Bonjour
caisse de bord, qu'est ce?
c'est le partage des frais de la
navigation :nouriture, gasoil, place de port.
me trompe-je ?

Il y a aussi les équipiers parasites qui surestiment le
valeur de leur modeste personne et croient que tout
leur est du!

Personnellement, je trouve qu'un deal correct (que je
pratique depuis des années) consiste à faire payer les
places de port et la bouffe aux équipiers, pas le
carburant car cela donne lieu à d'interminables
discussions byzantines sur la conso et l'opportunité
d'utiliser le moteur... Le proprio du bateau, en
apportant l'esquif, plus l'assurance, plus l'entretien,
sans parler du carburant, ne "profitant" certainement
pas des équipiers, surtout quand les "corvées" sont
équitablement réparties.

http://christian.navis.free.fr/index.html

J'ai participé l'an dernier à la course-croisiere ARC
entre les Canaries et Antigua (plus convoyage de la
Trinité aux Canaries) en tant qu'équipier à bord d'un
bateau de propriétaire chef d'entreprise. La
participation à la caisse de bord avait été prévue mais
évaluée de façon imprécise: avitaillement, gas-oil,
place de port, inscription à la course, restaurants ET
amortissement du salaire du marin professionnel du bord.
Note à payer à l'arrivée: + de 1900 euros !, sans
compter bien sûr billets d'avion de retour à ma charge.
Jusque là peu à redire, tant pis si j'ai été naif.

En revanche, j'ai appris que le (jeune) marin du bord
était déjà payé par les Assedic (donc déclaré chômeur)
et que surtout il était employé au black par son
skipper/chef d'entreprise....

Quand au bateau, il est reparti 2 jours avant mon
départ en avion, me laissant sur le quai d'Antigua.
J'ai heureusement pu me faire 'héberger' à bord du
bateau d'un autre concurrent.

La prochaine fois, je serai plus méfiant....

Le bateau navigue toujours aujourd'hui dans les mêmes
conditions, quelque part sur les côtes américaines.

PIGEON LEVES-TOI !

> La prochaine fois, je serai plus méfiant....

Et tu auras raison!

Car, si en côtier ou en petites traversées, on voit au
jour le jour, à partir d'une approximation réaliste...
Pour une grande traversée, mieux vaut un contrat écrit
et un devis précis, avec éventuellement une clause de
dépassement de 10% maxi.

Ceci dit, des gus (ou des couples) embaqués aux
Canaries après avoir versé un modeste écot, qu'ils
devaient compléter grâce à un mandat attendu de l'autre
côté... Et qui ont disparu sitôt débarqués, cela ne
relève pas que de la légende des pontons!

http://christian.navis.free.fr/index.html

Quand j'embarque des équipiers, nous faisons caisse
commune pour tout le consommable en fixant un maximum
journalier. soit la bouffe, les taxes de port le cas
échéant(mouillage forain privilégié) et gasoil.

Pour le moteur, il y a deux cas : 1 - la sécurité
(encore que ???) et le confort (rejoindre un mouillage
plus vite en cas de pétole).

Je n'ai jamais rencontré de problème, même avec des
gens sans gros moyens. Je ne consomme guère plus de 50
litres de gasoil par saison. On peut très bien
manger....et oups boire pour une somme raisonnable en
s'approvisionnant là où çà vaut le coup. oups. Seules
les marinas deviennent chères.....et uniformes.

André fc

La contribution de Plic me laisse un peu perplexe:
propriétaire/chef d'entreprise; skipper/chef
d'entreprise, ... Tu fais du bateau ou de la lutte des
classes ? Il y a deux mots de trop qui rend plutôt
subjective ta contribution.

Il me parait normal de partager la totalité (carburant,
gaz,ports, etc, ...) des frais d'une navigation entre
les naviguants. Je trouve que les équipiers peuvent
déjà s'estimer heureux que le propriétaire ne demandent
pas une participation aux frais d'entretien du bateau
(et je ne parle pas de l'amortissement). Dans le cas
d'une location de bateau entre plusieures personnes, il
n' y en a qu'un qui paye ?

Dans le cas de Plic, il est évident qu'une évaluation
des frais aurait du etre engagée auparavant, mais il me
parait bizarre de mettre les restos dans la caisse de
bord ...

