Ah je comprends... ta femme à Z´yeuté le forum et a vu la création de " Un bateau pour 2" ... alors elle s´est dit que
plutôt que de rencontrer une équipière... beh l´équipìère ce serait elle !

Non je plaisante... et suis vraiment et sincèrement HEUREUSE pour toi... HEUREUSE pour vous !

Sois vigilent quant à la météo bien sûr... mais fais gaffe aussi aux mouillages de rêve qui se transforment en cauchemard aux
premières rafales. Elles n´aimera pas... tout comme trop de gymnastique pour remonter à bord entre deux "ondes"

Moi je reste très primaire quant aux antinaupatiques... je suis la première à en prendre (oui-oui... et pas l´unique!)... et mes
tablettes passent par l´incontournable Nautamine...parce que j´en trouve de partout même si l´appellation est différente. Mais
bien sûr on va me dire qu´il y a un taaaaaas de nouveautés sur le marché ! OK... je les ai toutes essayé je pense... et je
reviens toujours à ma bonne vieille Nautamine :

Je te propose de lire ça :

http://www.doctissimo.fr/html/sante/voyageurs/fiches_conseils/transports...

Et bon voyage de noces!!!... que je je soupçonne être bien mérité, non ?
Que les meilleurs vents du globe vous accompagnent...

Sophie

Bonjour,

Je suis en train de terminer mon tour de Corse où nous sommes depuis 12 avril...

Plutôt que t'adresser conseilq et trucs, je me permet de te renvoyer à notre site qui est bourré de photos et d'un journal
de bord relatant nos escales corses, nos erreurs et nos joies....Peut-être cela pourra t'être utile...je ne sais pas!

Bonne nav' à toi et à tous!

Voilà le lien:

http://www.lepetitmondedetroll.fr

Bonjour,

C'etait une fois un type y part en bateau avec les copains, sa chérie reste a terre, avec plein d'occupations importantes.
Le bonhomme après avoir déposé les copains, retourne chez lui. Enfin veut retourner chez lui, et la , pas de bol dans pas de
bol, les vents contraires, les échouages, les courants contraires enfin tout pour le foutre en retard. Meme que le bonhomme
a force y perd tous ces équipiers.
Malchance d'un cote, heureusement il trouve des gens sympa pour lui remonter le moral.

même très sympa, et même des gens'e', quasi des princesses. De détour en princesse accueillantes et gourmandes, le type a un
mal de chien mais finit par rentrer chez lui retrouver sa tendre qui tissait son chagrin.

Moralité, a oui Ulysse c'est le type, donc moralité:

Quand tu pars en mer tu sais pas quand tu arrives. Ne pas prévoir d'heure d'arrivée.

Moralite deux:

si la chérie vient pas , vaut mieux qu'elle est un métier (a tisser c'est difficile a trouver, quoique je sais plus si
c'est le metier qu'est diifille a trouver ou un Penelope qu'attend longtemps?)

Moralite trois: Se mefier des belles passagères, leurs regards ne promettent pas que des trésors de pacotille.

Bon Ulysse , il est quand même rentre, peut être qu'il s'est aperçu, que les belles naiiaddes se faisaient tous lesmarins de
passage. Si si on en voit.

A part ça bravo

Jean-Pierre dis... je ne savais pas que tu pouvais être aussi romantique à tes heures...

Sympa ton histoire et telle tu la racontes... un "chouia" de vérité n´empêche... parce qu´en 10 ans de errance j´en ai
rencontré une floppée d´hommes "célibataires" le temps d´une transat... Madame à la maison... telle Penelope...

... et certains dans le lot ne sont jamais rentrés au bercail !!!

l´attrait des lagons verts ?... des iliennes?... à moins que ce ne soient les brasiliennes... ou les malagches ?...
Bref, les choses de la vie dira-t-on...

Mais bon, n´allons pas si loin, restons en Corse, et tu as tout à fait raison de préparer cette petite nav´méditerranéenne avec
ta femme !

Alors mistral ?... heu... jsute ce qu´il faut !

Sophie

Bonjour Fred,

Nous sommes dans une configuration similaire à la tienne: Voilier de 25 pieds + ma femme qui a le mal de mer chronique + elle
pousse des cris par force 4 à la gite. En plus, chez elle, la Nautamine n'a pas d'effet. Malgré tout çà, nous avions réussi à faire
de petites navs, mais alors, un St. Vaast la Houghe -> Le Havre l'aura définitivement achevée. La brise thermique s'était levée
plus fort que prévue... Mal de mer chronique... Cela aura suffit à la décourager de remonter à bord.

