dépose et repose du lest sur un dériveur intégral alu ( ovni par exemple)
publié le 07 Décembre 2011 18:21
Bonjour,
J'ai un dériveur intégral alu de 1984 (Vulcain 6 du chantier Brument) qui a de sérieux problèmes d'electrolyse.
Le lest d'origine est constitué de plaques d'acier noyées dans de la résine; donc un ensemble en principe étanche.
Sauf que l'eau a fini par rentrer (fuites dans la résine ou soudure du bouchain pas totalment étanches?).
Eau prisonnière dans les fonds même à sec l'hiver: donc electrolyse et trous dans la coque...
C'est semble t'il un problème classique chez ce genre de bateaux au bout d'une vingtaine d'années.
Le batreau est au sec: on a tout démonté et on va commencer à enlever le lest.
Je me pose la question de comment remettre le lest?
Je pense remettre plutôt du plomb (plus cher mais moins de risque de rouille ou d'electrolyse?). Je peux renoyer le tout dans la résine.
En étant optimiste, cela tiendra bien 20 ans (plus que le capitaine); d'autant plus que la chimie des résines a du faire des progrès.
J'ai un ami qui a le même bateau et a eu les mêmes problèmes (cela console). Il aremis un lest en plomb au lieu de l'acier; a isolé completment le fond avec des plaques de lino. Puiis fait souder des pièces pour faire 6 petits bacs dans les fonds. Le tout étanchéifié au rubson: pas completement étanche, il démonte tous les 3 ans pour assecher et vérifier. Ce qui me parait un gros travail.
On m'a aussi donné l'avis de fermer completemnt les fonds en soudant des plaques d'alu.
Qu'en pensez-vous?
Mon bateau est un des premiers dériveurs alu (avant les ovni) donc a du "essuyer les platres".
Comment fait-on maintenant sur de sbateaux plus modernes stlye ovni ou autre?
Merci de vos réponses,
Benoit
J'ai un dériveur intégral alu de 1984 (Vulcain 6 du chantier Brument) qui a de sérieux problèmes d'electrolyse.
Le lest d'origine est constitué de plaques d'acier noyées dans de la résine; donc un ensemble en principe étanche.
Sauf que l'eau a fini par rentrer (fuites dans la résine ou soudure du bouchain pas totalment étanches?).
Eau prisonnière dans les fonds même à sec l'hiver: donc electrolyse et trous dans la coque...
C'est semble t'il un problème classique chez ce genre de bateaux au bout d'une vingtaine d'années.
Le batreau est au sec: on a tout démonté et on va commencer à enlever le lest.
Je me pose la question de comment remettre le lest?
Je pense remettre plutôt du plomb (plus cher mais moins de risque de rouille ou d'electrolyse?). Je peux renoyer le tout dans la résine.
En étant optimiste, cela tiendra bien 20 ans (plus que le capitaine); d'autant plus que la chimie des résines a du faire des progrès.
J'ai un ami qui a le même bateau et a eu les mêmes problèmes (cela console). Il aremis un lest en plomb au lieu de l'acier; a isolé completment le fond avec des plaques de lino. Puiis fait souder des pièces pour faire 6 petits bacs dans les fonds. Le tout étanchéifié au rubson: pas completement étanche, il démonte tous les 3 ans pour assecher et vérifier. Ce qui me parait un gros travail.
On m'a aussi donné l'avis de fermer completemnt les fonds en soudant des plaques d'alu.
Qu'en pensez-vous?
Mon bateau est un des premiers dériveurs alu (avant les ovni) donc a du "essuyer les platres".
Comment fait-on maintenant sur de sbateaux plus modernes stlye ovni ou autre?
Merci de vos réponses,
Benoit
une énorme différence de densité entre Pb et acier : 11.3 contre 7.8 env ...
les gueuses peuvent être disposées sur un fond isolant et bloquées dans la structure, le tout reste démontable éventuellement.
Bonjour,
) :
Si le bateau n'est pas trop atteint par l'électrolyse , on peut prévoir une autre solution moins lourde (ôter le lest et le remettre
Bateau à terre sur ber.
Commencer par vider l'eau résiduelle en forant en dessous la coque au point le plus bas du lest.
Reboucher avec un système de nable étanche et vissable
Puis souder des plaques alu à l'intérieur pour isoler totalement le lest dans les fonds. Prévoir un nable de remplissage.
Enfin remplir par le nable intérieur avec du gaz oil jusqu'au ras qui évitera toute nouvelle électrolyse.
Il sera toujours possible de controler lors d'une mise à terre, si l'eau de mer n'est pas à nouveau entrée!!!
Oui pour la densité ; mais quant au prix au kg, c'est le rapport de 1 à 10 minimum ..... sauf à trouver des chutes et à les refondre soi-même.
Le plomb a des avantages, étant plus dense tu peux le concentrer au mieux au centre et aussi en mettre moins, quite à prévoir un ballast mobile si tu as la fibre des régatiers.
