Pate d'oie

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Anonyme (non vérifié)
Pate d'oie
sujet n°109045
Bonjour à tous
j’ai ma patte d’oie qui commence à fatiguer, 12 ans, je compte la changer. Elle était en polyester de cal 18 en une seule partie.
Je pensai la refaire en deux morceaux reliés avec une manilles.
Que me conseilleriez vous, type de cordage et calibre, un seul bout ou deux  ?
Merci, Pascal
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Catamaran (Catamaran)
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réponse n°239618

Salut Pascal,
Sans vouloir te donner des conseils, ma simple expérience sur un bateau similaire au tien : patte d'oie en polyester 3 torons 20 mm d'un seul tenant avec noeud de plein-poing au milieu, épissures aux extrémités, assez longue pour jouer le rôle d'amortisseur. Je ne vois pas trop l'intérêt d'avoir 2 parties, les utiliser en amarres au ponton ? Mais c'est un peu court (mes amarres font 25m).

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VIK 120 (Catamaran)
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réponse n°239622

Bjr , j aime pas la fixation par manille , trop long a défaire au cas ou et en plus si le manillon se déforme tu peux plus rien faire , je préfére la main de fer

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réponse n°239627
Shrubb a écrit :
avec noeud de plein-poing au milieu,

 Un noeud diminue d'au moins 50% la résistance du textile ...

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TIROT 702
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réponse n°239628

 Bonjour Robert,
Bof, un cordage polyamide de 20 mm résiste à plus de huit tonnes, même divisé par deux ça fait encore quatre tonnes!

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CATAMARAN
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réponse n°239630

Bonjour à tous,

Voilà ce  à quoi je suis arrivé après 15 années d'expérience en CATA, et c'est sans sans problème :

Pas de manille pour moi, trop long à mettre , de même deux bouts indépendants avec deux mousquetons crochetés sur une main de fer comme celle-ci qui a l'avantage de s'enlever toute seule à la remontée du mouillage.

Mes pattes d'oie font au moins 8 m pour bien descendre le point de tire de la main de fer sur la chaine

De plus, j'ai rajouté des amortisseurs pour encore diminuer la violence de la traction sur la chaine.


http://www.stfeurope.com/quincallerie-marine/281-main-de-fer-inox-6-8-mm.html

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NAUTITECH 44
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réponse n°239646
Colyande a écrit :
Bonjour à tous,

Voilà ce  à quoi je suis arrivé après 15 années d'expérience en CATA, et c'est sans sans problème :

Pas de manille pour moi, trop long à mettre , de même deux bouts indépendants avec deux mousquetons crochetés sur une main de fer comme celle-ci qui a l'avantage de s'enlever toute seule à la remontée du mouillage.

Mes pattes d'oie font au moins 8 m pour bien descendre le point de tire de la main de fer sur la chaine

De plus, j'ai rajouté des amortisseurs pour encore diminuer la violence de la traction sur la chaine.

 bonjour,
Si la main de fer s'enleve toute seule a la remontee, ne risque-t-elle pas de s'enlever aussi au mouillage quand il n'y a pas de vent et que le bateau ne tire pas sur son ancre ?

Didier 

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CATAMARAN
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réponse n°239648
Episode a écrit :
 

 bonjour,
Si la main de fer s'enleve toute seule a la remontee, ne risque-t-elle pas de s'enlever aussi au mouillage quand il n'y a pas de vent et que le bateau ne tire pas sur son ancre ?

Didier 

 Bonjour,

Pas facile d'expliquer sans que vous voyez le système, mais je vais essayer :

Non, ca ne peut pas se décrocher intempestivement une fois le mouillage installé, il faut bien sûr laisser suffisamment de chaine libre entre le guideau et le point d'ancrage de la patte d'oie, pour qu'il n'y ait pas de traction sur cette connexion ( il faut voir une "chainette" au sens matheux du terme derrière la main de fer, comme indiqué sur la photo de SWIS TECH AVEC UNE GRIFFFE DIFFÉRENTE), et que le poids de la chaine puisse ainsi maintenir le système en place.

Par contre, il faut laisser la patte d'oie en légère tension lors de la descente de la chaine.

. Cela dit, j'ai choisi cette solution parce que je trouvais fastidieux d'aller décrocher la patte d'oie avant le passage de la main de fer dans le davier. Et encore mon davier est sur la  poutre, mais ceux qui l'ont sous le filet, j'imagine que c'est encore plus compliqué. D'autres amis ont ce même système et aucun ne m'a fait part de décrochage intempestif. Mais, cela dit ce n'est qu'une des options que j'ai choisie par hasard chez un accastilleur Italien, j'en parle pour vous informer de cette option que je trouve intéressante, mais elle n'est pas indispensable, comme je l'ai dit,   il y a aussi un très bon crochet chez SWISS TECH, j'en avais un, mais j'ai voulu tester sa flottabilité ... Alors j'ai racheté le modèle italien qui décroche mieux au levage, mais si vous avez des craintes, le swiss tech est plus rassurant. 

Le principal est d'avaoir confiance dans son système, on dort mieux.

http://www.swi-tec.fr/index.php?route=product/product&product_id=33

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réponse n°239651
Mwongo© a écrit :
 Bonjour Robert,
Bof, un cordage polyamide de 20 mm résiste à plus de huit tonnes, même divisé par deux ça fait encore quatre tonnes!

Oui, quand il est neuf Après quelques années, il restera combien ?

Et surtout la zone de travail utile et répétitive d'un textile est de 1/4 de sa charge à la rupture. Donc s'il rompt à 8 tonnes, il est déconseillé de s'en servir régulièrement au delà de 2 tonnes, soit 1 tonnes à cause du noeud ... quand il est neuf. Quand il est vieux .... http://www.plaisance-pratique.com/patte-d-oie-pour-cata#forum18753

Je suis d'accord pour insérer un point faible dans une ligne pour être sûr de savoir où ça va casser, mais tout de même, définir que c'est un noeud qui sera le point faible est très aléatoire !

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Banana 43 catamaran alu Garcia
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réponse n°239692

 Un seul bout de 18 MM. Trois torons polyester , longueur un peu moins de deux fois la largeur de poutre, au milieu, une surliure " portugaise " série de huit entre les deux brins, avec une manille de dix , pour chaîne de dix.
retour d'expérience , dans un mouillage où la houle venait d'une autre direction que le vent , ça a glissé... Refait, plus serré et long...
quelle confiance dans les mains de fer, c'est donné à quelle résistance ? 
C'est sùr que c'est plus rapide.
À vous lire...       Nb cata 13m 12 T.

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NAUTITECH 44
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réponse n°239704
Colyande a écrit :
Episode a écrit :
 

 bonjour,
Si la main de fer s'enleve toute seule a la remontee, ne risque-t-elle pas de s'enlever aussi au mouillage quand il n'y a pas de vent et que le bateau ne tire pas sur son ancre ?