Une astuce dont parlait l'un des intervenants de ce forum, c'était de vivre à bord quelques jours au mouillage avant le départ,
parce que celà a tendance à bien amariner, quitte à trouver un endroit qui bouge un peu plus qu'un port complètement abrité.
Cela m'apparaît comme un bon moyen d'augmenter les chances de réussite.

A+

Oui-oui absolument... j´ai oublié de dire que je suis en accord parfait avec l´amarinage en mouillage avant tous départs. C´est
même essentiel... surtout quand il y a des néophytes à bord !

Mais c´est également bon pour le bateau lui-même... voir si tout est OK techniquement parlant... si on n´a rien oublié... etc...

Sophie

Ah ben ! Mon pauvre Fred.....je te souhaite (sincèrement) plus de chance que moi dans ce domaine...mais j'ai renoncé à
naviguer avec la famille, et tout le monde s'en porte très bien.

Je ne veux pas te décourager, mais je crois qu'en matière de bateau, c'est un peu tout et tout de suite, sinon ça ne marchera
jamais.

Je résume le scénario familial : mal de mer dès le pied posé sur le ponton, tibia écorché contre la filière au premier pied en
débarquant sur le ponton, chute dans le port en accostant le bateau, panique bleue dès que le vent dépase force 3, toutes les
manoeuvres même les plus simples loupées. Le mal de mer chez mon épouse est terrifiant...y compris pour les autres (jusqu'à
des convulsions...au point de détourner au moteur le bateau vers un port, suivant l'avis d'infirmières présentes dans l'équipage
cette fois là).

Le plus terrible : sa trouille se transforme en agressivité dès le moindre départ au lof (" mais qu'est-ce que tu fous !!!", "y en a
marre mets le moteur!")... ou en rasant malgré mes cris la pointe sud de l'île d'Ars dans le golfe du Morbihan pour rentrer plus
vite, donc en se foutant sur les cailloux cette fois-là !

Ma fille c'était pas mieux: force 1 sous spi dans le bassin d'Arcachon, je lui passe la barre le temps d'empanner le tangon en lui
disant "tout droit pendant 20 secondes", 10 secondes après on se retrouve à 90 degrés de la trajectoire, le spi en vrac, le
tangon ballant pendant que je me précipite à l'arrière pour ramener le bateau dans la direction initiale (je l'ai toujours
soupçonnée de l'avoir fait exprès : elle en avait marre du petit temps et voulait que je mette le moteur !).

Bilan global : toutes les sorties loupées, les croisières tronquées, les retours au port avec tout le monde à cran , engueulades
pour le reste du week-end.

Les raisons invoquées : "le bateau est trop petit". On est bien passé au mètre au-dessus, ça n'a strictement rien changé. "Et
puis t'es pas sûr..." (merci..). "On va pas fermer l'oeil de la nuit au mouillage avec ce clapot" (clapot= mot banni, déclencheur
immédiat de mauvaise humeur et de mal de mer).

Bilan : j'ai pas cédé, j'ai toujours un bateau mais la famille y est interdite de déjour.

Moralité : en matière de voile, ça se voit tout de suite si l'équipière se trouve à l'aise dans le monde de la voile et de la mer. Si ce
n'est pas le cas, vaut mieux pas insister, si l'équipière est ta femme, adopter un modus vivendi sans délai.

Armistice familial depuis des années: ma famille ne fait plus de bateau (d'ailleurs je la refuse désormais à bord), le 3ème bateau
n'aura pas l'honneur de l' avoir à son bord, ma femme fait ses propres activités sportives de son côté, moi je pars du mien en
course et en croisière....la semaine prochaine pour 3 semaines, le tout consenti et négocié de part et d'autre.....depuis des
années et tout se passe bien ainsi !

Je sais, je sais.....je vais passer pour un de ces skippers ignobles et/ou nuls, pourtant j'ai eu des dizaines et des dizaines
d'équipiers masculins et féminins hors famille et il n'y a pratiquement jamais eu d'anicroche !

Expérience un peu voisine, Plic, sauf que ma femme à moi sait bien mener le bateau et même aime ça si ça ne dure pas plus de
... 2 heures, disons. Mais 1) mal de mer dès 0,3 m de houle (plus que le vent), 2) elle s'emmerde sur le bateau, voilà ! Pas
de remède à ça, donc je navigue seul (journée ou courte traversée style Corse) ou avec équipiers.
Bien sûr je le regrette beaucoup, surtout quand je fais des superbes navigations sans elle, mais c'est comme ça. J'aime
aussi beaucoup les symphonies de Mahler, elle non... Elle aime la nature terrestre et le jardinage, moi pas. Mais on adore
être ensemble et se retrouver quand chacun a assouvi ses passions, inutile de forcer sa nature.

