handicap d'un tirant d'eau de 2m pour une navigation lointaine
publié le 24 Septembre 2012 22:14
Bonjour,
Je suis toujours dans mes réflexions de grand départ.
Je me pose la question du réel handicap d'un grand tirant d'eau (1.80, 2m) dans les régions atlantique, pacifique, vu la différence prix des bateaux en occasion entre un dériveur et un quillard.
Est-ce que beaucoup de mouillages sont inaccessibles?
Faire 200m en annexe ne me parait pas impossible.
Je ne connais pour le moment que les navigations en méditerranée ou antilles où pour moi ce n'est pas un problème, et la manche ou la bretagne ou c'est un vrai handicap.
Merci de vos conseils et de vos retours de nav.
Je modifie le texte, car on ne s'est pas tout à fait compris:
Je n'ai pas les moyens d'acheter un dériveur, mais j'ai envie de partir quand même, et je voulais savoir à quels mouillages je ne pourrais pas accéder
Jacques
Je suis toujours dans mes réflexions de grand départ.
Je me pose la question du réel handicap d'un grand tirant d'eau (1.80, 2m) dans les régions atlantique, pacifique, vu la différence prix des bateaux en occasion entre un dériveur et un quillard.
Est-ce que beaucoup de mouillages sont inaccessibles?
Faire 200m en annexe ne me parait pas impossible.
Je ne connais pour le moment que les navigations en méditerranée ou antilles où pour moi ce n'est pas un problème, et la manche ou la bretagne ou c'est un vrai handicap.
Merci de vos conseils et de vos retours de nav.
Je modifie le texte, car on ne s'est pas tout à fait compris:
Je n'ai pas les moyens d'acheter un dériveur, mais j'ai envie de partir quand même, et je voulais savoir à quels mouillages je ne pourrais pas accéder
Jacques
J'ai fait sans problèmes pendant des années (16) des navigations sur mon ancien bateau, un ketch Mikado de 16m avec 2m de tirant d'eau: Méditerranée, Bretagne (anneau au Crouesty), Manche, Norvège, Baltique, Norvège, Spitsberg, Shetlands et Orcades, Ecosse, Irlande, Grenadines, Caraîbes, Bermudes, Açores... sans contraintes significatives.
J'ai changé de bateau en 2008 et ai acheté un dériveur intégral alu GARCIA avec le projet d'aller en Antarctique, aux Bahamas, aux USA, Canada et au Groenland, projet que je viens de réaliser en 2011 et 2012. Ce bateau en alu était bien adapté pour ce projet (avec les modifs que j'ai demandées à Garcia) pour aller dans des mers très ventées: robustesse, grosse autonomie, très marin. J'ai notamment étalé correctement, dérive relevée un ouragan de plus de 100 noeuds établis près du détroit de Le Maire (Sud de la Patagonie). Si j'avais eu un tirant d'eau de 2m pour faire cette croisière j'aurais été gêné pour accéder dans certains mouillages protégés au milieu des cailloux en Antarctique (on cherche des mouillages avec très peu d'eau pour s'abriter de la dérive des icebergs ou growlers qui ainsi échouent avant de venir vous écraser), je me serais fait peur aux Bahamas, j'aurais eu des difficultés dans certains endroits aux USA (Chesapeake, Cape May, Atlantic City..) et dans le golfe du St Laurent (archipel de La Madeleine). Dans l'ouragan les coups de gîte auraient été certainement encore plus forts avec un quillard, au risque de chavirer.
Mais tu peux faire beaucoup de croisières autour du monde d'une manière très satisfaisante avec un quillard qui est moins gitard si le tirant d'eau ne dépasse pas 2m. J'ai changé de bateau non pas pour passer de quillard à dériveur mais parce que je gagnais beaucoup par rapport à mon vieux Mikado en autonomie, en sécurité, en rapidité, en confort, en redondances diverses... L'aspect dériveur intégral était pour moi un plus très utile pour mon projet et j'en suis très satisfait mais ce n'est pas un must pour les croisières lointaines sauf projet spécifique.
Bonjour, et merci de ta réponse.
Je n'envisage pas à priori des nav aussi extrèmes que toi, mais on ne sait pas ce que l'on aura envie dans quelques années.
Mon projet est plutôt celui d'une nav tranquille de retraité dans des eaux calmes.
Je n'ai pas un gros budget, et je cherche plutot à prendre du bon temps tant que la santé me le permettra.
Merci encore et bonnes navs.
