Tu grattes tout, tu ponces un peu pour refaire la surface et apres tu mets de l huile de teck, impeccable.

Pour dire maintenant j en met aussi a la maison sur ma pergola, 5 ans et il parait aussi neuf ( et c' est du pin ! )

J'envie ceux qui obtiennent des resultats avec des vernis et des huiles. Pour ma part, je  crois avoir tout essayé, mais rien ne marche. Alors, je me suis resolu à avoir le minimum de teck. Il me reste un caillebotis sur lequel je ne mets rien et que je nettoie tous les ans à la brosse et produit pour sol voire au nettoyant pour teck, et de temps en temps au karcher ( de loin le plus efficace, même si je sais que c'est fortement déconseillé). Mais je fais ça depuis de nombreuses années et mon teck  est bien plus propre comme cela qu'avec des vernis qui pèlent ou des huiles qui graissent.

RIEN
bien decaper le dis vernis 
le teck est tout a fait capapble de vivre comme cela
captainjpp

 ... il parait que l'huile de coude, c'est pas mal....

Il n'y a pas de produits miracles, mais un qui est proche pour moi . Je l'ai utilisé depuis des années sur mes bateaux et sur celui de mes  clients quant j'avais mon petit business d'entretien de bateaux aux US: c'est Cetol de Sikkens. Ce n'est pas une huile mais a un pouvoir pénétrant, ce n'est pas un vernis. Trois couches suffisent et un entretien annuel d'une couche sans poncer aux tropiques. Cela peut s'étendre à deux ans ailleurs. J'en suis satisfaite. Il y a un autre produit allemand, Coelan, deux ou trois composants je crois (Cetol a un seul), je n'ai pas essayé, mais est plus cher.

Bonjour à tous
Une fois bien poncé (à condition d'avoir encore assez d'épaisseur), pour offrir une surface sans aspérité, offrant un minimum de prise aux agressions bio chimiques et bactériennes (développement de moisissures sur un teck ayant perdu sa protection naturelle) :

• Nettoyer le teck à l’éponge de ménage.
• Raviver la couleur du teck
• Saturer le teck à l’huile de teck.

Pour ces 3 opérations j’utilise le cycle de traitement du teck de Star Brite. C’est une à deux journées de travail au printemps et au début de l’hiver, et régulièrement (une matinée, une fois chaque mois) en navigation.
Pour décaper le verni, avant ponçage (si nécessaire), utiliser des décapants de peinture. Je n’ai pas les références en France (en anglais, le nom générique du produit est ‘paint remover’). Bien nettoyer à l’eau et protéger soigneusement le gelcoat…
Comme le dit très justement Jacques2, l'huile de coude, c'est pas mal, et c’est indispensable, pour obtenir un cockpit de 20 d’âge, comme celui de la photo jointe
Cordialement
Michel

NB Bonjour Alain, bonjour Anne... je n'avais pas lu votre fiche, C'est gag, mon teck, vous le connaissez. Etes vous à Marmaris ??? Si vous souhaitez connaître le nom du décappant de vernis turc, envoyez moi un mail perso...

pour avoir eu a reprendre des teck apres l huile de teck je prefaire economiser ces deux jours de travail
captainjpp

 le seul produit valable, qui a l'aspect d'un vernis, mais qui n'en est pas un, est l'enduit COELAN

tenue plusieurs années sans écaillage ; le seul inconvénient : son prix : environ 100€/m2, huile de coude en sus

Super aspect et tenue sans comparaison avec tout autre solution

distributeur : A L'Abordage , La Rochelle

uniquement pour info, je en suis pas actionnaire, seulement utilisateur

http://www.vernis-marins.com

http://www.coelan.com/de/products/boat/index.html

Manannan a écrit :
Il n'y a pas de produits miracles, mais un qui est proche pour moi . Je l'ai utilisé depuis des années sur mes bateaux et sur celui de mes  clients quant j'avais mon petit business d'entretien de bateaux aux US: c'est Cetol de Sikkens. Ce n'est pas une huile mais a un pouvoir pénétrant, ce n'est pas un vernis. Trois couches suffisent et un entretien annuel d'une couche sans poncer aux tropiques. Cela peut s'étendre à deux ans ailleurs. J'en suis satisfaite. Il y a un autre produit allemand, Coelan, deux ou trois composants je crois (Cetol a un seul), je n'ai pas essayé, mais est plus cher.

 Cela fait deux saisons que j'utilise le cetol de sikkens. Conclusion : bof ! Ca ne résiste pas à un usage intensif et prolongé, et à la fin ça s'écaille comme un vernis. Je crois que je vais revenir au 'teck sealant" de StarBrite.

Koala a écrit :

Manannan a écrit :
Il n'y a pas de produits miracles

 Cela fait deux saisons que j'utilise le cetol de sikkens. Conclusion : bof ! Ca ne résiste pas à un usage intensif et prolongé, et à la fin ça s'écaille comme un vernis. Je crois que je vais revenir au 'teck sealant" de StarBrite.