Didier 

 Bonjour,

Pas facile d'expliquer sans que vous voyez le système, mais je vais essayer :

Non, ca ne peut pas se décrocher intempestivement une fois le mouillage installé, il faut bien sûr laisser suffisamment de chaine libre entre le guideau et le point d'ancrage de la patte d'oie, pour qu'il n'y ait pas de traction sur cette connexion ( il faut voir une "chainette" au sens matheux du terme derrière la main de fer, comme indiqué sur la photo de SWIS TECH AVEC UNE GRIFFFE DIFFÉRENTE), et que le poids de la chaine puisse ainsi maintenir le système en place.

Par contre, il faut laisser la patte d'oie en légère tension lors de la descente de la chaine.

. Cela dit, j'ai choisi cette solution parce que je trouvais fastidieux d'aller décrocher la patte d'oie avant le passage de la main de fer dans le davier. Et encore mon davier est sur la  poutre, mais ceux qui l'ont sous le filet, j'imagine que c'est encore plus compliqué. D'autres amis ont ce même système et aucun ne m'a fait part de décrochage intempestif. Mais, cela dit ce n'est qu'une des options que j'ai choisie par hasard chez un accastilleur Italien, j'en parle pour vous informer de cette option que je trouve intéressante, mais elle n'est pas indispensable, comme je l'ai dit,   il y a aussi un très bon crochet chez SWISS TECH, j'en avais un, mais j'ai voulu tester sa flottabilité ... Alors j'ai racheté le modèle italien qui décroche mieux au levage, mais si vous avez des craintes, le swiss tech est plus rassurant. 

Le principal est d'avaoir confiance dans son système, on dort mieux.

 effectivement, je ne pensais pas a la "chainette" derriere la main de fer. Au temps pour moi !
Je vais me renseigner chez le ship local avant d'aller en chercher en italie
Merci pour l'info
Didier

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CATAMARAN
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réponse n°239723
Berdem94 a écrit :
 Un seul bout de 18 MM. Trois torons polyester , longueur un peu moins de deux fois la largeur de poutre, au milieu, une surliure " portugaise " série de huit entre les deux brins, avec une manille de dix , pour chaîne de dix.
retour d'expérience , dans un mouillage où la houle venait d'une autre direction que le vent , ça a glissé... Refait, plus serré et long...
quelle confiance dans les mains de fer, c'est donné à quelle résistance ? 
C'est sùr que c'est plus rapide.
À vous lire...       Nb cata 13m 12 T.

 Les 2  mains de fer dont je parle n'ont aucun problème de résistance, elles sont dimensionnées selon la taille de la chaine et sont tout en inox avec un échantillonage supérieur ou égal à celle des maillons. Elle peut être plus grosse que la manille dont le manillon doit impérativement rentrer dans le maillon, ce qui en limite le diamètre, ce qui n'est pas le cas avec les systèmes à crochet.


Anonyme (non vérifié)
réponse n°240050
Bonjour à tous

Je voulais vous dire que j'avais pris ma décision sur vos conseils, j'ai acheté la main de fer conseillé par Jacques et j'ai été surpris par sa qualité de conception et surtout sa très grande impression de solidité et je vais faire une épissure portugaise comme expliqué par Bernard pour sa simplicité et utiliser du bout 3 torons en 22
Merci à tous
Pascal

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ALOA 27 (Monocoque)
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réponse n°262044
Inconnu a écrit :
Bonjour à tous

Je voulais vous dire que j'avais pris ma décision sur vos conseils, j'ai acheté la main de fer conseillé par Jacques et j'ai été surpris par sa qualité de conception et surtout sa très grande impression de solidité et je vais faire une épissure portugaise comme expliqué par Bernard pour sa simplicité et utiliser du bout 3 torons en 22
Merci à tous
Pascal

 Bonjour à tous,
Je ne connais pas l'épissure portugaise et une petite recherche m'oriente vers l'épissure portugaise sur un câble ACIER.
Comment la faire sur un textile ?
Merci de vos réponses,
Philippe
Voici la seule image descriptive que j'ai trouvé.

http://misterfixit.free.fr/images/originals/epissure.jpg

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privilège 465 (Catamaran)
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réponse n°262046

Colyande : "Par contre, il faut laisser la patte d'oie en légère tension lors de la descente de la chaine."

Bonjour,
c'est le problème de la main de fer, il faut la maintenir en tension dans la descente, pas toujours facile, comment fais-tu ?

Sinon, pour supprimer le n?ud de plein poing qui est une faiblesse, j'envisage de couper la patte d'oie et d'épisser directement les 2 bouts sur la main de fer.

Qu'en pensez-vous ?

JF

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mon Super Cata Outremer 50Light
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réponse n°262048
helico26 a écrit :
 Sinon, pour supprimer le n?ud de plein poing qui est une faiblesse, j'envisage de couper la patte d'oie et d'épisser directement les 2 bouts sur la main de fer. Qu'en pensez-vous ? JF

 hello,
perso, je préfère avoir la faiblesse du noeud qui me préviendrait du problème au cas où... il sert de "fusible", et avant que le noeud lache, je pense que l'ancre aura deja dérapé (ou se retrouver coincée dans un rocher ou épave) , c'est que les conditions ne sont pas top, donc faut dégager....
stef

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Catamaran (Catamaran)
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réponse n°262053

 Bonjour,
J'ai un peu changé d'avis depuis ma précédente intervention sur ce fil : mon noeud central tient toujours mais il y a eu du ragage sur les étraves (malgré martyrs inox) et clairement c'est là qu'était le prochain point de rupture. J'ai remplacé la patte d'oie par 2 bouts avec épissures sur cosse frappées sur une grosse manille, elle-même reliée à la chaîne par un mousqueton. Une main de fer aurait été aussi bien mais j'avais ce mousqueton sous la main ; il a fait l'affaire jusqu'ici mais il accuse un peu de fatigue et sera aussi remplacé.
Sur ancre, tout va bien.
Le problème est quand je laisse le bateau au mouillage sur bouée, puisque j'ai un corps-mort depuis peu. C'est pour cela que j'ai modifié mon système avec 2 bouts, ne voulant pas que l'existence de mon bateau repose sur une seule attache, quel qu'en soit le type. J'ai connu pas mal de déboires : mes bouts trop longs sont allés s'entortiller autour de la bouée qui tourne sur elle-même à chaque vague, résultat un noeud inextricable et 2 heures de combat pour me libérer... Après avoir réduit la longueur des bouts, les gros mousquetons que j'avais frappés sur l'anneau de la bouée ont réussi à s'ouvrir mutuellement lors des mouvements de la bouée, j'ai vu le phénomène sous mes yeux. (à suivre)

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CATAMARAN
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réponse n°262054
helico26 a écrit :
Colyande : "Par contre, il faut laisser la patte d'oie en légère tension lors de la descente de la chaine." Bonjour, c'est le problème de la main de fer, il faut la maintenir en tension dans la descente, pas toujours facile, comment fais-tu ? Sinon, pour supprimer le n?ud de plein poing qui est une faiblesse, j'envisage de couper la patte d'oie et d'épisser directement les 2 bouts sur la main de fer. Qu'en pensez-vous ? JF

 Bonjour,

Pour maintenir la tension à la descente, il suffit de retenir l'une des pattes avec la main ( on est en général 2, un descend la chaine, l'autre retient la patte d'oie). Si ça se décroche, je recommence dans la bonne humeur en me disant que c'est Neptune qui me fait mettre plus de chaine, le mouillage sera plus sûr..