Jacques
Bonjour
Juste un témoignage de navigation dite civilisée
Depuis douze an, en méditerranée orientale, solo, et obligé de ménager ma femme handicapée, nous recherchons des mouillages sécurisés et tranquilles. On navigue beaucoup, entre 2 et 3000 milles par an.
Avec un tirant d’eau pourtant, relativement modéré (1,80m), très rapidement le problème du voisinage se pose
Pour le peu que j’en sache, cordialement
Michel
bonjour
pas mal de voyages depuis la france vers antilles et retour avec des quillards , puis maintenant je suis en catamaran , je peste souvent car souvent beaucoup d eau pour mouiller . n étant pas du genre a me mettre au ras des plages , déja au cas ou le vent torune , force etc ... et surtout pour les moustiques . pour moi 2 m de TE pas de souci , j ai même eue un de 2.70 m de TE avec un voyage france antilles retour
J'ai principalement navigué en cata, dériveur ou aileron fixe avec 1 m de tirant d'eau....
Suite à ton post j'ai essayé de trouver les moments ou mon faible tirant d'eau était un avantage....
En méditérannée, certains mouillages de la lagune de Venise, les îles Kekena (Tunisie), un ou deux mouillage de la côte turque (le bateau étant en sandwich, je ne vais pas flirter avec les rugueux pêcheurs comme Yoruk)
En Atlantique (Europe), il y a 20 ou 30 ans je pouvais mouiller au ras la plage, la où les monos ne pouvaient aller, maintenant il y a trop de multi ou DL qui s'y trouvent.
Aux antilles il y a quelques trous à cyclone à seuil bas seulement accesibles aux faibles TE, la rivière salée à la Guadeloupe (seuil à 1,8 m), Salinas (Puerto Rico) à peine 2 m, un passage dans le chenal entre le nord et le sud du lagon de St Martin, pour ce que je connais....
Cela fait très peu, En plus aux Antilles, comme le dit Tropicat, mouiller au ras la plage, c'est l'assurance d'être envahi par les moustiques....
Je n'ai pas beaucoup d'expérience d'une dérive sur un DL mais c'est une mécannique de plus à surveiller et plus le bateau est simple, plus on a de temps pour profiter de la mer !
Bonjour matinal
Pour les mêmes raisons que Yörük (mon équipière préférée est paraplégique) nous avons un dériveur lesté (Gipsy28, T E 1m dérive haute). Désolé de compliquer le problème, mais ce peut être un bon compromis: dérive bloquée en haut, il m'est arrivé de faire un près acceptable. Sans ça j'y trouve les avantages du dériveur: possibilité d'être à quai dans des petits ports, s'enfoncer dans les abris et mangroves et les "bolons" du Sénégal, pas de coups de gite brutaux (croche-pied) dans le gros temps: le bateau étant gité sous le vent, le lest "s'efface" et le bateau dérape sur le côté. Béquillage facile. ça n'empèche pas de s'échouer: on travaille toujours "à la limite" et on s'échoue même en kayak . Mais avec un mètre de T E, je descends avec mes bottes et je pousse.....Trop dur de choisir...
Pour Yörük: Ne penses-tu pas qu'il serait intéressant d'ouvrir un dossier "Handi" ? Pour tous les handicaps, définitifs ou temporaires,et pourquoi pas le grand âge (j'ai dépassé les 70). Choix des projets, des bateaux et gréements, aménagements divers, acceuil et amabilité dans les ports( c'est presque toujours le cas). Tu peux voir Annie sur Youtube/ danjunet . Elle a aussi un dossier "Bouger". A réfléchir....
Pour tous: a +
bon vaste probleme et chacun son truc. Pour moi les deriveur c'est un probleme de plus et il y en a deja suffisament comme ça sur nos voiliers. J'ai tj navigué avec des gros tirants d'eau, actuellement 2.40m avec un Trinidad et j'ai rarement eu des problemes que ce soit en med, en afrique ( même dangane ou marlodje et la riviere gambie ) le bresil guyane surinam et le sud des caraibes y compris venez roques aves. De toute façon le bord des plages est souvent occuppé par des catas charter façon delire bruyant sans compter les moustique et les mout mout ou niam niam sympa pour les piqures. Pour les qq mouillages non accessibles je les laisse de coté.
