L'épopée d'un Robinson Moderne

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First-25
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réponse n°141765
Coco47 a écrit :
Suis-je un peu lourd si je signale à ceux qui aiment les petits bateaux qui vont loin l'existence de mes deux livres : L'Atlantique en père peinard, qui raconte ma Transat 6.50 entre La Rochelle et Salvador de Bahia sur un Coco, et Voltar do Brasil, qui raconte le retour en solo sur le même mini 6,50, via Pointe-à-Pitre et Horta ? Deux récits aussi peu techniques que possible, plus portés sur le bonheur de naviguer en solo, au très grand large et longtemps, sur une coque de noix, et qui furent appréciés par la presse nautique à leur parution. Le premier a été réédité par l'Ancre de marine, mais on peut me commander les deux à un prix préférentiel, dédicace incluse, via mon profil. (Je crois savoir qu'ils ont eu quelques lecteurs parmi les membres de STW.)

Excellents livres, tout d'abord très agréable à lire, et qui démystifient la première transat sur petits voiliers. Avant leur lecture, j'imaginais une transat dans un petit bateau dans de grosses vagues et j'étais mort de trouille à l'idée de traverser. Après, je me voyais plutôt faire mijotter les risottos tout en écoutant de la bonne musique, ce qui s'est avéré être ma réalité.

Awa
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VOILIER -SUN FIZZ
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réponse n°141770
Merlan a écrit :
Lorsque l’on veut l’aventure dans un fauteuil......
 
 

il y a une  solution: 

Faire appel aux professionnels (pour appendre) 

ou appliquer à la lettre le slogan du Chantier VANEK DANS LES ANN2ES 1980: "Nous naviguons pour vous" 

Je suis disponible pour naviguer par procuration pour celui ou ceux qui veulent l'aventure dans un fauteuil ... et Vous?

C'est un peu ce que nous faisons tous dans ce forumen rapportant notre expérience, nos avis, nos tuyaux, nos galères etc...

Anonyme (non vérifié)
réponse n°141773
Coco47 a écrit :
Suis-je un peu lourd si je signale à ceux qui aiment les petits bateaux qui vont loin l'existence de mes deux livres : L'Atlantique en père peinard, qui raconte ma Transat 6.50 entre La Rochelle et Salvador de Bahia sur un Coco, et Voltar do Brasil, qui raconte le retour en solo sur le même mini 6,50, via Pointe-à-Pitre et Horta ? Deux récits aussi peu techniques que possible, plus portés sur le bonheur de naviguer en solo, au très grand large et longtemps, sur une coque de noix, et qui furent appréciés par la presse nautique à leur parution. Le premier a été réédité par l'Ancre de marine, mais on peut me commander les deux à un prix préférentiel, dédicace incluse, via mon profil. (Je crois savoir qu'ils ont eu quelques lecteurs parmi les membres de STW.)

 Bonjour,

 "petits bateaux, petits problèmes", et "small is beautiful" comme disent nos amis anglais. J'ai lu avec grand plaisir les deux livres de Bernard. Et peut-être sa grande traversée n'a-t-elle pas été finalement la plus difficile ? Mais quelqu'un qui compte quelques Transgascognes à son actif, ou des allers-retours en Irlande, plus quelques autres périples,  est plus qu'un marin. C'est un authentique navigateur.

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réponse n°141822

oui bahia il faut rendre justice à ceux qui ne partent pas très loin mais qui font de belles et difficiles navigations transgascogne , irlande , açores etc.
en fait les grandes traversées ne sont pas les plus difficiles ou les plus méritantes.
c'est du moins mon avis
moorea4ever / claude

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UN QUILLARD
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réponse n°141828

Le principal dans tout ça, à mon sens, c'est que chacun prenne un max de plaisir dans ses navigations, qu'on fasse des ronds devant le port ou qu'on traverse l'atlantique, le golf de Gascogne ou la manche, le but est avant tout de se faire plaisir sur son bateau en fonction de ses compétences et de l'état de son bateau. Pour ma part, j'aime pas trop le mot mérite en mer.. ça à un peu tendance à vouloir dire qu'on a flirté avec la limite et bien qu'ayant beaucoup de respect pour les gens qui ont des supers récits (que j'adore dévorer !), je préfère toujours garder une super marge de sécurité en mer. En fait, c'est peut être le fait d'avoir eu des avaries à la con (du style safran cassé, gros problème d'épontille etc.. alors que le bateau est plutôt hyper entretenu et vérifié) pas très loin du port qui m'ont rendu prudent et font que je suis super impressionné quand je vois rentrer ce petit bateau tout délabré d'un tour du monde.
Puis y a aussi le facteur chance qui peut jouer...  j'ai acheté un nouveau bateau l'année dernière, l'ancien proprio qui s'en servait souvent n'a jamais eu de problème.. il a eu chaud.. ou une super chance... quand j'ai fait le tour du bateau, c'est incompréhensible qu'il n'ait pas dématé (hauban éfilochés, goupilles en fer...) , perdu son moteur hb (chaise moteur tenant par miracle), coulé par un passe coque ou pris feu par le tableau électrique..  c'etait la quatrième dimension... , et c'est pas le seul exemple, j'ai des voisins de port.....

