L'avis des bourlingueurs, au sujet de la passerelle.

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KETCH
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L'avis des bourlingueurs, au sujet de la passerelle.
sujet n°94366
Bonjour,

La passerelle est un incontournable, semble t'il, pour ceux qui naviguent en Méditerranée, mais je me demandais si cet accéssoire était indispensable à bord d'un voilier qui suivrait un parcours de tour du monde, par exemple.

A vos claviers !



http://lorenzo.heoblog.com/

Awa
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VOILIER -SUN FIZZ
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réponse n°157230

je navigue en méditerrannée depuis plusieurs années et n'ai pas vraiement ressenti le besoin d'avoir une passerell;
je mets souvent l'avant à quai et est un balcon ouvert en haut
à l'arrière, deux plateformes de part et d'autre d'une echelle de bain permette de placer si besoin est l'arrière du Sun fizz à un mètre du quai, ou du ponton.

la passerelle n'est pas pour moi indispensable, j'ai un équipage vaillant (plus de 60 ans)

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TRISBAL 36
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réponse n°157233

A bord, j'ai une échelle de deux mètres pour descendre du bateau quand il est posé. J'ai une planche de deux mètres pour intercaler entre deux pare-battages et un quai irrégulier, en palplanches par exemple. Si on met la planche sur l'échelle, on a une passerelle. Sinon, je n'en vois pas l'intérêt autour du monde. Trop encombrant pour peu d'utilisation.
Amicalement,
Régis

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KETCH
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réponse n°157234

Merci ces premiers avis.

Régis, ayant moi-même un dériveur, mais n'ayant pas encore gouté au joie de l'échouage à son bord, je n'avais pas encore pensé à l'idée de l'échelle pour l'accès en verticale.

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GOÉLETTE
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réponse n°157235

Bonjour, place aux bidouilleurs, vu les prx chez les ships !

Ily a quelques temps, j'ai navigué en méditerranée sur un voilier moyen qui n'avait pas de passerelle parce qu'il naviguait d'habitude sur l'Atlantique.

Vu l'encombrement et les habitudes dans les ports des Iles de la Mer Egée, et le propriétaire me connaissant bien, m'a demandé de faire un truc, plus ou moins provisoire, pas cher, fiable, ... pour satisfaire les coutumes locales et ne pas faire d'acrobaties pour débarquer.

Bon, on peut  imaginer toutes les variantes possibles à partir de ça : une solide echelle alu de 3 m (magasins brico),  quelques longues chutes de de contreplaqué de 12 mm  se chevauchant et fixées ente les montants tous les deux barreaux par des boulons de 6 et voilà. Quelques dizaines d' €, 2 heures de bricolage, ... Légère, facile à ranger, etc ...

Elle a servi partout deux mois de passerelle, de "pare-battage" contre les vilains quais, etc ..., sans aucun pb.  

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HERMINE 36
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réponse n°157239

Je traîne un peu partout en méditerranée et je n'ai jamais ressenti le besoin de cet accessoire encombrant.
Mais il apparaît que certains, les italiens en particulier, ne puissent même pas imaginer qu'un bateau en soit dépourvu. Ca donne lieu à des scènes cocasses lorsque les passagers s'aventurent avec appréhension sur ce truc instable.
Mais pour être tout à fait honnête, je dois ajouter que j'ai une plateforme dans le genre pare-buffle (photo) qui m'évite cette question.

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Catamaran (Catamaran)
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réponse n°157240

J'en mettrais bien une, surtout depuis que je suis tombé à l'eau en glissant un jour très agité et pluvieux : entre la jupe du bateau qui me coinçait contre le ponton avec la houle et la soupe de méduses autour, je ne me suis pas éternisé...
Mais où ranger le bazar une fois en navigation ? Contre les filières ça ne me plait pas du tout : gêne aux manoeuvres, prise au vent, danger si ça se décroche, etc. Ailleurs tout est plein vu la taille de l'engin.
Donc rien...

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TRISBAL 36
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réponse n°157242
Lorenzo a écrit :
Merci ces premiers avis.

Régis, ayant moi-même un dériveur, mais n'ayant pas encore gouté au joie de l'échouage à son bord, je n'avais pas encore pensé à l'idée de l'échelle pour l'accès en verticale.