Je pense qu'il faut distinguer deux cas: soit le
propriétaire qui n' a pas besoin d'équipier pour
manoeuvrer son bateau, mais qui accepte par sympathie
et pour faire partager sa passion: dans ce cas,
faudrait pas pousser le bouchon trop loin, je ne vois
aucune raison pour que les frais de la navigation ne
soit pas équitablement partagés. Ou le propriétaire qui
a besoin de bras pour bouger son bateau, et là c'est
pas pareil, il trouve des bénévoles au lieu de salarier
des marins, donc là, c'est le proprio qui ne devrait
pas pousser le bouchon trop loin .....

Je suis (j'étais !) dans le premier cas, et j'en suis
venu à ne plus prendre personne à bord: on ne faisait
quasi rien payer tout ça pour avoir des gens vautrés
dans le cockpit toute la journée à bouquiner, ne
participant pratiquement pas aux manoeuvres ou corvées
du bord, jamais content des coins où on les emmenaient,
s'emmerdant en navigation ..... HéHoHé ! C'est comme ci
nous faisions du charter, mais qu'en plus on devait
payer pour ça ! Alors, maintenant, tout seul avec ma
femme, on est vachement mieux car on se comprend, et en
plus on fait plus de rencontre avec des gens qui aiment
le bateau !

Sauf dernièrement j'ai emmené un couple d'amis pour
quelques jours: ils étaient heureux (l'oeil qui
pétille, ça ne trompe pas !), ils voulaient tout payer
(j'ai accepté qu'ils me payent la bouffe, enfin, ils ne
m'ont pas laissé le choix puisqu'ils ont refusé que je
leur donne de l'argent !). Bon, l'exception qui
confirme la règle ?

Amicalement à tous

J’essaie, quand je participe au forum, d’apporter un
élément tangible à un sujet, et surtout de ne pas
ouvrir de polémique. J’ai du me rater quelque part !

Donc, quelques précisions supplémentaires...

Comme je l'ai dit une évaluation vague avait été
établie préalablement au départ. Elle prévoyait bel et
bien une participation à l'amortissement de la
prestation 'marin professionnel du bord'. On aurait pu
penser qu'il s'agissait là d'une réelle dépense. De
fait, le montant de cette dépense n'a jamais pu être
évalué avec précision, et pour cause de travail au
noir, mais montant probablement pas très élevé puisque
marin indemnisé en plus par l'Assedic..
Venant de la part d'un chef d'entreprise, on
conviendra, sans arrière-pensée de lutte de classe, de
l'anomalie.

De toute façon, tout ceci reste très subjectif puisque
le décompte promis ne m'a jamais été communiqué...

Reste aussi que le dit propriétaire avait besoin de
bras pour ce voyage...puisqu'il avait passé une annonce
sur un forum (nous n'étions que 4 sur un cata de 53
pieds).
Par contre, il m’a semblé anormal qu’il ne participe en
aucune façon aux corvées journalières (cuisine,
vaisselle) et qu’il réclame tous les matins qu’on lui
prépare son petit déjeuner avec œuf au plat et thé avec
beaucoup de citron !

Mais tu as aussi raison Nico de Frera, certains
équipiers ne sont pas plus élégants dans leur façon
d’agir. Je suis moi aussi un (modeste) skipper d’un
(petit) bateau qu’un équipage de 3 marins (?) a un
jour, à une escale de convoyage, laissé tomber à St
Denis d'Oléron sans autre forme de procès parce que je
refusais de prendre la mer pour cause de prévisions
météo pessimistes. Et j’attends encore la
régularisation de leur participation…

Donc, skippers et équipiers, prenez vos précautions.
Lesquelles au juste ? Peut-être ce forum amènera-t-il
une réponse. Si ça devait être le cas , mon souçi de
contribution utile serait vérifié.

Amicalement à tous

Bjr,

Je profite de ce fil pour éclairer ma lanterne.

Je ne comprends pas bien à quoi un équipier bénévole
doit participer (à part l'avitaillement, bien-sûr)

J'ai eu un jour *besoin* d'un équipier pour un
convoyage 'one shot' d'environ une semaine car j'étais
seul. Je ne lui ai donc demandé de ne participer qu'à
l'avitaillement, un point c'est tout. J'avais même
envisagé de lui rembourser le billet de train pour le
retour, c'est dire ma naïveté à vous lire... Mais cela
ne fut pas nécessaire, il avait décidé de rester sur
place en vacances.

En fait, à vous lire, je ne comprends pas pourquoi, par
exemple, on demande une participation pour les frais de
port, qui sont des frais fixes (à tout le moins, là où
je navigue). La douche, chacun paie, bien-sûr.

