J'ai personnellement abandonné cette technique d'oringuage le jour où, sans vent et étant à bord, la bouée d'orin s'est prise
dans la pantoire en "Y" de mon annexe pneumatique amarrée à l'arrière du bateau.. et je dérivais joyeusement au milieu des
autres bateaux du mouillage..

Alors les autres techniques??

Déjà je n'ancre pas dans les rochers.. parce que mon ancre n'est pas assez bonne pour s'y planter.. :0).. et que l'ancrage dans
les rochers c'est "Roulette Russe".. où ça n'accroche pas.. où on ne peut plus s'en sortir.. et l'orin = PIPEAU.. (Hou.. je vais
encore avoir des remarques de "grands navigateurs" qui vont dire que je ne sais pas naviguer!..)

Mais.. permettez!!!.. que se passe t'il avec votre orin si, comme c'est souvent le cas, c'est la chaîne qui se coince sous des
rochers.. ???

Et puis, désolé de ma pauvre expérience.. mais en 13 années de vie à bord, le plus souvent au mouillage, je n'ai perdu aucune
ancre (pourtant mon fournisseur me fait de bons prix.. :0) ) et, j'ai peut-être eu de la chance mais je n'ai jamais eu besoin d'un
orin..

Ls inconvénients de l'orin??
Ils sont multiples.. déjà c'est une technique compliquée à mettre en oeuvre.

Oui, elle peut-être confondue avec une bouée de mouillage.. même si le nom du bateau est écrit dessus..

Lachaîne et l'orin s'entortillent souvent.. mais aussi l'orin peut se prendre dans le safran ou dans l'hélice (d'où les coupe-
orins.. :0) )

Et puis votre bouée n'est pas éclairée.. si un autre bateau arrive de nuit (bien sur, il fera mauvais temps- ça m'est arrivé!..) et
s'il se prend votre orin dans l'hélice.. d'abord vous allez chasser.. ensuite le bateau en question, privé de moteur va s'échouer
ou causer des dégats à d'autre bateaux.. et remonter VOTRE bouée d'orin avec VOTRE NOM DE BATEAU écrit dessus.. et votre
responsabilité sera alors engagée..

Tout ça avec comme seule contre-partie de pouvoir.. le cas échéant.. et encore c'est pas sur!.. récupérer une ancre qui a bien
peu de risque de se coincer...

Et puis, le petit refrain "PROVOC"!!!.. Il faut bien que les fabricants d'ancres vivent!!!.. :0)..

www.spade-anchor.com

Mais, quand même, merci à Alain qui à eu l'immense humilité de penser que les utilisateurs de ses ancres puissent penser
différemment de lui.

Je viens de vérifier que mon Océane à été conçue avec un trou pour permettre l'oringage. OUF.

IL est vrai que je ne m'en suis pas encore servi ( de l'ancre ).

Didier

Bonjour,
Il y a toujours le manuel des glénans: p323 sur mon vieux. On peut amarrer sur le ligne de mouillage (chaine + facile) mais si
l'orin est trop court l'ancre se retrouve à l'envers , ou bien ramener l'orin à bord (méthode conseillée), ça marche sauf que c'est
toujours lorsqu'on l'a pas mis qu'on s'accroche.

La méthose d'Alain, pas d'orin, est bonne lorsque l'eau est claire et la température entre 21 et 25°C, ou bien soit si tu as des
bons poumons soit un bloc +détendeur.

Il était une fois, un type, par une fraiche soirée de décembre, en été quoi, , qui passa 1/2 heure dans de l'eau à 8°C en jeans
et pull à faire la navette entre le fond 10m, visibilite 3m, et la surface pour décrocher une ancre au milieu des kelps dans
l'obscurité du fond de l'eau. Et bien, on fait un paquet de va et vient en pensant à l'orin (si si celui dans le coffre). En plus on a
un peu la trouille dans le noir du fond de l'eau, même si c'est pas trés profond.
Précisons, qu'on avait mouillé la pioche sur un endroit clair, mais dans le soir, avec une eau trouble et 10 noeuds de vent, clair
ça veut dire seulement dire sans kelp,mais le bateau s'est stabilisé au milieu d'un autre paquet d'algues qu'on avait pas vu.
Remarques c'est un bon moyen de reconnaitre les fonds que de plonger avant de mouiller pour savoir s'il y a des rochers.
Nous on l'a fait après et en croyant qu'elle serait moins froide. Et alors!