En ce qui me concerne, j'aime bien l'idée que la patte d'oie soit détachable de la main de fer. Essentiellement parce que je range chaque ligne de la patte d'oie grossièrement lovée de chaque coté du cata pendant la  navigation et assurée par un bout élastique sur le filet contre la poutre avant (cf photo). Je n'aime pas l'idée de la laisser traverser la bateau. J'utilise donc un gros mousquetons de sécurité Wichard, fixé à l'une des pattes d'oie avec un noeud de chaise et crocheté sur la main de fer.

J'ajoute que j'ai installé  2 gros taquets sous la poutre pour frapper mes pattes d'oie. Accessible, je peux en règler la longueur selon la profondeur du mouillage, car plus elles sont longues, mieux c'est.

Ca fait plaisir de parler de son bateau en plein automne devant son écran. Bon vent à tous, y compris ceux qui ont juste celui de l'ordinateur....

http://marine.wichard.com/rubrique-Modèle_déposé-0102040403000000-ME.html

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Catamaran (Catamaran)
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réponse n°262055

 (Suite - sur iPad on est obligé de couper sinon on ne voit plus ce qu'on écrit) J'en suis arrivé à frapper ma grosse manille directement sur l'anneau de bouée, en assurant obligatoirement le manillon. C'est solide mais vraiment pas pratique. Je n'ai pas trouvé de modèle de mousqueton facile à frapper et à libérer, et comportant un système de blocage. Ça existe mais je n'ai trouvé qu'en petites tailles.
Sinon pour la chaîne je n'avais pas trop confiance dans la main de fer, mais les témoignages plus haut m'orientent nettement vers ce choix.

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réponse n°262058
Shrubb a écrit :
 (Suite - sur iPad on est obligé de couper sinon on ne voit plus ce qu'on écrit) J'en suis arrivé à frapper ma grosse manille directement sur l'anneau de bouée, en assurant obligatoirement le manillon. C'est solide mais vraiment pas pratique. Je n'ai pas trouvé de modèle de mousqueton facile à frapper et à libérer, et comportant un système de blocage. Ça existe mais je n'ai trouvé qu'en petites tailles.
Sinon pour la chaîne je n'avais pas trop confiance dans la main de fer, mais les témoignages plus haut m'orientent nettement vers ce choix.

 salut
si ca peut aider, j'ai eu un corps-mort qlq mois et pour éviter que la patte d'oie tourne autour de la bouée, j'utilisais une sangle de tractage (4x4) que j'ais déja avec un tour mort pour éviter le ragage, et légèrement tendue... de plus la bonne largeur de la sangle evitait d'user le gel coat avec un ragage eventuel...
stef

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Catamaran (Catamaran)
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réponse n°262059
Mr Happy a écrit :
 

 salut
si ca peut aider, j'ai eu un corps-mort qlq mois et pour éviter que la patte d'oie tourne autour de la bouée, j'utilisais une sangle de tractage (4x4) que j'ais déja avec un tour mort pour éviter le ragage, et légèrement tendue... de plus la bonne largeur de la sangle evitait d'user le gel coat avec un ragage eventuel...

 Salut Stef, tu mets ta sangle d'une étrave à l'autre en plus de la patte d'oie, ou à la place ?

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réponse n°262060
Shrubb a écrit :
Mr Happy a écrit :
 

 salut
si ca peut aider, j'ai eu un corps-mort qlq mois et pour éviter que la patte d'oie tourne autour de la bouée, j'utilisais une sangle de tractage (4x4) que j'ais déja avec un tour mort pour éviter le ragage, et légèrement tendue... de plus la bonne largeur de la sangle evitait d'user le gel coat avec un ragage eventuel...

 Salut Stef, tu mets ta sangle d'une étrave à l'autre en plus de la patte d'oie, ou à la place ?

j'avais mis la sangle en principale + une amarre (lâche) au cas où... ceinture et bretelle.
un peu long à installer mais pour mini 3-4 jours ca vaut le coup...
sinon, j'ai aussi vu une grosse amarre sur la bouée, 2 mètre de long épissée avec une boucle pour l'accroche de la patte d'oie du cata...
stef

 

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CATAMARAN
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réponse n°262061

 Bonjour je me permets de revenir sur l'intervention de colyande et sur les mousquetons ,il y a plusieurs années j'ai eu un bateau ,jod 24,qui etait amarre a l'etrave sur son crochet de remorque  avvec ce meme mousqueton c'etait a solidor devant st malo donc avec du courant j'ai trouve par deux fois mon bateau échoué, heureusement sans dégât. j'ai pu constater que le mousqueton peut s'ouvrir tout seul ,la meme chose est arrive a un ami avec son zodiac l' un comme l'autre on pensait a une intervention humaine il n'en n'etait rien ,donc systeme a proscrire. aujourd'hui sur mon cata j'utilise une manille, peux etre pas la meilleur solution mais je n'ai jamais eu de soucis en 7 ans de navigation 4 mois par an et seulement au mouillage. bon vent a tous

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°262063

@Pascal

Vous ne précisez pas quelle est la taille de votre cata et le scenario de vents forts que vous souhaitez étaler. le dimensionnement des bouts de la patte d'oie en dépend évidemment.
Par exemple le calcul montre (voir le tableur de dimensionnement en référence, versio V5)  que pour un cata de 13m dans des vents de 36nds rafales 54nds (scenario mini de vents forts que je recommande pour le dimensionnement de sa ligne de mouillage) un câblot de 20mm en nylon trois torons est juste adéquat (traction max légèrement inférieure à la CMU). Il ne faut pas supposer que la traction max en fin de recul sur une rafale se répartit entre les deux bouts car par vents forts et fortes rafales les embardées (même si un cata avec patte d'oie, pas trop longue, a des embardées moins importantes qu'un mono) font qu'un seul bout est chargé.
Pour la longueur des bouts il s'agit de trouver le bon compromis entre l'amortissement élastique apporté par la patte d'oie qui tend à les allonger et la limitation des embardées qui tend à les raccourcir. Bien que je n'ai pas d'expérience de mouillages en cata il me semble qu'une longueur de bout (chacun) égale ou un peu supérieure à la largeur entre les coques (triangle équilatéral, angle 60° ou un peu allongé) est le bon compromis. Le tableur montre en effet qu'un bout de 6m donne 80% environ de l'amortissement (réduction du pic de tension) d'un bout beaucoup plus long.
Si vous devez mouiller par grande profondeur il vaut mieux par conséquent allonger (si nécessaire pour atteindre le ratio longueur/profondeur désiré) la chaîne par un câblot et conserver vos bouts de la patte d'oie voisins de 6m.
En ce qui concerne la main de fer je considère pour ma part effectivement que la main de fer fabriquée par Osculati en Italie comme une bonne solution pour deux raisons: elle est par sa conception très costaude (j'estime que la traction à laquelle la main de fer laisse échapper la chaîne est du même ordre de grandeur que la limite élastique de la chaîne (en Grade 40). J'ai demandé à Osculati de m'indiquer les charges de limite élastique et de rupture/échappement ainsi qu'une photo après cette déformation/échappement mais n'ai pas encore obtenu de réponse; Je vais les relancer. Je suis convaincu que ce n'est pas le cas de la simple fourche de Swisstec. La deuxième raison est que au cas où la tension deviendrait supérieure à la limite élastique elle laisse échapper la chaîne à la différence des manilles ou manilles de mouillage qui se déforment rendant impossible leur retrait. On n'a plus qu'à les scier ce qui n'est pas très rapide et pratique pour dérader en urgence (çà m'est arrivé une fois, jamais plus!). Les manilles à vis sont à mon avis totalement à proscrire pour cet emploi.
Cordialement. Artimon.