Mais que je navigue seul ou à 5, mes frais de port
seront les mêmes et % à la taille de mon bateau.
Pourquoi demanderai-je à un gars qui me "dépanne" de
participer à ces frais ? Pourquoi pas, dans ce cas,
l'amortissement des voiles ou à l'antifouling ?

Parce que j'ai besoin d'une aide en convoyage, je suis
demandeur. En plus, le gars qui m'aide n'est en rien
défrayé, au contraire, il sacrifie sur ses congés.
Pourquoi lui réclamerai-je donc de participer à tous
les frais ?

C'est d'ailleurs sur la base de ce raisonnement que
j'avais refusé d'aider un gars du ponton.
Il avait besoin de bras et m'appelle pour un convoyage
sûrement sympa. Mais 1) hors congés "normaux" , 2) il
fallait, en plus de l'avitaillement normal, participer
aux frais de port et autres frais annexes (?) 3) il
s'occupait des billets TGV à charge pour chacun de
rembourser... Cela me coûtaitune semaine de congés (en
plein turbin) et environ 300 roros, au moins ; qui ont
été mieux utilisés...

Et il insistait pour que je lui rende ce service !

A l'époque, j'avais cru rêver. Mais en fait, en vous
lisant et en me renseignant, je me rends compte qu'il
s'agit d'une pratique très répandue.

Je n'arrive pas à comprendre la finalité de faire
casquer pour tout, un équipier bénévole qui accepte de
rendre service.

Si donc qqu'un peut m'expliquer, peut être qu'un jour
j'utiliserai ses arguments pour moi aussi faire payer
un maximum mon (ou mes) futur(s) équipiers.

Quoique j'en doute. Peut-être une question de valeurs,
mais çà, comme dirait l'autre, c'est une autre
histoire...

Juste histoire de comprendre...

AS

salut a tous
c'est exaxtement la pensée de awen que je me rapproche
le plus et c'est pour cela que j'ai lancé le sujet,a
partir du moment que le propriétaire du bateau à
besoin de bras pour manoeuvrer et s'occuper du bateau,
je suis d'accord pour la bouffe mais tous le reste
sont des charges fixes que le propriétaire doit payer
de toutes facon avec autant de participation des taches
journalière réparties.
amicalement a tous

ho doucement y a pas les "bons équipiers" et
les "méchants exploiteurs"...
si j'ai besoin d'aide pour une mise en place et qu'une
personne se propose parce qu'elle aime le bateau, je
ne lui demande pas de participer aux frais, sauf ses
déplacements pour rejoindre le bord!
si j'ai envie d'une jolie croisière et que mon bateau
manque de bras, je propose des places à bord et là on
partage les frais de la croisière(sauf le fuel pour
les raisons invoqué par ch. navis, et la
responsabilité).
s'il s'agit de "charter" c'est affaire de contrat.
mais jamais, au grand jamais je n'ai obligé quelqu'un
à "sacrifier ses vacances" sauf peu être mes enfants
(mea culpa)

Il n'y a me semble-t-il pas de bons équipiers et de
méchants exploiteurs ou vice versa.

Il suffit de se mettre d'accord avant le départ sur les
modalités. Je n'ai jamais rencontré le moindre problème
sur ce plan là.

Pour une navigation au large avec retour par un autre
moyen, il me semble qu'un contrat en bonne et dûe forme
n'est pas superflu. L'époque du shangaïage est passée.
L'équipier est libre d'accepter ou non les conditions
qui lui sont offertes, le skipper étant libre de
choisir des équipiers débutants ou chevronnés.

Par contre, il y a un problème beaucoup plus important
pour des gens qui ne se connaissent pas, c'est le
comportement humain de chacun dans un volume réduit
dont il est impossible de s'échapper. Il y a des
skippers gueulards et des équipiers incompétents et des
bateaux où tout se passe très bien. Ce peut être aussi
la loterie.

André fc

A Awen, qui a écrit:
"Je n'arrive pas à comprendre la finalité de faire
casquer pour tout, un équipier bénévole qui accepte
de rendre service."
Bonjour,
Moi aussi je suis tombé des nues sur ce qu'est
devenu la voile et ses fantasmes. On le lit ici tous
les jours. Des super-propriétaires prêts à casser
du SDF pour protéger leur gel-coat... Des mecs
dont le spôrt naturel est de gruger le fisc, alors que
toute leur vie ils ont profité du système... Et
maintenant, des bons p'tits gars tellement imbus
de leur bateau que maintenant ils font payer pour
les aider à monter d'ssus.
Hé oui, la voile est devenue comme partout.
Bientôt on s'entretuera à coup de manivelle de
winch pour un tribord refusé... On y est déjà? Ah
bon...
Mais Awen, je trouve ton discours bien sain. Cela
n'engage que moi.
plh

ider

Salut les gars, (de la marine)

Louis le petit qui n'est pas humble aime toujours
donner des leçons.
Il se dit écrivain et pourtant il écrit :
Et maintenant, des bons p'tits gars tellement imbus de
leur bateau que maintenant ils font payer pour les
aider à monter d'ssus.

