
Edualc a écrit :
 Le radar sert a naviguer pres des côtes quand il y a de la brume. Il détecte les petites embarcations sans transpondeur AIS. Au large je ne vois pas la nécessité. Le GPS et l'AIS sont les meilleurs intruments. Après  cela si on a les moyens pourquoi pas un radar.
 

Le radar détecte aussi les grosses embarcations des pêcheurs professionels qui le coupent pour que leur collègues ne sachent pas où ils prennent du possoin

Le radar faut apprendre a le régler de jour , tranquillement avec tous les filtres ( anti caplot, amplificationn cercle de protection... )  quand on n'en a pas besoin .
De plus sil il est interfacé avec le signal GPS et superposable sur le traceur on peut booster le signal MARPA ( qui se parametre aussi ). La longueur et la direction des traces derriere les cibles permet de savoir la où vont les navires autour et avec une bonne idée de vitesse et aussi de leur taille avec la taille de l 'écho radar.

Avec mon garmin HD bien réglé , et monté sur un cardan hydraulique amortisseurr sur le mat ( cher mais indisensable) je vois les perches des filets de peche la nuit a plusieurs miles !

 De plus si l'on peut superposer l'image radar et la carto on a immédiatement en approche des côtes la vérification du bon calage des cartes ou la visualisation immédiate des erreurs; cette fonction est très sécurisante et je la recommande vivement.
Pierreled peux-tu me confirmer que ton expérience montre en pratique un plus très important en montant l'antenne radar sur cardan pour maintenir à la gîte le faisceau bien orienté. Cela justifie-t-il l'investissement?
Artimon

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°261721
Maolen a écrit :
 Il est vrai, je l'avoue, que je ne sais pas bien me servir de mon radar, mais il est vrai aussi qu'il ne m'a pas beaucoup servi lors de mon voyage vers la Polynésie et mon retour par la Patagonie.
Poir résumer, à mon avis :
-si l'on peut acheter un radar + ais c'est parfait,
-si l'on doit faire un choix, privilégier l'ais avec transpondeur.
Il ne faut pas oublier non plus que de plus en plus de bateaux sont et seront équipés de l'ais.
Tous ces appareils ne doivent pas remplacer une veuille visuelle attentive durant son quart, et il faut utiliser avec prudence l'écoute de la musique avec des écouteurs, ou bien le visionnage d'un film sur l'ordinateur portable relié au gps traceur.
Pratique habituelle pour de nombreusx  (jeunes) équipiers.
Pour Artimon, nous nous sommes rencontrés à Ushuaia dans le temps, et nous vous avons bien abimé un chandelier à Puerto Williams.
J"étais équipier sur ce bateau, depuis je navigue sur mon Boréal.
Belles navigations à tous.

 Oui je m'en souviens bien! c'est le bateau qui a croché mon chandelier avec son ancre agressivement proéminente à la proue alors que j'étais amarré à la tonne en attendant de rejoindre le Micalvi.
Le Boréal est un chouette canote; j'en ai croisé un tout neuf à la marina de Baiona il y a quelques jours.
Cordialement. Artimon

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réponse n°261726
Artimon a écrit :

 De plus si l'on peut superposer l'image radar et la carto on a immédiatement en approche des côtes la vérification du bon calage des cartes ou la visualisation immédiate des erreurs; cette fonction est très sécurisante et je la recommande vivement.
Pierreled peux-tu me confirmer que ton expérience montre en pratique un plus très important en montant l'antenne radar sur cardan pour maintenir à la gîte le faisceau bien orienté. Cela justifie-t-il l'investissement?
Artimon

 Oui parce que les pinceaux d'émission des radars sont étroits de 5 a 10° .