Un conseil tt de même c'est d'avoir une très bonne annexe, mini 3 metres et un moteur de 15 cv en deux temps pas en quatre ( exemple personnel apex 3.10et yam enduro 15 ) c'est vraiment le pied et si tu es riche un petit mercury 2T de 3.3cv pour les courtes distances
alain
Il ne faut pas oublier que dérive complètement relevée le DI dérape énormément (souvenez-vous de vos premiers départs en dériveur en ayant oublié de descendre la dérive) et est donc très peu manoeuvrant dans les espaces restreints. En pratique j'ai marqué sur le bout de relevage de ma dérive une position "port" avec laquelle j'ai un tirant d'eau de 1,60m (j'ai 3,60m de tirant d'eau dérive basse, dérive forme aile d'avion profil NACA, et 1,20m dérive haute car j'ai une petite fausse quille). La position dérive relevée n'est utilisable en pratique qu'à toute petite vitesse au moteur en ayant de la place pour faire des virages larges et s'il n'y a pas de vent, ou alors pour passer rapidement en ligne droite un seuil avec vent de travers faible.
Cela réduit l'avantage du DI en eaux peu profondes. Mais avec un 57' je ne pourrai pas avoir un tirant d'eau de 2m sauf à accepter un près catastrophique....et les plus petits DI doivent pouvoir se contenter de 1,40m ou 1,30m en restant à peu près manoeuvrant (cela dépend de la surface et de la forme de la dérive).
Un autre aspect pas tout à fait négligeable est la sécurité: si on cogne un OFNI ou un banc de sable ou un caillou la dérive relevable déja inclinée vers l'arrière en position basse se relève en amortissant le choc, ce qui n'est bien sûr pas le cas avec un quillard. Dans l'eau très peu profonde (moins de 2m) un avantage lorsque l'on veut à petite vitesse passer un seuil de sable ou de vase (à éviter avec les cailloux) est de mettre la dérive dans mon cas en position port (1,60m), si on touche le bateau s'arrête en douceur (la dérive est presque horizontale) et repart dès qu'on relève la dérive de 10 ou 20 cm (cela m'a été utile aux Bahamas). Dans ce cas il y a des chances que le quillard ait à faire des manoeuvres plus compliquées pour sortir de l'échouage (mouillage d'ancre pour giter etc...) ou doive attendre la marée.
Dans les pays à moustiques il est effectivement très efficace de se tenir à une cinquantaine de mètres minimum du rivage.
Quant à la fiabilité du mécanisme de relevage elle est excellente pour mon bateau: c'est un winch électrique sur le pont qui remonte le bout de la dérive à l'aide d'un palan. Il est exact que c'est un mécanisme de plus à surveiller et entretenir mais c'est très simple et je peux changer le bout dans l'eau si nécessaire.
J'avais oublié, un autre argument pour le mouillage loin de la plage et par une profondeur respectable : la houle !
Cette onde vicieuse est capable de contourner moults promontoires et en dehors de certains mouillages bien abrités, il y a souvent un reste de houle.
Par 6 à 8 m de fond, c'est peu perceptible, mais par 2 m de fond cela rend le mouillage inconfortable, donc 2 m de TE n'est pas un handicap !
Le choix du DI est à mon avis à double entrée ( + une troisième en option).
-Le tirant d'eau faible : autorise quelques passes ici et là , le fond des ports grecs en effet (avec une limite , le safran relevé est en danger contre les divers quais malsains, donc prudence), et curieusement surtout en Méditerranée le fond des calanques et du coup la protection par rapport à la houle. Interêt aussi pour le déséchouage ( Casamance citée plus haut par exemple).
Dans la pratique , il est rare de ne pas garder un peu de dérive pour éviter l'effet savonnette par vent traversier dans un port.
-Le dériveur est apprécié par ses propriétaires pour ce que nous considérons être un plus en navigation par gros temps.Plus la stabilité de route au portant.On trouve plusieurs récits sur l'Ovniclub.com. De vrais arguments existent.
-Enfin, raison optionnelle, les amateurs d'aluminium trouvent leur bonheur en dériveur, sur ce que nous pensons être un plus en terme de solidité. ( Coup de vent avant hier soir sur le mouillage d'Antraixt à Minorque. Un catamaran polyester neuf est parti à la côte , explosé en quelques heures).
Il y aurait bien sûr plein d'autres éléments d'appréciation en pour ou en contre mais moins décisifs. F.
Bonsoir à tous…
Bien sûr çà va dépendre du programme de navigation, mais je peux vous assurer que pour les marins qui s’aventurent par ici, en méditerranée orientale, il n’ y a pas photo, c’est dériveur intégral pour se glisser dans la crique ou personne ne va (voir le photo jointe), et en alu (voire en acier) pour côtoyer les chalutiers dans des ports rustiques (voir l’autre photo)… Pacolarahm me semble avoir raison…
Pour le peu que je sache bien sûr
Cordialement
Michel
Cela fait longtemps (hélas) que je navigue en hauturier. Le problème du tirant d'eau est tout à fait secondaire, à condition toutefois qu'il ne soit pas trop important (disons inférieur à 2,50m). Il y a des avantages et des inconvénients, en dehors du coût à l'achat et à l'entretien, à avoir telle ou telle formule. Vraiment tout à fait secondaire...
