pourquoi pas un dériveur lesté ? vos arguments, vos avis, vos reflexions...
publié le 23 Janvier 2007 10:51
pourquoi pas un dériveur lesté ? Philippe Harlé semblait affectionner cette formule si on en juge par le nombre de bateaux,
pour lesquels il a retenu cette solution. Il faut dire que ce n'est pas franchement la mode, mais échouage béquillé, tirant
d'eau limité, couple de rappel meilleur qu'un deriveur intégral, dérive integrée au lest sans puit apparent,reduction de la
surface mouillée au portant,navigation possible si dérive bloquée...Et vous, qu'en pensez-vous ?
J'ai preferé le deriveur integral à cause des bequilles
Un site de fana de deriveur lesté : www.banik.org : Jean-Baptiste à dessiné et construit don bateau . Actuellement ils sont
du coté de Bora-Bora
http://www.banik.org
merci, André, de me repondre..c'est un peu dommage que certains architectes "grande gueule" aient été virés du site,
j'aurais bien aimé avoir leurs arguments comparés, pour sortir un peu des éternelles querelles quillards/ deriveur integral
ou tout a été à peu pres dit..
merci
olivier
Tu sais, si tu lui poses directement la question , il m'étonnerait beaucoup qu'il refuse de te donner son avis. Son mail, c'est:
le.tinnier.jacky@wanadoo.fr ....Bon vent
Philippe Harlé a développé le dériveur lesté à une époque où le dériveur intégral en était à ses balbutiement. La preuve:
par la suite, il a opté pour cette avancée en les appliquant aux Maracuja et autres.
Je parle d'avancée car il semble que les dériveurs intégraux marche mieux en raison de leurs plans antidérives plus
efficaces. Sur les dér. lestés, le saumon n'est pas des plus performants et la dérive est souvent un simple bout de tôle.
L'avantage du dér. lesté est de pouvoir d'échouer sans risque alors que le dér. intégral mérite de prendre ses gardes.
Les "nouveaux" biquilles sont venus détroner le dér.lesté pour des performances supérieures avec des tirants d'eau
voisins.
Je pense aussi qu'il s'agit d'un compromis de conception plus ancienne et opterais plutot pour un vrai DI (mon choix) ou
alors un
quillard à faible tirant d'eau (bcp de progres ces dernières années e.g. ailettes, bulbes ...)voir un biquille.
Le lest est un peu plus bas que le DI intégral mais le sabot n'enlève pas l'effet croche pied, de plus j'ai rencontré un
Trismus qui avait perdu sa dérive (parait-il assez fréquent sur les "Tribal", quand l'axe casse rien ne retient la dérive!)
et avec son sabot seul il ne remontait pas du tout au vent donc peut-etre une fausse sécurité !?! De plus sur les DI
modernes (de taille minimum) les puits de dérive sont parfaitement intégrés et au portant rien ne vaut un vrai DI ... ou
alors un cata, mais un beau, pas un ponton
Salut Olivier
Je vais me faire l'avocat du diable.

Le dériveur lesté c'est pas ce truc qui me fait penser à la formule de ma grand mère (parfaitement exact !)
Le stylo qui fait baignoire et qui ne marche ni en stylo ni en baignoire!
Je développe :
- la dérive se coince comme sur un dériveur,
- le centre de gravité est trop haut ...,
- le près est dégueulasse.....,
- Le puit de dérive est un puit à merde ...,
- si tu touche un OFNI tu casse tout....,
- .....
- il faut des béquilles comme sur un quillard,
- lorsque l'on s'échoue c'est la merde ....,
- on peut pas beecher ....,
- les petits ports sympa c'est pour les autres ...,
....
Il existe des alternatives moins stupides comme les quilles basculantes (class 8).
Eric
PS 1 : Remplacer ... par "comme sur un quillard" ou par "Comme sur un dériveur" c'est selon.
