Mal chance ,un mauvais sort ou simplement un vendeur malhonnête

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- Pirogue 2 Places (Monocoque)
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Mal chance ,un mauvais sort ou simplement un vendeur malhonnête
sujet n°101722
Mal Chance ,le Sort ,ou tout simplement un Vendeur Malhonnête?

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mon Super Cata Outremer 50Light
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réponse n°199366

c'est toujours un plaisir de lire tes aventures.... et comment as tu obtenu les "bons" papiers ?
stef

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SUNSHINE 36 GTE
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réponse n°199367

Quelques petites corrections, pour dire merci
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MALCHANCE, LE SORT OU TOUT SIMPLEMENT UN VENDEUR MALHONNÊTE ?

Nous sommes à terre depuis un an et demi et la piqûre nous reprend. Danièle et moi pensons à acheter un autre bateau et repartir, non pas pour vagabonder mais bien plus pour avoir un pied-à-terre sur l’eau. Notre dernier voyage nous a emmenés en Polynésie et nous y avons vécu 3 ans, nouant des amitiés et des contacts. Nous voulons donc y retourner. Ce serait bien de faire comme les oies sauvages quand vient l’hiver, et de partir dans le sud, laissant derrière nous les rigueurs de l’hiver québécois. Faire six mois, six mois. Tout est bien réfléchi et nous voilà en quête d’un bateau confortable, facile à manœuvrer, et suffisamment grand pour recevoir famille et amis. Le dernier Coyote était un Océanis 440: on se décide pour un Océanis 50, pas trop vieux pour conserver une bonne cote à la revente. Mes recherches ciblent deux voiliers, l'un en Turquie, l’autre en Croatie. Je pars pour l’Europe (nous sommes en février). Première destination, la Turquie. La visite est décevante; le bateau est dans un état lamentable et usé jusqu'à la corde

Retour par Paris et direction la Croatie. Le bateau est à la marina de Kremik. Il y a là des bateaux de charter qui arrivent en fin de contrat. Arrivé à Zagreb, je loue une voiture pour aller à Kremik. La représentante du broker est là, qui m’attend à la marina. Elle me fait visiter les deux derniers Océanis 50 qui restent à vendre. Le troisième est vendu. Je sais tout de suite que je vais en acheter un. Ils sont parfaits, proches du neuf, très bien équipés: il y a même un winch électrique et un propulseur d’étrave. le génois et grand voile sont sur enrouleurs: un vrai bateau de fainéant, tout ce qu’il faut pour moi qui suis un peu amoché. Les moteurs ne dépassent pas  2600 heures, bien qu’ils soient équipés d'un frigoboat.

Le compromis est signé, et un acompte de 10 % versé, le reste quand je recevrai l’acte d’achat, prévu pour la fin mars. Tout se passe comme prévu et fin mars je solde la vente, en précisant que je ne pourrai prendre le bateau que début juillet: ce n’est pas un problème, la marina appartenant au même groupe que la compagnie de charter.

Arrive le mois de juillet. On débarque à la marina pour prendre possession de notre bateau. Entre-temps, nous avons pu faire faire au Québec une attestation provisoire d’immatriculation pour pouvoir naviguer en attendant de finaliser la sortie du bateau des eaux croates, c'est-à-dire le certificat d’exportation et la radiation du pavillon croate nécessaires pour une immatriculation au Canada.

Première déception: bien que le bateau est payé depuis mars, les deux papiers ne sont pas prêts. On peut vivre sur le bateau, mais pas naviguer. Le responsable, directeur de la marina, nous rassure en nous disant que cela va se faire dans la semaine ou, au pire, dans deux semaines. En attendant, il nous prête pour deux semaines un autre bateau pour naviguer. Ça nous rassure et nous partons à la découverte des superbes mouillages de la Croatie.

