que penser de l'iroquois de chez sailcraft?

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que penser de l'iroquois de chez sailcraft?
sujet n°79718
je suis intéressé par un type de catamaran que j'ai vu recemment.Cependant,je ne connais pas ses " performances " sous voiles.Quelqu'un connaitrait-il ce bateau?(c'est un vieux catamaran des annees 70)
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DRAGONFLY 920 EXTRÊME
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réponse n°73230

Bonjour

Je pense que cote performance , il ne faut pas en attendre grand chose au pres. Cote confort , si a premiere vue cela parait
mieux qu'un mono pour l'espace , en mer , quand le vent se leve , il est sans doute plus agreable d'etre sur un mono .

Ce n'est qu'un avis tres personnel , mais un cata demande surtout a etre leger proportionnellement a sa taille si on veut
reellement en profiter ; et ces catas la manquaient franchement de legerete et de hateur au dessus de l'eau

CE

Anonyme (non vérifié)
réponse n°73236

J'ai quelues souvenirs tres anciens de convoyages de differents types de catas (catalacs, prout, solaris, catfisher 28 de
marseille a alexandire) dans les annees 70. Par rapport aux autres, l'Iroquois était une Ferrari versus Taxi diesel pas turbo. C 'es
le seul qui était marrant et rapide avec des derives donnant un pres honorable par petit temps. Je me souviens de chocs tres
violents dans le clapot, du genre qui te soulevent de ta couchette et te font retomber sur le fonds ...

je pense que les catas ont fait beaucoup de progres, à l'époque il fallait vraiment etre mordu

Jean

www.first285.com/atlantic

HOOD 38 (Monocoque)
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réponse n°73262

bonjour

j'ai eu un Iroquois pendant cinq ans. j'ai navigué avec ma femme et mes quatre enfants à partir de Cherbourg.
Nous avons été en Espagne en Ecosse et en Suède.
C'est un bateau plutôt rapide : par exemple j'ai tenu "en respect" un sélection de régate sous spi de Bretagne à Guernesey.
mais dans du petit temps clapoteux il va moins vite qu'un sangria !
J'ai atteint plusieurs fois 18 noeuds sur une minute ou deux : c'est dangeureux ....

Ce genre de bateau doit être d'autant plus tenu en main que les conditions sont fortes. Mais il reste sur si on sait le ralentir et
que l'on ne met aucune charge en avant du mât.

Les coques sont vraiment confortables avec plus de 2 m de hauteur sous barreau mais les couchettes arrières doubles un peu
étroites.

le carré est bas de plafond ...

Je pense que ce bateau est un excellent choix pour des traversées de moins d'une trentaine d'heures.

points à vérifier : les angles de puits de dérive, les dérives, l'arceau métallique intérieur qui teint le mât, les gouvernails (safrans
relevables.

Préférer le hors bord pour le poids

Hubert, de Cherbourg

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réponse n°73294

merci hubert pour tes precieux renseignements Sourire.pourrais-tu me dire quel etait le type de ton iroquois?achoisir ,le mk2 ou le
mk2a (je crois que c'est une version rallongée)pour ma part ,ce serait pour naviguer à partir de morlaix dans le
finistere.Connaissant peu les performances de ce bateau pourrais tu me donner un ordre de grandeur sur les vitesses
moyennes que tu obtenais.merci et bonne nav'

HOOD 38 (Monocoque)
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réponse n°73359

bonjour

j'avais la version courte, certainement plus élégante et plus marine, mais les safrans suspendus à lame pivotante comme sur un
dériveur de plage demandent un grand soin et il faut régler leur immersion au mm, sinon la bare devient soit trés dure, soit se
braque à fond à la moindre embardée.
Mais une fois bien réglé, cela se barre d'un doigt dans toutes les conditions.

Contrairement à ce qui a été dit, un iroquois ne tape pas dans la vague A UNE CONDITION IMPERATIVE : être le plus léger
possible et rien en avant du mât (le mouillage se range en pied de mât, il ne faut pas le laisser à poste)
les grands coffres avant ne devraient pas contenir plus d'une vingtaine de kilos chacun.

Comme tous les catas : on va plus vite que tout le monde dans certaines conditions (vents forts) et moins vite que tout le monde
dans d'autres (vents faibles et clapot)

Au prés dans la brise on remonte à 8 noeuds à environ cinquante degrés du vent dérive comprise.
Au portant douze noeuds sous spi par force quatre petit cinq.
Par vents plus forts, j'ateint plusieurs fois 18 noeuds en pointe avec un bateau qui ne descend pas en dessous de dix noeuds,
mais cela craint un peu : un appui en diagonale sur une étrave dans la vague qui précède .... et plouf !
par contre j'ai pu vérifier que si les deux coques plantent en même temps dans la vague qui précède, le volume du redan permet
de ne pas faire passer le pont sous l'eau et le bateau peut rattrapper la vague et monter dessus (quand j'ai fait cela devant l'île
Vierge il y avait quatre mètres de houle, trente à quarante noeuds de vent .... et tout le monde debout à l'arrière ....
bon, l'iroquois n'est pas fait pour cela, mais en faisant attention, les limites sont quand même assez loin.

J'avais gardé la soucoupe anti retournement : j'ai vu des photos : un iroquois qui chavire avec la soucoupe en place reste sur le
côté et flotte trés haut, le cockpit n'est pas dans l'eau et un zodiac avec 20 cv le redresse.
sans la soucoupe, le plancher de la nacelle est dans l'eau ...

Hubert, de Cherbourg

Anonyme (non vérifié)
réponse n°73368

Hubert,

J'ai lu avec le + vif interet le recit de ton experience impresssionnante en Iroquois et - ma foi - je trouve que tu confirmes asez
largement mes impressions (courtes et anciennes certes) sur le fait qu'il s'agit d'un cata vif et performant à ne pas mettre entre
toutes les mains, peut etre pas une ferrari disons une Simca rallye 3 ou une Alpine A 310. A déconseiler pour quelqu'un qui
débuterait, en tous cas !

A+
Jean

NB Alors les açores, l'année prochaine ??

HOOD 38 (Monocoque)
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réponse n°73370

bonjour

quand tu dis "à déconseiller à un débutant", je dirais à la fois oui et non.
J'ai refusé de le vendre à un débutant farfelu qui voulait taverser l'Atlantique avec mais je l'ai pourtant vendu à un gars avec
une expérience modeste, mais il voulait un bateau pour aller de Concarneau aux Glénans et s'achouer facilement.
Je l'ai convoyé avec lui de Cherbourg à Concarneau pour lui apprendre me minimum.
mais on peut aussi utiliser l'Iroquois en day boat, il suffit d'être prévenu.
Hubert, de Cherbourg

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