hélice bronze & coque alu
publié le 10 Janvier 2014 15:17
J'envisage cette année la remontée du Rhône, l'hivernage en canal ou sur la Saône.
J'ai une coque alu et une hélice J-Prop. Et je tiens beaucoup aux deux. Je crains pour l'hélice les chocs intempestifs d'ofnis. J'ai en vue une hélice en "bronze" massif d'occasion, mais elle est en bronze "cupromanganèse standard, i.e. totalement a-magnétique.
Sur une coque alu, il est de tradition une hélice en cupronickel, légère"ment magnétique.
Me voici fort indécis car:
garder ma J-Prop c'est l'exposer aux ofni, mais les manoeuvres d'écluses en marcheAR sont bonnes. Et elle est déjà en place.
Mais la tripale fixe aura un meilleur rendement et sera plus solide.
Il y a une inconnue à laquelle les corrosion-ingénieurs peuvent répondre:
Quel risque d'électrolyse en eau douce dans mon cas?
Quelle anode prévoir sur l'arbre (aucune actuellement)
-----------------------dans le moteur (une crayon coude échapt Nanni 5250TDI
-----------------------sur le talon de quille (Une seule de 250X50X50mm)
Ceci si obligé de changer.
Certes je suis loin de Sailer the world, mais je m'engage à renseigner la rubrique marinas (d'eau douce!)
D'illustres ancêtres ne m'ont pas attendu d'ailleurs: Paris vaut bien une escale.
J'ai une coque alu et une hélice J-Prop. Et je tiens beaucoup aux deux. Je crains pour l'hélice les chocs intempestifs d'ofnis. J'ai en vue une hélice en "bronze" massif d'occasion, mais elle est en bronze "cupromanganèse standard, i.e. totalement a-magnétique.
Sur une coque alu, il est de tradition une hélice en cupronickel, légère"ment magnétique.
Me voici fort indécis car:
garder ma J-Prop c'est l'exposer aux ofni, mais les manoeuvres d'écluses en marcheAR sont bonnes. Et elle est déjà en place.
Mais la tripale fixe aura un meilleur rendement et sera plus solide.
Il y a une inconnue à laquelle les corrosion-ingénieurs peuvent répondre:
Quel risque d'électrolyse en eau douce dans mon cas?
Quelle anode prévoir sur l'arbre (aucune actuellement)
-----------------------dans le moteur (une crayon coude échapt Nanni 5250TDI
-----------------------sur le talon de quille (Une seule de 250X50X50mm)
Ceci si obligé de changer.
Certes je suis loin de Sailer the world, mais je m'engage à renseigner la rubrique marinas (d'eau douce!)
D'illustres ancêtres ne m'ont pas attendu d'ailleurs: Paris vaut bien une escale.
Personne n'a d'idée sur l'électrolyse en eau douce?
Difficile de s'avancer sans risquer de dire des trucs trop approximatifs !
En eau douce on recommande généralement des anodes en Mercatal qui ont un potentiel plus bas que le zinc. Le plus simple consiste à "enfermer" l'hélice entre deux anodes : l'une "écrou" en bout d'arbre et l'autre "noix" juste derrière l'hélice. Mais bon ...
Peut-être des informations dans ce chapitre ... http://www.plaisance-pratique.com/-la-corrosion-des-metaux-en-mer-
mon experience.
coque alu, helice cupronickel,anode mercatal.
a rochefort (eau saumatre ,presque douce )pas d'attaque sur les anodes.
a la rochelle ,en 18 mois les anodes etaient hs.
salutations
agba
Voilà quelque chose de concret.
@Robert, je vais contacter mon vendeur préféré de J-prop pour voir son expérience du mercatal devant et derrière. Ou France-hélice?
Question osée: comment savoir s'il y a électrolyse avec une hélice bronze une fois posée et à flot? Avec deux bouts de fil domestique ramenés en surface?