 

 L'échelle sert à descendre du bateau à l'échouage c'est sûr mais elle sert aussi à grimper sur un quai car il n'y a pas toujours d'échelons scellés ou d'échelle à poste le long du quai? Voir photo de Jaoul dans le port de Lampaul.

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Catamaran (Catamaran)
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réponse n°157246

Oui l'échelle, très bonne idée. Quand on voit certains quais...
A creuser encore pour le rangement.

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VULCAIN 6
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réponse n°157265

J'ai juste une echelle en alu dan  slaquelle j'ai intercalé une planche de CP (la planche est un milimètre plus large pour qu'elle rentre en force).

En Méd, sur le petis bateaux, on est souvent mouillés à l'arrière et l'étrave à quai. L'echelle est utile mais pas indispensable. Ceci dit, sans echelle, on rentre et on sort en prenant appui sur l'enrouleur: ce qui ne doit pas l'arranger à la longue.

En navigation, je coince l'échelle entre 2 chandeleirs. Cela fait rustique mais je m'en fous.

L'avantage est que je peux enlever la planche et récuperer une vraie echelle pour:
1) monter à bord lorsque le bateau est hiverné au chantier.
2) grimper le long des quais un peu hauts dans certains ports de commerce.
3) En Atlantique, à l'échouage, c'es tbien pratique pour monter à bord.

Vu le prix d'une échelle alu basique, cela ne vaut pas la peine de s'en priver (avis personnel).

Benoit

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SUN ODISSEY 33
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réponse n°157272
Lorenzo a écrit :
Bonjour,

La passerelle est un incontournable, semble t'il, pour ceux qui naviguent en Méditerranée, mais je me demandais si cet accéssoire était indispensable à bord d'un voilier qui suivrait un parcours de tour du monde, par exemple.

A vos claviers !



 

 j'ai une passerelle, achetée il yalongtemps pour une place de port difficile ...que je laisse mlainteant  a la maison car je ne sais pas ou la mettre a bord . 
j'ai une echelle alu telescopique qui une fois pliée tient dans un coffre (utile surtout pour monter a bord - la deuxieme fois!- si je suis sur un terre plain) mais qui peut servir de passerelle de fortune
mais en  fait je ne me sers que rarement ni de l'une ni de l'autre. faut garder la forme!

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VOYAGE 12.50
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réponse n°157313

Ah…. La passerelle…
Lors de mon dernier Vendée Globe Challenge (ou j’ai quand même fini 3.507ème, sur 240.000 concurrents, en Virtuel Régata il est vrai…), je me suis très bien passé de passerelle.

Mais, mais…
Ne vous y trompez pas, ici, en méditerranée orientale, la passerelle est un élément de sécurité essentiel. Ici, vous pouvez vous passer de Bib, de cuve à eaux grises, voir d’OpenCPN, et même de mat, certainement pas de passerelle.

En effet, si votre sveltesse et votre allant vous permettent de bondir élégamment depuis votre superbe navire vers le ponton ou le quai tout proche, il en va tout autrement de la créature de rêve vous accompagnant.
Si vous êtes capable de faire le cabri, elle n’acceptera jamais de faire la chèvre, ne rêvez pas, et c’est là ou intervient la notion de sécurité : fâchée, votre compagne renâclera à vous préparer les petits plats aux quels elle vous a habitué, troublant par là votre sérénité, et tout le monde sait bien qu’un capitaine non serin, est un capitaine dangereux…

Alors, alors…
Ici, à Finike, nous avons planché sur les passerelles (plancher est le terme qui convient). Un ‘Think tank’ d’ingénieurs, d’architectes, de designers, de bouchers charcuteurs, rien que des hommes de lard, en quelque sortes, se sont penchés sur le problème.

Au résultat, la merveille de technologie avancée jointe en photo, prodige alliant une structure de contreplaqué époxy sur chant, tenue par joints congés et entretoises autoporteuses, le tout sans vis ni clou.
Multi directionnelle, longitudalement et dans l’espace, elle se règle par une chèvre intégrée au portique AR.
Légère, moins de 8 kg, elle supporte sans problème le quintal largement dépassé de notre pote Pierre le Québécois de Finike. Facile à ranger dans les filières, elle n’offre que peu de prises aux paquets de mer que nous avons l’habitude d’encaisser avec les tempêtes furieuses (Jusqu’à force 4, la tempête ici), que nous avons l’habitude de rencontrer par ici, avant de nous réfugier au ponton de Ibrahim, à Uçagiz, en baie de Kékova…
Vous pouvez aussi interroger le lien joint en annexe, et chercher l’article sur la passerelle de Patrick et son fabuleux bout hors, pour vous rendre compte jusqu’où nous poussons ici, le soucis de la sécurité…
Michel
SY Laorana

http://www.eauxturquoises.fr/La%20Gazette/Gazette%20web%20Front%20page/interumeurs/2005_2006/rumeurs_2005_2006.htm

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réponse n°157326

Je vois que la répartition des rôles à bord n'a pas changé depuis mes débuts...

