Partir ou déprimer...à choisir.
publié le 29 Octobre 2008 12:14
Bonjour à tous,
Je me demandais, juste avant d'ouvrir le sujet, si la place de ce post n'eut été mieux sur un forum psy mais bon...Voilà, je
vais résumé ma position actuelle:
Je suis originaire du sud-ouest, monté à Paris en 1995, où j'exerce la profession de Pompier dans le 15ème. Je suis marié et
j'ai une petite fille de 2 ans.
Evidemment, vu la conjoncture, on imagine bien que les temps sont durs pour nous aussi (emploi du temps chargé, stress, pas
de mer à proximité, pollution...)
J'ai eu la chance de découvrir la voile à travers mon oncle, dès mon plus jeune âge (baléares, Corse, Sardaigne à coup d'1
mois plein à chaque fois, sur un Antigua34).
Juste avant de savoir que j'entrais à la BSPP, je préparé une transatlantique en tant que mousse et j'ai choisis l'emploi à
la traversée vu mon jeune âge...1ère rancune.
Aujourd hui, il me reste 2 ans avant la fin de mon contrat, j'ai 33 ans, mon rêve de tout larguer est plus fort que jamais
seulement:
1: Je n'ai (à prioris) pas assez d'expérience pour prendre un tel risque
2: Ma femme n'a pas la pleine conscience de l'importance de ce besoin de partir et son éducation carthésienne frène toutes
mes démarches (sans parler du fait qu'il reste à la convaincre).
3: Oser partir, oui, mais à lire vos sujet, j'imagine qu'il faut être multi millionnaire pour le faire dans des conditions
"décentes", en toute sécurité.
Au niveau pécunier, je vais disposer d'une pension de 650 euros et j'aurai terminé de payé un appartement à Paris loué à 700
euros => 1350 euros à 3 (sans compter les impots), sans bateau ni expérience, ai-je le droit d'OSER?
Un fou dira OUI, un sage dira NON, et un marin qui imagine la situation dira...?
A bientot,
Nicolas.
Salut va voir mon site ( lien à la fin du post)
Tu y trouvears notre budget mensuel. Nous sommes partis il ya bientôt deux ans à bord d'un voilier payé 72000? et la vente
de notre maison, voitures, moto.
Grosso modo, ma femme touche une retraite de 800? et je n'ai aucun autre revenu ( j'ai pas l'âge! 51 balais!) que ceux du
placement de la différence Acaht bateau/ vente biens.
Au total, environ 1200 par mois. Et aucun problème. ça suffit.
Notre site a été conçu un peu pour dire: Ne croyez pas qu'il faut être riche pour partir!
ET n'attendez pas d'être vieux et malade pour partir, puisque riche, vous ne le serez jamais.
Donc, je t'encourage vivement. En revanche, il faut que madame soit 100% pour. Sinon, c'est la galère!
J'ai eu cette chance! C'est même elle qui m'a proposé de partir! Oui, je sais, j'ai du bol.
A+
http://www.lepetitmondedetroll.fr/topic/index.html
Ne croit pas que tu es le seul dans cette situation! C'est le projet que j'avais avec mon ex-conjointe décédée. Depuis ce temps
une nouvelle a prise sa place (5 ans). Au début tout feu tout flamme prête à me suivre au bout du monde pour conquérir le
coeur de son Capitaine. Faut dire qu'elle est plus jeune que moi or forcément nos buts communs avec le temps prennent une
tournure différente. Or, j'ai le voilier, l'expérience et l'âge pour partir et elle est en pleine carrière professionnelle. Je ne vous
demande pas la solution je sais que c'est à moi de résoudre ce problème, mais tout ça pour te dire que tu n'es pas seul avec ce
dilemme. Il y a milles et une solution, mais laquelle choisir! Ma compagne est magnifique mais ses proiorités sont le travail et
l'instruction de ses filles, tout à fait normal! On disait choisir pour le meilleur et pour le pire! Alors où se situe l'avenir, la
navigation ............ Pour répondre à ta question un marin qui imagine la situation dira...? C'est toi qui trouvera la réponse
tout comme moi, l'expérience des autres tout comme leur véçu leur appartient et est différent du nôtre. Régis
www.hergevoileetpassion.com
Bonjour,
avec une telle somme à tomber tous les mois, moi, je n'hésite pas un seul instant.
Décidément, je trouve qu'apparait une nouvelle catégorie de voyageurs.
Ceux qui se rendent pas compte qu'ils sont......nantis.
bonjour,
je crois que le message implique plusieurs réflexions :
1/ indépendemment de la situation familiale, il est quand même plus que conseillé d'acquérir une certaine expérience. A tout
le moins une bonne "remise à niveau" dans votre cas, puisque vous avez déjà navigué autre fois en famille.
2/ si votre idée de partir en famille persiste, il semble également indispensable de voir si votre compagne est apte
(surtout moralement) à accomplir le voyage. Pour cela une croisière commune (stage par exemple) serait assez bénéfique.
3/ vous parlez de "tout larguer". Avant d'en arriver à ce point extrème, peut-être pourriez-vous (toujours en famille)
partir pour une année sabbatique, ce qui vous ferait une bonne expérience pour un ultérieur départ "au long cours) ?