C'est nouveau.
Je connaissais imbu être imbu de soi-même, de sa
supériorité, être pénétré de son importance, se croire
supérieur aux autres, ce que louis le petit vit
toujours avec son ego flamboyant.

Mais je ne savais pas qu'on pouvait être imbu d'un
bateau...
Mais peut-être a-t-il trop bu ???
A+, RV.

Sauf présupposés idéologiques (à aller exposer sur
f.s.p!) certaines remarques acerbes traduisent une
vision parcellaire et des aspects très marginaux de la
plaisance.

En fait, 2 grands cas de figure se présentent dans la
plupart des cas, basés tout bêtement sur la loi de
l'offre et de la demande:

Soit un proprio a besoin qu'on lui conduise son bateau
du point A au point B. Il est donc demandeur. Il paye
le skipper et les équipiers qu'il embauche. Si le
skipper embauche un équipier, il lui rétrocède
une partie de sa prime. Dans la variante proprio à
bord, les règles du jeu sont les mêmes.

Soit un équipier souhaite naviguer pour pas cher. Ou
pour apprendre ou se perfectionner ou pour se rendre
d'une île (ou d'un continent) à l'autre. C'est lui le
demandeur. Il s'adresse à un skipper, en croisière ou
en convoyage. Celui-ci peut l'accepter sous certaines
conditions, dont une participation aux frais,
à débattre avant l'embarquement.

En cas de désaccord insoluble, l'équipier peut toujours
débarquer (ou être débarqué) dans le premier port. Sauf
le cas de grande traversée. Mais alors là, l'équipier
peut toujours refuser de faire le larbin pour le proprio
s'il tombe sur le cas de figure décrit plus haut. Il ne
sera pas mis aux fers ni jeté à la mer! Et sa rébellion
peut même susciter une mutinerie... ;-)

http://christian.navis.free.fr/index.html

Je viens de rédiger un post, je ne sais plus où je l?ai rangé sur le site Stw.
Au risque de créer un doublon, je le livre à nouveau à la lecture des utilisateurs du forum.

Bonjour,

Je relance cet ancien sujet sur les relations skipper / équipiers à la lumière de l?expérience que je viens de vivre.

Cette contribution concerne un cas encore non envisagé, celui du skipper DEMENT (aucune exagération).
J?avais donc décidé cette année d?abandonner temporairement mon petit bateau de croisière côtière / régates et de me
relancer une seconde fois dans une traversée océanique en tant qu?équipier. A priori, l?Indien avec ses îles encore peu
fréquentées (Madagascar en particulier) me tentent bien. Suivi des petites annonces de STW, après quelques contacts non
fructueux, je trouve ?Départ Le Cap juin 2005, arrivée Seychelles fin août 2005?.

Contact avec le skipper (ça tombe bien, il est du sud-ouest lui aussi), premier rendez-vous. L?homme est sympathique, jovial,
volubile, et a (ou aurait ?) déjà fait de nombreuses transats et même un trajet Caraïbes-Seychelles. L?autre équipier Jean-Paul,
copain du skipper, est beaucoup plus réservé, faisant tout de suite savoir qu?il n?a jamais fait de voile.

Programme retenu ?convoyage paisible d?un cata neuf avec nombreux arrêts tant à Madagascar côté canal du Mozambique,
que dans les îles éparses françaises (Europa, Juan de Nova) et surtout les atolls seychellois Aldabra, Farquhart etc, pour finir à
Mahé).Le départ est initialement prévu le 28 juin pour 1 mois et demi à 2 mois..

Participation prévue 30 Euros journaliers, dont, bien naïvement j?en conviens (mais je suis un confiant), je lui verse une 1ère
partie de 1000 euros (« en argent liquide, 2 billets de 500 euros s?il-te-plaît »). Je lui verserai toutefois cette somme en présence
de 2 témoins.

