Importance de la longueur a la flottaison ?
publié le 22 Octobre 2009 12:25
Bonjour,
Je suis tout nouveau ici et j'ai deja besoin de conseils
Il semble clair et reconnu qu'un grand voilier sera (d'une maniere generale) plus confortable en mer qu'un petit voilier.
Mais quand on parle de longueur de voilier, est ce qu'il s'agit de la longueur de la coque ou bien de la longueur a la flottation, exemples :
Bateau A : certains bateaux recents qui font 10m de longueur de coque font 9m a la flottaison
Bateau B : certains bateaux (notamment les plus vieux) font 12m de longueur de coque mais que 9m a la flottaison
Dans ma logique, c'est la longueur a la flottaison qui compte, donc le bateau A sera aussi confortable que le bateau B bien qu'il soit 2m plus court ? Faux ?
Si ma logique est bonne, et que l'on considere qu'un bateau de entre 11 et 12m est un bon compromis entre le confort et le prix, est ce que l'on parle la de longueur a la flottaison ou longueur de coque ?
Merci d'avance pour votre aide precieuse !
A+<
Je suis tout nouveau ici et j'ai deja besoin de conseils

Mais quand on parle de longueur de voilier, est ce qu'il s'agit de la longueur de la coque ou bien de la longueur a la flottation, exemples :
Bateau A : certains bateaux recents qui font 10m de longueur de coque font 9m a la flottaison
Bateau B : certains bateaux (notamment les plus vieux) font 12m de longueur de coque mais que 9m a la flottaison
Dans ma logique, c'est la longueur a la flottaison qui compte, donc le bateau A sera aussi confortable que le bateau B bien qu'il soit 2m plus court ? Faux ?
Si ma logique est bonne, et que l'on considere qu'un bateau de entre 11 et 12m est un bon compromis entre le confort et le prix, est ce que l'on parle la de longueur a la flottaison ou longueur de coque ?
Merci d'avance pour votre aide precieuse !
A+<
Comme l'ego démesuré de chaque propriétaire recherche le mètre de plus que le voisin, il est bien évident que la longueur dont on parle habituellement est celle de la coque hors tout, non compris les bouts-dehors, delphinière et autre plate-forme de bain ; grosso-modo, la longueur au niveau du pont.
Par contre pour la vitesse maxi et le confort, bien vu : il s'agit de la longueur à la flottaison : mieux même : toutes les masses en porte-à-faux, à l'avant et à l'arrière, ne peuvent contribuer qu'à augmenter le tanguage !
salut Daniel ... c'est bernard
tu dis que si d'aventure il me prenait l'envie de rallonger la plage arrière ( pour avoir deux coffres de rab.) j'augmente mon tanguage ?
j'ai lu ton article sur les faits de pirateries... ! je pense moi , que ces gens , prennent la responsabilité , en qualité d'adulte de déclarer de tels actes de guerre .. alors il faut répondre à la juste mesure de leur actes.. car il ne pleurent pas les femmes violées et les enfants marqués a vie . Je suis donc pour une expédition de repression.. la dissuasion n'a plus aucun effet .. mieux encore il brave cette force militaire ( muette) ...
je te remercie en tout cas de bien vouloir remonter avec moi .. je suis coincé et ça je pense que tu l'as compris avec cet inverseur.. mais là aussi il y a de l'abus tout de même ,,, voilà 12 jours que je suis là a attendre.. cet inverseur.. et l' on se plaint de commerce .. !!! il y a des fois on se demande ou l'on va dans se monde tumulteux....
si demain j'ai pas de réponse sur une date fixe je le reprends et je vais ailleurs... j'en ai ral le bol .. en plus je suis confiné dans le bateau car avec les averses pas de balades à envisager.. je ne peux meme pas aller pecher avec mon annexe histoire de tuer le temps !! on m'a volé mon annexe et le moteur bien sur !! en Italie
j'ai réussi à télécharger le fichier grib .. pas mal .. en plus on a l'animation qui te fais bien voir l'évolution des depressions ..
cordialement
Bernard
Bonjour
La longueur de flottaison c'est çà qui compte, c'est elle qui va déterminer la vitesse théorique du bateau, et qui va faire aussi que le bateau sera plus ou moins confortable dans une mer formée.
