De l'intérêt de savoir nager

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Plan Erik Lerouge 40 pieds (Catamaran)
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De l'intérêt de savoir nager
sujet n°106465
15 heures de nage pour rejoindre la côte dans une eau à 18 °C, si je blâme l'absence de harnais en solo, je salue l'exploit :
http://www.sudouest.fr/2013/07/02/il-a-nage-pendant-15-heures-dans-l-ocean-1102847-3504.php

http://www.sudouest.fr/2013/07/02/il-a-nage-pendant-15-heures-dans-l-ocean-1102847-3504.php

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réponse n°225012

Le harnais pas seulement en solo...
Qui parmi nous peut se prévaloir d'avoir effectivement exécuté un exercice de récupération d'une personne tombée à la mer ?
Outre la manoeuvre du bateau lui-même, la récupération de la personne est souvent une affaire délicate. Peu de bateaux sont équipés de moyens de levage faciles à mettre en oeuvre et l'échelle de bain, quand elle existe, suppose que la personne est en état de monter à bord par ses propres moyens physiques.

Sans verser dans le tout sécuritaire, il est facile de concilier un minimum de précautions et le plaisir de naviguer. Les gilets automatiques avec harnais intégré sont suffisamment peu encombrants pour être facilement supportés. Les mini balises de détresse individuelles sont la garantie d'un repérage rapide et sont suffisamment bon marché pour que le prix ne soit pas un obstacle à l'équipement.

La technologie actuelle permet de trouver sans difficulté le juste équilibre entre la sécurité avant tout et la désinvolture totale.

De plus ces équipements de sécurité sont des garanties en cas de chute depuis un ponton après une glissade sur l'eau de vaisselle généreusement répandue après le décrassage d'une cocotte minute encroutée de bolognaise brûlée.

Qu'on se le dise !


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VOYAGE 12.50
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réponse n°225015

Bonjour
Je peux témoigner, remonter un homme à bord sans moyens techniques adaptés, est probablement mission impossible en haute mer.
J’ai eu le bonheur de sortir d'une eau à 8°c, le quintal de mon voisin écossais… "Un peu chargé" un matin de réveillon. Cà a été un très rude combat, et j’ai failli aussi passer à la flotte, et pourtant, c’était au port.
JY Chauve avait fait un fil là-dessus au sujet de la Bouée Silzig… Liée à un portique et un système de palan, c’est solution efficace et relativement peu onéreuse
Voir ce lien : www.stw.fr/forumstw/quest_answers.cfm
Michel

http://www.stw.fr/forumstw/quest_answers.cfm?quest_id=40233&st_row=1&rep_st_row=11&topic_id=22

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FIRST 32S5
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réponse n°225021

Extraordinaire exploit physique ! Mais ce cas n'est pas le seul.
Je me souviens, il y a environ une vingtaine d'années , du naufrage en pleine nuit de cette vedette qui allait d'Arcachon à l'estuaire de la Gironde. Ils étaient 3 à bord, dont une femme quand une vague a retourné le bateau au large de la côte du Médoc.
L'un des passagers, gendarme et super entrainé a nagé 11 kilomètres (!) avant d'atteindre l'immense plage. Là, il a du marcher encore 5 kilomètres avant d'atteindre une habitation (maison forestière) dont il a réveillé les habitants. La première chose qu'il a demandé a été de l'eau.
Je ne me souviens plus de la façon dont il s'est orienté, mais il est le seul à avoir survécu

Anonyme (non vérifié)
réponse n°225041

J'ai été pilote dans l'aéro. On ne m'a jamais demandé de savoir voler.

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VOYAGE 12.50
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réponse n°225042
Piep a écrit :
J'ai été pilote dans l'aéro. On ne m'a jamais demandé de savoir voler.

 Bonjour
Hors de blague   Quelles solutions techniques pour remonter un homme à bord, sur un cata... Vous n'avez pas de portique ???
Michel

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TIROT 702
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réponse n°225048

 Une des DEUX jupes, un des deux bossoirs de l'annexe souvent avec treuil électrique.
Le mât est bien plus éloigné des filières que sur un monocoque et le cata ne gîte pas: bien moins de risque de tomber.