Ci-joint en lien le site d'un copain qui vient de partir en famille tout dernièrement...
http://latitudes.voile.ifrance.com/
Tu as peut-être raison, mais partir n'est pas simplement qu'une question d'argent c'est beaucoup plus complexe! Dans mon cas
je me dis que j'ai eu cette chance il y a 21 ans et je l'ai prise, mais aujourd'hui le contexte est très différent! Oui la vie est courte
et faut tout prendre quand ça passe mais parfois faut aussi regarder le prix à payer pour ce!
La réponse est dans la question : partir ou déprimer?
Il n'y a pas a hésiter, il faut partir, sinon c'est la déprime ! et une vraie déprime ça peut mener quelque part d'où l'on ne revient
plus jamais ... ! alors qu'un tour de bateau te ramènera toujours à terre (avec peut être même, une forte envie d'y reste, à
terre ....)
bon vent
Jacques
Personnellement, je ne me permettrais pas de juger du bien fondé de partir ou pas, pour ce qui concerne l'auteur de ce fil.
Pour la simple raison que je ne peux me mettre à la place de .
Par contre avant de décider de partir, il faut déjà pouvoir acquérir un voilier.
Bonjour Nicobuch,
Je suis toujours étonné de voir les conseilleurs dont certains ne sont jamais partis et ne partiront jamais s'exclamer "vas-y, il
faut partir , n'y va pas, etc. ". Quoique j'en pense, je me sens incapable de donner le moindre conseil à ce sujet. Chaque cas ne
ressemble à aucun autre.
En développant ton équation, tu montres plus qu'une indécision. Tu quêtes des avis pouvant orienter (décider) ton choix.
Je pense que ce n'est pas la bonne méthode. Ce ne sont pas les scribouillards du forum (dont moi parfois), qui viendront à ton
secours si tu es un jour dans le pétrin!
L'assentiment de ton épouse est primordial et ta préparation au voyage sera longue.
Je navigue aux Antilles et chaque année, j'en vois des itinéraires tronqués, des bateaux TDM à vendre, sans compter les
couples désunis que l'on ne soupçonne pas.
Heureusement, il y a des réussites, mais peut-être moins nombreuses que les échecs s'il faut inclure dans le décompte les
galères des retours à terre.
Un non aventureux.
Merci pour vos réponses et comme dit juste au dessus, je recherche des conseils de manière à me convaincre ou me dissuader
d'insister dans la démarche. Je suis conscient que la décision m'appartient mais tenir compte du vécu des autres ne peut
être que positif.
Pour ce qui est du "tout larguer" , c'est la solution la plus simple que j'ai trouvé (mais dites moi si je me trompe) car on
supprime le soucis du fameux "retour"...Evidemment je n'exclus pas un 1er jet d'un an (surtout pour mon épouse qui travaille
et souhaite travailler (et pourtant elle déteste son travail :) )mais financièrement ce n'est pas la même chose: cela
implique de garder un logement (loyer et taxes en sus), me relancer dans un nouvel emploi (puisque le miens se termine dans
2 ans) et cela va repousser la date du Départ.
Mon Oncle (que j'admire) n'a jamais "pu" larguer les amarres plus de 2 mois de part sa profession et aujourd hui, à 80 ans
passés, il regrette....Je ne veux surtout pas regretter au bilan de ma vie, mais je ne veux pas entrainer ma famille dans un
gouffre non plus!
Je cherche également un moyen (honnête) de gagner de l'argent tout en voyageant (et les 2 ans qu'il me reste pourrait servir
à me former dans ce sens, mais quoi?
Partir ou déprimer, tout en évitant les 2 en même temps.
Amicalement,
Nicolas.
part , part , les regrets c est terrible , la vie pleines d imprevues , j ai beaucoup voyagé sans un rond en voilier , bossant par ici
par la , puis es enfants sont arrives , moins facile plus de sous a trouver , mais on a fait encore des voyages avec eux guyane
antilles plusieurs fois hiver auc canaries etc ... apres souci d ecole le cned trop dure avec des ados ,on a stoppé pour les
etudes , et puis ...... le drame ,mon jeune fils de 17 ans en scooter se fais percuter par une voiture , c etait en mai 07 ,
decédé , le vide s abat sur toi , l horreur , on se console un peu en se disant qu il a beaucoup voyagé , qu il a beaucoup profité
on avait decidé avant le drame de repartir , chose faite depuis septembre , pas facile coté moral , dur dur meme mais on
repart , 90% de motre joie de vivre est parti mais on essaye de continuer sinon , c est les conneries des medias a la tele , la
politique et le foot pour endormir les gens , part, ememe ta fille voir les autres , decouvrir d elle meme qu il n y a pas que la
france , l unique pensé , part et si tu n aime pas revient ,tu auras le sourire d avoir essayé
Bonjour Nicolas
C'est un ancien de la BSPP qui parle
recherche un emploi de vacataire dans le domaine de la formation sécurité c'est en principe bien payé et il y a du travail
surtout les 4 derniers mois de l'année et le reste du temps navigues
Amitiés
Je reviens à la charge, un peu agacé par un certain pisse froid dont le profil est invisible.
Quand un individu vous demande qu'est ce que je fais : partir ou déprimer? je ne vois, humainement , fraternellement,
logiquement, raisonnablement, pas autre chose à lui conseiller que de partir... je trouve les conseils de Bahia ou de Rolle
fraternels, à l'opposé, venir la ramener pour dire qu'on n'a pas à répondre à ce genre de question ou que les scribouillards du fil
ne sont jamais partis ou ne ne feront jamais...c'est faux, lourd, encombrant et totalement inutile pour moi qui ai troujours
trouvé de bons conseils sur ce site.