Le type était équipier de la journée sur un petit 10m acier. Bon, j'ai eu sacrément froid quand même.

Bon vent.
Pour être honnète, je ne le mets pas souvent quand même, mais je plonge souvent! ça permet de se laver ensuite sur la jupe et
de simplement se rincer à l'eau douce.
Bon vent
JP

Bonjour,

Quelqu'un a-t-il un retour d'expérience sur la bouée d'orin de Swisstech qui enroule une sangle dans le corps de la bouée.

- Avantage : l'orin est toujours à la verticale de l'ancre et évite les désagréments évoqués.

- Inconvénient : le prix élevé de cette bouée et quid de la fiabilité du mécanism d'enroulement ?

Bonjour ! Si tu accepte le fait que si le l'ancre est directement sollicitée au mouillage, c'est qu'elle va décrocher dans les instants
qui suivent et qu'il est donc temps de lever le mouillage, tu peux continuer la lecture...J'ai vu pratiquer par des professionnels
qui sont amenés à mouiller dans les rochers, une technique que je n'ai pas personnellement utilisée, mais qui parait interessante:
la chaîne est frappée sur LA TETE DE L'ANCRE (à la place de l'orin donc), ramenée le long de la verge et fixée à son extrémitée
(à la place normale de la chaîne) par un bout de résistance moyenne de type grosse garcette. Si l'ancre reste crochée, il suffit, à
la verticale de tirer très fortement, la garcette/fusible casse , ce qui permer de tirer sur la tête de l'ancre...cqfd. mouillages.

Dans cette explication je me demande bien à quoi sert la chaîne?

Il est bien plus économique de mouiller avec une longue garcette à la place de la chaîne....
puisque dans ce systeme la garcette est le maillon faible du mouillage.
Mais si ce sont des professionnels qui le font....

Didier

La chaîne représente, par son poids,l 'essentiel de l'efficacité d'un mouillage et au risque de me répéter, si la bateau vient à tirer
directement sur son ancre, il est temps de lever OU rajouter de la longeur; c'était le préambule à mon propos. Ce système, me
semble-t-il , répond ponctuellement au problème de l'accroche de l' ancre dans les rochers, l'équilibre à trouver se situe dans la
résistance de la garcette/fusible, qui doit accepter une traction "normale", lors du positionnement de l'ancre.

Bonjour Vclaudi..

Bien sur « mes » ancres ont un orifice pour l?Oringage.. mais je continue à penser que cette technique ne doit-être utilisée que
dans des cas bien précis et le moins souvent possible..

Cacalou..

Cette technique bien connue des pêcheurs , qui eux n?ont pas d?autres choix que de mouiller sur des rochers (là où est le
poisson) ne doit SURTOUT PAS être utilisée pour ancrer un bateau de plaisance.. La technique d?immobilisation d?un bateau de
pêche est différente, il s?agit uniquement d?immobiliser le bateau au dessus d?un lieu de pêche et d?ailleurs, si le bateau chasse,
ce n?est pas plus mal, ça permet d?explorer d?autres coins.. mais RIEN à VOIR avec nos besoins..

Tu dis aussi :
« La chaîne représente, par son poids, l 'essentiel de l'efficacité d'un mouillage » Je crois qu?il faudra encore malheureusement
beaucoup de temps pour détruire cette idée ABSOLUMENT FAUSSE..

Des tests récents ont été réalisés par une revue nautique.. les ancres acier sur chaîne et les ancres alu sur cordage.. l?ancre
qui a donné les résultats de tenue les plus élevés était une ancre ALU sur CORDAGE (222, 22 kg (daN) de tenue par KG
d?ancre, pour seulement 138 kg de tenue : kg d?ancre pour l?ancre acier arrivant en tête..