Je possède un Trisbal 36. C'est un dériveur lesté qui peut poser sans béquilles. L'avantage, par rapport à un dériveur intégral
Amitiés,
dont le safran doit se remonter pour poser, c'est qu'il reste manoeuvrant jusqu'au moment ou la quille touche. Il y a des types
de bateau mais à l"intérieur de ces types, il y a des appendices divers qui ne permettent pas les mêmes choses. Un autre
avantage du DL, c'est de pouvoir carèner sans sortir le bateau avec une grue. En ce qui concerne le béquillage, il faut voir si on
doit installer les béquilles chaque soir durant une croisière itinérante ou bien une ou deux fois par semaine. L'emmerdement des
béquilles se joue là. L'avantage des deux formules, DI ou DL, c'est le petit tirant d'eau qui permet plus de liberté dans le choix
des escales.
Pour avoir récemment choisi le bateau qui correspond à ce que je veux faire, je crois que le choix se fait d'abord entre bateau
de petit tirant d'eau capable d'échouer ou pas. Ensuite, le choix entre DL et DI doit se faire à mon avis en fonction des
différentes solutions mises en oeuvres pour escamoter les appendices: poids des dérives, facilité de relevage et complexité du
système, dérives sabre ou quart de cercle, safran relevable ou safran double. Il faut bien voir que relever une dérive de 900
kgs n'est pas la même chose que de relever une dérive de 80 kgs. Pour faire son choix, il ne faut pas hésiter à se renseigner sur
ce qu'on peut faire avec ce bateau qu'il soit DL ou DI. Par exemple: une dérive de 900 kgs sur un DI peut être plus chiante à
remonter que des béquilles à poser sur un DL.
Régis
Je possède un Trisbal 36. C'est un dériveur lesté qui peut poser sans béquilles. L'avantage, par rapport à un dériveur intégral
Amitiés,
dont le safran doit se remonter pour poser, c'est qu'il reste manoeuvrant jusqu'au moment ou la quille touche. Il y a des types
de bateau mais à l"intérieur de ces types, il y a des appendices divers qui ne permettent pas les mêmes choses. Un autre
avantage du DL, c'est de pouvoir carèner sans sortir le bateau avec une grue. En ce qui concerne le béquillage, il faut voir si on
doit installer les béquilles chaque soir durant une croisière itinérante ou bien une ou deux fois par semaine. L'emmerdement des
béquilles se joue là. L'avantage des deux formules, DI ou DL, c'est le petit tirant d'eau qui permet plus de liberté dans le choix
des escales.
Pour avoir récemment choisi le bateau qui correspond à ce que je veux faire, je crois que le choix se fait d'abord entre bateau
de petit tirant d'eau capable d'échouer ou pas. Ensuite, le choix entre DL et DI doit se faire à mon avis en fonction des
différentes solutions mises en oeuvres pour escamoter les appendices: poids des dérives, facilité de relevage et complexité du
système, dérives sabre ou quart de cercle, safran relevable ou safran double. Il faut bien voir que relever une dérive de 900
kgs n'est pas la même chose que de relever une dérive de 80 kgs. Pour faire son choix, il ne faut pas hésiter à se renseigner sur
ce qu'on peut faire avec ce bateau qu'il soit DL ou DI. Par exemple: une dérive de 900 kgs sur un DI peut être plus chiante à
remonter que des béquilles à poser sur un DL.
Régis
@Regis : les Ovnis restent maneouvrants avec le safran relevé ; la barre est "dure" mais reste utilisable. Par contre ,
André
dérive relevée , le bateau est une savonnette ...tel que le systeme de derive est fait sur ces bateaux , on peut liberer le
bout de bloquage de la derive en position basse et la laisser remonter toute seule au fur et à mesure que le fond diminue
(ce n'est peut etre pas tres recommandé tout de meme) . Pour le carenage , une fois le bateau posé , seule la semelle n'est
pas accessible ... et pourfinir , la derive des Ovnis se remonte grace à un bout qui arrive pres d'un winch
Salut André,
je ne parlais pas des Ovnis tout spécialement. Mais dans ma quête du bateau qui s'est soldée par l'achat d'un Trisbal 36, j'ai
visité pas mal de bateaux à dérive dont l'appareillage de relevage était fort complexe ou pas assez sécurisé. J'ai visité des
Ovnis, bien-sur, mais bien que d'occasion (OVNI 35, 36 et 37) ils étaient trop chers pour ma bourse. J'ai quand même vu que les
système de relevage sont simples et efficaces. La facilité de relevage étant acquise, il faut savoir que le choix d'un dériveur
d'occasion se fait par les opportunités du moment . Le marché d'occasion des dériveurs en métal, puisque je voulais un bateau
métallique (alu si possible) est étroit et parmi les bateaux de plus de vingt ans d'age, il y a le meilleur comme le pire. Un Trisbal
était à vendre à Caen, c'était pas loin de chez moi (Rouen), il était parfaitement entretenu et bien équipé, à la portée de ma
bourse , 25 ans d'age, je l'ai acheté.