Salut
Jacques
(Scribouillard.. qui, parti de Saint Malo le 13 juillet, se trouve actuellement dans le Delta de l'Ebre, après La Corogne , Lisbonne,
Lagos, la Guadiana, Barbatte, Gibraltar, Malaga, Carthagena.....et quelques beaux mouillages fraternellement indiqués par
Bahia....)
Difficile de prendre la parole aprés le message trés fort et emouvant de Rolle ... Il a exprimé avec des mots tres fort ce que tout
le monde a envie de te dire ... Philosophiquement , bien sur qu'il faut tout faire en sorte de ne pas avoir que des regrets au
moment du bilan de sa vie . Mais cela ne resoud pas ton probléme ... Regret de ne pas avoir realisé son reve? Regret d'avoir
brisé son couple en entrainant son conjoint dans un reve qui n'est pas le sien ? Tout le dilemne est la . Comme l'ont ecrit des
intervenants precedents , il n'y a que toi qui peux juger de la capacité de ta compagne a adherer a ce projet qui doit etre le
votre , pas seulement le tien . Mais si elle adhére , comme le dit Rolle : FONCE
Cool l'Artiste !
Pourquoi te mets tu en pétard ainsi ?
On est en droit d'estimer qu'il est difficile de juger à la place d'un autre sans pour autant le freiner.
Et j'imagine qu'on ne vient pas exposer ses doutes dans le seul but de se voir uniquement exposer la face la plus
reluisante du voyage.
J'ai personnellement ce genre de doutes.
Leurs causes sont ailleurs mais j'espère un jour partir.
N'est pas voyageur qui veut.
En tout cas,
pour moi, le vrai problème qui se pose à toi, c'est en effet l'approbation pleine et entière de ta compagne, sur un projet
aussi important.
Et donc, avant de faire le grand choix, le grand saut, il serait peut être souhaitable de déjà tester sa pertinence par une
croisière d'un mois par exemple. C'est une durée qui permet de rentrer un peu dans la peau du voyageur tour-du-mondiste.
Fonce, mais pas tête baissée...
car,
les départs qui sont devenus des flops sont souvent causés par des navigateurs qui avaient insuffisamment navigué avant
d'acheter le voilier qui autorise la départ.
la réalité peut s'avérer bien différent du rêve.
La mer est le lieu du fantasme.
J'en ai été moi même aveuglé, il y a longtemps.
Depuis, j'ai appris à aimer la mer et le voyage tel qu'ils sont.
Comme certains l'ont déjà dit, il faut d'abord convaincre ton épouse. S'il est important pour elle de travailler c'est peut-être pour
ne pas se sentir dépendante, et dans ce cas il faut la traiter comme un futur co-skipper et non comme une future équipière
vouée à des corvées ménagères qui prennent beaucoup plus de temps en navigation. Formation identique pour les deux, pas
trop dur au départ pour ne pas la dégoûter mais il faudra aussi naviguer ensemble dans des conditions plus difficiles: longues
étapes, mauvais temps, mouillages, ...La vie à deux sur un bateau peut vite devenir un cauchemar en cas de mésentente - une
prison pour celui qui subit des décisions qu'il n'approuve pas !
Il faut aussi faire la liste de ce qu'on est pret à sacrifier. Cà parait évident, mais je rencontre beaucoup de skippers qui ont
(avant de partir) un don d'ubiquité et oublient qu'ils ne verront plus leur maison, leurs famille, leurs amis, etc...
Et il faut un minimum d'expérience pour anticiper les problèmes: dans la plupart des pays, même en Europe, on ne peut pas se
dépanner à tous les coins de rue. Les forums et les sites de navigateurs au long cours sont une mine d'infos pour celà.
Bonne chance. Une aventurière l'a déjà dit: il vaut mieux mourir dans un accident que dans son lit avec des regrets !
l'age de l'internet est à la fois une bénédiction et une malédiction.... Forums par ci, forum par là. et je ne suis pas
immune à ce nouveau virus, puisque je suis sur celui-ci. le même sujet était posé récemment sur un forum américain et je
vais répondre la même chose. Tu es le seul à pouvoir répondre à ta question. Le seul fait que tu te la poses, et bien tu
connais déjà la réponse. Bien-sûr, c'est tout-à-fait logique que tu cherches le soutien, les conseils des autres. Mais je
crains que cela soit déroutant.
C'est une décision très personnelle qui peut entrainer selon, des modifications radicales de la vie, des concessions à
faire, je ne parle pas côté finances, car tout est relatif ici aussi. Lorenzo a raison les gens ne se rendent pas compte à
quel point ils sont nantis... et la frousse de l'insécurité est telle qu'elle paralyse bien des gens. Moi évidemment, je
suis la première a te dire vas-y, fonce, car si tu ne tentes pas, tu le regretteras toujours. Mais il y a beaucoup
d'obstacles devant toi et tu les connais très bien et en est très conscient, alors le temps des concessions va fatalement
arrivé. Et là je me garderais bien de jouer les apprentis psy et les moralistes. Avoir une passion, un rêve est déjà
merveilleux, il faut y travailler, le sculpter, le dorloter ton rêve, et le faire partager à ta femme peut-être, ce serait
l'idéal, mais peut-être impossible. Comme a dit Paul Emile Victor : la seule chose promise à l'échec est celle qu'on ne
tente pas.
