Qui a mouillé dans les iles Colombrette à l'est de l'Espagne ?
publié le 08 Novembre 2013 08:08
Tout est dans le titre.
Je voudrais connaitre les restrictions qu'il pourrait avoir pour mouiller dans ces iles .
Situé au nord nord ouest des Baléares.
Merci

















Il y a trop longtemps que j'ai passé 1 nuit dans ces iles pour connaitre les restrictions au mouillage,mais je me souviens que c'était très inconfortable avec du vent d'est
J'y suis passé été 2011. C'était sur bouée uniquement, mais il n'y avait pas foule ... et donc des bouées libre.
Je confirme que c'est assez rouleur par vent d'Est (et même compliqué pour mettre pied à terre)
Merci pour ces réponses
Je vais y aller en hiver
Je me suis arrété au colombrétes fin aout 2012. C'est une réserve intégrale et les Espagnoles savent les faire respecter. Il est seulement autorisé de mouiller dans la caldera de l'ile principale sur bouées. Quand nous y sommes passés le temps n'était pas merveilleux et nous étions seules. Je ne pense pas que cet arrêt soit trés couru. Effectivement à éviter par vent d'est.
J'ai trouvé le lieux et l'approche (en venant d'Ibiza) magique, mon épouse l'a trouvé sinistre.
Les infos sont dans le guide Imray de la cote Est Espagnole, autrement taper Colombrétes sur internet pour trouver le site officiel du parc.
Bien s'annoncer à la VHF avant de prendre la bouée. Le débarquement à terre est interdit. Par contre à la VHF on peux s'aranger avec les gardes du parc une visite ornitologique et un débarqement (accrobatique) à ne faire que par calmasse.
François
Mouillage (gratuit sur corps mort) idylique par beau temps.
Désagréable par vent d'est : à savoir, dans ce cas, qu'il y a aussi des corps morts, en mer, sous le vent de l'île (pas essayé).
Un souvenir prégnant! Il y a 50 ans...
Super Mistral, mon amie et moi.
Venant de Peniscola, on s'est un peu traîné et ce volcan refuge, sur la route d'Ibiza, s'offre à nous. On mouille (beaucoup de fond) avec bout à terre. Un bateau de pêche désert comme voisin.
Annexe mise à l'eau et dans l'après-midi nous grimpons vers le phare. Plus nous nous rapprochons de l'édifice massif, plus nous entendons chants et musique.
Après la frappe sur le portail, nous nous trouvons devant le maître des lieux: le gardien. Hemingway en personne! Son véritable sosie! Impressionnant!
Dans la grande salle, 4 ou 5 pécheurs chantent accompagnés de 2 guitares, mangent et boivent hardiment. Bien sûr, il faut nous attabler et après notre déjeuner, il faut remettre ça! Mon amie commence à s'inquiéter de la suite... Les heures passent comme les plats et le vin coule.
Vers 21 heures, on va redescendre au mouillage. Il nous est recommandé de bien marcher dans leurs pas car l'île est infestée de scorpions. Inquiétude féminine à son paroxysme! Effectivement, l'éclaireur nous montrait parfois cette faune abondante en vagabondage nocturne dans la rocaille du sentier.
Comme j'avais éloigné l'annexe du rivage aux bords menaçants, prévoyant de la rejoindre à la nage, le capitaine nous a proposé avec insistance de passer par leur navire, le visiter avant de nous amener à notre bateau.
Visite de la cale où grouillaient dans l'eau des dizaines de langoustes et quelques poissons. Le bateau venait aux Columbretes pour 4 ou 5 jours, posait casiers et filets et travaillait le matin à la récolte.
Après cette visite, il n'était plus du tout question de partir: il fallait diner avec eux!!! Caramba!
Vers minuit, après langouste pour nous deux, nous avons été ramenés à notre esquif où j'avais une bouteille d'alcool que je pus leur offrir. Je précise que mon amie n'avait subi aucun outrage...
Nous sommes quand même partis avec le jour et sommes arrivés la nuit suivante à San Antonio avec beaucoup de chance car nous nous endormions sur la barre et la rose du compas était souvent illisible... M'enfin, on était jeunes, on était beaux et on sentait le sable chaud...
Photo d'époque...