La chaîne est le meilleur moyen de résister au ragage sur les fonds, mais le POIDS de la chaîne n?améliore la tenue du mouillage
que dans des proportions négligeables et n?amortit pas les à coups..

http://alain.fraysse.free.fr/sail/rode/rode_b.htm

Chacun mouille comme il veut, ce qui m'avait amené au préambule du poids de la chaîne...Maintenant, pour avoir passé 3 jours
au mouillage,bloqué à dans la baie de Port Lligat avec 50 n rafales à 55 de tramontane, avec un 31 pieds,avec 40 m de chaîne +
20 m de cablot, dans 5 m d'eau,( à l'époque où l'on pouvait mouiller dans cette baie) je peux témoigner pour l' avoir vérifiéà
plusieurs reprises en plongée, que, LE POIDS DE LA CHAINE aidant, JAMAIS, l'ancre n' a été sollicitée et pratiquement 15 à 20 m
de chaîne restaient immobiles sur le fond. Ceci étant, je ne confierait pas ma sécurité lors d'une nuit ou d'une absence, à ce type
de mouillage, qui encore une fois, peut être ponctuellement intéressan et répondre à la première interrogation du forum.

Cacalou
L'ancre ne commence pas à être sollicitée, seulement quand la totalité de la chaîne se soulève du fond. Même quand la chaîne fait
une jolie courbe et repose dans sa dernière partie au fond, ( et c'est bien là l'avantage de la chaîne, car grâce à son poids elle
permet à l'ancre de travailler sous un bon angle ) même dans ce cas il y a une transmission de l'effort de maillons en maillons
jusqu'à l'ancre et c'est elle qui retient ton bateau.

Tu penses bien que dans l'exemple que tu cites, un vent de 50 noeuds va engendrer une traction de 600 à 800 kg sur ton
bateau,et que tes 60 kg de chaîne ne font pas le poids.

Je te conseille un petit test très facile, si tu es amarré proue au ponton. Tu sort tes quarante mètres de chaîne et tu les étales
sur le ponton en ligne droite. Tu seras étonné de voir qu'avec un effort raisonnable tu es capable de tirer cette longueur à la
force des bras.

Ce qui est aisé pour toi, l'est encore plus pour des rafales de Tramontane de 55N.

Didier

Bien reçu, je te propose de faire l'opération situé à 5 m de haut, la force a exercer, donc la résistance subie, n'est plus alors
linéaire...Personne n'a manqué de lire que je parlais de traction DIRECTE sur l'ancre; maintenant si "il y en a des qui" se
satisfont de mouiller 15 m de longueur dans 5 m d'eau...FIN du sujet en ce qui me concerne.

Comme chacun y va de sa petite théorie, nous avons plusieurs fois cet été contrôlé avec masque/tuba/palmes le mouillage et
l'ancre. Et plusieurs fois, nous avons eu l'impression de vraiment "tirer" sur la chaîne et être en traction sur l'ancre, à cause du
vent et/ou de la houle.

Mais en plongeant le lendemain, nous nous sommes souvent apperçus que la chaîne avait toujours le même "S" que la veille et
qu'elle n'avait donc pas été complètement tendue.

Bien entendu qu'il ne faut pas la jouer à l'italienne, genre 7-8m de fond, je "lâche" mes 10-12m de chaîne et voilà. Donc nous
avons plutôt 5 fois la hauteur, ce qui est facile avec 60m de chaîne.

Parenthèse : ancre Delta 20kg pour 8tonnes et 60m de chaîne. Là où de nombreux bateaux ont décrochés dans les algues,
nous tenons à chaque fois parfaitement. Bien sûr qu'il vaut mieux s'assurer au mouillage que l'ancre a croché, ce que bon
nombre ne font pas...

Orin Swisstech : hésitons à en acheter un (cher!), mais avons souvent entendus que très bien. Nous nous demandons si l'orin
est vraiment indispensable (pour les raisons invoquées plus haut).

Revenons à la question de l'orin. Pour ma part j'en met toujours un, mais:
- mon bateau est en Bretagne. Dans la région Manche Atlantique il y a nettement moins qu'en Méditerranée de charlots
susceptibles de prendre son flotteur pour un corps mort (une très récente descente en Sicile sur le bateau d'un copain m' a
effaré sur le niveau d'inconduite ou d'inconscience que l'on pouvait y voir)
- j'utilise comme flotteur une petite boule qui peut difficilement être prise pour un corps mort. Ellel n'a bien sûr pas d'oeil pour
être attrapée à la gaffe
- enfin et surtout, l'orin est toujours vertical parce que j'utilise le truc suivant: L'orin n'est pas amarré directement à la boule mais
passe par une petite poulie maillée sous la boule de l'autre côté de la poulie un contrepoids reprend le mou.