Evidement, comme je n'ai jamais navigué sur un Ovni, je ne pourrais donc pas comparer. Puisque le choix est fait...
Amicalement,
Régis
Nous avons un Passoa 47 DI, qui remonte au pres a 40°, dont nous avons deja fait frotter la derive sans la perdre, qui nous
permet de faire du portant dans de tres bonne condition, le systeme de relevage est tres simple et peut se debloquer. Nous
attaquons le 2 ° tour du monde du bateau tres satisfait, et facile a manoeuvrer tout seul.
Bonsoir,
J'ai un Océanis 323 DL. Son saumon comporte des ailettes et permet donc un poser sur ce saumon à ailettes et ses deux
safrans. Il doit falloir prendre quelques précautions liées au plan d'eau qui doit êre assez calme pour le poser. Comme il
est dit plus haut, on doit même pouvoir caréner sans problème. Ces avantages sans perdre trop en cap. En effet, la dérive
est relevable comme sur le first 211 et est réellement lestée. Ce n'est donc pas un bout de tôe puisqu'elle est en fonte.
Trismus à 30 ans et les modes passent...
Tirant d'eau 90cm, échouage sans béquilles, dérives très facile à manipuler...
Ce sont des bateaux qui naviguent beaucoup et dans des endroits parfois acrobatiques...
Jacques
Visitez le site, notamment le livre d'or et revenez en discuter
http://trismus.populus.org
J'ai eu un Via 42. Dans ces tailles, l'échouage sert essentiellement pour passer l'antifouling (Ocean Indien). Ceux qui avaient des DL se débrouillaient aussi. Pour la marche à la voile, le Via marchait très mal au près quand il y avait du vent et de la mer, mais tenait remarquablement la route au portant. Safran à fletner exceptionnel d'efficacité, permettait de barrer un bateau de 11 tonnes avec un autohelm 3000 ! Les deux DL que je connaissais, un Fugue 11 m et un Ne quid nimis marchaient assez bien.
A choisir aujourd'hui, en petites tailles où on s'échoue souvent, je prendrai un DI. En grande taille, plutôt un DL surtout pour des questions de cotes d'occasion, souvent délirantes pour les DI. J'ai vu sur le bon coin un Ne Quid Nimis, très bon plan (il y en avait un à Mayotte), apparemen,t bien équipé, à 25 000 €. Et ca permet vraiment d'aller dans des contrées où je n'irais pas avec certaines grandes marques.
Je découvre ce sujet n' étant pas venu sur le site depuis pas mal de temps et pour complèter vos infos je ferai référence à un géant de l' architecture navale en nommant Olin Stephens qui avait dessiné un dériveur lesté de 11m60 mondialement connu le "Finistère" qui s' est permis entre autre de gagner toutes classes plusieurs fois de suite la célèbre course des "Bermudes", comme quoi il est possible quand on le désire de réaliser des plans exeptionnels pendant que d' autres font des "mixtures" approximatives... Ceci permettrait en 2011 de trouver des solutions au manque de place dans les ports de plaisance en échouant facilement ce type de bateau dans les rias de Bretagne ou d' ailleurs, un autre architecte Français à fait sa réputation (toujours en Bretagne...) à l' époque avec les dériveurs lestés, un dénommé Eugène Cornu et ses dessins ne sont pas non plus à classer dans les "nanards" bien au contraire, comme quoi tout est possible si les architectes y mettent les moyens...