artimon1.free.fr

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CATAMARAN
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réponse n°262064
Catak9 a écrit :
 Bonjour je me permets de revenir sur l'intervention de colyande et sur les mousquetons ,il y a plusieurs années j'ai eu un bateau ,jod 24,qui etait amarre a l'etrave sur son crochet de remorque  avvec ce meme mousqueton c'etait a solidor devant st malo donc avec du courant j'ai trouve par deux fois mon bateau échoué, heureusement sans dégât. j'ai pu constater que le mousqueton peut s'ouvrir tout seul ,la meme chose est arrive a un ami avec son zodiac l' un comme l'autre on pensait a une intervention humaine il n'en n'etait rien ,donc systeme a proscrire. aujourd'hui sur mon cata j'utilise une manille, peux etre pas la meilleur solution mais je n'ai jamais eu de soucis en 7 ans de navigation 4 mois par an et seulement au mouillage. bon vent a tous

 Je me suis pris cet été 55 noeuds au mouillage pendant une journée, dans 4 m de fond, le mousqueton n'a pas bronché, tout a été parfait.

Dans mon usage du mousqueton ( permettre d'ouvrir la patte d'oie), la manille ne serait pas adaptée, autant faire un noeud de chaise directement sur la main de fer, c'est moins long à défaire. Maintenant, le pb est peut-être différent pour un bateau au mouillage dans le courant, mais je suis tout de même étonné que puisse s'ouvrir et laisser passer la main de fer et se refermer, en tout cas sur les gros modèle Wichard, cela me parait peu probable. Après si on n'a pas confiance, il ne fait pas faire. Fort de l'intervention de cataK9, je me renseignerais chez Wichart au Nautic.

En ce qui concerne le bout, pour répondre à Artimon, j'ai 2 x 8 m de Liros noir moderne tressé, ( je n'aime pas le 3 torons) de 14 plus des amortisseurs cahoutchouc. Comme je l'ai dit, je règle en fonction de la profondeur, mais j'essaie de mettre le maximum de longueur sans toucher le fond. Mon bateau fait 7 m de large.

Je ne ais que relater mon expérience, je ne prétend avoir la meilleure formule, mais juste contribuer au débat.

Je ne fais pas non plus des navigations extrèmes, mais cela me parait suffisant pour ma croisière classique, et je n'ai pas vu de signe limite avec les 54 noeuds. 


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mon Super Cata Outremer 50Light
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réponse n°262065

 la longueur des brins dépend des catas; j'ai pendant un temps mis + que la largeur du  cata... et bien il évitait bien + en angle, logique mais en prenant de la vitesse !!  du coup, en racourcissant, nettement mieux.
autre probleme dans certains cas, quand peu de fond et rochers/patates... pas bon.
en fait faut avoir du rab et pouvoir moduler...
stef

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
Membre cotisant
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réponse n°262069

 @colyande

Votre expérience m'intéresse beaucoup car je suis très surpris que vous utilisiez du polyester tressé de 14mm pour la patte d'oie de Colyande, un cata de 44'. Dans le coup de vent que vous avez subi cet été , les calculs montrent que vos bouts ont subi des tractions dépassant largement celles conseilléees par le fabricant.
j'ai fait trois simulations suivant l'importance des surventes que vous avez pu subir (comme vous le savez ce sont les rafales qui sont déterminantes pour calculer les tensions max en bout de recul; pour une même valeur de rafale les tensions max varient beaucoup suivant l'importance du vent établi au moment où la rafale survient) en supposant que vous étiez mouillé par 7m de fond et que vous aviez mouillé 49m de chaîne:
- vent établi 45nds rafales à 55nds      tension max Tlm=1615kg  
-    "      "    40nds    "     " 55nds         "        "    Tlm=1988kg   
-    "      "    35nds    "     " 55nds         "        "    Tlm=2382kg 

à comparer à une charge de rupture de votre cordage de l'ordre de 4300kg. Il est habituellement recommandé d'avoir une charge maximum en utilisation  CMU= 1/4 de la rupture soit voisine de 1100kg, coefficient justifié par les affaiblissements liés aux noeuds, au rayon serré autour des taquets ou des mousquetons, aux blessures ou ragages, aux UV, à la perte d'élasticité dans le temps. Vous avez probablement approché de l'ordre de 50% de la rupture (d'un cordage neuf sans affaiblissement) ce qui est beaucoup et il n'est pas certain que votre cordage ait toujours son intégrité et son élasticité ou les maintienne dans la durée.

Je serais très intéressé de savoir à peu près le vent établi moyen que vous aviez sur votre anémomètre pour connaître l'ordre de grandeur des surventes (augmentation rapide dans la rafale), la hauteur du davier sur le fond, la longueur de la chaîne et du câblot supplémentaire si vous en aviez mis un, le modèle d'ancre que vous utilisez ainsi qu'une estimation des embardées dans le recul de Colyande. Egalement de connaître le type exact d'amortisseur que vous utilisez.
Coprdialement. Artimon

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Catamaran (Catamaran)
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réponse n°262076
Colyande a écrit :

Pas de manille pour moi, trop long à mettre , de même deux bouts indépendants avec deux mousquetons crochetés sur une main de fer comme celle-ci

 Bonjour,
le lien que tu mets a été modifié, la main de fer dont tu parles est bien le type Osculati et non le crochet américain ou genre Wichard à piston ?
merci.

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CATAMARAN
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réponse n°262079
Shrubb a écrit :
Colyande a écrit :

Pas de manille pour moi, trop long à mettre , de même deux bouts indépendants avec deux mousquetons crochetés sur une main de fer comme celle-ci

 Bonjour,
le lien que tu mets a été modifié, la main de fer dont tu parles est bien le type Osculati et non le crochet américain ou genre Wichard à piston ?
merci.

 Oui, tout à fait, il s'agit de cette coupelle qui se fixe sur la chaine par le dessus. lorsqu'elle est bien mise on entend une sorte de "clic".