Finalement, très rapidement le départ est reporté au 5 juillet pour cause de retard dans la livraison du cata.
De toute manière, mon billet d?avion pour Le Cap est déjà pris sans changement possible pour le 4

L?avant-veille de mon départ en avion, je reçois un Sms de JP B?.. m?informant que la livraison est à nouveau retardée, mais
que le chantier prenait à sa charge tous les frais d?hôtel-restaurant de l?équipage et même une voiture de location.

En fait, le départ n?aura lieu que le 26 juillet, non sans que le skipper m?ait demandé le solde de ma participation soit 500 euros
supplémentaires (en fait l?alimentation), étant convenu qu?il devait, lui, rentrer impérativement en France fin août, mais que
nous pouvions nous les équipiers rester aux Seychelles le temps que l?on voudrait.

Pendant ce mois d?attente, je remarque chez le skipper des comportements un peu?étranges.

Un soir, sur le parking de l?hôtel, il recevra un coup de téléphone de la part d?une de ses employées semble-t-il qui le mettra dans
une véritable fureur : hurlements insensés, injures , etc ceci devant les regards ébahis des clients de l?hôtel. Une autre fois,
extrêmement contrarié par la non-réception d?un document bancaire ou douanier, je ne sais, il prendra la voiture ivre de colère
et roulera à mon grand effroi à 140 sur les quais du Cap, frôlant les passantes (« pousse-toi, sa?pe! »).

Sans rentrer dans les détails, nous nous apercevrons qu?il n?est en fait pas un skipper, mais un propriétaire totalement stressé
et incompétent et qui a tout simplement trouvé en nous un moyen économique de convoyer son bateau à Mahé où il doit être
utilisé en charter.

La suite ne sera qu?une longue déconvenue, JP B? ne sachant strictement rien faire sur son bateau (pas même prendre un ris),
mais voulant malgré tout absolument tout faire par lui-même, n?accordant aucune confiance à son équipage, toute man?uvre
se soldant par une catastrophe ponctuée de beuglements, d?insultes et de menaces (« je vais le tuer » a-t-il un jour lancé à mon
intention alors qu?il essayait de prendre un mouillage : ce n?était pourtant pas de ma faute s?il avait voulu utiliser la manivelle de
winch pour remonter le mouillage, débrayant ainsi le guindeau !). Même aux moteurs, dans le petit port de St-Francis en Afrique
du sud où il avait été décidé de s?arrêter pour remettre en état le genaker, il essaiera 4 fois, 5 fois de mettre son cata au
ponton, dans un concert de beuglements qui feront sortir les gens à leurs balcons. Il finira par dire au bord des larmes ?je sais
plus quoi faire, je sais plus quoi faire?. Il me laissera les commandes et je mettrais son cata au ponton. Et le plus indigeste sera
peut-être sa mauvaise foi digne d?un Louis de Funès dans ses meilleurs rôles.

Le plus étrange, c?est que 30 secondes après ses crises d?hystérie, il semble avoir tout oublié, retrouve bonne humeur et
propose café ou apéritif à l?équipage. et il ne dort pratiquement jamais.

Il talonnera 2 fois sur les cayes (une fois à la sortie de Mayotte) où il m?avait interdit de toucher au lecteur de carte mais ne
savait pas lui-même l?utiliser) et une 2ème fois à Mahé en regagnant la marina depuis la zone d?attente sur rade (le chemin le
plus court n?était pas le meilleur). Le danger sera réel tant dans la navigation que dans les man?uvres (ouverture impromptue
de bloqueurs : j?ai failli prendre dessus la bôme chargée des 200 kg de grand-voile quand il a libéré la balancine, tours mordus
sur les winches, affalage catastrophiques de genaker mal enroulé, mais qu?il voulait garder pour la nuit malgré le roulage
impossible avec la drosse enroulée autour de la voile etc). Un miracle qu?il n?y ait eu ni blessé, ni homme à la mer (ça aurait été
fatal), pas de ligne de vie bien sûr, ni port de harnais. De plus nous n?avions à bord aucun moyen de signaler un éventuel
problème, ne disposant que d?une Vhf, la balise de détresse , refusée, étant restée au chantier, ceci dans des parages où nous
n?apercevrons aucun cargo pendant 11 jours. Nous ne disposons également que du traceur de cartes/gps pour la nav, avec
juste en cas de panne un petit gps portatif mais seulement 2 cartes grand aigle au 1/3.500.000, soit environ à l?échelle du demi-
continent africain mais aucun autre document.

