Je les retourne 2 fois par semaine afin que le jaune ne vienne jamais en contact avec la coquille. J'en ai conserve ainsi pendant
plus de 4 mois aux Chagos. Au bout d'un moment blanc et jaune se melangent mais l'oeuf reste bon.
Pour une simple transat je ne pense pas que ce soit necessaire, il suffit qu'ils n'aient jamais fait de sejour au froid et qu'ils
n'aient jamais ete laves pour les conserver plus d'un mois. Verifier simplement qu'ils sont bons en les cassant un par un et
separement dans un bol avant de tout melanger.
Parait qu´on peut aussi les plonger quelques secondes dans l´eau bouillante ...
... ou les mettre séparemment dans du papier journal...
Bref, de toutes façons comme tu dis, l´oeuf se conserve trés longtemps s´il n´a pas été lavé et en le tournant réguliérement.
Pour une transat y´a pas pblm !
... et puis tu les fais cuire durs quand tu commences à avoir des doutes pour les manger á la coque... et voilà !
Attention à l'emballage dans la câle ! Lors d'une promière traversée, j'avais mes oeufs dans des boîtes à oeufs en carton sous les planchers. Quand j'ai
voulu les retourner après trois jours, les oeufs ont passé à travers les emballages et se sont mis à rouler dans le bateau. Bonjour l'omelette !
Nicole sur Anegada
Dans ma jeunesse (et oui, hélas !!!) les poules ne pondaient qu'au printemps et il n'y avait pas de super marché. On conservait
les oeufs jusqu'à six mois en les emballant dans du papier journal et en les mettant dans jarres en grès ou encore en les laissant
tremper dans de l'eau additionnée de bicarbonate de soude, toujours dans les mêmes jarres (on n'utilisait alors les oeufs que
pour la cuisine). Outre le stockage, les jarres avaient deux fonction : mettre à l'abri de la lumière et permettre une
certaine "respiration" puisqu'elles étaient légèrement poreuses. Comment adapter ces techniques à nos bateaux ???
Mes fonds sont secs et propres, dont les boites en cartons, pas de pb, sinon prendre des boites en plastique.
Question subsidiaire: quid de la conservation des oeufs à 23/26° sous les tropiques? combien de temps?
Le noir conserve-t-il plus congtemps?
Le papier journal était-semble-t-il pour faire murir plus rapidement les fruits? Quid des oeufs?
Cris
Je crois qu´il ne faut surtout faire marcher son bon sens et toujours savoir qu´en bateau tout emballage carton est un risque.
D´abord les bêbettes qu´il colporte et en plus en cas de casse - surtout avec les oeufs - ça fait une drôle d´omelette !!!
Les fonds de cales peuvent souvent largement remplacer le frigo !!!
C´est donc valable pour les oeufs... mais pour plein d´autres victuailles !
J´ai remarqué - expérience perso - que les jambons et les fromages sous vide (entre autre) se conservaient trés bien et très
longtemps... voire largement le temps d´une traversée ! (Bien sûr le camember je garantie pas !...............)
Pour les boissons idem... quant aux (bons) vins c´est la place idéale le fond de cale.
Mets donc tes oeufs dans du papier journal en fond de cale... et ne te pose plus de question
Anti-truc sur la conservation des ?ufs en mer ou plutôt truc sur la non-conservation des ?ufs!
Entre Canaries et Cap Vert, Septembre 2004.
Etions-nous entrés dans une ère de récession de l?univers? La constante de Newton aurait-elle variée en l'espace de 3
générations? La soupe primitive devenue cloaque de l'espace temps? Et si l'objet male ne pouvait plus s'insérer de façon
harmonique dans l'espace femelle idoine, courrions-nous à grand pas vers l'extinction des espèces? Mais reprenons au départ
plutôt.
J'avais beau tourner et retourner en vain, tel un Rubik?s cube mono colore destiné au pré-fossile que je semblais devenir,
réarranger toujours dans l'espace cette forme ovoïde et son conteneur thermoplastique ad hoc: Il fallait me rendre à
l'évidence ils n?adaptaient plus! Impossible adéquation.
Etait-ce le premier signe avant-coureur vers la contraction ultime ? Courrions-nous inexorablement à notre perte en début
de voyage 2004 ? Pour éviter la panique qui émergeait furtivement de cette gaucherie itérative, j?entrepris de décortiquer
le problème, S?il n?y avait qu?une solution il y a avaient par contre beaucoup de questions.