Le chantier Garcia soudait un coffre étanche rempli de Brai pour caler les gueuses, couvercle soudé bien sûr.
Je disais mettre moins de lest car centre de gravité plus bas donc plus efficace.
Penser aussi q'un banc de batteries AGM sans aération peut trouver sa place ailleurs que celle d'origine.
Certains chantiers mettaient des plaques de blindage qui participaient à la rigidité de la coque...mais faut le matériel pour manipuler.
Les lingots de plomb c'est plus facile. L'or serait le mieux. Mais c'est l'ennemi du bien.
Le brai de houille est très collant, pas d'infiltrations possibles. Le couvercle sert de raidisseur et de propreté.
Méfiance avec l'acier pour les compas.
faut savoir ce qu'on veut !
c'est un peu ch...t à faire, mais ça vaut la peine ...
Entièrement d'accord. Lingots de plomb isolés par du brai (un peu cochon à appliquer mais bon marché et inaltérable).
C'est comme ça que j'ai procédé lorsque j'ai dû réparer ma quille pour cause d'osmose qui avait attaqué l'alu de l'intérieur (eh oui : le comblement des vides dans le lest avec de la résine polysester + mat de verre est à proscrire !).
Cela dit, j'ai préféré installer des couvercles boulonnés plutôt que soudés car cela permet une inspection facile en cas de besoin.
Peio
Haize Egoa
Merci à tous pour les réponses,
Si je résume:
Faire des petits compartiments dans les fonds.Eventuellement isoler totalement la coque en collant un revetement plastique genre lino?
Lest: plomb ou acier. L'acier est moins cher mais le plomb prend moins de place et plus facile à travailler.
Par contre, qu'en est-il pour l'electrolyse? Vaut-il mieux alu/acier? Plomb/acier, Ou c'est pareil (donc pas de contacts entre le plomb et la coque).
Boucher avec du brai de houille ( question bête: cela se trouve ou? Et se travaille comment; à chaud , à froid?).
Refermer en soudant ou boulonnant des plaques d'alu. C'est mieux de boulonner pour pouvoir démonter et inspecter de temps en temps; mais difficile dans ce cas de faire quelque de parfaitement étanche.
Je vais essayer d'aller voir chez Alubat comment ils font (ce n'est pas très loin de chez moi). Si quelqu'un connait quelqu'un chez eux que je peux contacter directement, merci d'avance.
Benoit
Bonjour,
je vous relate l'experience d'un compagnon de voyage qui avait le meme probleme que vous:
Il s'est averé que l'eau entrait par les soudures pas totalement etanches. Le lest etait des gueuses de plomb calées par du brai.
Il a donc tout evacué, remplacé les toles endommagées et testé les soudures par une methode de ressuage (trés important!!).
Il a replacé le lest en l'isolant par desous et l'a calé avec de la mousse polyurethane trés haute densité ( genre 130kg/m3) sur les parois.
Il a ensuite refermé le tout avec des plaques de tole boulonnées ( en assurant un minimum d'etancheité meme si normalement l'eau de mer n'a rien a faire dans un bateau).
L'avantage de ce systeme est que vous pouvez toujours avoir accés et donc un visu sur les fonds.
En esperant que ce temoignage vous serve, je vous souhaite en tout cas bon courage pour ces travaux qui n'en sont pas des petits.
Fabrice.
Sur mon patago 34, les fonds ont été isolés par de la strat.
Les lingots de plomb vont être posé dessus, puis calés avec de la mousse expansive, puis couvercle boulonné sur le dessus.
Comme ça, en cas de besoin, il ne devrait pas être trop difficile déposer le lest en cas de nécessité. C'est la méthode préconisée par JF André.
www.latrinquette.org
Je doute un peu : la mousse expansive à cellules ouvertes se comportera comme une éponge si de l'eau pénètre, et une corrosion galvanique se produira.
Après réfection de la quille de mon Romanée j'avais utilisé de la résine de coulée polyuréthane, qui reste assez souple et peut s'étirer de 19% avant rupture, et qui adhère très bien. Par contre, non démontable.
Sur Oaristys (acier mais le principe est le même ) sablage , peinture , lingots fondus dans des gabarits à la forme de la coque,brai (en plus de la sequence normale de la peinture) pose des lingots ,soudure des 'couvercles, coulage de brai chaud par orifice laissé dans ce but , puis soudure dudit orifice (bon la ça fume 'un peu' ).
Aprés presque vingt ans à priori pas de problemes (Erwan si tu lis ces lignes peut tu confirmer ?!) pas d'air , pas d'eau isolation entre les deux metaux je ne vois pas pourquoi il y aurait des problemes .
Pour de l'alu je rajouterais une feuille style pvc ou plexi de quelque mm entre les deux metaux et basta .