A notre retour, toujours pas de papiers. Le directeur est toujours aussi sympa avec nous: il vient nous voir au ponton, nous demande toujours si on a besoin de quelque chose, nous offre même sa voiture pour nous promener. Il nous accorde toutes les petites réparations que l’on découvre,. Plus le temps passe et plus les petites bricoles se transforment en réparation ou changement; on fait refaire l’antifouling, changer les batteries, contrôler et réparer l’électronique, changer les drisses, amarres et écoutes. Le temps passe et toujours la même rengaine: dans quelque jours. Oui, mais nous on ne sait plus quoi faire faire, et nous avons prévu d’être pour le mois de novembre aux Canaries.

Comme nous sommes là depuis deux bons mois, on commence à nous connaître sur les pontons, et l’on nous parle. C’est ainsi qu'on apprend que le bateau est saisi. Il fait partie de la faillite d’une banque hongroise. J’ai vraiment la poisse, car c’est la deuxième fois que l’on me vend un bateau saisi. On commence à comprendre et à reconstituer le puzzle.

Les deux Océanis 50 ont pu partir, car l’argent du deuxième a libéré le premier. Le nôtre, le troisième, a servi à payer la libération du deuxième et comme nous sommes les derniers, plus de pognon pour nous libérer. Nous sommes démoralisés. On nous a mené en bateau, menti jusqu'à la moelle

On réfléchit à toutes les solutions et même à la pire, partir sans les papiers. Le certificat du Canada n’est plus valable depuis une semaine. On prépare le bateau dans cette éventualité, puis on demande au directeur d’avoir une entrevue avec le grand patron .

La rencontre se fera deux jours plus tard. On sait avec Danièle que l’on va encore nous berner. Le directeur de la marina n’est pas là. Il n'y a que le chef de quai (qui ne connaît rien au problème) et le grand patron. Les mêmes questions, les mêmes réponses: dans une semaine, il en est plus que sûr. Comme c’est le grand patron, je le mets au pied du mur: on attend à condition qu’il nous donne 1000 euros par jour; nous les lui restituerons si les papiers arrivent dans les sept jours. Il refuse. Nous, on a compris. On se serre la main poliment. Bonsoir .

Retour au bateau. La décision est prise: on part ce soir juste à la tombée de la nuit. Danièle a peur et imagine les conséquences et le pire. Moi même ,je ne suis pas fier. Mais si on attend plus longtemps et si l'on retourne au Québec, nous ne repartirons jamais. Il n'y aura plus de projet. C’est notre dernier grand rêve. Pour moi aussi; avec ma maladie, un an c’est trop loin.

Nous somme le 13 octobre. Il est 18 heures 30. On largue les amarres, direction la sortie de la marina. Un petit bonjour de la main au gardien, puis dès que nous sommes hors de vue, le moteur est poussé au trois quarts de sa puissance pour filer un bon huit nœuds.

Direction plein ouest vers l’Italie. La nuit est tombée et l’on navigue tous feux éteints. On réalise que l’on va avoir des ennuis car de «on va faire» on est passé à «on a fait ».

La première nuit s’achève. Il fait un froid de canard: le stress plus la fatigue de la nuit et la peur nous ont déjà pris beaucoup de notre énergie. Nous naviguons à bonne distance des côtes italiennes pour faire le tour de la botte. Le moteur est arrêté et le futur Coyote file allègrement ses 7 noeuds sous toutes ses voiles. La journée se passera bien: aucun bateau rapide dans les environs. Le moral remonte lui aussi un peu.

Nous nous arrêterons à Syracuse en Sicile pour nous reposer et résoudre le problème des papiers. Premièrement, faire une photocopie du document canadien, ensuite faire de faux papiers de sortie de Croatie. Il y a à bord une imprimante qui fait scanner et photocopieuse. On bidouille tout ça et l’on repart, direction Gibraltar, si possible sans escale. Nous allons dans un café internet pour voir les nouvelles. Il y en a du directeur de la marina qui nous demande de retourner pour éviter de graves conséquences. On n'en tient pas compte.