Le mercatal est-il recommandé en mer? Je ne connais pas.
Le mercatal risque de produire une surprotection en mer car son potentiel est très bas.
Pour savoir si la protection fonctionne, il faut surveiller l'usure des anodes qui doivent s'user à vitesse "normale", ni trop vite, ni trop lentement.
Je précise ma question.Si en plongeant je vois l'usure des anodes, c'est a posteriori: l'usure est faite.SZi je pouvais dès le départ, avoir la mesure de l'intensité du phénomène,j'aurais une idée de l'urgence d'une intervention sans attendre les dégâts.
Mais RObert a raison,je suis dans l'imprécision. Et le confort dela marche AR ne doit pas être sous-estimé.
L'eau douce étant moins conductrice que l'eau salée, il est souvent nécessaire de fournir une différence de potentiel supérieure à celle des anodes zinc ou aluminium pour générer un courant de protection suffisant. D'où le recours au magnésium. Toutefois, l'objectif visé est l'atteinte d'un potentiel de protection durable (au moins 6 mois) et seule une mesure de ce potentiel sur l'équipement protégé lors de l'implantation de la protection cathodique, suivi ensuite d'une surveillance régulière (3 mois maximum, sauf problèmes) permettra de savoir s'il est atteint ou maintenu. Cette mesure permet également de déceler ce que vous appelez improprement électrolyse. L'alliage utilisé pour l'hélice (NAB) est très résistant à la corrosion. S'agissant d'une pièce technique coûteuse, je recommande toutefois de prendre l'avis du fabricant qui, en principe, connaît les caractéristiques de son alliage et est théoriquement à même de recommander le type d'anode approprié (quoique...). Tous les matériaux à potentiel très bas sont à utiliser avec précautions, surtout avec une coque aluminium. Pour la théorie, voir www.galvatest.com/PLB_Protection_Cathodique.pdf et site correspondant.
Bien content d'avoir toutes ces réponses dans un domaine qui pour moi est aussi technique et nébuleux que les incantations magiques!!!
Il est clair que si je veux des réponses précises il me faut bien cadrer mes questions. Ma J-prop, dont on parle beaucoup en ce moment est en alliage très stable sur ma barque.
Envisageant une croisière en eau douce fluviale, et n'ayant pas d'hélice de secours, et ayant trouvé une hélice en bronze classique, j'envisageias donc ce montage, puisque les tripales alu cône standard arbre de 30 je n'ai pas trouvé. En bronze, si. De chez Maocour, qui n'a pas voulu s'engager ni oui, ni non.
Je me suis dit qu'en faisant une synthèse de plusieurs réponses, j'éviterais une catastrophe. Je fus sur un forum fluvial, mais on n'y parlait que d'électrolyse dûe à une fuite du 220 ponton. Patience! Et merci encore pour vos contributions, techniques mais pas nébuleuses.
Maucour ne s'engage pas... Comme c'est bizarre ! (private joke). Bronze bronze ou bronze autre chose ?
Cette hélice d'occase est une tripale "classique", à laquelle un aimant ne colle pas donc cupromanganèse standard. Ma J-prop colle légèrement. cupro-nickel; C'est empirique mais ça marche bien. De là à mettre ma main au feu....
Vous avez raison de ne pas vous mouiller car votre hélice d'occasion est, selon toute vraisemblance (mais je peux me tromper...), composée d'un alliage 60/40 de Cuivre et de Zinc. Bien que l'appellation bronze manganèse soit couramment utilisée dans ce cas, ce n'est pas, à proprement parler, un bronze, mais un laiton, qui est sujet à dézincification. Ceci expliquant celà, les fabricants ne sauraient donc s'engager (ce ne serait pas le cas s'il s'agissait d'un véritable bronze). Donc, une anode zinc pour lutter contre cette dézincification qui ne sera pas très virulente en eau douce (et non magnesium).