Si L??uf ne voulait entrer dans son conteneur plastique : Avait il une volonté propre pour refuser d?être enfermé, en un mot
l??uf était-il claustrophobe ? Cet ?uf là peut-être. De multiples tentatives plus tard, quasiment tous les ?ufs refusant de
s?installer sans contrainte, nous montraient qu?il s?agissait bien d?une loi générale. Nous venions aussi de découvrir
qu?un ?uf, enfin tout l?engeance des ?ufs, est très sensible à la contrainte. Seul avantage , ceci diminuait notre quantité
d??ufs à stocker, mais multipliait celle à consommer illico. Après une tentative traitement thermique destiné à accroitre
la résistance de l?objet, pas plus de succès, nous avions simplement découvert qu?un ?uf dur était mou.
Comme proclamait M. Buisson notre professeur de mathelem à la fin d?une élégante démonstration : Que reste-t-il ?
L??uf n?entrant pas dans sa boite, le contenu dans son contenant, le récipient était trop petit ou la coquille trop grosse.
Je ne pouvais croire que deux mille deux cent ans après Archimède, notre technologie avancée pouvait enfanter de telles
aberrations. Il devait y avoir une raison transcendante !
Nous pouvions être passé à proximité d?un micro trou noir qui avait modifié aléatoirement et localement une propriété de
l?espace-temps : changeant le coefficient de Newton qui régit la gravitation et donc l?attraction universelle. Cela
expliquait très bien que tous les flagorneurs obséquieux, incapables de résoudre une équation du premier degré étaient
attirés inexorablement tous à la radio télévision. Mais il y avait des ballots ailleurs, et de plus toutes les boites à ?ufs
étaient affectées car trop petites, alors qu?ils ne s?agissaient que de la quasi totalité des journalistes, donc pas tous.
Cette probabilité était ainsi faible. Mais non nulle. On pouvait laisser Einstein dormir en paix. Il n?y avait pas de brèche
dans l?espace temps.
Alors quoi ?
Les ?ufs étaient ils devenus plus gros ? Faisions-nous face à un bouleversement géo génétique, une sorte de fracture de la
théorie Darwinienne, qui faisaient que les ?ufs s?étaient dilatés dans le temps. Je n?avais lu aucune mention de quelconque
pression environnementale qui aurait favorisé l?augmentation de la taille des ?ufs. Mais comme plus personne ne stockaient
les ?ufs dans des containers plastiques, personne n?avait entrevu ce glissement génétique.
Ou bien y avait-il une secte de pervers invisibles qui manipulait ces poules, de taille identique pour leur faire pondre
des ?ufs plus gros. Quelle horreur. Je n?osais imaginer la torture des poulettes soumises aux affres d?une ponte monstrueuse
sans épisiotomie.
Quoi qu?il en soit, les ?ufs n?entraient plus dans les conteneurs à ?ufs. Nous trouvions face à une palanquée de conteneurs
devenus quasiment inutiles. Bien sur, au début nous n?avions cru à cette inexorable dérive. Après un traitement thermique
destiné cette fois à la conservation, traitement qui s?avéra nous allons voir apocalyptique, nous avions inséré les ?ufs
légèrement en force dans leurs boites. Nous n?allions pas admettre docilement que notre réputation de grand navigateurs soit
battue en brèche par une armée d??ufs cyclopéen. Tout allait bien, bisous aux amis et à la famille, pensées pour Poséidon et
tous les Dieux de la mer, nous mettions en route en cet été 2004 pour la grande Aventure. Majuscule.
Au secours Pasteur !
Quelques avatars plus loin, nous naviguions. A coup sûr sur un volcan sous-marin. On avait bien aperçu quelques brisants
étranges au milieu d?une mer sans fond, pourtant cette incongruité n?avait pas éveillé nos sens émoussés par d?innombrables
lustres de vie citadine, ils pouvaient être n?importe quoi, fallait pas laisser libre cours à nos imaginaires débridés. En
mer, on a vite fait de croiser des monstres antédiluviens et dès l?arrivée au port beaucoup de femmes ressemblent à des
sirènes. Fallait être circonspect. D?autant que ce n?étaient là que des moutons sur une mer sans vent, et depuis longtemps
les ovins n?avaient plus besoin de brides. Pourtant, ces moutons étaient déplacés, cette odeur d?hydrogène sulfuré
persistante, cette chaleur accablante, et peu à peu l?évidence s?insinuait dans nos esprits : nous naviguions au dessus d?un
volcan inconnu. Quoi d?autre.
La mer ici ressemblait à un désert, pas un poisson, pas un oiseau, même pas une mouche. Un bateau , la mer vide et deux
matelots. Point. Pas de meilleur remède pour rompre la spirale de cette petite angoisse qui s?ourdit en secret au tréfonds
de l?âme, qu?un petit casse croute sur le pouce. Pour repousser les démons, un petit coup de pouce vers la cambuse. L?esprit
se remet en place dès qu?on leste l?estomac ; quelque chose de rapide et gouleyant, une simple paire d??ufs sur le plat
tomberaient à pic.