La remontée le long de la Sicile est difficile car le vent est dans le nez et il faut tirer des bords. Ça devient épuisant et je décide de tirer sur la Tunisie avec grand voile et moteur. Le trafic est intense et la veille sans relâche. Danièle fatigue beaucoup et elle a toujours peur.

Nous sommes obligés de faire escale en Tunisie pour faire le plein de diesel: nous sommes partis sans avoir fait le plein et la jauge commence à pointer vers le bas. Je ne veux pas non plus traverser la Méditerranée sans le plein: on ne sait jamais ce qui peut arriver. Mon choix se porte sur Bizerte. Sur la carte, il y a une marina juste à l’entrée de Bizerte. Nous y accostons en fin de matinée: ce n’est pas une marina mais seulement un petit port avec des pontons en béton .

L’accueil est très amical et les gens se mettent en quatre pour nous être agréables. Nous ne voulons pas faire d’entrée mais seulement faire un plein de diesel. Hélas, pour avoir du carburant, il faut faire une entrée. C'est ce que l’on redoutait le plus avec nos papiers de faussaire. On explique à la douane que nous sommes en transit et nous n’avons pas tous les documents officiels, que ce sont des photocopies en attendant de recevoir les vrais du Québec. Voilà le mot de passe: Québec, ça les fait tous rêver. On noie donc le poisson dans la fascination de ce beau pays et de cette belle province de Québec où tout le monde parle français. Ils nous propose même de nous emmener en ville pour faire du change car il faut payer en monnaie locale, pas de carte de crédit. Bien sûr, le douanier me demande un bakchich pour lui et je pense aussi à prendre plus d'argent car tout le monde va en demander. Le pourboire a du être bon car il ne me quitte pas d’une semelle et me guide dans toutes les administrations et me conseille même sur la valeur du bakchich pour untel ou untel. Ils sont dix et plus à nous larguer les amarres et nous souhaiter bonne chance. Belle manœuvre: tout cela s'est fait en quatre heures. Nous avons baptisé en douce le bateau de son nouveau nom, Coyote. Nous partons en fin d’après midi, déjà bien remontés de cette première confrontation avec une administration.

Direction Gibraltar: la mer est belle et le vent bien placé. Ouais, mais la Méditerranée à cette saison est capricieuse, et le beau temps ne dure que deux jours. La mer grossit, devient forte, le vent tourne au près et notre direction se fait de plus en plus nord-ouest. En pleine nuit, le vent monte à trente-cinq nœuds, quand tout à coup la grand voile se met à battre au vent et à claquer. Heureusement, il y a le winch électrique et je roule la grand voile dans le mât sans grande difficulté. Je suis obligé de sortir Danièle du coin où elle s’est réfugiée. C’en est trop pour elle, et elle ne veux plus participer aux manœuvres, juste les quarts. J’essaierai donc de lui faire des quarts les moins longs possible. Mais je dois d'abord aller sur le pont pour vérifier ce qui s’est passé. Je l’équipe de son harnais pour me surveiller. C’est le point d’écoute de grand voile qui a cédé: les trois sangles se sont décousues. Je mets le moteur avec le génois à deux ris et décide de faire route vers un abri. Nous sommes à 60 milles des côtes algériennes: le port le plus proche est Bejaïa (anciennement Bougie). J’envoie Danièle dormir et finis le reste de la nuit de quart.

