moi, je met le bras et la drisse sur les winches du roof;
après avoir hissé (déroulé) le foc je me mets assis sous la bome (sous le vent)
je choque du bras seulement
puis je laisse filer la drisse et le bras (en évitant de laisser le spi battre trop longtemps (cela abime la voile, risque d'accrochage
barre de flèche, risque de perdre une écoute, etc...) en laissant un tour sur le winch et en affalant le spi direct dans la descente
voire dans le sac (accroché à de petites filieres maison dans la descente (sac banane).

Bref assez proche de ta méthode si ce n'est que je ne vais sur la plage avant que pour décrocher le tangon quand le spi est en
bas (je ramène les trois points ecoute accrochées à la voile jusqu'au sac dans la descente, en plus c'est plus facile à ranger
après)

Thomas

effectivement, thomas a raison :
il vaut mieux éviter d'aller devant;
tu débrasses en grand, tu affales sous la bôme (tu rentres la toile du spi entre le point d'écoute et le point du bras) puis tu
lâches la drisse en grand (donc tu affales le spi complétement),
c'est mieux de faire 2 étapes car comme cela, tu "étouffes" le spi et normalement il ne prend plus de vent
apres, tu t'occupes du tangon etc etc
cordialités maritimes

Effectivement il n'y a pas 50 methode pour cette manoeuvre.

Apres avoir deroulé le genois pour deventer le spi, choquer le bras, attrapper dans une main le point d'ecoute (au niveau des
haubans), recuperer toute la bordure jusqu'au points du bras, et tirer vers le bas puisqu'on a pris soins d'ouvrir le coinceur de la
drisse en la foutant a l'eau histoire de la freiner...

Autre methode: la chaussette a spi! j'en suis pas tres fan, mais il parait qu'en solo c'est bien pratique... c'est meme Eric Tabarly
(inventeur de la chaussette) qui le disait.

Sacha

en ce qui concerne le bras :

au lieu d'aller décrocher au tangon (oeillet passé dans la machoire), il est plus simple de laisser filer celui-ci laissé libre dans la
machoire, ce qui évite d'aller sur la plage AV.

Il est également plus confortable de débrasser le tangon presque jusqu'à l'étai (comme au vent de travers) mais en ayant une
allure de grand'largue : le spi flotte dans le vent vers l'avant du bateau, le vent apparent est moins fort, et en larguant de la
drisse à la demande, on peut récupérer sans difficultés le spi par son point d'écoute.

dernière chose : en solo (à moins d'être un Figariste !) ne pas attendre d'être débordé par les évènements et la force du vent
pour la manoeuvre : affaler quand on sent que c'est le moment ! (mais bien sur celui-ci variera selon le degré d'expérience de
chacun !)

solution que je fais sur l eau a mon bord : je n envoie pas le genois, je me mets grand largue, je largue le bras à fond ( jusqu à
ce qu il sorte tu tangon ) puis j attrappe le point d ecoute, largue la drisse et attrappe le paquet que je jette dans la descente.

On peut dire qu en moins de deux minutes, l affaire est réglée ( pas encore dans le sac.... )

OK Takari sauf que si ca souffle un peu fort ton spi risque d'eclater dans la manoeuvre. Et si tu n'envoies pas le genois, cela
veut dire aussi qu'une fois ton spi affalé, ton bateau marche sous GV seul donc pas tres equilibré = risque de depart au lof...

Sacha

et puis enlever complètement le bras du tangon, ça ne fait pas gagner de temps sur la manoeuvre, ça fait un bout de plus qui
risque de partir à la flotte; en plus le tangon bat en core plus contre l'étai...

Evidemment tout dépend aussi de la dimensieon du spi ! Le mien fait 120m2 et je le rentre à 3/4. Au dessus c'est un gégène
sur chaque bord. Inutile de prendre des risques à la con !