La rancune, le regret, la passion refoulée peuvent mener tout droit à la déprime, c'est sûr...Partir est un choix de vie,
merveilleux quand partagé. Je vois le plus gros handicap est dans cette phrase : 'son éducation carthésienne frène toutes
mes démarches'. Oublie tout le reste, et travaille sur ce seul problème.
bonne chance et garde espoir, ne soit pas trop sage, et tu n'es pas encore fou, contente toi de devenir un marin
Pour ma part, je crois que vous savez ce que vous voulez. je vous conseille d'amorcer et de monter le projet dés
maintenant mais à deux et en commençant par le début, trouver un bateau à vos mesures (financières et taille). Avec un petit
budget et en cherchant bien il y a des solutions dont on peut discuter le cas échéant.
Offrir le livre "histoire de partir " à votre femme et faire quelques essais (les jours de beau temps en premier lieu),
aller au salon nautique en décembre ou surtout au crousty maintenant.
En parler avec vos amis seul avant et en présence de votre femme ensuite en leur demandant d'éviter les remarques à la
"C@@n" du genre "mais vous n'avez pas peur de vous faire attaquer par des pirates" qui clouent madame à terre.
Faites un ou deux stage à L'ucpa, un aux Antilles puis un en Bretagne car les deux se complètent.
En parler avec des gens qui ont voyagé, faire un tour au stand stw au salon.
Boire un verre à l'occasion avec les gens du forum
Salutations
il me semble que tout est dit.....pour ma part je suis sur le point de partir..enfin encore 2009 a passer en divers stages , mais
toutes ces questions j'y suis passé, j'ai la chance d'avoir une femme qui ne voit pas l'avenir dans le "systeme" actuel travail,
maison, retraite, c'est une philo de vie, mais sans ton épouse cela me semble difficile alors oui il faut l'impliquer, peut être que
son travail elle peut l'exercer par intermitence lors d'escales plus longues histoire de refaire la caisse de bord?? mais tout
passera par le dialogue, de courtes et moins courtes experience en mer....peut être faire naître chez elle une nouvelle passion
par la découverte d'un milieu quelle ne connait pas? mais c'est vrai que cela reste trés personnel...ne pas essayer c'est deja
avoir des regrets....maintenant quoi qu'en dise les autres...PART!!!!! c'est juste mon avis, il sera toujours temps de revenir et
puis a ton age tout est possible!!! faire...défaire...refaire.... c'est pas un peu ça la vie???
bonne chance dans ton projet!!
mav
Nous avons choisi de partir il y a 5 ans de celà. Aucun regret mais nous avions une bonne expérience de la voile et de la
mer. Nous avons tout vendu pour ça, c'est normal. Je conseille, moi aussi, un essai expérimental d'abord et avant toute
décision pouvant être définitive. Il ne faut pas se cacher qu'il y en a qui dépriment aussi en mer malgré la réalisation de
leur rêve, il n'est que de voir le nombre d'alcoolos qu'on trouve dans les bateaux dans les ports.
Une solution que nous utilisons pour toute prise de décision importante est le tirage au sort. Quand le sort a décidé on
réalise alors son importance ce qui permet alors de prendre la décision inverse, comme d'hab.
Partir ça peut être bon.... Et trouver pas forcement ce qu'on cherchait, mais ce dont on avait besoin.
Mais partir precipitament sur un coup de tête sans commencer(parce qu'on a jamais fini) à comprendre pourquoi on a des
difficultés avec la société,sa famille, ses collègues, soi-même, etc , ça peut aussi nous priver de cette experience.
Mais la bonne decision, ç'est peut-être celle qu'on vient de prendre: bonne ou mauvaise.Mais au moins on a décider.
Sloop.
Est-ce vraiment nécessaire de chercher à comprendre pourquoi on a attrapé la grippe avant de commencer le traitement ?
"partir n'apporte pas de réponses, mais ça évite de poser les questions..." (B. Moitessier)
Il me semble aussi que le sujet se prête particulièrement bien à la citation de l'avant-propos du livre d'H. Laborit "Eloge
de la fuite" :
<< Quand il ne peut plus lutter contre le vent et la mer pour poursuivre sa route, il y a deux allures que peut encore
prendre un voilier : la cape (le foc bordé à contre et la barre dessous) le soumet à la dérive du vent et de la mer, et la
fuite devant la tempête en épaulant la lame sur l'arrière avec un minimum de toile.
La fuite reste souvent, loin des côtes, la seule façon de sauver le bateau et son équipage. Elle permet aussi de découvrir
des rivages inconnus qui surgiront à l'horizon des calmes retrouvés. Rivages inconnus qu'ignoreront toujours ceux qui ont la
chance apparente de pouvoir suivre la route des cargos et des tankers, la route sans imprévu imposée par les compagnies de
transport maritime.