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
Membre cotisant
Cotisant depuis 2007
réponse n°262080

 En complément de ma réponse concernant la CMU d'un cordage il faut tenir compte également de la "fatigue". le phénomène est bien connu pour les aciers qui, lorsqu'on dépasse la limite élastique, voit leur résistance s'effondrer (rupture par fatigue) lorsqu'on soumet l'éprouvette à des cycles de charge (c'est le coup du fil de fer que l'on tord alternativement).
Pour les cordages c'est moins quantifié mais, si je prends l'exemple des cordes d'escalade (je suis grimpeur) beaucoup de tests de résistance au nombre de chutes ont été faits par l'UIAA montrant l'affaiblissement des cordes, car évidemment le risque d'accident grave est plus palpable en cas de rupture. Le résultat est que les cordes sont vendues avec une limite de nombre de chutes inscrites. Classiquement c'est autour de 7 chutes qu'il faut les réformer et les transformer en cordes à linge. 
Dans le cas qui nous intéresse le nombre de cycles (de rafales) est élevé si typiquement le vent avec fortes rafales ou violentes rafales dure quelques dizaines d'heures. Si vous naviguez principalement en Mer Egée vous rencontrerez probablement d'autres mouillages avec un Meltem costaud, accéléré et rendu très turbulent éventuellement par effet catabatique. Je ne dispose pas d'élément chiffré pour dire à quel taux de charge (% de la rupture) le phénomène de fatigue se développe (rupture d'un nombre croissant des fibres les plus exposées?) mais le bon usage recommandé par les fabricants d'utiliser un cordage en-dessous de la CMU (Rupture divisée par 4) protège également correctement de la rupture par cyclage en éloignant le risque de commencer à rompre des fibres aux endroits les plus tendues (fibres à l'extérieurement du rayon des courbures fortes, autour d'un taquet ou dans un noeud).
En ce qui concerne la main de fer je confirme que celle fabriquée par Osculati est par conception beaucoup plus costaude que la simple fourche de Swisstec. J'ai demandé à Osculati de m'indiquer la traction à partir de laquelle elle se déforme en laissant échapper la chaîne ou  elle se rolmpt ainsi qu'une photo pour voir sa déformation en test de rupture. je n'ai pas eu de réponse et vais les relancer. Ceci étant j'estime que cette limite est du même ordre de grandeur que celle de la limite élastique de la chaîne correspondante (en Grade 40). j'en suis moins sûr pour la Swisstec. En outre le risque que cette main de fer verrouille la chaîne en se déformant me parait voisin de 0, ce qui me parait être une qualité fondamentale d'une main de fer (à la différence des manilles Kong ou autre qui verrouillent la chaîne quand elle se déforme sous une traction violente; cela m'est arrivé ainsi qu'à d'autres; il ne reste plus que la scie à métaux ce qui n'est pas très pratique lorsqu'il faut dérader vite fait; on a l'air C...). Artimon.

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réponse n°262083
Artimon a écrit :
 @colyande

Je serais très intéressé de savoir à peu près le vent établi moyen que vous aviez sur votre anémomètre pour connaître l'ordre de grandeur des surventes (augmentation rapide dans la rafale), la hauteur du davier sur le fond, la longueur de la chaîne et du câblot supplémentaire si vous en aviez mis un, le modèle d'ancre que vous utilisez ainsi qu'une estimation des embardées dans le recul de Colyande. Egalement de connaître le type exact d'amortisseur que vous utilisez.
Coprdialement. Artimon

 Aïe, en effet, j'ai fait une erreur sur la dimension du bout. En fait, je l'ai acheté sur un effet "Waouh" chez un ship, la qualité de ce tressage qui confère sa propre élasticité m'avait séduit, je l'ai choisi au toucher et pas à la taille. Le bateau étant à 3.000 km, difficle de vérifier mais à egarder, mon double décimètre, c'est sans doute du 20. Désolé pour cette erreur.

Les amortisseurs sont de type Milla *. L'ancre est une Spade acier 30 KG avec chaine de 12, relié par un émerillon SWI-TEC. Je devais en avoir environ 50m

Le bateau est haut sur l'eau ( env 1m50) avec un fardage important ( voir Photo), il pèse environ 13 tonnes pour 15 metres hors tout.

La "scène" s'est déroulée à Gavrio, sur l'ile d'Andros ( voir plan). Les fonds sont de 4m, plutot sableux et de bonne tenue. Avec la Spade, dans ce contexte, le plus dur est de la sortir, quand elle est bien enfoncée, ça laboure dur !!! 

Les vents sont d'origine catabatique avec cette magnifique vallée dominée par des hautes montagnes, avec le gros nuage dessus qui balance, du classique en Grèce. Une vraie piste de vent... 

Les variations de vent furent très fortes en amplitude, de 20 à 54 noeuds, mais pas tourbillonnant, le bateau était donc assez stable. Je n'ai pas souvenir d'embardées, c'est donc qu'elles ne furent pas mémorables. En fait, ce qui était le plus impressionnat c'était l'anémomètre, qui n'en finissait pas de battre des records, et aussi le spectacle des ferry qui se succèdent pour accoster, et récupérer des passagers, trempés par les embruns qui balaient le quai d'embraquement. Et cela a duré de longues heures.

Cela n'a rien de cataclysmique ni d'héroïque, mais je voulais simplement témoigner que mon montage a fait ses preuves dans des contextes sérieux.

Le vent a finit par laisser des portes vers 16 heures, on a pu lever l'ancre et descendre vers Tinos, en battant notre record de vitesse à plus de 20 noeuds ( rafale à 45 nds, mer peu agitée sous l'ile, vive la Grèce et les GV à corne!! **). 

* L'idée de mettre des amortisseurs sur la patte d'oie, m'est venue d'un type, qui, il y a quelques années au Nautic, avait présenté des systèmes d'amortissements de mouillage en elastique de son invention, je m'en étais procuré, malheureusement ils n'ont pas résisté au environnements marins et lui au contexte économique. Convaincu cependant de l'intérêt, je les ai remplacés par ces amortisseurs classiques, et ça marche très bien, je n'y vois pas d'inconvénient. Je suis surpris de ne pas voir beaucoup de bateaux l'utiliser, d'où ma contribution à ce fil. 

** Je dis ça, car l'an dernier, j'ai beaucoup hésité lors de mon changement de GV, et avais trouvé peu de matière sur le Web, et beaucoup d'avis contradictoires dans les voileries, et je me dis qu'il faudrait que je témoigne dans un fil dédié pour que ceux qui auraient les mêmes interrogations puissent bénéficier de mon "débroussaillage amateur" du sujet...Mais, j'ai un peu la flemme...Alors, je profite de celui-ci ciblé adepte des catas.

http://www.ruedelamer.com/amortisseur-caoutchouc-milla.html?___SID=U

http://www.swi-tec.com/shop/anker_und_bojen/kugelverbinder

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réponse n°262084
Inconnu a écrit :

Bonjour à tous
j’ai ma patte d’oie qui commence à fatiguer, 12 ans, je compte la changer. Elle était en polyester de cal 18 en une seule partie.
Je pensai la refaire en deux morceaux reliés avec une manilles.
Que me conseilleriez vous, type de cordage et calibre, un seul bout ou deux  ?
Merci, Pascal

 

Bonjour Pascal,
Sans prétendre que c'est l'idéal, je vais refaire la patte d'oie en 2 bouts de 6m (24mm) avec épissures avec cosses aux extrémités.
Je vais épisser directement sur la main de fer. Ensuite je fixerai un petit filin sur la main de fer pour la retenir en place pendant la descente.
Pour Artimon : (Bateau cata de 15m, 13t, ancre Spade 30kg, 70m de chaîne de 12)
Pour Colyande : très beau cata qui avance bien on dirait.