bonjours je vais peut etre acheté un vieux voilier 7m environs (21pieds) swing keel , j imerai bien remplacer l ancienne quille de plomb trop pesante(plus de 300kilo ) dont le mecanime est brisé, et la remplacé par une quille relevable, je désire méchoué sur les plage du coin sans probleme, auriez vous qqs conseils dites moi les bon et mauvais coté a mon idée
merci
nous avons un Espace 1000 DL et nous ne nous en plaignons pas, ça n'est pas du tout ce qu'on nous avait dit des DL. Le cap est bon au près sans en faire un bateau de régate, le système de dérive à 30 ans et il va encore bien même si la dérive demande un peu de mastic, l'échouage demande des béquilles et c'est facile (mais béquilles encombrantes) le rappel est suffisant puisque nous avons pu affronter des vents de force 11... Bref on ne s'en plaint pas.
Maintenant reste à savoir si c'est vraiment utile ! Pour passer le canal du midi c'est bien, pour aller s'échouer sur un fond solide c'est bien, pour s'avancer très prudemment dans des fonds incertains ça aide un peu.
Mais en réalité il faut se poser la question; un DL oui mais pour quoi faire de plus qu'un DI ou un quillard ?
Bonjour à tous. Le chantier Boréal fabrique des dériveurs lestés avec un très faible tirant d'eau (1m02 pour le 44 pieds) avec une semelle de quille renforcée et assez large pour poser le bateau.
Cet embryon de quille permet de descendre le centre de gravité et de centrer les masses, de plus la dérive a un profil NACA.
C'est je pense une excellente solution.
Mon DI échoue avec 15° de gîte. J'ai des béquilles qui ne servent à rien. Sinon pour un calage éventuel. Cette appellation de dériveur lesté me semble abusive: tous les dériveurs le sont
Le Trisbal 36 a un embryon de quille, la semelle "plate" est cintrée. Cette quille contient 600l d'eau, le moteur et 400l de gazole. Ce qui dégage bien l'espace à vivre. Mon DI est parasité par des réservoirs sous couchette et un moteur sous table. Mais ce n'est pas la même approche que le trisbal, bateau hyper simple et solide.
L'axe cassé est surement la suite d'un choc violent . Un quillard aurait eu des conséquences plus fâcheuses.
Enfin n'importe quel bateau au moteur avance sans dérive.
Ns ns sommes amusés sur les lons bords de mer plate à paufiner les réglages de voiles et de dérives. J'en ai conclu que l'absence totale de dérivepour diminer la surface mouillée est un leurre car la carène se met tjrs un peu en biais, même au moteur. Et il faut corriger plus.
Pour le choix du mouillage, le T.E. n'est pas le premier paramètre de confort! A trop s'approcher, les vagues se creusent, les moustiques arrivent et les pedalos aussi. Mais il n'est pas à négliger!
Mais qui fait tirer son bateau au sec sur des rondins? Qui le grute et le pose sur quelques pneus? Alors pourquoi pas un DL ouDI?
Tout est dans le programme envisagé, ne serait-ce que les voies navigables et la Mer Noire.
Bonjour, je part du principe "qui peu le plus peu le moins", et avec un petit tirant d'eau on peut le plus. Celà fait 3 ans que nous passons nos vacances en Espagne coté atlantique, et quel plaisir de pénétrer dans une ria sans trop ce soucier du tirant d'eau, le souci premier étant la possibilité de faire demi tour, mon Trismus est peu manoeuvrant en marche arrière. Les voileux que j'ai rencontré localement et ayant un tirant d'eau de l'ordre de 1.80m ne s'y aventurent pas.
Jean-Pierre
merci de vos commentaires,
je ne suis pas trop habitué au laguage tecnique marin ,le vieux voilier que je risque d acheté, la quille rétractable à l aide d'une crainque qui n entre pas au complet, donc pour moi un problème, ici dans mon village les voiliers de peche sont sortie efectivement sur des rondins ,c est pourquoi que je veux changer ce système de quille rétractable qui est brisé par une dérive qui entre au compet et au besoin s enlève facilement (peut d espace dans la cabine) d'après ce que je voie sur le net, il faudra que j'y mette du poid (lest) au fond ?? si non quoi !!! risque de chaviré ?? ici le vent majoritairment de l est, puis ns sommes protègé par le recif