Pour finir avec son attitude, il piquera une crise de folie un soir à l?apéritif parce que le vent tournant de 30 degrés ne
permettait plus la route directe. Il en jettera la bouteille de whisky à la mer ! Enfin, croisant des pêcheurs une nuit, comme ils ne
répondront pas à l?appel vhf, ils se feront traiter de «fishermen, bloody monkeys ! » (pêcheurs, singes sanglants) sur le canal
16 !

Nous n?aurons une paix relative que la nuit puisqu?à un moment, il décide de faire les quarts tout seul ! Toutefois vu l?état de
surexcitation de l?individu, je garderais un ?il attentif sur la manivelle de winch au cas où je serais agressé physiquement même
après avoir décidé d?adopter un ?profil bas? !

Tout ceci ne serait qu?anecdotique si l?individu n?avait complété son palmarès par une certaine attitude fort peu cavalière puisqu?il
décidera en quittant Durban, dernière escale en Afrique du Sud, de ne plus s?arrêter nulle part, et de faire route directement
sur Mayotte où nous passerons une nuit (!) pour y faire du gas-oil (évidemment, nous marchons 18 heures par jour aux moteurs
(babord / tribord alternativement) et qu?au terme d?un mois de navigation, nous collecterons 500 heures de moteur - voile
combinés ! Quant aux escales malgaches, Seychelloises etc, nous n?aurons droit qu?à la vision de Juan de Nova et d?Astove
défilant sur babord.

Je débarquerai prématurément à Mahé au terme de 32 jours de mer (l?autorisation de rester à bord pour visiter les Seychelles
ayant été supprimée), et ce dois-je avouer avec un certain soulagement ! Toute demande de remboursement partiel sera
évidemment refusée, la somme versée étant soi-disant un ?forfait? pour aller aux Seychelles, j?y étais, donc??.

Bilan: 2 traversées océaniques, 2 déceptions. Amis équipiers potentiels , un seul conseil : n?accordez votre confiance à aucun
propriétaire de bateau que vous ne connaissez pas personnellement, faîtes établir un contrat ficelé de façon rigoureuse et ne
payez en aucun cas au préalable ! Et si un membre STW pouvait communiquer un exemplaire de ce type de contrat, peut-être
qu?un jour je repartirai??..

Nautiquement à tous.

Bonjour;
Tu trouveras agrement d'equipage et règles de bord sur mon site. Ils sont aussi sur STW. Je sais , faut que je remette à
jour. Mais ils restent valables même si j'ai été vertement critiqué pour ceux-ci.
Bien que je n'en ai pas vu souvent d'équipier nettoyer les toilettes, par exemple. Ou filer un coup de balayette ou
d'aspirateur de sa propre initiative. Mais bon.

J'ai traduis (avec leur approbation) les contrats américains disponibles sur le sites d'équipiers, les règles de bords sont
celles appliquées sur les bateaux de charters (ou la participation est de 150 à 200$/jour) et non 10 à 15 euros comme sur
l'Argonaute.

Et même comme ça ce n'est pas simple.
Voilà en résumé la séquence: les trois/quatre premiers jours, les équipiers sont malades, je fait donc les manoeuvres, c'est
pas compliqué, la cuisine , vaisselle etc... Puis le mal de mer s'estompe, mais déjà les équipiers se sont bien habitués au
petit dejeuner qui tombe à pic, et au repas servis avec la petite serviette papier. Alors ils n'aiment pas du tout mais
alors pas du tout que l'on rompe le rythme de la croisière comfortable; "eh, Marc, maintenant que ça va mieux peux-tu
prendre ton tour de cuisine, s'il te plait?". Tu verrais la tête! Une fois sur deux cela s'amèliore.

La meilleure, je débarque un fumeur de haschich (les douanes confisqueent bateau et papier dans un tel cas) et il me bouche
les chiottes bien pleines en débarquant.

ALors courage équipier, s'il y a des skippers tordus, il y a au moins autant d'équipiers incompétents et mal éduqués. Sans
cela les règles de bord seraient inutiles n'est-ce-pas?

Bon vent
Jean-Pierre

http://perso.wanadoo.fr/argonaute-expedition//role%20equipage.htm

http://perso.wanadoo.fr/argonaute-expedition//reglem.htm

Bonjour,
Le meilleur des équipiers, c'est le régulateur d'allure
Cordialement
François

Effectivement, le régulateur sait tenir sa place pourvu qu'on ne souffle pas doucement derrière lui. Cependant, s'il est
toujours d'accord, il n'est pas très causant mais paraît qu'il vaut mieux être seul que mal accompagné ...
Toutefois, qu'il s'agisse d'équipiers ou de skippers, nous avons affaire avant tout à des hommes (au sens large) avec leurs
qualités et leurs défauts et personne n'a dit que c'était simple à gérer.