Merci de vos réflexions
JF

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VEDETTE
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réponse n°262086

Les"mains de fer" n'ont pas très bonne réputation: elles se tordent et coincent facilement. Le dispositif tyepe Osculati est assez cher. Il existe un dispositif simple, le "Sea-Dog chain gripper".
En définitive, je l'ai fait fabriquer en tôle d'inox de 10. Pour un métallier, une plaque d'inox  de 150 par 120 en 10 ou 12 d'épaisseur, s'apparente à une "chute" et ne coûte pas bien cher (de mémoire j'avais dû payer 20 € il y a 5 ans. Voir doc joint

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réponse n°262087

Ma main de fer doit être une Osculati, je ne sais pas le prix, mais le modèle pour chaîne de 12 respire la santé, c'est une pièce assez impressionnante et il y a d'autres choses qui casseront avant.
Je suis d'accord que certains modèles sont un peu "légers" pour l'usage envisagé.

Est-ce qu'on pourrait remplacer la main de fer, ou la manille par une manille textile actuelle, dont on dit le plus grand bien, ça résisterait mieux que l'inox ?
JF

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réponse n°262093
Pupuce35 a écrit :
Les"mains de fer" n'ont pas très bonne réputation: elles se tordent et coincent facilement. Le dispositif tyepe Osculati est assez cher. Il existe un dispositif simple, le "Sea-Dog chain gripper".
En définitive, je l'ai fait fabriquer en tôle d'inox de 10. Pour un métallier, une plaque d'inox  de 150 par 120 en 10 ou 12 d'épaisseur, s'apparente à une "chute" et ne coûte pas bien cher (de mémoire j'avais dû payer 20 € il y a 5 ans. Voir doc joint

 Je ne veux pas être contrariant ou polémiste, mais je voudrais attirer l'attention sur un avantage énorme de l'osculati : elle se désolidarise de la chaine toute seule à la remontée. Et quand il y a un fort vent, c'est une sécurité de ne pas avoir à mettre les doigts dans ce coin là.

Je crains que le sea dog ne remplisse pas cette condition, mais je peux me tromper, mais il me semble que sa conception ne permette pas une libération facile de la chaine. Après c'est chacun qui voit, mais attention tout de même à ce point, il y a des gens qui ont trouvé un système bien conçu et pratique, c'est dommage de ne pas en profiter. 

Je termine ainsi ma contribution sur la "patte"  d'oie, il va être temps de penser à la "pate d'oie" titrant ce fil, encore appelé foie gras 

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°262202

 @colyande
Bravo pour la pate d'oie qui me tirait l'oeil. Merci des détails intéressants que vous nous avez communiqués. Pour clore ce débat j'ai refait une simu avec les données que vous avez indiquées. Je vous confirme que dans la situation de violentes rafales dans laquelle vous vous êtes trouvé vos amortisseurs étaient depuis longtemps en butée et donc n'apportaient strictement aucun amortissement. Je doute franchement qu'avec votre patte d'oie de 8m ils soient utiles. Vous avez dû approcher 3 tonnes de traction max (2,5 tonnes mini). 
Avec votre diamètre de câblot de 20mm cela veut dire que vous avez dépassé sa CMU de l'ordre de 25%. Cela est probablement acceptable si vos bouts sont en parfait état car cette situation est quand même exceptionnelle (rafales à plus du double du vent établi ce qui est extrêmement dimensionnant, comme la hauteur de la bosse pour une voiture). Le fond devait être d'une très bonne tenue pour tenir dans ces conditions avec une Spade de 30kg (le tableur indique que vous étiez à 84% de la tension théorique de dérapage en supposant un fond ayant une tenue de 90% de celle d'un fond d'excellente tenue).
Cordialement. Artimon 

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°262208

Je complète ma réponse en relevant que le plus gros amortisseur Milla est vendu pour des bateaux monocoques ne dépassant pas 10m. Je n'ai pas trouvé leur élongation max avant "butée" mais à vue de nez elle doit être bien modeste. Comme je l'indique sur mon tableur au paragraphe amortisseurs élastomères il ne faut pas choisir un amortisseur au doigt mouillé, il n'y a aucune chance que cela marche. On ne met pas les mêmes ressorts sur une Twingo et sur une camionnette! Ces amortisseurs Milla sont faits pour amortir le mouvement de petits bateaux légers au ponton et certainement pas un cata de 15m au mouillage avec des vents forts. Amicalement.
Artimon.

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CATAMARAN
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réponse n°262209
Artimon a écrit :
Je complète ma réponse en relevant que le plus gros amortisseur Milla est vendu pour des bateaux monocoques ne dépassant pas 10m. Je n'ai pas trouvé leur élongation max avant "butée" mais à vue de nez elle doit être bien modeste. Comme je l'indique sur mon tableur au paragraphe amortisseurs élastomères il ne faut pas choisir un amortisseur au doigt mouillé, il n'y a aucune chance que cela marche. On ne met pas les mêmes ressorts sur une Twingo et sur une camionnette! Ces amortisseurs Milla sont faits pour amortir le mouvement de petits bateaux légers au ponton et certainement pas un cata de 15m au mouillage avec des vents forts. Amicalement.
Artimon.

 C'est moi qui vous remercie pour ce nouvel éclairage très technique. Il est intéressant de partager des approches très différentes. Vous avez une technicité sur ces sujets que je n'ai pas.

Je serais plus attentif la prochaine fois ( le plus tard possible...) sur les élongations effectives de mes amortisseurs sous des rafales de plus de 50 nds. Au risque de vous contrarier, je suis à peu près certain qu'ils n'étaient pas en butée. Mais, je vous redis, je n'étais pas accroc que je n'ai eu aucune crainte pour des tas de raisons. La mer ne levait pas, les fonds étaient faibles et accrocheurs, il n'y avait pas d'autres bateaux qui risquaient de déraper, et si le mouillage partait il y avait de l'eau à courir, le vent nous sortait de la baie, et j'avais un équipage aguerri et serein, je n'étais pas dans les 40iemes. Sans tous ces éléments favorables, je ne sais pas, appéhender les risques et les gérer entre la précaution excessive et l'empirisme est un art difficile. Par vos travaux, vous contribuez à nous y aider, après il faut mettre en pratique les théories, le mieux est parfois l'ennemi du bien. 