Quand je lis vios récits, je mesure la chance que j'ai de vicre depuis 25 ans avec celle QUI M'A PROPOSE, il y a 5 ans
(pendant l'été de la canicule de 2003, en fait..on était en eau douce sur notre Trident 80..): "Dis moi, mon amour, pourquoi
on ne vivrait pas sur un bateau?"

Je n'aurais sans doute jamais osé le dire moi-même, le lui proposer...

Et et il y a maintenant 18 mois, on a tout vendu, maison, autos, moto, et nous voilà partis....

On rencontre finalement beaucoup de couple au cours de notre voyage et pas mal de type tout seul aussi...qui navigue 3, 4 ou
6 mois et qui retournent à la maison.....

Mais peut on se mettre à AIMER "ça" après l'avoir essayé, redouté????

Je ne sais pas.....

Bonne chance à vous deux!

ben moi j'ai fait la corse du Lavandou à Calvi sur un moody 54 ...disons que pour quelqu'un qui n'est pas très amariné t'as
intéret à prendre la météo de près ! et sans vouloir te refroidir sur les conditons de traversée: c'est rare d'avoir des bonnes
conditons de nav. A/R ! ou sur toute la traversée ! mais bon au moins en te préparant au "pire" il vous restera le meilleur !
si tu veux épater ta douce et tendre... surtout fais lui aprécier la nav. de nuit: le silence, les étoiles, la mer, le souffle du vent
(doux) dans les voiles, l'eau sur l'étrave du bato...après ça elle en redemandera ! sans oublier daupins, baleine (si , si !) poisson
lune (avec beaucoup de chance) et la p^che à la traîne et du poisson frais ...
que du bonheur !

Merci à toutes et tous de consacrer un peu de votre temps à mon cas, qui n'est pas si unique que ca apparament.
Merci à toi Sophie, ta tendresse m'à sincèrement touchée ! (c'est quoi un bateau pour 2.....) bises

Merci à toi Richard, tes conseils de navigateur expérimentés me seront surement utile. Tchao !

Merci Thierry ton site est fichtrement bien fichu. Salut Mec et saluez madame de ma part.

Merci JP d'Argon salut le poete!

Merci Raphael, " mon frere de souffrance".Je la connais aussi cette solitude; Si forte qu'on pourrait presque la toucher. BYE

Merci Joel, Tu m'à bien fait marrer. Ta vie de marin ressemble un peu à la mienne. C'est presque un "copier-coller". A+

Merci Olivier, ta sage philosophie m'aideras à tenir le coup si la petite croisière est un échec; bye mec

Merci Catherine pour cette vision simple tendre et néanmoins réaliste de la vie . bises

Et merci à toi Fred pour tous tes mercis...

Je te souhaite de la réussir ta future croisière... tu le mérites...

Imagine ... vous regarderez ensemble les étoiles... vous compterez ensemble les dauphins... ( ensemble les petits poissons bizouilleurs de coque au mouillage...

Parce que l´important dans le fond, n´est-il pas d´être deux ?

Pour "un bateau pour 2" tu as ma réponse dans ces quelques mots.
Il s´agit d´un nouveau forum qui est en train de se créer au sein de STW dans le but de trouver son compagnon d´océan.

Bons vents à vous deux Fred...

Sophie

Bonjour à tous
Super content pour toi, nous avons construit un bateau pendant trois ans et naviguons depuis trois ans, ma femme n?a pas du
tout le mal de mer mais était très angoissée par la gîte, la houle, le vent?à telle point que nous avons failli vendre le bateau (
voir post angoisse marine) elle a depuis fait un stage aux Glénans, maintenant plus ca penche et plus elle est contente, elle
adore le bateau et avons bien failli faire une énorme connerie en vendant le bateau, nous partons aussi en Corse cet été et
sommes basés à St Raphaël (Santa Lucia) peut être pourrons nous nous voir pour échanger nos expériences
Ludo

C´est vrai que passer par un stage préalable peut (je dis bien "peut!") parfois être LA solution.

Dans ce cas le BAba est enseigné calmement sans qu´il y ait surtout le stress du mari qui gronde derrière

Sophie

Pour convaincre ma mie de grimper sur mon fidèle coursier, je lui ai fait valoir qu'elle perdrait au moins trois kilos par
semaine, sans forcer, simplement par l'effet de la compensation musculaire de son équilibre à bord, mieux qu'une power plate.
Depuis, elle adhère pleinement...

Et en plus, tu n'es qu'un sale menteur!

Ouh, le vilain! Ouh, la honte!

Non-non... pas vrai... le coup des kg en moins, c´est vrai !

Perso, j´attends toutes grandes nav´s... (j´entends par là minimum 5-7 jours) pour perdre mes kg !