La liberté, c'est être seul au coin d'une rue, et n'attendre rien, ni personne.
(Yves Simon , Le voyageur magnifique)
Vous avez raison, un régulateur ça ne parle pas, et avoir un bon équipier qui peut devenir un bon copain plus tard, c'est
merveilleux.
Je ne voulais plus d'équipier, jusqu'au jour ou j'ai rencontré Frans, qui me demandait de le descendre jusqu'à Trinidad pour le
carnaval, c'était une petite semaine de navigation, en partant de St Lucie, finalement, nous sommes restés deux bons mois
ensemble, avons faits une virée au Venez, et nous revoyons dans quinze jours, ou mon ami Frans vient témoigner à mon
mariage.
Frans a une grande éducation, et beaucoup de savoir vivre. C'est la sympathie même, résumons, un esprit sain, dans un corps
sain.
Je ne voulais plus d'équipier, car j'avais eu une mauvaise expérience avant de faire ma première transat.
J'ai du débarquer un champion du monde toutes catégories,, à Dakar, car même ma sécurité n'était pas assurée en cas de
traverser en sa compagnie.
Heureusement, j'avais pris la précaution de l'embarquer à Las Palmas, et ces quelques jours de nav m'ont permis de le cerner.
C'est là que j'ai regretté de ne pas avoir un bon pilote.
Mais il est certain que si l'on veut garder sa liberté, il faut pouvoir assumer.
Les histoires que l'on entend sur les jpontons au sujet de couples équipier/skipper qui se sont mal terminées sont teffifiantes.
Quelques leçons à retenir:
Ne pas faire participer à la caisse de bord,sur une grande traversée ( l'avitaillement , moins de 10? par jour par pers, allons 15?)
Dans ce cas, demander une compensation , établir un cahier des charges, nettoyage des fonds, du pont, vérif des batteries,
entretien courant du voilier, des quarts respectés, un bateau en ordre, ( sécurité) et toujours impecable, un peu d'eau dans les
fonds problème à régler urgement etc...
Enfin, quand on prend un équipier pour une traversée, lui demander d'avoir dès son embarquement son billet retout, autrement
le skipper est responsable de son rapatriement.
Voilà ce que je peux apporter au débat avec ma petite expérience
Bon vent à tous
François

bonjour à tous
l'histoire du skipper dement m' a terrifié, pour ma part j'ai été équipier pendant de nombreuses années sans problèmes et la
caisse de bord se résumait à l'avitaillement.j'ai maintenant la chance d'avoir un bateau,et je prends des equipiers assez souvent
et j'applique des règles simples de sens marin et de savoir vivre . j'ai embarqué guillaume en avril pour remonter mon bateau de
las palmas aux sables d'olonne,recruté sur le site stw, ce fut sans soucis . je pense que le comportement de certains
propriétaires et equipiers est inadmissible , mais la majorité des personnes embarquées sont sans soucis. le role du skipper est
central pour une bonne ambiance et parfois il faut prendre sur soi et souvent les cris et gesticulations sont proportionnels à
l'incompétence. pour ma part je continuerai à naviguer zen à embarquer des équipiers de tous horizons et à transmettre et faire
aimer le peu que je connais . bon vent

navigue en tant q'equipier avec ma femmel'été quand je trouve un proprietaire sympa.pour l'instant tout c'est relativement bien
passé sauf peut ètre une fois en revenant de corse ou deux gugus voulaient kaire les cakes ,mais en mettant chacun un peut
d'eau dans sont vin tout c'est bien fini quelques fois il faut savoir prendre ses distances.cet été on avaient trouvé un proprio
sympa qui nous proposait une ballade st malo brest sur 15 j mais la mer (il faut rester humbledevant elle)en a decider
autrement.les vents etaient contraireset la mer asser agitées.nous avions decidés de remonter a jersey pour essayer de
redescendre mais c'etait pire.ma femme qui ne bronchait pas d'ailleur, etait secouer.et neparticipas a grand chose sauf les
entées et les sorties de port.brf au bout de 8 j on a decidés de rentrer a st malo ce qui etait plus sage et tout le monde etait
d'accord ce sera pour une autre fois.pour les frais on a toujour partagé la caisse de bord(avitaillement ,carburant,frais deport)
et je n'ai encore jamais vu quelqu'un contester.sauf les restau et les pots au bar du port.la caisse de bord doit rester
uniquement pour le bateau.sinon on a plus le plaisir d'offrir un verre a terre,qu'en pensez vous?pour le reste il est normale de
partager et je touve que c'est un plaisir de naviguer il ne faut pas que ce soit un "corvée"comme le laisse sousentendre certains
sinon ils n'y vonts pas .moi j'habite lion de la mer et je suis content quand on me propose de tirer des bords il faut bien qu'il y ait
une contrepartie.quand je serait en retraite si j'ai un bateau je ferais pareille en attendant je suis ouvert a toutes
propositions.si tout le monde se respecte et surout dame la mer la navigation set un plaisir.ceci n'etait pas un coup de gueule
mais juste mon point de vue.