@Piep: l' aéronavale aurait préféré que tu saches voler, elle aurait pu faire  l'économie d' un parachute!

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VOYAGE 12.50
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réponse n°225050
Mwongo© a écrit :
 Une des DEUX jupes, un des deux bossoirs de l'annexe.
Le mât est bien plus éloigné des filières que sur un monocoque et le cata ne gîte pas!

 Oui bien sûr... çà j'avais remarqué qu'il y avait deux jupes sur un cata

Concernant les bossoirs du cata, ils ne ramèneront pas le bébé tombé à l'eau dans le cockpit. il doit bien avoir un moyen de le faire sans trop de risques, mais si on ne peut pas relayer par la bôme, je ne vois pas comment...

Quand aux jupes, pour l'avoir fait avec la plage arrière hyper confortable du 12.50... J'ai bien failli tomber à l'eau en tentant de sortir mon écossais et ses 100 kg dépassés... Sur le coup je me suis dit qu'en haute mer avec des conditions difficiles c'était mission impossible...
Michel

NB Il y a eu un vrai gag quand j'ai sorti mon écossais... Il était 4H du matin et tout le monde encore au bistrot du port. Tellement heurueux d'être sorti de l'eau, il n'a pas attendu que je sécurise ma passerelle, et il retombé à la flotte en se précipitant à terre et en brisant ma passerelle ... Et vlan il a fallu recommencer... Mais, là il était dégrisé, et ce souvenait comment fonctionnait l'échelle de bain !!!

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TIROT 702
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réponse n°225054

Avec une jupe, je ne vois pas bien le problème...
Tu peux t'attacher toi même avant pour éviter de filer à l'eau avec le rescapé.
Tu peux utiliser un palan pour tirer l'animal depuis le cockpit ou tout au moins plus loin dans la jupe.
Idem sur le cata,  certains bossoirs peuvent tourner et permettre d'amener un poids important en haut de la jupe, quitte à aider avec un palan si le bossoir est trop centré.
Cela dans le cas d'un "passé par dessus bord" inconscient ou blessé au point de n'apporter aucune aide à son sauvetage.
La plupart du temps, il met de l'entrain à remonter sur le voilier!

Anonyme (non vérifié)
réponse n°225065
Yörük a écrit :
Piep a écrit :
J'ai été pilote dans l'aéro. On ne m'a jamais demandé de savoir voler.

 Bonjour
Hors de blague   Quelles solutions techniques pour remonter un homme à bord, sur un cata... Vous n'avez pas de portique ???
Michel

 SI mais franchement, je n'ai jamais repêché que des mai mai (coryphène).  Ou alors des bouées d'excercice et peut-être un gars ou deux pour lesdits exercices. Ah si , je me souviens d'un macchabé sur le Clémenceau ayant barboté plusieurs semaines dans l'eau et dont la chair translucide se détachait des os. Il a fallu un sac. Je relativise tous ces problèmes d'homme à la mer, certainement à tord mais on ne se refait pas, : il fait grand beau ou on s'attache.
Remonter à bord d'un voilier une personne blessée ou inconsciente, demande beaucoup d'organisation et un palan. Mon portique est trop bas. Il faudrait se servir de la bome.

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VOYAGE 12.50
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réponse n°225067

Oui c’est l’avantage d’un bon portique… Et on peut alors gréer un palan en hauteur (j’ai en plus le chance d’avoir une chèvre réglable), et de pouvoir travailler au guindeau via une poulie ouvrante volante éventuellement…
Néanmoins j’ai eu l’impression pendant quelques instants, avec mon écossais, qu’il me faudrait me mettre à l’eau, pour lui indiquer où se trouvait mon échelle de bain. Je lui avais passé un bout en lasso, pour qu’il la passe sous les aisselles… Mais, c’est incroyablement confus ce genre de situation
En mer, cata ou mono, je suis pratiquement certain que dans beaucoup de cas, il faut envoyer quelqu’un à l’eau pour assister le naufragé. Si joint une photo de la bouée Sylsig et le lien …
Michel

http://www.discount-marine.com/p92/plastimo-rescue-sling

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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Cotisant depuis 2007
réponse n°225077