Vous connaissez sans doute un voilier nommé "désir" >>
Salut , pour ma part je navigue depuis 82 a peu prés, mon désir d'avoir un bateau n'a jamais été aussi brulant, la plus part de
mes vacances c'est pour partir en bateau au grand dame de mon amie , en décembre je fait une transat sans elle évidament, le
bateau elle n'est pas contre mais pas pour non plus et pourtant son père et son frère en ont un, j'ai essayer de la convertir
sans trop de succes faut dire c'était en novembre , queue de tempête, 6 w mer formée en manche , elle a trés moyennement
aprécier, bref tout ça pour dire que ma décision est prise, j'aurai ce voilier et partir , qui m'aime me suive, je n'ai pas envie de me
retrouver en fin de vie avec des regrets ( a si j'avais su.....) tout ça parce que votre compagne a des réves de confort et
sécurité trés terrestre, maintenant avec de la bonne volonté tout est possible, il faut trouver le juste millieu pour
l'ensemble.Quant a l'argent , on ne pas faire sans, mais il faut sortir de cette société de consommation ou tout est prétexe a la
dépense, pour ma part, je m'impose un plan de bataille spécial pour le bateau avec le compte en banque dédier, pas de voiture
(vendu) bref je met tout en oeuvre pour mon projet, alors biensur selon les cas c'est plus ou moin facile mais je sais que ça sera
payant le temps venu, etre en mer et VIVRE vraiment la vie qui en vaut la peine, la nature, la mer 1 bateau et vous au millieu
tout petit mais HEUREUX. j'ai oublier de préciser je travaille 12 à 14 heures par jour y compris le dimanche. A+ et bonne nav à
tous.jp
bonjour,
parlant de votre amie, je vous cite :
<< j'ai essayer de la convertir sans trop de succes faut dire c'était en novembre , queue de tempête, 6 w mer formée en
manche , elle a trés moyennement aprécier, >>
Euh.... cela vous étonne ?
Lorsque je suis parti, j'avais coutume d'affirmer que pour partir en voilier autour de la planète c'est que l'on ne pouvait
pas faire autrement. Je le pense toujours mais le retour est d'autant plus difficile si cela vous a plu!
Il me semble que la grosse problématique pendant le voyage, c'est l'alimentation de la caisse de bord.
les soucis d'argent sont sources des pires galères, je ne vous apprends rien.
Alors quand j'en vois qui ont un revenu mensuel possible et fixe, voici déjà évacué ce qui en freine plus d'un et moi le
premier.
Une belle virée en été, en espérant que celui à suivre sera franchement estival, pourrait redonner un gout immodéré à ta
compagne. J'en connais (au moins une) qui se sont fait tellement peur sur l'eau après un premier essai fatal, qu'elles ont
développé une crainte vis à vis de la mer. Quelques bords sous zéphyr langoureux pourraient rétablir la confiance voir
l'adoration.
En attendant nous aussi le "grand saut", et pour répondre à deux critères concernant le"yachting", à savoir ne pas avoir
d'autres choix pour l'instant que de disposer de temps libre au mois d'août, tout en refusant d'alimenter les pompes à fric
de nos côtes, et acclimater ma mie, de signe bélier (donc terre à terre) à la navigation sur un machin qui bouge et ne va
pas toujours où on veut, j'ai choisi la méthode douce, en commençant par l'eau.
C'est ainsi que tous les étés nous sillonnons le Lac Léman, de ports en ports (et il y en a beaucoup), avec une grande
variété de situations (le lac peut ressembler en une journée à une grande piscine, à la Méditerranée, à la Manche), avec des
coups de tabac à démâter, des embrouilles aux atterrissages dans les ports, ou des superbes "runs" au travers du lac les
jours de bise établie.
L'avantage, c'est que les situations malsaines et déprimantes ne durent jamais longtemps, et il est rare que l'on ne voit
plus la terre.
Et cela convient parfaitement à ma dulcinée qui petit à petit s'amarine et en redemande.
Pour compléter le tableau, quand on le peut, on s'offre quelques courtes sorties sur un cata aux Antilles, sous la direction
d'un skipper confirmé.
Attention je l'avais prévenu qu'elle ne serai comme sur le cata de son père en méditéranée au mois d'aout, d'ailleurs la
transmanche a fini a cherbourg puis retour tranquille a l'abri de la cote, pas mazo non plus, mais c'est plus le froid et l'humidité
qui a été dur pour elle et oui l'embourgeoisement des maison surchauffer fait des éliminer d'office . Pour en revenir a la caisse de
bord, oui il faut des sous tous les mois, soit en rente soit avec des économies perso etc.... notre monde ne nous laisse plus le
choix, même sous le soleil avec le plus beau des lagons A+
Ou alors il faut être investi de l'esprit d'aventure.
Partir sans filets. certains l'on fait et ont réussi.
Nous voici là dans une catégorie peu fréquentée...
caisse de bord :
Voiles et voiliers( ... 1986) - Articles sur Boroboudour et Michel Martin, "Les 1001 métiers du tour du monde".
Evidemment cela date d'une vingtaine d'années, mais les occasions doivent toujours se trouver...
http://amd.alio.free.fr/michelmartin.htm
Pour ce qui est de vaincre les reticences de "l'equipiere" : ma femme ne voulait pas entendre parler de naviguer mais a
.
accepté de tenter une experience de balade sur les canaux en "penichette", rien que elle et moi. Comme çà ne lui a pas
déplut , je lui ai proposé de louer un voilier à Cherbourg ou dans le Golfe du Morbihan : elle a preferé le Golfe (il y a
des arbres autours...) ; quand je suis allé faire un tour du coté de Mehaban , elle s'est endormie et s'est réveillée quand
je prenais le mouillage à Port Maria...Depuis elle a barré le 345 sur le Canal du Midi et fait 4 mois de nav en Med avec
retour à LR par Gibraltar. 12000 milles en 10 mois l'an dernier
"2: Ma femme n'a pas la pleine conscience de l'importance de ce besoin de partir et son éducation carthésienne frène toutes mes
démarches (sans parler du fait qu'il reste à la convaincre). "
Voilà la seule raison qui te fera rester sur terre, si tu n'arrives pas à la convaincre. La clè est là, et uniquement là.