La vitesse théorique max d'un bateau est égale à la racine carrée de la longueur de flottaison multiplié par le coefficient 2,4.
La longueur hors tout c'est bien pour évaluer l'espace intérieur.
Cordialement
NON, j'ai seulement dit que toute masse en porte-à-faux, c'est à dire située en dehors de la projection verticale de la longueur de flottaison, augmentait le tanguage.
Par contre, si tu allonges ta flottaison par une juppe supplémentaire, tu augmente la capacité de ton bateau vers une vitesse limite plus élevée : voir l'autre réponse sur le même fil.
Je compte moi-même rajouter une juppe à l'arrière de mon bateau pour y placer une plate-forme et une échelle d'accès ; ce sera fait cet hiver.
A bientôt, nous aurons l'occasion de discuter de tout cela
Merci pour les explications !
J'en deduis qu'il faut si possible choisir un bateau avec une petite difference entre la longueur hors tout et la longueur a la flottaison.
Par contre quelle longueur a la flottaison considerez vous comme confortable ? 9m ? 10m ?
Encore une chose, il y a si je ne me trompe 3 longueurs importantes :
1- longueur de coque
2- longueur hors tout
3- longueur a la flottaison
Or dans ta reponse tu sembles dire que 1 est la meme chose que 2 ?
je pensais que la longueur hors tout etait la longueur de coque + balcon + portique etc..
Bon weekend !
B'Jour,
faisons simple, mais c'est important quand on parcourt les petites annonces par exemple, ou quand on va voir les "autorités maritimes".
LHT = longueur hors tout c'est vraiment hors tout :
une goélette de 20 m de LP (longueur pont/coque) et de 17 m de LF (longueur flottaison), mais avec un bout-dehors (beaupré) de 3 m, aura une LHT de 23 m. Elle sera souvent moins habitable qu'un sloop de 18 m (jupe arrière incluse) et de 16 m de LF...
Deux autres dimensions sont très importantes pour se faire une idée générale de la vraie taille, de l'habitabilité et de la navigabilité d'un voilier :
le maître-bau (MB) : largeur maxi, et le tirant d'eau (TE) (avec deux mesures pour un dériveur). Et puis il y a le tirant d'air : hauteur du gd mât au dessus de la flottaison (pour les ponts !).
Pour la vitesse limite de la coque, elle est contournée par la capacité à planer (déjauger ...) mais au détriment de la solidité, de la sécurité (stabilité aléatoire) et du confort (les carènes "plates" tapent fort et ébranlent les structures dés qu'il y a un peu de mer de face).
On ne peut pas délirer sur un voilier qui serait en même temps un "mobile-home" et une "Porsche" !
Juste une remarque, la longueur de la partie immergée du bateau peut être augmentée à la gite. C'est un aspect souvent exploité par les anciens architectes qui dessinaient des bateaux avec de grands élancements, lesquels augmentaient sensiblement la flotaison à la gite, et donc les performances sous voile.
Les anciens bateaux étaient volontier gitards. On disait bon rouleur, bon marcheur.