 Yoruk, il semble que tu t'es pris les pieds dans le tapis en sélectionnant la photo qui est celle de la "rescue sling" dont le harnais est différent. Je joins une photo de la bouée Silzig.
J'ai à bord une rescue sling mais je vais embarquer en plus la bouée Silzig pour le remontage à bord qui s'avèrerait, comme la plupart du temps parait-il, difficile.
Le gros avantage me semble être la facilité pour l'homme à la mer (hlm) actif de la passer sous les épaules, même le gilet gonflé, et davantage encore si l'hlm est inconscient et qu'un ami doit se mettre à la baille pour la lui passer.
Une fois l'hlm amené près du bord la silzig frappée à un palan lui-même frappé à la drisse de spi, au vent en avant des haubans, doit permettre de réussir l'opération même avec un hlm écossais faisant son quintal à poil, plus les habits, l'eau de mer.. ceci jusqu'à
force 5. 
Au-delà c'est une autre affaire...certainement très difficile à réussir.
Je doute qu'en mer le portique arrière soit utilisable: j'ai sur mon Garcia un super portique avec berceau articulé pour hisser avec un petit palan en place l'annexe et son moteur mais je me vois très mal l'utiliser par mer agitée pour repêcher un hlm par l'arrière, trop loin de la jupe avec des coups de tangage importants et dangereux.
Dans ma longue carrière d'alpiniste j'ai été hélitreuillé une fois lors d'une hivernale à 3700m d'altitude après 48h de tourmente. L'hélico était en limite d'intervention (altitude et vent). Le sauveteur m'a passé un simple gros harnais comme la Silzig (mais plus épais) en 10s maxi, probablement moins, et l'hélico s'est tout de suite barré en me treuillant dans les airs.
il faut voir quand même si un bout ou un anneau n'est pas souhaitable pour serrer un peu le harnais sous les épaules et éviter que l'hlm inconscient passe à travers au hissage. A tester en mer avec un cobaye jouant la "chiffe molle".

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VOYAGE 12.50
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réponse n°225085
Artimon a écrit :
 Yoruk, il semble que tu t'es pris les pieds dans le tapis en sélectionnant la photo qui est celle de la "rescue sling" dont le harnais est différent. Je joins une photo de la bouée Silzig.

 Bonjour
Merci de la mise au point, c'est vrai que j'ai fait une confusion pour le choix de la photo... et du lien... je suis loin de tout avec des connections 3G un peu limite, je ne peux pas toujours contrôler efficacement mes sources.
Concernant le portique, pour être efficace il faut effectivement qu'il soit en phase avec la conception de la jupe arrière, ce qui est le cas pour le mien...
Michel

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DI ALU GARCIA SALT 57cc
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Cotisant depuis 2007
réponse n°225090

 Salut Yoruk,

Un coup de chapeau pour avoir réussi à sortir de l'eau seul un énergumène peu coopératif. Si tu étais passé à l'eau il se serait probablement agrippé à toi et cela aurait pu devenir dangereux.
Sur mon bateau l'annexe (ou l'hlm si on utilise ce dispositif) est suspendue à un berceau (tube articulé) que l'on remonte avec un petit palan (voir photo jointe) et qui vient épouser le portique auquel il est ensuite verrouillé. C'est très pratique pour l'annexe. Pour remonter un hlm je peux régler la distance à la jupe en remontant plus ou moins le berceau. Ceci étant cela me parait dangereux dès qu'il y a du clapot et le remontage par une bouée Silzig frappée à un palan, lui-même frappé à la drisse de spi, au vent du bateau et en avant des haubans, me parait beaucoup plus sûr pour l'hlm comme pour le ou les sauveteurs.
c'est la méthode que recommande la plupart des sauveteurs maintenant.
Mais en eau plate ta méthode est certainement efficace et rapide à condition de faire gaffe à ne pas passer à l'eau. 2 hlm cela devient compliqué.
Cordialement

Le site de la Grande Croisière...