En fait, pour pour ne pas avoir de problèmes tout est question de dimensionnement:
Mon orin est une tresse de 6mm (taille et solidité minimum pour pouvoir tirer dessus au guindeau tout en ayant un
encombrement et une facilité de manipulation acceptables)
Ma boule a un diamètre de 20cm environ
Mon contre poids (une vielle manille) pèse... le poids d'une manille de 10mm.
Avec çà je n'ai jamais eu de problèmes bien que je mouille très souvent.

Excellente cette idée de reprise de mou par poulie et contrepoid.
6mm pour l'orin, ca dissuade un plaisancier qui craindrait de s'amarrer la dessus.
Tu mets du bout flottant ou pas ?

Non, Lorenzo, mon orin flotte, mais il est exact que ce serait encore mieux qu'il coule. J'ajoute que j'adapte toujours la longueur
de l'orin à la profondeur (je met deux fois la hauteur nécessaire, plus s'il y a du courant).

Pardon de revenir sur mon fil: Par hauteur nécessaire entendre: hauteur à marée haute.

60 mètres de chaîne..... ça laisse rêveur en imaginant le poids à l'avant du bateau....+ 20 kg pour l'ancre donc.... ça fait pas
un peu beaucoup ???

Bonjour,

J'ai acheté cet orin pas cadeau comme tous les produits Swisstech. Ca marche, la sangle téléscopique semble bien s'enrouleret
se dérouler lorsqu'on balance la chaîne et l'ancre. Attention malgré tout à la hauteur à la verticale. Je pense ajouter un petit
fanion ou un drapeau style bouée de pêcheur pour dissuader les "amateurs" de venir s'y accrocher.

Dominique
BALDER VI

Pour moi l'orin doit etre accroché à une bouée que je laisse à deux ou trois metres sous la surface de l'eau (sondeur pour prévoir et point GPS si l'eau n'est
pas claire pour la récup). Du coup, pas de problème pour les autres bateaux, ni avec le mien et s'il s'entortille autour de la chaine de l'ancre, il coule un peu
et voila. S'il y a besoin je le récupère à la gaffe ou en plongée. Je me souvient d'un orin enroulé autour du safran, aux Salomon, alors qu'un croco de mer
avait fait le tour du bateau 2 heures plus tot. Le vent forcait et l'orin tirait l'encre à l'envers. Ma femme a plongé pendant que je restais au dessus, arbalette
à la main, pas fier.

pas bête l'idée de mettre ta femme à l'eau!!..

Dis le Grosco de mer? c'était un mâle??

Cher Alain,

Tes remarques m'ont bien fait rigoler!!!! plage arrière) qu'elle n'utilise pas, quoi que... Elle était aussi assuré d'un bout pour la remonter rapidement (on entend rien sous l'eau). Les crocos, meme
quand ils se nagent sous la surface de l'eau, deplacent un gros volume d'eau qui fait une "marque" à la surface (si la surface de l'eau est lisse comme là). Et
ils préfèrent attaquer à la surface pour avoir moins d'eau dans la gueule. Quelques années plutot, une femme avait vu son mari dévoré sous ses yeux alors
qu'il plongeait sur son ancre. Cette histoire, connu de tous les bateaux de la région terrorisait tout le monde. Aux Salomon, les comportements avec ces
animaux diffèrent d'iles en iles. Aux Florida (province ou nous étions) il y a des accidents (une femme enlevée de sa pirogue pendant que nous y étions, la
police à mené la chasse à la bete et en a abattu une, la bonne?), les pecheurs plonglent loin des mangroves. Alors qu'a Isabel, les plongeurs pèchent la
beche-de-mer dans des nid de crocos, comme en bonne entente. Ils m'ont affirmé en voir sous l'eau de temps en temps. Meme chose à Vanikoro, l'ile du
naufrage de Laperouse. Bref cela multiplie les problèmes, mais la mangrove offre de si bon mouillages...
Hughes