Pour l'expérience elle vient sur l'eau au fil des milles, et pas la peine d'accumuler des stages payants. La plupart des navigateurs
que je connais (dont moi d'ailleurs) ont appris seul, à la force d'envie et de sérieux.
Bon courage.
Salut Continge, heu non pas tout a fait.
Je suis rentré à la BSPP en 1976 et deja passioné de voile. mais auvergnat de naissance donc navigation sur les lacs (trop petits)
Aprés la brigade ma carriere continue en tant que SPP civil, je viens d'obtenir un départ anticipé ( CRO) aprés 32 ans de bottes
qui me donnera 1300 euros de pension.
Je navigue avec mon épouse depuis 1995 en habitable 1 er achat en mer du nord un Muscadet 40 000 francs(6000euros)
premieres armes, ensuite un Dufour 29 150 000 francs ( 23 000 euros) et maintenant un First 35s5 en bretagne sud, on vit à
bord.
Nous sommes des autodidactes de la navigation hauturiere. on a donc commencé avec un petit voilier pour apprendre, et
maintenant dés les premiers beaux jours de 2009 départ direction le sud.......
Décaller ( terme pompier pour les non initiés : départ pour interventions) raz le bol!....... 1300 euros mensuels et etre libre
d'aller ou on veut c'est chouette mais attention il ne faut pas mener la grande vie, privilegier les mouillages..... donc avoir une
bonne autonomie ( electricite, eau, gaz oil). Prevoir un budget entretien et faire beaucoup de choses soi meme ! Pour ma part
ce départ est un réve de tout jeune, en ce qui concerne ma moitié c'est venu beaucoup plus tard au fil de nos navigations, que
j'ai toujours fait pour qu'elles soient maniables, agreables.....un mot etre vigilant sur la meteo surtout !
Si tu souhaites communiquer sur ma petite experience : buchet.serge@wanadoo.fr
Salut Nico. Je dirais plutôt partir et déprimer. On emmène sa déprime avec soi, où pas, mais le bateau comme thérapie, je n'y crois pas, pas comme
ça. Soyons lucide: tu veux partir avec ta femme? Et il te faut la convaincre? Lutter contre son inertie? C'est mal parti... J'en ai vu des couples se séparer
"à cause" du bateau, et de la vie qu'il impose. Je ne crois pas que l'on puisse vivre ce trip si l'on n'est pas passionné, au moins.. J'ai d'ailleurs laissé
deux compagnes dans cette histoire. Des femmes normales, bien sous tous rapports, mais elles n'aimaient pas la bateau et la vie "errante" la vie de
port, de mouillage, les servitudes, et peut-être ne peut-on pas demander à une femme de nous aimer " au dessus de tout, au dessus de leur propre
vie" De quel droit? Si tu es passionné tu oseras, et inutile de mettre l'éducation carthésienne de ta femme, où son "absence de conscience, etc", car
dans ce cas de figure, j'ai du mal à imaginer une femme " convaicue" qui reste en bateau, on ne fait pas des os à une méduse... Question finances, tu
es riche, selon mes critères. Je voudrais bien partir avec 1350 euros, même à 3; j'ai connu beaucoup de couple avec enfant(s) qui n'avaient aucun
revenu et travaillaient aux escales. Certains, dont mon ami Santiago ont vécu 17 ans de voyages et de galères, et aujourd'hui les enfants vont bien,
merci, et sont riches d'une expérience irrenplaçable. Et dieu sait s'ils en ont eu des galères, je vois encore les gamins pêcher des crabes à Cayenne
pour la soupe du soir. Et ils trouvaient encore le temps de s'occuper des autres... Question bateau, j'ai connu des bateaux pas mal rustiques qui
naviguaient, et plutot bien, et j'ai du réparer des "yachts" de millionaires qui n'auraient pas essuyé un force 4. Je vais d'ailleurs bientôt terminer un
Wharram qui ne m'aura vraiment pas coûté cher, certainement très rustique, il ne va pas être piqué des hannetons celui-là, et je n'aurai comme
revenu pour continuer ma route que ceux que je gagnerai en route. Après s'être balladé toute sa vie il serait malheureux de prétendre, à 60 ans, avoir
une retraite confortable. Pour ce qui me concerne c'est 12, 09 euros, (mensuel heureusement!) Si tu es prêt à affronter la vie, quelle qu'elle soit, mais
choisie et assumée, tout est possible. Avant dernier point: si tu emmènes quelqu'un avec toi, tu es garant de sa sécurité, éthiquement parlant, donc
prépares-toi... Et enfin un conseil: n'écoute pas les conseils. Bonne chance. Jo
bonsoir
ce fil est très long et j'ai pas tout lu
je ne sais pas dire s'il faut partir ou rester
je pense seulement que celui qui est un paumé à terre na e va pas devenir une étoile une fois en mer
partir en mer, c'est ajouter des enmerdes à ceux qui existent déjà, d'où l'intérêt de ne pas en avoir avant de partir
il suffit de voir le nombre de familles démolies aux Canaries pour réfléchir un peu ( c'est même à Port saint louis, pour
certains....)
il vaut mieux partir bien dans sa tête et en adéquation avec son entourage qu'aller grossir le nombre des paumés de la mer
perdus au bout du monde sans grand espoir de retour
cordialement
Il ne faut pas tout confondre non plus.