Alors oui-oui... ça faut faut leur dire aux femmes...

J´ai noté pour moi 6 kg de moins en un mois, entre Canaries-Brasil,... et 4 kg en moins dans les 900 miles de Salvador-Rio...
une autre fois 5 kg entre Canaries-Açores... et je pourrai faire la liste pour un tas d´autres étapes... et montrer photos à
l´appui à toutes les Madames qui le désirent.

Une navigation, rien de tel pour perdre du poids... (ou curieusement comme dit Grietick, en prendre!)... mais ce que j´ai
constaté aussi, c´est que dans l´ensemble c´était les hommes qui prenaient, eux,du poids... alors que les femmes en perdaient.
Allez comprendre...

Mais qu´importe, le plus important est que nous les femmes, en perdions, et ceci arrive dans quasi tous les cas de figures (de
nav)...0)))...

Alors faut partir... c´est tout bénef, promis !

Sophie

Eh bien je rentre tout juste d'un Dakar-Canaries qui m'a fait perdre 8 kilos en 14 jours (pour 850 milles théoriques !). Que du près serré sur un bateau qui
faisait 120 degrés d'un bord sur l'autre. Malgré 30 ans de nav et 30 000 milles au compteur, j'ai eu quatre jours de mal de mer total. Rien mangé pendant 6
jours. Donc le mal de mer c'est pas grave : ça dure rarement plus de 3-4 jours. L'ennui, c'est quand on ne navigue qu'un ou deux jours de suite. On n'a que le
mauvais.

Je suis bien d'accord avec toi, Coco. Quand on a le mal de mer, une navigation qui ne dépasse pas 48h c'est rien que le
mauvais. Moi, ça fait 6 ans que je navigue et j'ai régulièrement le mal de mer lorsque les conditions se font musclées, mais au
bout d'un jour ou deux c'est fini et c'est de moins en moins fort au fur et à mesure des années. La nautamine me fait dormir, le
patch de scopolamine c'est bien (le mettre la veille), mais a des effets secondaires (bouche sèche, vue légèrement trouble).
Pour moi, le top du top c'est un comprimé de sturgeron toutes les 6 heures (commencer la veille) et là je peux cuisiner sans
problème avec les chandeliers dans l'eau.
Et puis pour limiter le problème : tenir la barre et se rappeler que la nav au près est l'allure la moins dangereuse même si elle est
impressionnante. Et aussi se faire une petite nav de quelques heures histoire de s'amariner avant d'en faire une plus longue...
Ce qui fait peur, c'est l'inconnu. Une fois surmonté un bon force 6, on est prêt pour le suivant.
Allez, bon voyage de noce entre St-Raph et Calvi.
Martine

www.ernest-le-voyage.com

Je me demande bien qui ne l´a pas ce putainggggg de mal de mer ?!... et si, seulement, les conitions musclées en sont la cause.

Perso je sais que chaque fois que je pars pour une nav´de plus de 48 heures je me le tape. Je pense qu´il est dû au stress... à
savoir si j´ai bien préparé le bato... si je n´ai rien oublié... si... si... si... si... il y a tellement de si !

Et puis, mauvaises conditions ou pas, 48 heures après il passe presque toujours... parce que j´ai pris confiance en moi... que je
me sens en confiance avec Enomis... parce que que j´ai pris mes repères...

Alors dans mon cas il est plus dans la tête que physique.... c´est mon stress de départ, quoi... et celui-là par contre je n´y
coupe pas !!!

Salut à toi sur le plancher des vaches Coco !

Sophie

Tu as tout à fait raison, Sophie. Ça se passe beaucoup dans la tête, et le stress est le premier pourvoyeur de mal de mer. Pour ma part, j'ai aussi, au fil des
années, de moins en moins le mal de mer, mais là, entre Dakar et Las Palmas, ça a été 80 % de la traversée entre 35 et 40 noeuds établis, au près dans
des creux de 4-5 mètres. D'où un mal de mer digne de celui de mes débuts dans les années 70.

J'aime bien ces certaines théories (Source - Wikipedia)

Selon certaines théories, le mal de mer serait une réminiscence émanant de notre cerveau reptilien. En effet certains de nos
ancêtres se nourrissaient beaucoup de cueillette. Au moment de celle-ci, l'une des possibilités était de tomber sur des fruits ou
des baies toxiques, dont les effets étaient entre autre de faire tituber. A ce moment un décalage de perception entre l'oreille
interne et les yeux (fermés) ne percevant pas le mouvement, déclencherait ce mécanisme de rejet (envie de vomir) pour
évacuer les baies toxiques incriminées. (Source : médecin militaire au fin fond de l'Afrique, à corroborer ou à évacuer)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pied_marin