Pour moi c'est deriveur
J'ai eu un bateau avec 2 metres de tirand d'eau
Et deux deriveurs integraux
Les avantages sont nombreux pour le deriveur
- confort a la mer au portant derive relevée
- possibilité d'aller dans des endroits interdit au quillard, sud du portugal dans les lagunes par exemple, remonter les rivieres, prendre des places en marina en eau peu profonde, mouiller proche de la cote,
- pour le moment je navigue en bretagne nord et là il n'y a pas de doute car l'echouage ou bien rester dans tres peu d'eau offre des possibilites impossible avec un quillard
- J'ai un souvenir d'avoir mouiller au Tobago cays dans les grenadines dans moins de 2 metres d'eau, d'etre passé sur un seuil au portugal a l'entrée de El rompido a marée haute il y avait 1.40 m, d'avoir mouillé dans des rivieres dans tres peu d'eau et ceci en dehors de la bretagne
Donc sans hesiter ma reponse est : un deriveur
Gael
salut on est rentrés en juin d'un an en atlantique sur un dufour 4800 (1.80 de TE).
Je pense qu'en atlantique un grand tireau d'eau ne sera jamais pénalisé, sauf peut-être dans les bolongs du siné saloum ou de la casmance. Cela dit on y est quand même allés. Pour le reste du parcours "classique" cap vert, antilles, pas de souci il y a de l'eau. Et perso j'ai souvent mouillé dans moins d'eau que bien des dériveurs. A moins que tu ne veuilles avoir 3 mètres sous la quille, le prix d'un dériveur et les contraintes ne sont pas justifiées je pense sur ce parcours.
Je précise qu'on avait une annexe AX3 plancher à lattes avec un moteur de 2.5 cv, donc on ne s'amusait pas à mouiller à l'arrière des mouillages dans le clapot et le vent comme peuvent le faire ceux qui ont 10 cv ou plus et on fond rigide.
"Le réel handicap"....n'existe pas si le programme est bien défini. Je veux dire les limites bien posées.
Remonter les Alizés portugaiches avec un (bon) quillard, ou la Mer Rouge quand ce n'était pas la saison. Pour moi ce genre de sport n'est plus un plaisir:mes sacrées lombaires apprécient la douceur de notre dériveur plus que la vivacité du quillard, et la placidité du dromadaire plus que la nervosité du tout-terrain. Détail trivial, la barre franche est plus ergonomique que la barre à roue. Du moins est-ce l'avis de mon fondement.
La différence de prix entre quillard et dériveur d'occasion, pour rester dans le domaine du possible, élimine le dériveur. Et pourtant:
beacher et se dégager en repoussant avc les reins, je l'ai fait. Laisser sa barque sur un quai lointain sans ber aussi. Se faire tirer sur une cale avec cinqvolontaires de chaque bord aussi (ça augmente bien le chiffre de l'estaminet du "port".)
Rivières & canaux ont souvent des abords sous-marins très tra^tres, avec une marche au pied du quai :multis et biquilles mal venus. J'ai rencontré des points d'accostage de moins d'un yard conçus pour les pêcheurs.
Pour continuer avec l'initiateur du fil, plus important que le tirant d'eau, j'attacherai de l'importance à:
la possibilité de balancer le centre de dérive selon la voilure. C'est le cas des dériveurs. Mais aussi
La présence de très gros taquets d'amarrage: 2paires à l'avant et deux paires à l'arrière, et au maître-bau. Et un excellent guindeau. Et la possibilité de wincher le mouillage ou les aussières sans arracher les balcons AV ou AR.
Mais je ne pense pas que le TE soit LA priorité. Quel utilisation prévue?
Bonjour, et merci de toutes vos réponses.
Je crois que je n'ai pas bien orienté le forum.
Ma question n'était pas de faire les pour et les contre le dériveur : je n'ai pas les moyens d'acheter un dériveur!
Ma question était de savoir si c'était un très gros handicap d'avoir un quillard.
Je pense que, vu vos réponses, il me faudra choisir mes destnations suivant le tirant d'eau; de toutes façons, pour voir le monde entier, il faudrait certainement naviguer 200 ou 300 ans, et je sais que je serais mort avant; il faut parfois faire des choix dans la vie.