Pour moi, déprimer c'est faire comme tout le monde : métro boulot dodo, c'est avoir une odeur de caoutchouc chaque fois que
je rentre de vacances, c'est faire un métier qui consiste à me lever en pleine nuit pour emmener quelqu'un, à l'hopital,qui
vient de se prendre 5 boites de lexomil parceque son patron lui met la pression depuis 2 mois ou c'est de n'avoir pour seul
horizon le gris des immeubles, des gens et de leurs mentalités!
Vu ce contexte, qui peut dire qu'il n'est pas paumé? ...hormis celui qui ne réalise pas parcequ il ne connait que ça, je
vois pas.
J'ai eu la chance de connaitre la voile et tout ce qui l'entoure. Pour moi y a pas photo! Maintenant, la démarche doit se
faire en famille et c'est surtout ça le challenge.
Des gens qui se brouillent aux Canaries? oui, à Paris aussi y en a, au Sri lanka ou aux Maldives aussi. Maintenant, je pense
qu'en ayant la tête sur les épaules on limite les risques.
En tout cas, merci à tous pour vos réponses et conseils, j'en prend note en espérant vous croiser un jour.
Nicolas.
En mer hauturière tout est différent. Tout s'accentue. On se découvre une énergie insoupçonnée si on est responsable et chef
du projet. Par contre la fatigue et le mal de mer abattent si on est on est passager non motivé.
Malgré tout, l'impossibilité d'échapper aux contraintes vous oblige à dénicher les réserves de volonté que vous n'utilisiez pas à
terre. Mais c'est comme tout, ces réserves ne sont pas inépuisables sauf ...si on aime les personnes embarquées.Et c'est là
qu'on s'aperçoit si à terre on éprouvait de l'amour pour les gens ou simplement l'attachement de l'habitude et la dépendance.
Le rythme des quarts fixes me fait penser aux offices nocturnes d'un monastère. Ca n'a pas dû être inventé par hasard.
Sloop.
Finalement, le vrai bonheur est celui que l'on partage...A mon avis, le plus important est de convaincre la coéquipière, puis de
trouver le bateau. Le budget me semble honnete. Quelques navigations pas trop loin avec un coéquipier expèrimenté pour
tester la motivation de chacun. Sinon, on trouve plus facilement des raisons pour rester que pour partir, dont le manque
d'enthousiasme de madame. Pour ma part, je ne suis pas parti, mais il ya eu quand même divorce. Le temps de préparer une
nouvelle année sabbatique en peaufinant la prèparation du bateau et du skipper et cette fois...
Nicobuch,
je crois que tu mélages un peu tout ...si je peux me premettre....tu parle de déprimer "comme tout le monde" mais tout le
monde ne déprime pas ! même en banlieu ! j'y ai vécu plus de trente ans ... et j'étais surveillante et prof. Et mon boulot bien
que crevant avec la route était passionnant . Je me demande si ton boulot ne t'"attaque" pas ... à voir comme tu en parle...
Quelqu'un a dit sur ce forum, qu'en partant on ne fait qu'emmener ses problèmes . Je pense ça aussi un peu. Je pense que de 2
choses l' 1 :
ou tu pars pour avancer et vivre autre chose , et autrement et il faut d'abord que tu fasse le ménage dans ta tête
ou tu pars pour fuir et tu pars sans réfléchir , ni peser le pour et le contre, les finances ect...
mais une chose est sûre : tu vis à 2 ! donc discute de tout ça d'abord avec ta femme !
car c'est à 2 que vous partez ! et dans les coups de tabac ou les jours de vache maigre , vous vous retrouverez face à votre
décision qui doit alors être commune pour tenir . Il y aura aussi les beaux couchers de soelil en n'amoureux ...mais ça , ça ne
pose pô de pb !
bonjour Nico,
Si vraiment tu veux partir Nico faire la grande boucle, fait-le ! Mais....
...Si tu as une famille il faut que le reste de la famille (compagne surtout ! pour les enfants : eux ils suivent, c'est facile !) soit d'accord avec ce projet de vie.
A toi de les convaincre du bien fonder et de la réussite de cette entreprise. J'en parle avec connaisance car nous l'avons fait et ce grand voyage a duré 25 années... Nous sommes revenus en France en 2004 seulement. Nous sommes partis avec un bébé de 15 mois et une petite soeur est née aux Antilles. Anne est née handicapée et tu vois le projet s'est poursuivi avec, malgré cela ! Alors tout est permis, mais il faut le VOULOIR VRAIMENT ! Il ne faut pas le faire par dégout ou déprime...
Nous avons raconté notre voyage sur un blog...Il n'y a pas besoin d'être milliardaire pour ça... Il faut bosser de temps en temps et faires des économies pour les périodes intermédiaires. Mais on dépense peu en voyage, à bord. Voir ci-dessous le lien...