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°262224

Merci Colyande de vos commentaires. Certes l'expérience est indispensable comme nous le savons tous mais quelques calculs sont nécessaires pour bien dimensionner sa ligne de mouillage (les architectes navals en font plein pour la coque, les voiles, les ris, les polaires, la gîte, les ballasts, les appendices, les liaisons de coque des catamarans, la stabilité etc...).
Je voudrais vous ôter vos illusions sur deux points:
- les bouts des pattes d'oie permettent de réduire leur diamètre parce que la charge se répartit entre les deux. Non, dans les turbulences des violentes rafales que vous avez subies il est quasi certain que la direction de votre ancre, donc de la traction sur vos bouts, a fait souvent un angle avec l'axe longitudinal (je n'ose pas dire l'axe de roulis pour un cata!) de votre cata supérieur à 26°. Cet angle est l'angle à partir duquel un seul bout est chargé (celui sous le vent ) avec une patte d'oie de 8m pour un écart entre les coques de 7m. 26° ce n'est pas grand chose et vous ne deviez pas forcément le ressentir (on ne sent que les accélérations angulaires, très faibles ici, pas les angles). Je vous confirme qu'il faut dimensionner la patte d'oie comme une ligne simple de mouillage d'un monocoque. 
- l'amortisseur Milla n'était pas en butée. Il l'était tout à fait certainement. L'amortisseur Forsheda correspondant à un bout de 22mm est en butée (c'est-à-dire que le bout est quasiment rectiligne et le caouthouc est enroulé autour) à 350kg. Je n'ai pas les caractéristiques du Milla mais si je compare les sections de caouthouc (probablement de même matière ou très proche) il doit être d'un ordre de grandeur comparable (je pense plus faible car le bout n'a pas à défaire 3 tours mais à s'étirer pour estomper 4 créneaux (les 4 trous) d'une épaisseur plus modeste; On est très très loin des quelques 2500kg que vous avez subis. Je suppose que dans vos rafales vous n'aviez pas pour priorité d'aller ramper sur votre trampoline pour filmer les mouvements de votre amortisseur!
Amicalement. Artimon.

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°262287
helico26 a écrit :
Ma main de fer doit être une Osculati, je ne sais pas le prix, mais le modèle pour chaîne de 12 respire la santé, c'est une pièce assez impressionnante et il y a d'autres choses qui casseront avant. Je suis d'accord que certains modèles sont un peu "légers" pour l'usage envisagé. Est-ce qu'on pourrait remplacer la main de fer, ou la manille par une manille textile actuelle, dont on dit le plus grand bien, ça résisterait mieux que l'inox ? JF

 Théoriquement oui. Mais le dyneema ou autre fibre à haute résistance sont très sensibles au ragage, certainement important sur les maillons rugueux de nos chaînes. Mon tourmentin est gréé sans étai, son guindant en fibre exotique qui en tient lieu est raidi par sa drisse moufflée. Celle-ci est stockée par son mouffle repris sous tension par une erse en dyneema sur un anneau en inox bien poli d'un balcon pied de mât. Et bien j'ai dû changer cette manille textile au bout de quelques années seulement à cause des légers mouvements (en nombre considérable il est vrai) associés aux mouvements de la drisse dans le vent. Autre expérience: dans une marina en Uruguay j'avais passé une grosse aussière (24mm) en aller/retour sur l'anneau costaud d'un coffre qui tenait le bateau à l'avant (l'arrière étant à quai). Arrivé par vent fort et devant culer à quai je n'avais pas fait de tour mort pour que l'aussière file bien; Ayant eu la flemme, qui est toujours mauvaise conseillère sur nos bateaux, de retourner en annexe mettre une aussière avec un tour mort ou mieux une grosse manille en inox bien poli comme j'en ai à bord j'ai eu mon aussière sectionnée en quelques jours (2 ou 3 je ne me souviens plus) par le ragage sur l'anneau rugueux du coffre, ce qui s'apparente au cas que vous évoquez. C'est pourquoi je vous déconseille d'utiliser une manille textile pour cet usage. Cordialement. Artimon

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réponse n°262291

Bonjour,
Merci Artimon pour cette réponse concernant la "manille textile", pas suffisamment sûre pour relier la patte d'oie et la chaîne.
Merci aussi de rappeler à tout le monde que les 2 parties de la patte d'oie ne travaillent pas toujours ensemble et que le diamètre des bouts doit être dimensionné comme s'il n'y avait qu'un bout.
J'avais envisagé de réduire le diamètre des bouts pour refaire ma patte d'oie, à la lumière des avis émis ici sur le sujet, je conserve ma patte d'oie en 24mm.
Je vais utiliser maintenant la main de fer Osculati, avec un filin pour la retenir pendant la descente, ce qui n'est pas trop contraignant.
J'avais eu envie de rallonger la patte d'oie, mais au vu de vos réflexions, je vais garder des bouts de 6m, comme actuellement. Je suis rassuré sur l'efficacité de l'amortissement par les calculs d'Artimon.
Je savais que les n?uds présentaient un point faible dans ce dispositif, j'ai donc décidé de supprimer tous les n?uds de ma patte d'oie pour les remplacer par des épissures sur cosse. J'espère améliorer ainsi la résistance de ma ligne de mouillage.
Je vais également garder en tête qu'il ne faut pas mouiller trop long sous peine d'augmenter la violence des secousses quand la ligne se met en tension. Je suis encouragé dans cette voie par l'amélioration de la tenue des ancres modernes par rapport aux anciennes. J'ai pu en vérifier l'efficacité, dans les mouillages encombrés, quand on n'a pas toujours une place suffisante. Rassurez-vous, j'ai tendance à mouiller plutôt trop long que trop court, on ne se refait pas.

Cordialement
JF

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réponse n°262914

 Vu au Nautic de très beaux amortisseurs italiens, ça respire la qualité, le fournisseur est passionné et fier de son produit. Peut-être une alternative pour les plus perplexes face à la solution de l'amortissement par élastomère.

Pour mes pattes d'oie, le fournisseur me suggère un modele MPP/T-010, diametre ressort 10mm, 2-4 inserts mollaflex, 470 kg de force d'amortissement, et 10 Tonnes de rupture. Qu'en pense notre expert Artimon ?


http://www.sidermarine.com/en/3-mooring-spirngs

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°262918
Colyande a écrit :
 Vu au Nautic de très beaux amortisseurs italiens, ça respire la qualité, le fournisseur est passionné et fier de son produit. Peut-être une alternative pour les plus perplexes face à la solution de l'amortissement par élastomère.

Pour mes pattes d'oie, le fournisseur me suggère un modele MPP/T-010, diametre ressort 10mm, 2-4 inserts mollaflex, 470 kg de force d'amortissement, et 10 Tonnes de rupture. Qu'en pense notre expert Artimon ?

 OK, j'irai les voir au salon Vendredi. Quel est leur stand? Le lien en référence ne donne pas les éléments pour calculer leur efficacité, ni leur CMU. Avoir l'allongement en fonction de la force de traction (l'élasticité du ressort équivalent), la traction max à laquelle il arrive en butée (je suppose 470kg mais ce n'est pas clair) et la CMU sont les trois données essentielles pour vérifier l'adéquation au scenario de vents forts que vous retenez. Il y a aussi la question de la durée de vie (résistance aux UV et au cyclage). Je vous réponds après. Cordialement. Artimon.