Merci de vos conseils et expériences
Jacques
Je vais essayer de modifier le texte original
Bonjour,
Merci de ta réponse.
J'ai à mon age de gros problèmes de dos et pour ma part, barrer avec une barre franche m'est très pénible. Je suis très souvent obligé de barrer debout pour diminuer les douleurs. Assis en travers et avec la barre au bout du bras en regardant devant m'est très pénible, aussi je ne comprends pas que tu préfères cette position.
Merci de me répondre sur cette question précise, car d'autres que moi préfèrent la roue à la barre justement pour cette raison.
Amicalement
Javques
J'ai fait le tour de la question après un pèriple sur un dériveur: le paradis!! tu vas ou tu veux où les barques sont mouillées....MAIS tu as besoin d'au moin 1 mètre et je pense que le dériveur lesté reste la solution idéale 1 mètre tu rentres ça passe...2 métres tu loupes des îles: certains coins aux Gambiers, aux Marquises, aux Perlas, au San Blas, boat pass Calédonie, Degeulas,... certains ports ne calent pas 2 mètres, la plupart des trous à cyclône ont peu de place pour un TE de 2 mètres .
Mais 1 mètre dans une mer musclée te permet de mieux tenir ton cap.
Voilà ma petite contribution avec ma petite expèrience, mon prochain bateau sera un dériveur lesté pour mon périple...
Bonjour à tous les amoureux de la grande bleue.
bjr , au perlas san blas et marquises aucun souci avec 2 M de TE
Vu sous cet angle…
Le seul handicap sera celui de l’approche de la côte, 2 m de tirant d’eau ne gênera que pour des fonds inférieurs à 3 m, houle, mais surtout clapot levé par les vagues d’étrave des ferries, fondus de vitesse sur motorisé, et non des moindres : les coast-guards, qui ne font pas souvent dans la dentelle…
En Méditerranée orientale, Adriatique, Mer Noire, un tirant d’eau proche (environ 1.80) ne ma pas empêché de naviguer… faut juste rester aux aguets….
Michel
Bof, le bateau n'est qu'un outil à rêver. Qu'importe le flacon, .... Pour quelques-uns, un outil à naviquer et à rencontrer ce qu'on n'a pas chez soi, quand on a un chez soi.
Tu prends ce qui te plaît, le bateau que tu sens bien, comme ton cheval, ton chiot, ta bagnole et ta femme. Et ils vaudront ce que toi tu en fais.
Un bateau bien né se fera pardonner tout ce qu'il n'a pas.
En relisant ton texte, j'ai eu l'impression d'un petit regret, d'un manque relatif au choix par défaut d'un quillard. Mon "quasi-Wally", c'est Yorük qui se moque, est un dériveur.
Mais cela ne m'empêche pas de mouiller à l'écart et de fuir les troupeaux. Encore faut-il une vraie annexe avec un vrai moteur: j'en ai une de3.10m + un 9.9 Yamaha. Sûr que la manutention est délicate.
Relis, si tu ne l'a pas encore fait, " L'embellie sur la mer ". Ou la navigation transocéanique avec un quillard. Cela devrait t'ôter d'un doute. Et tu ne manqueras pas de mouillages, dame non!
L'ergonomie:franche ou à roue?
Je parle d'une carène équilibrée dotée d'un safran efficace et doux, et agrémentée d'un équipage compétent, dirigé par un skipper de mon genre (i.e. génial)
Actuellement j'ai une barre à roue modèle, dotée d'un repose-pied(s) à la bonne hauteur et presqu'aussi large que le fond du cockpit. Le dessus a la forme d'un dos de chameau avec trois creux, agréable calage. Le banc de barre a la même forme avc 1.60m de large. Plus un calage du dos. Un reproche quand même: on est en plein vent, et c'est un euphémisme.
Autrefois, j'ai eu une barre franche sur laquelle je pouvais monter. Et une fois les voiles et les dérives règlées elle devenait rigoureusement neutre. La largeur des bancs, l'inclinaison des hiloires, la hauteur des cale-pieds étaient à ma mesure. Alors?
Et bien mon dos s'accommode mieux de tirer pousser en face que de côté Et pareil pour le déplacement des fesses. Avant-arrière OK. Droite-gauche non.
Ceci dit, je suis toujours sous P.A.!
En passant, le dériveur a des rappels doux. Qui ménagent les vertèbres et le système veineux. Et certains permettent de dormir en naviguant sans s'arracher la peau du dos.
Argument fallacieux: encore faut-il naviguer de nuit avec des vagues et des équipiers de confiance. Cela devient un cas d'école!