Fortemennt gité il y a un coté ou l'on de voit rien et j'ai manqué comme ca de me prendre un pécheur  pres de Pianosa vers 3h du mat . Je somnelais legèrement , le radar JRC allumé avec la double zone de protection activée,  pendant mon quart sur le pont.
Et à 30 metres j'ai entendu le bateau de peche arrivé ce qui ma sorti de ma semi torpeur 

La peur de ma vie !! mais lui m'avais vu !!  Il est passé près !!

Et aucune alarme sur le radar car j'étais gité sous voile et il était du mauvais coté

J'ai acheté un garmin HD et chez Waltez USA un cardan hydraulqiue dans le mois qui a suivi

La combinaison des 2 est redoutable et d'un conso rasonnable en activant un mode Eco avec une sortie du mode veille pour quelques rotations à pleine puissance tt les 3 à 5 minutes ( ca se règle )

Sans plaisanter je vois les perches des filets de peche a plusieurs miles.

  Cela  ne m"a pas cependant pas éviter de prendre un filet dérivant de nuit dans mon hélice ( qui tournait ) dans les iles Lipari . Pour être discret, comme c'est interdit les pécheurs ne mettent qu'une perche a un bout donc dur de savoir ou est exactement le maudit filet. 

Et la grosse galere a 4H du mat !!

Chez Waltz ca vaut 660USD ce qui n'est pas excessif. L'arceau n'est pas indispensable et comme le radar se balance , il accroche moins lors du passage du géois qu'un radar fixe

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°261754

 @Pierreled

Merci. Ton expérience et la (re)lecture des conseils d'installation du radar sur le site de Coudert m'ont convaincu d'installer le cardan Waltz.
J'en profiterais bien pour descendre sur le mât mon antenne radar actuellement trop haute (avec un faisceau de +-12,5° cela me donne actuellement un cercle aveugle autour du bateau d'une cinquantaine de m, ce qui est beaucoup et me gêne notamment en approche de nuit d'un mouillage) mais j'en suis empêché par le rail de stockage de mon long tangon le long du mât. Je ne sais pas où le mettre commodément ailleurs. Coudert conseille dans ce cas classique de tricher en mettant un léger tilt vers l'avant pour réduire cette distance dans la direction où la probabilité de collision est la plus élevée. Qu'en penses-tu? Artimon

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BAVARIA 34 CRUISER
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réponse n°261755

Bonjour Frédéric.

En regardant une photo de Balthazar je constate effectivement que l'aérien est placé au dessus de la deuxième barre de flèche. Ce qui est beaucoup (y compris en terme de centrage des poids).
De même l'on aperçoit le tangon positionné à l'avant du mât, ce qui est, selon moi, une bonne chose.
Même en équipage, il peut s'avérer nécessaire de manoeuvrer et d'affaler (donc replacer le long du mât) cet espar, sans avoir à se rendre en plage avant.
A cette fin j'ai mis au point un dispositif de renvoi de bout qui me permet de tout faire depuis le cockpit.
Pour autant il ne devrait pas être nécessaire de raccourcir le tangon ni de désaxer l'aérien (latéralement) pour permettre la cohabitation des deux équipements.
En effet, ne te serait-il pas possible de riveter de part et d'autre du rail un support en forme de « U » permettant :
- d'une part au tangon de coulisser à l'intérieur de ce « U » et :
- d'autre part à l'aérien d'y être fixé ?
Certes en y ajoutant le cardan cela risquera de faire beaucoup 'en avant' et partant de gêner les passages de voiles, mais peut-être pas tant que cela, si tu trouves un métalo astucieux et/ou l'ajout d'un cerceau de protection.
Qu'en dis le chantier ?

Cordialement.

Daniel 

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BAVARIA 34 CRUISER
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réponse n°261759

Re.
En regardant à nouveau quelques photos de Balthazar (Quel beau compagnon de voyage!) il me semble que ce serait plus simple de placer le radôme sur (ou sous?) la première barre de flèche (bâbord?) ou sur le portique à côté de l'éolienne (donc également à bâbord).