La photo représente le plus fier coursier des sept mers exactement à sa vitesse de coque dans les petits airs
Bonjour
Quand on parle de la longueur de flottaison , il faut distinguer la Lf statique et dynamique . Un bateau a grands élancements vas voir sa longueur de flottaison augmenter au fur et a mesure que sa vitesse augmente du fait de la vague de carène ( ou a la gite comme l'indique Jacques Tiphine ) . Ainsi le voilier Hispanolia de Max Graveleau , dessiné par André Mauric , avait une longueur de flottaison de 10 m pour 15 m en tout . Sa vitesse de carène théorique lui donnait donc 180 milles maxi journaliers . Hors il était capable lors de son tour du monde de faire 200 milles sans forcer . Un voilier avec des élancements , c'est une carène a superficie variable : peu de surface mouillée par petit temps , et grande longueur de flottaison quand la puissance augmente . Si on ne dessine plus d'élancements a l'heure actuelle c'est parceque les bateaux sont vendus au mêtre : le volume habitable du bateau est fonction de sa flottaison . Difficile de vendre un 15m avec le volume intérieur d'un 11m . Sauf pour les super-yachts ou les day- boats comme le Tofinou .
Amicalement - Joel
Le confort en mer est loin d'être une fonction proportionnelle de la longueur à la flottaison :
- naviguez sur un peterson 44 et faite un tour sur n'importe quel beneteau 52 et vous comprendrez la différence.
En premier lien, un exemple bien français, où l'on constate qu'un hood 38 possède un meilleur "ratio de confort" qu'un sun magic 44.
En deuxième lien, les nord-américains ont un ratio mettant en jeu le déplacement, les longueurs (flottaison et coque pour mesurer l'impact des allongements) et largeur qui intègre la qualité des mouvements et s'approche bien mieux de ce que l'on peut espérer en matière de confort qu'une simple réduction à la comparaison de la longueur à la flottaison. Il serait encore préférable d'intégrer une notion de puissance en ajoutant à ce ratio l'influence que peut exercer la surface totale de voile.
Tout semble donc au contraire contredire la simplification extrême à la seule longueur à la flottaison et tous ces ratios, du dire même de leurs auteurs, ne sont que des approches grossières.
Finalement, il ne faut pas oublier que c'est la sensibilité de chacun qui peut uniquement mesurer son "ego ratio de confort" et donc qu'il reste plus important de naviguer sans préjugés et de choisir ensuite.
http://vends-voilier.com/Ratiodeconfort.html
http://www.sailingusa.info/motion_comfort.htm
pour info, une approche des caractéristiques d'un bateau et de ce qu'elles signifient sur le lien :
http://www.tedbrewer.com/yachtdesign.html
Bien sur, ted brewer est un poil dépassé aujourd'hui, mais les notions de base, pour les bateaux de croisières, restent les mêmes dans la majorité des cas.
http://www.tedbrewer.com/yachtdesign.html
Si on parle confort et/ou sécurité, les oeuvres mortes et leurs formes comptent beaucoup.
Ainsi par exemple, un croiseur hauturier possede des réserves de flotabilité importantes pour que le bateau n'enfourne pas (ou le moins possible), ce qui veut dire un avant large et suffisemment haut (ceci le gène d'ailleurs au près dans le clapot court).
En termes de gite, j'ai remarqué que mon Flot 40, à bouchain vifs, possede une courbe de redressement variable (avec points de rebroussement) : il gite facilement jusqu'à 15°, puis moins facilement, puis très difficilement après 30°, à tel point qu'en 18000 miles de nav, je ne l'ai jamais vu mettre délibérément le pont dans l'eau sans que la barre ne devienne très dure (je suis alors obligé de réduire ou de déventer les voiles dans la risée: point de tire du foc reculé, chariot de gv au vent ...).
Ceci est du à la pénétration dans l'eau du bouchain sous le vent puis à la sortie de l'eau du bouchain au vent.
C'est tellement sensible que, par clapot latéral au mouillage, je me fait encore surprendre par ses réactions.
Quand au confort, il ne faut pas oublier le poids !
Xavier & Ananda
@ Xavier
Juste une petite rectif chariot de GV sous le vent .
Gil .
Si, si, très légerement au vent; du moins avec la GV lattée que j'avais avant, trés plate, ça permet d'arrondir la chute et que, d'une part, la voile décharge le surplus de puissance dans la risée, d'autre part, d'avoir une composante de force faisant moins giter.
Avec la nouvelle faudrat voir !
Xavier & Ananda