Bien que je sois une skippette agile et légère je pense aussi que la passerelle est un élément de sécurité. On peut arriver à sauter sur le bateau depuis le quai par mer agitée si quelqu'un aide en tirant sur une amarre pour rapprocher le bateau, mais si celui-ci a entamé une danse de Saint Guy en se mettant de travers par vent fort l'exercice en solo devient périlleux ! J'avais donc fini par acheter une passerelle pliante lors de ma ballade en Méditerranée avec un Dehler 29 après avoir découvert un rangement: dans son carton sous mes pieds dans le carré (sous la table - impossible sur le pont et dans les coffres).

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SUN ODYSSEE 43
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réponse n°157474
Yörük a écrit :
Ah…. La passerelle…
Lors de mon dernier Vendée Globe Challenge (ou j’ai quand même fini 3.507ème, sur 240.000 concurrents, en Virtuel Régata il est vrai…), je me suis très bien passé de passerelle.
Mais, mais…
Ne vous y trompez pas, ici, en méditerranée orientale, la passerelle est un élément de sécurité essentiel. Ici, vous pouvez vous passer de Bib, de cuve à eaux grises, voir d’OpenCPN, et même de mat, certainement pas de passerelle.

En effet, si votre sveltesse et votre allant vous permettent de bondir élégamment depuis votre superbe navire vers le ponton ou le quai tout proche, il en va tout autrement de la créature de rêve vous accompagnant.
Si vous êtes capable de faire le cabri, elle n’acceptera jamais de faire la chèvre, ne rêvez pas, et c’est là ou intervient la notion de sécurité : fâchée, votre compagne renâclera à vous préparer les petits plats aux quels elle vous a habitué, troublant par là votre sérénité, et tout le monde sait bien qu’un capitaine non serin, est un capitaine dangereux…

Alors, alors…
Ici, à Finike, nous avons planché sur les passerelles (plancher est le terme qui convient). Un ‘Think tank’ d’ingénieurs, d’architectes, de designers, de bouchers charcuteurs, rien que des hommes de lard, en quelque sortes, se sont penchés sur le problème.

Au résultat, la merveille de technologie avancée jointe en photo, prodige alliant une structure de contreplaqué époxy sur chant, tenue par joints congés et entretoises autoporteuses, le tout sans vis ni clou.
Multi directionnelle, longitudalement et dans l’espace, elle se règle par une chèvre intégrée au portique AR.
Légère, moins de 8 kg, elle supporte sans problème le quintal largement dépassé de notre pote Pierre le Québécois de Finike. Facile à ranger dans les filières, elle n’offre que peu de prises aux paquets de mer que nous avons l’habitude d’encaisser avec les tempêtes furieuses (Jusqu’à force 4, la tempête ici), que nous avons l’habitude de rencontrer par ici, avant de nous réfugier au ponton de Ibrahim, à Uçagiz, en baie de Kékova…
Vous pouvez aussi interroger le lien joint en annexe, et chercher l’article sur la passerelle de Patrick et son fabuleux bout hors, pour vous rendre compte jusqu’où nous poussons ici, le soucis de la sécurité…
Michel
SY Laorana

 Je rajoute à ce très brillant développement que les seuls accidents de personnes que j'ai eu à déplorer à bord avaient pour cadre l'accès quai / bateau, toujours quand par flemme je négligeais la pose de la passerelle. On saute élégamment du bateau sur le quai, on glisse sur la plaque d'huile vicieuse, on pratique le triple salto arrière involontaire et on se retrouve les 4 fers en l'air et pour certaines à l'hôpital...
Je suis donc un fervent défenseur de cet engin...dont la présence m'agace à la mer, mais bon...
Par ailleurs bonjour à tous les dévoués amis de Finiké.

Le site de la Grande Croisière...