Daniel

Ps : Isabelle Autissier (que l'on aperçoit) a rejoint Ada cet été à Troon en Écosse pour une virée à  Ittoqqortoormiit dans le Scoresby Sund.
Elle en a d'avantage bavé que dans le Sud ou la côte ouest groenlandaise. C'est dire ! 

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°261761
Ortenau a écrit :
Bonjour Frédéric.

En regardant une photo de Balthazar je constate effectivement que l'aérien est placé au dessus de la deuxième barre de flèche. Ce qui est beaucoup (y compris en terme de centrage des poids).
De même l'on aperçoit le tangon positionné à l'avant du mât, ce qui est, selon moi, une bonne chose.
Même en équipage, il peut s'avérer nécessaire de manoeuvrer et d'affaler (donc replacer le long du mât) cet espar, sans avoir à se rendre en plage avant.
A cette fin j'ai mis au point un dispositif de renvoi de bout qui me permet de tout faire depuis le cockpit.
Pour autant il ne devrait pas être nécessaire de raccourcir le tangon ni de désaxer l'aérien (latéralement) pour permettre la cohabitation des deux équipements.
En effet, ne te serait-il pas possible de riveter de part et d'autre du rail un support en forme de « U » permettant :
- d'une part au tangon de coulisser à l'intérieur de ce « U » et :
- d'autre part à l'aérien d'y être fixé ?
Certes en y ajoutant le cardan cela risquera de faire beaucoup 'en avant' et partant de gêner les passages de voiles, mais peut-être pas tant que cela, si tu trouves un métalo astucieux et/ou l'ajout d'un cerceau de protection.
Qu'en dis le chantier ?

Cordialement.

Daniel 

 Avec un tangon qui approche les 6m de long je ne sens pas bien le coup de le manoeuvrer du cockpit avec des bouts;
d'une manière plus générale j'ai fait le choix sur Balthazar, contrairement à ce que me proposait Garcia, d'aller en pied de mât pour les prises de ris, étarquage de drisses, mise en place du spi (pour celui-là c'est difficile de tout faire du cockpit); mon choix permet d'éviter d'avoir des bosses de ris d'une longueur excessive, des bouts en tout genre arrivant sous la capote dans le poste de barre (j'ai un cockpit central) privilégiant ainsi son étanchéité par mauvais temps et évitant d'avoir par terre dans le poste de veille un tas de nouilles sur lequel on se casse la gueule. J'ai privilégié un poste de veille "clean" et même chauffé derrière son rideau en mers froides (voir photo). Sur un bateau de 17m+, avec un maître bau de 5m et un déplacement en charge voisin de 26 tonnes les mouvements sont beaucoup moins brutaux que sur un bateau plus petit et les passe-avants sont larges; même par gros mauvais temps on se rend sans risque en pied de mât où des balcons permettent de bien se caler pour intervenir. En outre je n'ai pas l'âme d'un solitaire pour lequel évidemment faire pratiquement toutes les manoeuvres du cockpit est beaucoup plus sécurisant.
J'ai songé, comme tu me le suggères, à l'idée de faire passer le tangon et son rail entre les pattes de fixation de l'antenne mais je ne vais pas gagner beaucoup avec cette complication car il faut écarter pratiquement tout de suite le long tangon de la verticale lorsque son talon descend sur le rail, ceci pour dégager son extrémité (point d'amure) qui sinon bute sur le pont. 
J'ai en outre un problème d'interférence, si je baisse l'antenne, avec la drisse de tourmentin (celle-ci est mouflée et son guindant en fibre exotique lui permet, très raidi, de se passer d'étai) qui actuellement arrive juste à la hauteur de la deuxième barre de flèche sous l'antenne (le mât est dans ce cas soutenu par des bastaques frappées à cette hauteur). Je ne suis pas sûr (à voir en déployant le tourmentin) que cela passe.
La seule solution simple  que je vois dans mon cas pour réduire le cercle aveugle vers l'avant est de légèrement basculer (4 à 5 degrés) vers l'avant le socle de l'antenne. C'est efficace et augmente de manière acceptable le rayon aveugle vers l'arrière. 
Cordialement. Artimon

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°261767
Ortenau a écrit :
Re.
En regardant à nouveau quelques photos de Balthazar (Quel beau compagnon de voyage!) il me semble que ce serait plus simple de placer le radôme sur (ou sous?) la première barre de flèche (bâbord?) ou sur le portique à côté de l'éolienne (donc également à bâbord).