 Ouais, ouais….

• Process StarBrite + Huile de coude = Nickel chrome plus

Cordialement
Michel

NB: et finalement pas trop onéreux (je n'ai pas compté le prix de l'huile de coude)

modif: si il y a un produit miracle: l'huile de coude

Rien...comme Jpp; c'est ce que recommande le constructeur de mon bateau, qui précise que l'huile de teck favorise la fixation des moisissures.

Comme j'économise l'huile de coude je me contente d'utiliser une fois par an du Net-trol (acide oxalique) pour enlever les moisissures, et de temps en temps du produit lave-vaisselle dans le cockpit pour conserver mes cirés propres (brosse douce, et perpendiculairement aux stries du bois).

Si on tient à l'huile de teck pour l'esthétique je conseille de la choisir incolore - sinon les cirés humides changent rapidement de couleur.

Il parait que l'eau de mer protège le teck des moisissures; ce n'est pas impossible car elles apparaissent surtout aux endroits protégés des embruns (fond du cockpit, ombre des panneaux solaires à l'arrière...).

Bonjour à tous
Sans trop polluer ce fil, je l’espère, juste une précision sur la nature du bois de teck :

• Naturellement tant qu’il n’est pas abattu, la teneur en huile de ses fibres, le protège des agressions micrologiques par sa forte pression osmotique. Exactement comme le beurre. Cà ne le protège pas pour autant des attaques physiques, et de l’oxydation en particulier. C’est pourquoi il faut l’entretenir et le nourrir en huile ‘dite de teck’ pour qu’il retrouve un niveau de pression osmotique le protégeant.
• On peut arriver à une protection osmotique suffisante, également avec du sel, mais, le sel est un oxydant puissant, et votre teck grisonnera. Plus grave, les cristaux de teck sont des abrasifs puissants, et le cœur des cellules du bois se détérioreront rapidement, en se creusant, et laissant apparaître les membranes des cellules plus résistantes. Et votre teck vieillira vite, faudra sortir le porte monnaie…
• Personnellement, je préfère sortir la boite à huile de coude…

Cordialement
Michel

Mon pont entièrement en teck va entrer dans sa... 17 ème année, et à chaque fois c' est l' étonnement quand j' annonce son âge car il est en parfait état. Je lui passe une couche d' huile de teck uniquement avant de passer l' hiver pour que l' eau douce dégage au maximum et au printemps c' est le grand nettoyage. J' emploie le Teck Cleaner de chez Starbrite largement diluer que je passe à la Spontex (plus exactement celles en nylon que l' on utilise pour carèner) en frottant, surtout jamais de brosse en encore moins de Karcher. Une fois nettoyé je passe le blanchissant Starbrite (c' est très économique car il en faut peu) et après plus rien, pas de produit et pas de nettoyage avant l' hiver suivant.

   Comme l'a écrit Yörück le principe est simple/
1 laver avec un détergent léger ou un peu de lessive St-Marc; Bien rincer.
2 éclaircir avec de l'acide oxalique très dilué; Ne pas laisser sécher et rincerrincer encore à l'eau douce
3 passer ensuite  un bouche-pore ("sealer") qui empêchera saleté et champignons de gâcher votre bel effort.
 Teak- wonder vend un petit ensemble pour une petite surface (un fond de cockpit) pour voir. Mais qelle que soit la marque, c'est toujours nettoyer- blanchir- boucher.

Méridien a écrit :
Mais qelle que soit la marque, c'est toujours nettoyer- blanchir- boucher.

 Comme le dit très bien Méridien :

Le bois est quelque chose qui me passionne. Lorsque nous avons acheté ce bateau (j’en suis co-propriétaire avec mon frère), je me rappelle avoir maudit le choix d’un pont en teck. Depuis après beaucoup de soins attentifs, mon teck me parle !!!! Et je l’écoute !!!! D’où mon clin d’œil pour l’huile de coude !!!
Anne et Alain, bon courage pour Odyssée...
Cordialement
Michel

 Bonjour,
Après des années d'huile, de Deckoil etc, j'ai tout abandonné.
Le teck souffre  avant tout de la sécheresse...
Le nettoyer avec douceur de temps en temps  et lui faire boire régulièrement de l'EAU de MER.

Bonjour, 

J'ai entièrement refait mon teck de cockpit il y a 2 ans, et s'il y a une chose que je déconseillerais fortement c'est :

Le Teak Oil de chez International que j'ai mis sur le teck de bancs de cockpit, c'est tout joli quand ça vient d'être mis mais cela fini par faire des auréoles plus ou moins grisatres après un hiver et cela dégueulasse toutes les fringues et coussins que l'on veut mettre dessus... J'ai tout viré en frottant à la spontex verte et maintenant j'hésite a remettre quelque-chose.

Sur mon caillebotis en Teck dans le fond du cockpit, j'ai mis du Cetol Marine qui est plus qu'une huile mais aussi un saturateur, cela finit par faire une sorte de couche étanche qui, certes, protége le bois, mais devient très glissant, c'est bète pour un caillebotis de cockpit(...). Ici encore, j'ai tout viré à la ponçeuse et n'ai rien mis du tout...