L‘arrivée dans le port nous met encore la pression. L’Algérie, ce n’est pas la Tunisie, pas très touristique pour les voiliers et puis encore une administration à berner. Nous nous mettons dans l’avant-port et jetons l’ancre. Tout de suite, on voit à terre des uniformes qui viennent nous observer. Ca commence bien! Puis une barcasse à moteur vient à notre rencontre et nous demande de sortir et de faire une demande d’entrée par VHF. On lève l’ancre, on ressort. Nous faisons notre demande au capitaine du port qui nous autorise à nous réfugier dans le port à l’abri car nous leur avons dit que nous avons une avarie: la grand voile est déchirée et nous devons la faire réparer. D’abord, on a droit à une première inspection avec deux exemplaires à remplir. Puis on nous demande de rentrer dans le fond du port qui est sous douane pour remplir toutes les formalités d’entrée et la visite des autorités. Nous aurons droit à cinq autorités différentes et à chaque fois, il faut leur fournir faux papiers et photocopies truquées. Tout le monde est très aimable, le pavillon canadien et le Québec nous aident là encore beaucoup.

Nous sommes amarrés au quai entre deux énormes cargos, devant un mur de containeurs. Forcément, on devient vite l’attraction du port. La gentillesse des gens est très grande et comme l'on ne peut pas sortir, les gardes et la police nous apportent du pain, des fruits et des légumes. Nous, on leur fait visiter le bateau et racontons notre vie au Québec. La police m’a envoyé un agent pour sortir la grand voile du port, mais la difficulté est qu'il faut la dédouaner. Je réalise surtout que si elle sort, le prix ne sera pas le même quand je voudrai la récupérer: elle sera prise en otage et moi obligé de passer à la caisse. Je n’ai pas le droit de sortir mais je réussis quand même à sortir pour voir si je peux avoir internet. Rien dans les environs et quand je veux rentrer, je me fais arrêter. Ils me conduisent au poste de police du port. Ils ont du mal à croire que je suis sorti sans que personne ne me voit (le policier avait le dos tourné quand je suis passé). Finalement, ils me croient et comme le bateau est loin au fond du port, ils me ramènent en voiture. Là, ça se complique: le grand chef est à bord et Danièle est en train de le faire patienter. Il y a un hic dans les papiers: le certificat provisoire du Canada est périmé et il veut un certificat avec une date valable. Hé, je dois réfléchir vite: je lui dit que je vais me le faire envoyer par internet: pas de problème, ça marche pour lui. Tout ce beau monde s’en retourne et moi je me plonge dans mes papiers car il n’y a pas plus d’internet que de beurre en motte.

Je dois donc faire le certificat avec une nouvelle date, et il doit être le plus convaincant possible Pour ça, il faut faire un tampon baveux. Ma méthode est bonne, car je l’ai souvent expérimentée aux Antilles. Quand la photocopie sort de l’imprimante, je mets le pouce sur le tampon et pousse légèrement: cela donne l’impression que la personne a trop appuyé sur le tampon et que celui-ci a légèrement glissé. Sitôt dit sitôt fait. Avec ça, je fais une belle signature au crayon rouge. C’est fou comme ça fait sérieux, le crayon rouge. Le lendemain j’ai la feuille pour mon capitaine qui n'y voit que du feu et me demande son petit bakchich. Il ne me reste que des billets de vingt euros et j’ai droit à plein de bonnes intentions.

Faut pas trop tirer sur la corde; aussi je décide de partir vite. Je vais réparer la grand voile moi-même. Impossible de coudre la voile bien trop épaisse. Cette avarie m'est déjà arrivée. J’ai à bord de petites plaques de métal trouées d’une dizaine de centimètres sur 4. Je fais des trous dans la voile avec un petit tournevis chauffé au rouge. Je visse ensuite mes douze plaques: deux par bandes, le tout bien serré et le tour est joué: vogue la galère. Nous avertissons les autorités que nous partirons demain matin de bonne heure. Nous avons encore droit à une bonne dizaine de formulaires et des demandes gentilles de bakchich. On donne deux billets pour tout le monde en leur disant de partager parce que l’on a plus de monnaie. Ils nous apporteront encore du pain et des provisions, toujours gratuitement...

Nous avons largué les amarres tôt le matin et quitté Bejaïa avec un peu de regret. Sans cette histoire de papiers, nous sommes persuadés que l’Algérie est une terre accueillante .

