décapage...décapant
publié le 24 Décembre 2003 06:27
Comment faire pour enlever de la façon la plus efficace, les multi couches d'antifouling qui se sont accumulées sur la coque au
fil des ans? le produit durieux? il est contreversé. La ponceuse: quel type de matériel? comment procéder pour ne pas raboter la
coque (ce qui supprimerait le problème de l'osmose, mais...le bateau aussi. Merci de vos explications, conseils et lumières.
Pour avoir tout essayé, honnêtement, le plus éfficace, c'est l'huile de coude, et un très bon grattoir, certains existent avec de
longs manches, pratiques, en changeant régulièrement la lame.
De plus, c'est presque plus "facile" lorsque plusieurs couches épaissent d'antifouling sont là, car le tout "s'écaille" finalement
assez vite.
L'an passé, nous avons décapé totalement la coque (10m) garnie de 20 ans de peintures antifouling diverses à 2 adultes en 2
jours.......fatiguant, certes, mais pas tant que ça, et moins enervant que la ponceuse qui s'encrasse toutes les 2 s, et
poussières avalées en moins.....
Bon courage.
PS: si tu connais quelqu'un qui peut te faire un sablage léger, c'est encore plus top .
quelqu'un a-t-il essayé le décapeur thermique et une spatule plus ou moins large.
Je pense que ça doit moins agresser la coque que le "racloir" traditionnel à lame de rabot. Avec lui on fini toujours à un moment
ou un autre par donner un coup malencontreux qui obligera à remettre du gelcoat et à reponser ...
SANS PUB = le Dilunet
à utiliser avec précaution ca arrache dur l'antifouling et la peau mais ca marche plutot bien. Côté pollution, je ne m'avancerai
pas ......
J'ai éssayé Dilunet sur un cata cet été et j'en ai acheté 2 bidons et hardi petit, je l'ai passé au pinceau, essaye des pinceaux
synthétiques, car mes pinceaus poils naturels ont été bouffé, et tu ne vois rien, mais tu attends au moins 24 heures, un peu
plus si possible et là tu passes le nettoyeur h.p. et tout s'en va.Promis.
JPh
Notre bateau est en cours de séchage, aprés avoir été "raboté" par une entreprise pour la mise à nu de la coque (et j'en ai
toujours une, de coque ...). C'est un 37 pieds.
Mais au démarrage, il a été testé dessus différentes actions dont le dilunet. Posé le matin, en couches grasses et avec
un "pinceau" du type balai, le truc large et épais, arrosé doucettement au fil de la journée, 8 heures aprés, iles douches
extérieures à l'epoxy partaient facilement au couteau à mastic. A la flotte sous pression tout part sans problème également. La
personne qui a étalé le produit avait mis un masque léger et des gans caoutchouc pour se protéger. Cela ressemble un peu à ce
qui se fait dans les maisons pour faire partir la peinture à l'huile avec le décapex.
L'avantage du dilunet est qu'il ne s'attaque pas à l'epoxy. C'est vrai que côté pollution, avec l'eau sous pression, tout se barre à
va l'eau, mais avec un couteau à mastic, restes à récupérer sous le bateau ... au balai brosse ...
Il a été également essayé la cryogénie et l'hydropelage. Un résumé dans l'Argus du bateau de décembre-janvier. J'y étais, je les
vu faire sur l'ensemble des techniques. Il est vrai que si le bateau avait dû être mis à nu avec un racloir, et quelques 30 m² du
surface, faut avir le courage solidement chevillé au corps. A la ponceuse, pour n'avoir fait comme ça que le safran en bois, il faut
aussi des bras qui supportent le poids d'une ponceuse, même légère, parce que ça dure longtemps. Et un bon masque, parce
qu'on s'en empli les poumons joyeusement.