Daniel

Ps : Isabelle Autissier (que l'on aperçoit) a rejoint Ada cet été à Troon en Écosse pour une virée à  Ittoqqortoormiit dans le Scoresby Sund.
Elle en a d'avantage bavé que dans le Sud ou la côte ouest groenlandaise. C'est dire ! 

 Il serait très bien sur la première barre de flèche mais je crains un angle aveugle important (géométriquement de l'ordre de 35°, certainement moindre en réalité avec la largeur du faisceau). Je vais regarder comment l'évaluer pour m'assurer que ce serait acceptable; quelqu'un a-t-il l'expérience de ce montage?
Sur le portique arrière celui-ci est déja très encombré et il ajouterait de l'ombre sur les panneaux solaires. J'ai fait faire comme tu le vois un montage déporté pour l'éolienne pour minimiser cette ombre. 
Artimon

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BAVARIA 34 CRUISER
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réponse n°261770
Artimon a écrit :
La seule solution simple  que je vois dans mon cas pour réduire le cercle aveugle vers l'avant est de légèrement basculer (4 à 5 degrés) vers l'avant le socle de l'antenne. C'est efficace et augmente de manière acceptable le rayon aveugle vers l'arrière. 

 Yep.

J'avais observé ce montage sur le canot tout temps de Kilmore Quay...
Eugène, le Cox, m'avait expliqué que c'était « pour voir jusqu'au devant de l'étrave ».
http://i315.tifmember.com/v/photos/28982wfk/1089029410?pcp=21
Le soir au pub, John Grace l'un des pachas de l'Oscar Wilde me confirma la chose.
Comme cette discussion avait lieue entre deux Guinness il m'invita à bord de son « promène couillons » lors d'un aller retour sur Cherbourg.
Sur la photo c'est le radôme du bas.

On ne le dira jamais assez :
« Autant de navires, autant de skippers, autant de terrains de jeu, autant de … »

Cordialement.

Daniel

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°262686
Artimon a écrit :
 En complément à la réponse de Schrubb à laquelle j'adhère totalement j'ajouterai quatre cas d'utilisation du radar très précieux:
- le recalage des cartes et/ou traits de côtes en approche de nuit dans les coins peu fréquentés où les erreurs de carto sont très nombreuses (0,1 à 0,4 milles sont monnaie courante, et plus n'est pas exceptionnel). Aller se réfugier sans visi dans une côte inconnue sans radar est à mon avis suicidaire (radar+sondeur  indispensables)
- détection d'Ofni (j'ai détecté cet été en nav de nuit un écho faible sur ma route en mer thyrénienne qui s'est revélé être un méga tronc d'arbre)
- détection d'icebergs et même de growlers si la mer est calme
- détection de fermes marines non encore cartographiées

Tous ces cas correspondent à de nombreux exemples vécus.
Pour ma part je n'imagine pas me passer de radar dans mes navigations. De nuit, sur Balthazar, l'homme (ou la femme!) de quart doit mettre en route l'émission toutes les 10 mn, et être en continu en approche côtière.
Cordialement. Artimon

 En illustration de mon propos. Une bonne photo vaut mieux qu'un long commentaire sur l'utilité du radar pour détecter la nuit les OFNI. Celui-là devait se voir parfaitement au radar même dans le mauvais temps en Manche de ces jours-ci (je me suis fait rudement secoué il y a 8 jours au large de Guernesey et Aurigny jusqu'à Barfleur et Ouistreham par vives eaux). Les conteneurs perdus (quelques milliers chaque année) n'ont pas d'AIS! Cordialement. Artimon.