La mer est de nouveau belle et le vent au près. Tant pis, on fera un peu de nord-ouest pour soulager le bateau et surtout éviter à Danièle de la fatigue et de l’angoisse. La première nuit, nous sommes encore à une vingtaine de milles des côtes de l’Algérie, quand un violent projecteur nous illumine. Je mets la radio sur le seize et reçois la demande des gardes-côtes: ils veulent savoir où l’on va, d’où l’on vient, le nom et la nationalité du bateau. Cette fois ci, on est bon: ils se sont aperçus que les papiers sont faux ou bien ils nous recherchent pour notre départ sans autorisation de Croatie. Après plusieurs minutes de silence le projecteur s’éteint et le garde-côtes poursuit sa route. Quelle trouille on a eu!!! Je mets vingt degrés de plus au pilote: j’en ai marre des contrôles et des palpitations de cœur. Direction Carthagène en Espagne: pas d’entrée, pas d’autorités, pas de paperasse. Arrivés juste à temps pour se mettre a l’abri d’un autre coup de vent dans la marina qui eux aussi auront droit à une belle et fausse assurance. Ben, temps qu’on y est, autant boire la lie jusqu’au bout. Danièle est épuisée et nous prendrons deux jours de repos, visite de la ville et petits restos pour se remonter le moral. Quatre jours plus tard, nous serons à Gibraltar, mais côté espagnol, à la Linea. Les Anglais, on connaît, surtout Gibraltar, des abrutis et très chiants pour les papiers. On se prépare pour faire le saut jusqu’aux Canaries, mais là ce sera une autre histoire, celle de notre rencontre avec un ketch de 16 mètres abandonné en pleine mer...

Bon vent, bonne mer à tous.
Danièle et Raymond sur Coyote

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FIRST 30
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réponse n°199372

Merci pour ce récit formidable. Digne de Fileas Fogg et de tintin réunis. Je comprends très bien les difficultés que vous avez rencontrées. Je suis admiratif de votre courage et de votre à propos dans ces situations scabreuses.

...la suite ! viiiitttttte !

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- Pirogue 2 Places (Monocoque)
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réponse n°199373

 bonjour a toutes et tous. Merci Pytheas .bien meilleur allure 

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BATEAU MOTEUR, TRAWLER
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réponse n°199377
Ozons. a écrit :
Merci pour ce récit formidable. Digne de Fileas Fogg et de tintin réunis. Je comprends très bien les difficultés que vous avez rencontrées. Je suis admiratif de votre courage et de votre à propos dans ces situations scabreuses.

...la suite ! viiiitttttte !

 oh oui...la suite svp!!!
bravo pour le courage dans une situatin impossible!
et oui un vendeur bien malhonnete helas....

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CATAMARAN ALUMINIUM
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réponse n°199390

Bonsoir Coyote,

Toujours le même plaisir à te lire, merci.

Si j'ai bien compris tu es arrivé aux Canaries avec un bateau avec de "faux papier" + un bateau "trouvé" ??? J'attends la suite avec grande hate.

Bises à vous deux.
Adeline

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- Pirogue 2 Places (Monocoque)
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réponse n°199420
Addy a écrit :
Bonsoir Coyote,

Toujours le même plaisir à te lire, merci.

Si j'ai bien compris tu es arrivé aux Canaries avec un bateau avec de "faux papier" + un bateau "trouvé" ??? J'attends la suite avec grande hate.

Bises à vous deux.
Adeline

 Bonjour Adeline .Hé oui tant qu,a faire  a croire que y en a qui aime ca (les ennuis ),Mais dans la vie je crois qu'il ni a jamais rien sans rien . Bonne journée a plus 

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FIRST 45F5
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réponse n°199453

Bonjour,
comme toujours super l'histoire mais je préfère la lire que de la vivre.
Et aujourd'hui ce bateau a des papiers ? et comment as-tu fait ?
Christophe

Le site de la Grande Croisière...