Je lis vos commentaires avec attention car je nourrirais bien ce bois (qui est un matériau vivant) avec quelque chose mais je suis refroidi par mes 2 premières expériences...

  Je crois aussi qu'il faut distinguer plusieurs situations.
  Encroisière, avec le lavage quotidien  et les va-et-vient permanents le teck s'oxyde peu.
    Immobilisé au port, il se salit. Même la pluie est sale ou porteuse de spores. Un sealer, ce que j'appelle un bouche-pore, c'est de la farine de teck micronisée en suspension dans une sorte de pétrole. Sous-produits vendus hors de prix, mais relativement efficaces. Ils saturent le bois et empêchent la crasse de se fixer; ça n'est pas une huile (aussi à base de pétrole bien souvent!)
   Quand je vois l'état de certains bois flottés en Manche....on rêve de Patagonie!

Bonjour,
J'ai acheté récemment un voilier avec cockpit et jupe en teck; par endroits celui ci est usé jusqu'au "coffres". Je pense ne pas avoir d'autres alternatives que de refaire le cockpit. Est ce que quelqu'un pourrait me renseigner sur le budget approximatif pour refaire un cockpit à neuf?
Merci

Pierre971 a écrit :
Bonjour,
J'ai acheté récemment un voilier avec cockpit et jupe en teck; par endroits celui ci est usé jusqu'au "coffres". Je pense ne pas avoir d'autres alternatives que de refaire le cockpit. Est ce que quelqu'un pourrait me renseigner sur le budget approximatif pour refaire un cockpit à neuf?
Merci

Si c'était à refaire...je ne conseillerais pas du teck. Personnellement, j'ai refait mes banc de cockpit avec du marinedeck. C'est beaucoup moins cher que le teck, ça ne noircit pas, plus facile d'entretien plus léger et d'une duréee de vie incomparable avec le teck ( j'ai fait ça il y a dix ans et c'est comme neuf). Et en plus on peut le faire soi-même. Il existe maintenant d'autre produits concurrents de même type.

Pierre971 a écrit :
Bonjour,
J'ai acheté récemment un voilier avec cockpit et jupe en teck; par endroits celui ci est usé jusqu'au "coffres". Je pense ne pas avoir d'autres alternatives que de refaire le cockpit. Est ce que quelqu'un pourrait me renseigner sur le budget approximatif pour refaire un cockpit à neuf?
Merci

 Bonjour
Réfection de ton cockpit. Tout dépend de la façon dont ton teck a été posé. Il y a plusieurs techniques :

• La meilleure, traditionnelle : les lattes de teck sont posées et collées sous pression, pratiquement une per une s’il faut les ployer. Pour l’encadrement extérieur, la 1ère latte de teck est vissée, puis taponnée. C’est la meilleure façon de faire. Exigeante en temps, et en savoir faire, elle coûte très cher. Ici, à Finike, de 600 à 1.000 euros le m²
• La méthode semi industrielle couramment pratiquée par les chantiers français : les lattes sont collées et posées sous pression, par des vis temporaire, entre chaque latte, avec une rondelle assurant la pression. Une fois le pont collé, on dévisse rondelles et vis, puis on calfate entre les lattes. Tu aura un trou dans ton pont tout les 30/50 cm. S’il est bien calfaté, pas de problème. Si tes joints sont déficients, et que de l’eau pénètre, pour peu que ton pont soit en sandwich balsa… Hé bien, ton pont, ou ton cockpit, est mort… Là çà coûte bonbon à refaire.
• Une variante, consiste à faire un gabarit en contreplaqué, garni de teck en usine et posé d’une seule pièce sur ton bateau. Techniquement, cette solution me convient, si l’on pose sur des zones avec peu de contrainte (c’est le cas d’une jupe et d’un cockpit). Pour les passavants d’un pont, je reste dubitatif. Pour ce process, tu dois pouvoir interroger des chantiers en France
• La méthode de pose artisanale nordique… Hé bien, çà paraît incroyable, mais c’est la plus mauvaise, du moins, pour les bateaux naviguant dans des pays chaud. Les lattes collées et vissées plein champs, puis taponnées, très vite laisse apparaître les têtes de vis, l’eau s’infiltre et votre pont est mort…

Alors, refaire un pont… Je pense que lorsqu’il me faudra refaire mon très beau pont en teck de 20 ans (vissé/collé entre les lattes), je pense que je ferais péter tout le teck, que je plongerais dans ma réserve d’huile de coude, et que je reboucherait à l’époxy, les 1.200 trous existant, puis, une belle primaire, quelques sous couches, deux polyuréthane, et pour finir, deux couches de peinture de pont (l’excellent Interdeck de chez International). Et puis tout les deux ans : un couche d’Interdeck. Il faut savoir, qu’elle se pose très bien, le plus long étant le masquage !!!

Voilà, si çà peut être utile
Cordialement
Michel