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DUFOUR 36CC
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réponse n°141836

Bj à tous et bonne année,

Un petit bateau aujourd'hui, c 'est 8 mètres, il y 25 ans un gros bateau c' était 10m.
Il y a tjs 25 ans, un bateau bien équipé, c'était un lock, un ecko sondeur, une gonio et un sextan.
Par contre, les personnes qui voulaient faire de gd traversée avaient souvent bcq navigués et de par l' époque devaient être de bons "marins" et étaient souvent ds la force de l' âge.
Aujourd'hui, un bateau" "normal" "a 11m et souvent très bien équipé à une cartographie complète un gros moteur etc........ et son propriétaire à plus de 50 ans et plus.
Alors, je suis d 'accord que plus le bateau est petit et plus l 'expérience doit être grande et aussi  la force et l' envie.
Je me souviens de mes navigations sur mon Kelt 6.2m super bateau (Italie Corse etc.....) je n 'avais pas l'impression d' être en danger que du contraire.
Aujourd'hui 25 ans plus tard, je navigue sur un 11m et n'ai pas l'impression d'être plus en sécurité ( c'est sans doute à cause des 25 ans de plus).
Alors la grosse diffèrence, c'est que les marins sont restés les mêmes, mais avec 25 ans de plus et commence à juger les exploits des petits bateaux (- de 8m) avec des yeux de """""""vieux"""""" donc en augmentent le potentiel risque.

a+
un bientôt vieux

Joël

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réponse n°141882
Cyngi a écrit :
Moorea4ev a écrit :
en fait , partir sur les océans est toujours une décision un peu folle. même sur un bateau admis comme "normal" , c'est à dire aux environs de 35 pieds (ou plus)
parallèlement à cette folie chaque candidat au départ aura eu soin de bien réflêchir aux conséquences d'une telle décision et effectuera une préparation minutieuse mentale et matérielle.
pour partir sur un petit bateau il faut être un tout petit peu plus fou que les autres et se préparer un tout petit peu mieux. il faut aussi en navigation prendre sans doute plus de précautions , porter le harnai pour les manoeuvres etc.
le choix du petit bateau est souvent la seule possibilité pour beaucoup de pouvoir partir jeune.
personellement , fin des années 70, sur un 6.50 je me suis rendu solo de france à tahiti par panama.
ce bateau était en alu , très bien construit gréement costaud , voiles de qualité etc...
un bateau identique au mien a traversé ausi l'atlantique , puis à fait à la voile la route "impossible-sans-moteur-à-cause-du-courant" de la martinique à cayenne. de cayenne il est remonté dans l'atlantique nord , a remonté le saint-laurent , traversé le canada sur une remorque de voiture puis a été remis à l'eau à vancouver d'où il a rejoint la nouvelle calédonie.
beaux voyages en petits bateaux , sans moteur , sans rouleur de génois , sans electronique , sans vhf , sans blu , sans hard , sans soft , sans frigo . sans tout ce qui ne cause que des ennuis en cours de route.
un sextant , des éphémérides , les tables dieumegard et bataille , une montre et une radio pour les tops horaires. la poste restante pour les nouvelles à la famille et même pour les rendez vous aux escales avec les copains.
la simplicité , la solidité , la légèreté , le respect des limites imposées par les éléments : LA LIBERTE . presque le bonheur.
je rajoute : l'étanchéité totale , même au près quand on est un peu en sous-marin...
si l'on me donnait une deuxième chance d'avoir 30 ans je repartirais bien avec le même bateau , j'y ajouterais un GPS , un éclairage par led en tête de mat , un mer-veille un panneau solaire  et une batterie pour alimenter tout ça. point c'est tout après ça devient trop compliqué.
bonnes grandes et petites navigations sur des petits et grands bateaux.
moorea4ever / claude

photo 1 : 3000 milles pour ralier les marquises
photo 2 : aux marquises , la liberté
 

 Bravo et respect !

Voila un Marin avec un grand M qui parle se sont incroyable expérience et sans déniger les autres !

Merci de ton intervention et bon vent

Cyngi

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