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réponse n°262688

Comme déjà indiqué j'ai un radar. 
Mais au large dans une mer un peu formée on ne voit pas grand chose.
Bien souvent en traversant (3, 4 mètres de creux en permanence) je ne voyais pas les bateaux que j'avais en AIS. Alors le tronc d'arbre ou le container....
La seule fois ou j'ai vu quelque chose c'était dans la brume dans le Perthuis d'Antioche. Mais la mer était très calme.

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°262689
Edualc a écrit :
Comme déjà indiqué j'ai un radar. 
Mais au large dans une mer un peu formée on ne voit pas grand chose.
Bien souvent en traversant (3, 4 mètres de creux en permanence) je ne voyais pas les bateaux que j'avais en AIS. Alors le tronc d'arbre ou le container....
La seule fois ou j'ai vu quelque chose c'était dans la brume dans le Perthuis d'Antioche. Mais la mer était très calme.

 J'étais comme indiqué ci-dessus par une mer très mauvaise induite par les courants de vives eaux dans la nuit de Lundi à Mardi de la semaine dernière (qui a duré avec la couche épaisse de 17h30 à 8h30) au large d'Aurigny, Cap de la Hague, Pointe de Barfleur en route vers Ouistreham. Vent force 7 avec rafales à 40nds au moment du passage du front froid. Malgré la mer et la pluie je voyais bien, pas très loin il est vrai, les quelques rares bateaux de pêche croisés. Je suis quasi certain que j'aurais vu ces gros conteneurs métalliques. Je vais améliorer cet hiver mon radar en le suspendant, comme recommandé par Pierreled, sur un axe pour améliorer la détection latérale. Mettez-vous bien en route par mauvais temps la fonction anti clutter qui moyenne l'intensité des échos et donc élimine en partie les echos aléatoires des vagues, permettant d'avoir un écran moins brouillé? Il est évident que la détection d'un émetteur AIS est beaucoup plus claire et sans ambiguité, mais il ne faut pas vivre dans l'idée que l'on n'y voit rien sur l'écran radar par mauvais temps. 
Pour en remettre une couche sur les conteneurs perdus je joins cet article d'Olivier Chapuis. Artimon.

http://olivierchapuis.blogs.voilesetvoiliers.com/2014/03/31/la-honte/

Anonyme (non vérifié)
réponse n°262728

"Je connaissais l'usage du radar mais pas les capacités extraordinaires de l'AIS.
Et donc, je me sers rarement de mon radar"

J'aurais perpétuellement la meme sideration à lire ce genre de propos !
L'AIS n'a rien d'extraordinaire,
il le serait si l'obligation du transpondeur avait généralisé et démocratisé le produit.
Du coup, l'AIS en montrant ce qu'il voit avec une telle précision trompeuse à faire oublier que 10% seulement est vu ? 15% ? 7%?

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réponse n°262731

 Peu de bateaux possèdent des émetteurs ais mais ce sont les plus importants. Pour les petites embarcations a éviter il faut naviguer au delà de la bande des 100m. Là la probabilité de rencontrer un bateau sans transpondeur est très très faible. 
J'ai traversé deux fois de LR aux Antilles et je n'ai jamais eu de pb. Même au large de l'Espagne et du Portugal. Il arrivait qu'il y ait des bateaux  de pêche mais qui étaient toujours visibles sous AIS.
Puis il ne faut pas oublier que la nuit on ne voit rien. Si un tronc d'arbre ou un container a fleur d'eau se trouve sur la route on le percute. Même avec un radar ou la probabilité qu'un radar les detecte est quasi nulle. En longeant les cotes Espagnoles nous avions 6 8 metres de creux, inutile de dire que dans ces conditions le radar perd sérieusement de son efficacité. 

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