Bonjour à tous et à toutes,
Pour répondre à certains d'entres vous qui pensent que les équipiers se font avoir par les propriétaires, sachez que le contraire
existe et que je viens aujourd'hui même de me faire "avoir" par 2 skippers sans scrupules qui nous laissent en plan.
Je suis propriétaire d'un voilier qui devait être convoyé par 4 personnes (2 skippers et 2 équipiers) en partance de métropole
jusque dans une île de l'océan indien. Ils sont bien partis tous les 4 mais 2 d'entre eux (les skippers) ont décidés de ne pas
continuer le voyage, bref les équipiers se retrouvent à devoir convoyer le bateau seuls et je ne peux malheureusement pas
aller les rejoindre car je suis en formation pour mon futur boulot.
Le pire dans tout ça c'est que je paye tout : bouffe, place de port, carburant, passage du canal de Suez... Je suis vraiment
déçue par la mentalité de certains voileux qui vous laisse en plan en Egypte, et je dois trouver rapidement un autre équipier
pour les aider, bref il n'y a pas que les propriétaires qui sont profiteurs et si un jour j'ai besoin à nouveau de faire convoyer mon
bateau, je pense que j'y réfléchirais à deux fois
Bon vent à tous et à toutes
Pacou

un convoyage vers le pacifique??? tu cherches encore quelqu'un? je suis ouvert a toutes propositions... d autant plus que je m
etiole sous nos latitudes...

je suis à la recherche d'un équipier, mais Mayotte se trouve dans l'océan indien et non dans le pacifique, c'est une île française
des comores entre madagascar et le mozambique
shisiwa

J?ai lu tous vos récits avec beaucoup d?attention. Pour ma part j?ai eu une expérience peu agréable avec deux « équipières » qui
m?avait été recommandées par un équipier qui s?était désisté au dernier moment. La croisière n?a pas été l?enfer mais peu
agréable. J?avais fait l?effort de leurs laisser ma cabine afin qu?elles puissent avoir une intimité et finalement je me suis trouvé en
face de deux nanas qui n?était là que pour prendre mais surtout rien donner. Elles ont commencé par râler parce que je mettais
le moteur alors qu?il n?y avait pas de vent difficile d?avancer autrement , puis bien sur n?ont pas voulu acheter ne serait-ce que du
vin pour accompagner les repas car c?était sur la caisse de bord. Par contre elles ne se sont pas gênées pour vider mon bar. A la
man?uvre c?était pitoyable mais bon, je pouvais mener le bateau pratiquement tout seul car tous les soirs nous étions soit au
port soit au mouillage. Les seules man?uvres de port ou j?ai eu besoin d?elles elles ont réussies a me perdre une gaffe. Bref des
gens mal élevés avec lequel je n?ai pas voulu rentrer en conflit car le deal était de faire Cannes Cap d?Agde où il était prévu de
s?arrêter tous les soirs. Un petit coup de mistral a calmé leurs ardeurs et nous sommes resté bloqué 2 jours au Frioul.
Bref je ne suis pas vacciné contre les équipiers, il y en a même eu un qui est devenu un excellent pote mais malheureusement il
n?est plus a présent disponible. L?année prochaine je cherche un ou deux ou voir un couple pour m?accompagner les deux
dernières semaines de Juillet. Je vois ceci comme de la croisière agréable et je ne veux surtout plus me prendre la tête. Je
partirais de Cap d?Agde ou l?on ferait du côtier jusqu'à Porquerolles pour traverser sur la Corse et finir à Bonifacio. Je pense que
le programme est assez ludique et j?aimerais tomber sur des gens bien élevés qui aiment la vie qui ont le sens du partage des
tâches et du partage des frais. J?espère que je trouverais sinon mon pilote tp32 fera l?affaire.

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