PS avez-vous regardé les Inmare italiens, gamme Nereide, qui me paraissent avoir une gamme plus étendue et une techno mieux adaptée à des amortisseurs de mouillage (et non pas d'accostage à un ponton)? Voire leurs caractéristiques et leurs performances sur mon tableur, feuille de synthèse para.4.2.

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réponse n°262923
 OK, j'irai les voir au salon Vendredi. Quel est leur stand? 

PS avez-vous regardé les Inmare italiens, gamme Nereide, qui me paraissent avoir une gamme plus étendue et une techno mieux adaptée à des amortisseurs de mouillage (et non pas d'accostage à un ponton)? Voire leurs caractéristiques et leurs performances sur mon tableur, feuille de synthèse para.4.2.

 Le stand est D72 dans le hall équipements

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°262924

 @Colyande

Pour faciliter une lecture rapide pour ceux qui ne sont pas en situation de télécharger le tableur je viens de rapidement reporter sur format pdf le paragraphe 4.2 de la feuille de synthèse qui discute des performances des amortisseurs élastomères. Je vous le joins en lien.
Si vous ne l'avez pas lu je vous joins le lien du fil "Les chaînes qui cassent" au sein duquel il y a un débat et des expériences sur les amortisseurs élastomères qui peuvent être utiles à vos réflexions. Cordialement. Artimon

http://www.stw.fr/forumstw/quest_answers.cfm?quest_id=52437&st_row=1&rep_st_row=71&topic_id=22

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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réponse n°263010

J'ai déja indiqué plus haut qu'il fallait admettre que par vents forts chaque bout de la patte d'oie supporte seul en fin de recul toute la charge et doit donc être dimensionné comme un mono, car le cata a très peu de chance de dériver dans la rafale selon la direction du vent établi avant que la rafale survienne, c'est-à-dire dans la direction initiale de son ancre. Il y a deux raisons pour expliquer cette rotation que l'on observe:
- par vent constant en cape sèche tout voilier a tendance naturellement à se mettre au voisinage du travers pour trouver une direction d'équilibre en dérapage alignant le centre de poussée aérodynamique du fardage sur les oeuvres mortes et le centre de poussée hydrodynamique sur les oeuvres vives; Au mouillage il a donc tendance sous la rafale à reculer en s'écartant du vent établi sur un bord ou sur l'autre bien qu'il soit progressivement freiner dans sa rotation par le rappel de la ligne de mouillage
- l'autre raison est que les rafales ne sont quasiment jamais dans la direction du vent établi. Elles peuvent correspondre à des rotations du vent de 45°! Voir en lien un petit rappel sur les rafales.
Cordialement.
Artimon

http://www.meteofrance.fr/prevoir-le-temps/observer-le-temps/parametres-observes/vent

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réponse n°263016
Colyande a écrit :
 Vu au Nautic de très beaux amortisseurs italiens, ça respire la qualité, le fournisseur est passionné et fier de son produit. Peut-être une alternative pour les plus perplexes face à la solution de l'amortissement par élastomère.

Pour mes pattes d'oie, le fournisseur me suggère un modele MPP/T-010, diametre ressort 10mm, 2-4 inserts mollaflex, 470 kg de force d'amortissement, et 10 Tonnes de rupture. Qu'en pense notre expert Artimon ?

 Je suis allé les voir hier au salon nautique. Comme je m'y attendais il n'y avait aucune information disponible sur la raideur des ressorts, ce qui est quand même la première info dont on a besoin lorsqu'on achète un ressort! on ne prend pas la même raideur pour une montre et un semi-remorque! Voir par exemple dans le lien les caractéristiques demandées dans l'industrie du ressort pour la commande d'un simple ressort de compression. Je vais leur envoyer un courriel pour la leur demander.
Pour la charge max avant d'arriver en butée je suppose (je leur demanderai de le confirmer) que c'est ce qu'ils appellent la "damping force".
Si c'est bien le cas, comme tous les amortisseurs que j'ai examiné jusqu'à présent, elle est trop faible en comparaison de la taille qu'ils recommandent:
ressort             T-007       T-008      T-010      T-012      T-015  
butée               200kg       250kg      470kg      750kg     1450kg
taille cata          7-9m        8-11m      10-16m    16-25m   25-35m
charge réelle     900kg      1200kg     2000kg     4200kg    >6000kg

La charge réelle que j'indique est l'ordre de grandeur des charges subies sur un cata par le bout et l'amortisseur chargé en fin de recul sous des rafales de 54nds et un vent établi de 36nds, en supposant que l'amortisseur a une élasticité comparable à un amortisseur textile correctement dimensionné. Ces amortisseurs sont très probablement plus raides qu'un amortisseur textile (pour une même traction ils s'allongent très probablement moins) et donc les charges réelles avec les amortisseurs sont encore supérieures à celles indiquées.

Il faut  accepter de dimensionner sa ligne de mouillage pour des vents nettement plus faibles et des rafales plus faibles pour que ces amortisseurs soient adaptés. Par exemple si on considère un vent de dimensionnement force 6, de 24nds établi rafales à 32nds (surventes de 33%) pour un cata de 15m la charge max est de l'ordre de 550kg (toujours en supposant une raideur comparable à une patte d'oie constituée de textile de 20mm de 7m de longueur) compatible avec un T-012. Mais alors l'ajout de l'amortisseur à la patte d'oie n'apportera pas grand chose en amortissement supplémentaire par rapport à la patte d'oie.
Je vous confirmerai ces conclusions dès que j'aurai la connaissance de la raideur réelle de ces ressorts.

Comme avec les autres amortisseurs essayés par d'autres marins et évalués dans mon tableur (Forsheda, Amartec, Inmare) ces amortisseurs sont destinés à amortir les chocs subis par nos pauvres amarres courtes lorsqu'on est cul à quai dans un port avec ressac. Dans ce cas ces amortisseurs ont une utilité indiscutable (s'ils ne sont pas dimensionnés trop faibles pour la taille du bateau comme on le voit la plupart du temps avec ces amortisseurs qui jouent des castagnettes dans les marinas dès que le ressac augmente) d'autant plus qu'à quai, abrités par les constructions avoisinantes et par les autres bateaux les rafales sont moins fortes qu'au mouillage en rade.
Je crois que c'est une illusion de vouloir les utiliser dans ce dernier cas.

Par ailleurs la conception de ces amortisseurs me parait bonne. En particulier l'adjonction d'une butée flexible (inserts Mollaflex) qui amortit le choc en arrivant en butée et, accessoirement, évite le bruit désagréable de castagnettes des amortisseurs métalliques. Ils paraissent très robustes comme l'atteste d'ailleurs les charges de rupture indiquées (10 tonnes pour le T-010, 20 tonnes pour le T-12) et devraient, étant en inox, pouvoir bien résister à la corrosion marine.
Mais le prix à payer pour cette bonne facture est assez élevé: Pour un T-012 c'est quand même 189€HT l'unité soit près de 500€ la paire TTC. 
Cordialement.
Artimon


http://www.vit-ressort.com/fr/devis-en-ligne/ressorts-compression.html

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