Bonne chance sur ton choix Nico et courage surtout, il ne faut JAMAIS baissé les bras.
Amicalement,
Rémy
http://25ansautourdumonde.blog4ever.com/
La question est bien posée, reste que les réponses sont multiples.
Pour moi il y a deux choses réellement importante:
1) il s'agit d'un couple et cela doit être une décision de couple
2) vous n'avez pas l'expérience d'une longue navigation : il faut donc tester.
A titre d'exemple, et prenez-le comme tel, j'ai un couple d'ami qui habite en bord de mer, qui navigue une grande partie des WE où il fait beau (en Bretagne sud) et qui en plus ont des moyens très confortables.
Ce couple décide, à l'occasion d'un changement professionnel de Mr, de s'offrir une année sabbatique avec leur dernière fille de 14 ans.
Ils s'achètent un gros bateau (j'ai précisé que du coté du porte monaie, il n'y avait pas de soucis) et partent début juillet. Pas de problème majeur sauf que ..... monsieur s'ennuie à mourir sur son beau bateau. Madame et fifille se plaisent bien et sont enchantées.
Bilan : à Gibraltar ils ont tourné à gauche, filé vers la cote française où le bateau est en vente. Madame et fifille regrettent, monsieur est ravi d'être rentré, de naviguer pendant un WE de temps en temps et d'avoir un bateau à moteur pour aller à la pêche et a juré que l'on ne l'y prendrais plus.
Morale : Même si on aime bien naviguer, même si madame est partante un test d'une croisière longue (1 mois mini) s'impose.
En espérant que cela vous aide, même si comme tout le monde l'indique, l'expérience des autres ne nous sert pas à grand chose.
Bonjour,
Votre exemple montre qu'il y a parfois un fossé entre le rêve et la réalité, et que certain(e)s confrontés à celle-ci regrettent la vie à terre. Ils n'étaient tout simplement pas faits pour la vie à bord et le voyage...
PS Dommage pour Madame et fifille...
J'ai découvert ton blog ces derniers jours, et je peux te dire que ça fait du bien. Tu es parti bien jeune, ta passion était déjà là avec l'insouciance de ton age.
Moi j'ai 50 printemps, et normalement j'espere aussi faire mon tour, mais j'ai découvert la voile plus tard et certainement avec beaucoup moins de passion, alors que maintenant la passion et le réve sont ancrés en moi et normalement je devrais tenter l'aventuire dans 3 ans!
Enfin, juste te dire bravo, et c'est vrai que les regrets sont bien souvent pire que les déboires!
Et merci encore pour le rêve que tu distribues
Amicalement Pascal
larverne a larverne
larverne a larverne
"Au niveau pécunier, je vais disposer d'une pension de 650 euros et j'aurai terminé de payé un appartement à Paris loué à 700 euros => 1350 euros à 3 (sans compter les impots), sans bateau ni expérience, ai-je le droit d'OSER?
Un fou dira OUI, un sage dira NON, et un marin qui imagine la situation dira...? "
Fin de citation d'un extrait de la question initiale posée !
J'ai l'impression que cette question est l'oeuvre d'un amuseur plaisantin. Il a eu raison, puisque je serais le 50ème participants à ce forum ! C'est dire le succès. Faut-il penser, voire croire que les marins "s'emmerdent" (au sens de s'ennuyer) tant que ça pour passer leurs temps sur de tels forums ? Faut-il penser, voire croire que notre société a tué le dialogue entre les individus pour voir de tels forums se développer ?
Il y aurait donc 3 types d'individus dans la société: les fous, les sages et les marins ?
Quoi qu'il en soit je n'ai jamais rencontré, dans ma longue vie, un marin qui a pu s'acheter un bateau et parcourir les mers avec pour seules ressources 1350 euros par mois.
Un: les marins ne sont pas fous,
Deux: la mer a éliminé ceux qui l'étaient ..
Trois: les marins sont sages
Quatre: la preuve ils sont en vie.
Cinq: un peu de réalisme ...
Six: on peut toujours rêver ... ça fait rêver !
Et moi, ce faisant, m'accorde un instant de franche déconnade: ça fait du bien ...
bonjour,
honnêtement, après relecture du post pour voir si quelque subtilité ne m'aurait pas échappé, je ne vois pas la raison de l'hilarité ?
Si vous naviguez, vous savez pertinemment que la question du budget dépend de nombreux paramètres qui peuvent le faire varier dans des proportions très importantes.
Il est évident qu'à lieu de navigation égal, un "touriste marin" privilégiant au maximum les ports et marinas, les locations de voiture, les repas au restaurant à l'escale et les réparations effectuées par des professionnels ne dépensera pas la même somme qu'un "globe-flotteur" pratiquement toujours au mouillage, mangeant local et faisant sa maintenance lui-même !
Assez loin des marins avententuriers du vingtième, arrivent en grand nombre sur les mers en tout genre, les globe trotteurs de luxe ovnïsés rentiers qui iront visiter des lieux habités par des individus vivant très largement sous le seuil de pauvreté occidental.
Over.
Dis moi, je trouve ton raisonnement complétement idiot, quand tu t'es mis en ménage avec ta femme t'as demandé au tour de toi si jamais ça allait être viable ?
En réalité, la réponse, je pense que tu es le seul à la connaitre
Amicalement Pascal
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