Je n'envoie plus la GV depuis longtemps avec le spi qui ne se justifie que sur un bord suffisamment long. La "tenue" de
route est bien meilleure qu'avec la GV et le conservateur d'allure ne peine pas jusqu'au grand largue. Pour le spi j'utilise
la chaussette. C'est super. La mise en sac est automatique ! Et puis même à force 4, si l'on attend pas d'être entre les
jetées du port, peu importe de rester à sec de toile quelques minutes. On peut aussi dérouler le gégène partiellement
pendant la manoeuvre.

Comme d'hab, le mieux est d'anticiper.

Sur mon canote précédent : spi de 60m2, j'utilisais la technique ci-dessus : larguer le bras et rentrer dans la descente par
le point d'écoute en relachant la drisse à la demande. Ensuite, il reste effectivement à plier et mettre en sac.

Afc

Moi avec une bonne chaussette suédoise j'ai jamais eu de gros problème !
Par petit vent avec houle ca dévente un peu en haut : j'ai allégé et raccourci au max le haut
Par pluie ca marche aussi, mais un peu plus dur
Génial : merci Eric

Pour propper, si tu pars au lof apres l affalage du spi quand il ne te reste que la gv, c est que c est vraiment fort, le spi aura
surement deja eclaté avant je pense....
En fait, si la manoeuvre se fait assez rapidement, le spi ne fasseye pratiquement pas ( d autant que c est la gv qui masque
puisque on est au portant et que l affalage est dans la descente, donc passe sous la bome ).

Pour le boute qui traine ( en l occurence le bras ) dans l eau, il suffit juste de la ramener à bord, et l affaire est réglée ( d ailleurs
elle ne risque plus de gener, puisqu elle est dans le carré deja et pas dans les pattes des equipiers )

Pour le tangon qui tape l etai, si affalage gd largue, on a une legere gite qui cale le tangon dans l etai, donc pas genant

Mais, la meilleur des solutions est celle qui vous convient, apres pour s amuser, il y a l affalage dans le genois puis dans le capot
avant ( prevoir ou equipiers ou pilote )

Perso, je me rapelle un affalage ou le bras complètement choqué et libre (il est monté à l'australienne, c'est à dire qu'il coulisse
librement en bout de tangon) est passé à l'eau.

Il faut dire que le bout est trop court, et que quand on ramène le spi, il n'est pas assez long pour que son extrémité libre reste à
bord.

Le bras s'est donc pris dans l'hélice.

D'autre part, je déroule toujours un peu de gégène avant d'affaler, apparement je ne suis pas le seul. La drisse s'est prise dans
l'enrouleur, le spi c'est retrouvé tenu d'une part par le bras, lui même tenu par l'hélice, et d'autre part par la drisse, bloquée dans
le haut de l'enrouleur.

Enrouler le génois pour tenter de décoincer la drisse fut laborieux, et un coquetier s'en suivit.

Un de mes plus beaux distribilles. Je précise qu'on était pas en solo, mais à trois, ce qui n'est pas de trop dans ce genre de
merdier. Le plus drôle, c'est qu'on a rien cassé sur ce coup là.

Jai 2 tangons, donc je passe leur hale-bas dans une poulie sur un pied de chandelier au 1/4 avant ce qui permet en le souquant
de maitriser un peu le tangon pendant l'affalage

D'accord avec toi TAKARI. Excellent en solo si tu ne veux pas tarder à affaler et si tu ne comptes pas renvoyer directos derrière.

http://www.le-popote.com

Je suis très admiratif de toute cette science du geste en marche. J'ai un spi symétrique sans tangon avec chaussette deux
écoutes et deux barber-haulers sur mon ptit cata, et je peux vous dire qu'on est pas trop de deux (un barreur, un équipier)
pour souquer et larguer ces kilomètres d'écoute, reprendre du barber, courir sur le trampo pour jouer de la drisse de
chaussette, etc.... En plus quand il s'agit de coiffer le spi dans sa chaussette il faut se gaffer de ne pas prendre tout le barda
dans l'étai à enrouleur ! Mais un jour je saurais faire! JMB