Ce genre de probleme (lest seulement 'noyé' dans de la resine et electrolyse est un probleme recurant sur bon nombre de modele (Via entre autres) et d'autres chantier (par ex Meta) on souvent mis du lest en fond de reservoirs intergrés, seulement bloqué sans couvercle etanche en pretextant que ' dans le gazole pas de probleme' c'était oublier la condensation et les sediments... (c'etait la solution que nous avait proposé ce chantier, mais finalement bateau construit ailleur) sans parler que si on retrouve du plomb dans l'eau circulant dans de vieux tuyaux en plomb , qu'en est il avec le GO baignant du plomb et son effet potentiel sur les moteurs ??
Lors de la refection du lest, il serait peut-être interessant de relier chaque gueuse par un petit fil électrique soudé ressortant du coffrage par un presse-étoupe accessible. Il suffirait d'un coup de métrix pour savoir l'existence d'une fuite électrique entre lest et coque. Ca me semble simple.
Je relance le sujet pour donner des nouvelles:
on a démonté les aménagements, déposé le lest. Bonne nouvelle: le fonds n'a pas l'air abimé (pas de trou en tapant dessus au marteau: on sera fixé après le sablage courant mars).
Par contre, la puits de dérive est un peu bouffé (normal il n'avait pas été traité: donc la résine n'a pas tenu sur l'alu?). D'ou les fuites et les netrées d'eau; mais c'est facile à ressouder.
Je me pose une question à propos du lest: c'est des plaques de tôle qui sont devenues assez rouillées et même pas mal rouillées pour certaines.
Je voudrais bien les réutiliser par louable souci d"économie. Je vais commencer par les peser pour vérifier le poids total de lest.
Mais QUESTION: je pense qu'il vaut mieux les nettoyer avant de les remettre. Mais faire un traitement complet? Ou juste un grattage superficiel et un traitement slyle frameto?
Benoit
bonsoir,
pour moi je ferai un grenaillage et zinguage des toles avnt de les sceller avec de la résine utilisée pour l'impregnation des bobinages de transfo electrique (a base d'epoxy je crois) qui reste souple.
cdt, david
Je relance le sujet, vu que mes travaux sont bien avancés.
J'ai enlevé le vieux lest (plaques d'acier non traitées d'origine donc bien rouillées), changé et ressoudé l'alu des fonds.
'ai fait sabler et repeindre les plaques par un pro (avec peinture compatible avec la résine)
Fait une stratif du fond ( 1 couche roving+ 2 couches mat) et suis en train de remettre les plaques noyées dans de la résine polyester ( plus facile d'utilisation et moins cher que la résine epoxy).
Je me pose la question de la finition.
-Soit je mets une finition type sarcophage: en ressoudant des plaques d'alu étanches au dessus, (avec un regard qui sera rempli de résine ensuite ?).
Surement efficace mais des travaux de soudure longs et donc couteux.
- Soit je laisse telquel; mais la jonction résine-alu risque de de se fissurer avec descente d'eau dans les fonds. Je cherche alors une finition étanche, élastique , tenant sur la résine et sur l'alu et qui restera apparent donc résistante aux hydro-carbures et autres saletés qui ne manqueront pas de trainer dans les fonds.Pour Koala, peux-tu donner des détails sur la résine poyurethane?
Merci d'avance pour vos réponses,
Benoit
puisque je suis là, voici le copié-collé partiel du petit topo que j'ai écrit sur la question. A ce jour, 6 ans après tout va bien, pas de trace de fissure ni de décollement.
Donc, après de nombreuses recherches j’ai trouvé et utilisé au dessus de la précédente une « résine de coulée » polyuréthane bicomposant semi-rigide destinée à l’enrobage de transformateurs électriques. Ses caractéristiques intéressantes sont : faible exothermie, faible retrait (< 0,5%), pénétration, bon accrochage, allongement à la traction (19%). Pour une bonne pénétration il faut l’utiliser avec une température de la quille supérieure à 20°C. Le résultat est très satisfaisant : on pourrait sans doute utiliser à nouveau le puisard, mais je préfère ne pas le faire.
Référence SEG U4760, durcisseur D71. Conditionnement par 5 kg.
Fabricant SEG, ZI des Trouyaux, 34560 Poussan, tél. 04.67.51.69.20
Merci pour les infos. Mon cas est un peu différent: Dériveur intégral à fond plat avec des plaques de lest réparties dans 6 compartiments et noyés dans la résine polyester.
J' ai peur que le lien résine-alu ne se craquelle avec le temps. Donc je peux charger en résine polyester au niveau de la coque et du puits de dérive?.
Je vais aussi modifier les aménagements pour avoir un accès partout dans les fonds
Je ne peux parler que de mon expérience, c'est-à-dire de la résine PU.
Cependant, sur les Romanée à l'origine le plomb était isolé par du polyester, tous se sont fissurés, et en plus le polyester s'est osmosé donc dégagement d'acide acétique qui aggrave le phénomène de corrosion galvanique.
Perso j'abandonnerais le polyester.