Abomination ! ma parole, le volcan sous-marin éructa ses funestes exhalations directement dans le bateau ! L?odeur
d?hydrogène sulfuré suffocante, les cours de contrôle des éruptions du forage pétrolier jaillissaient dans ma mémoire, plus
de deux pour cent c?est la mort. Et je n?ai pas voulu installer de détecteur de gaz avant le départ. Explosif à 5%. Il faut
ventiler d?urgence, pas de masque à gaz pour les plaisanciers dans l?inventaire obligatoire de survie,. Je prends une apnée
profonde et je plonge sous les planchers et là, nous faisons un grand saut spatio-temporel de cinq siècles en arrière.
Les fonds grouillent d?une vermine glauque et frétillante qui submergent les cales du navire. La génération spontanée d?une
masse pullulant de vers millimétriques qui menace d?envahir le bateau telle une horde innombrable de barbares affamés,
inexorables et sans pitié ; n?eut été la coque métallique, nous étions par le fond depuis belle lurette. Nous passions de la
menace volcanique à la terreur ancestrale d?une fin implacable et dantesque submergé par des milliards d?asticots venus des
profondeurs nauséabondes du Moyen Age.
Avions nous découvert une faille dans la théorie séduisante de Pasteur ? Pas de génération spontanée avait-il affirmé. Et
pourtant ça grouillait sous nos pieds. Venant de nulle part, du moyen Age ? Ou des ?ufs à peine comprimés ?
Une inspection rapide montrait que si la vermine envahissante provenait du Moyen Age, elle passait de toute façon par les
?ufs traités maison. Le légère compression avait généré des craquelures microscopiques dans la coquille des ?ufs rapidement
trempés dans l?eau bouillante. Méthode soi-disant orthodoxe, mais qui, incontestablement provenait aussi du Moyen-âge. Une
doctrine radicale mais néanmoins superfétatoire, à la fois absurde et visiblement pas stérile du tout puisque les vers
apparus du néant avaient multiplié en légions innombrables.
Une entreprise dantesque digne d?un déluge biblique, s?abattit sur les fonds du bateau quasi- anéantissant notre réserve
d?hypochlorite, véritable travail de Sisyphe qui s?arrêta bien après la nuit tombée, nos mains dont les peaux en lambeaux,
crièrent pitié dissoutes par les vapeurs hypochlorique mêlées aux remugle d?hydrogène sulfuré.
La peau à vif, la coque attaquée, les éponges dissoutes, les boites javellisés, rincées à l?eau de mer rien ne résista à
notre tornade hygiénique.
Hormis les vers. Qui peut-être avaient eu le temps de la métamorphose et dorénavant survivait à l?eau de mer. Nous prenions
ainsi le chemin du retour, vaincu pour l?instant par la multitude vermicule, pour s?apercevoir que la vision orthodoxe
continuait aujourd?hui son périple d?électrons sur des forums cybernétiques désormais virtuels.
He beh... quelle tirade ! Il a fallu la "pondre" celle là !
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué n´est-ce pas ???
Heu... tu peux peut-être recommencer pour les pauvres marins (et "marines") qui n´auraient pas tout compris...
ça vient tout seul par génération spontanée
Au premier voyage on avait gardé les oeufs consommables pendant 70 jours sans rien faire. Bien sur al alfin ils ne serent
qu'à la fabrication des plats.
Bon c'était moins rigolo comme ça.
Durant mes deux transats j'ai laissé mes oeufs dans leurs boites en carton, stockées en hauteur hord frigo (même par 30°
dans le bateau), j'ai inscrit au feutre en gros sur le dessus "PAIRE", et j'ai donc retourné les boites chaque semaine paire
ou impaire sur le calendrier. On ne peut pas se tromper, et ils ont tenu cinq semaines au moins. En cas de doute faire des
oeufs durs. Faire simple et méthodique, c'est tout.
Il n'est pas necessaire d'avoir un coq ni d'inséminer la poule pour faire pondre des oeufs c'est seulement utile pour la
reproduction. Pour une transat élever des poussins à bord , le trajet n'est pas assez long. Amicalement Léo
Les poules couvent leurs oeufs 21jours,
Le poussin ne sort pas pourrit de sa coquille
Ce qui laisse pensé q'à une température quasi tropicale l'oeuf se conserve 21 jours.
J'ai testé 2 mois! comme cité plus haut, le jaune se mélange au blanc et c'est vrai que je préfère dans ce cas bien les cuire.
Certains prétendent qu'il se conservent seulement 4 heures! et 14 jours au frigo mais curieusement les supermarchés suisses
vendent maintenant des oeufs non réfrigérés pour accroitre leurs temps de conservation hors frigo.
Dans les marchés tropicaux c'est parfois difficile de savoir si les oeufs n'ont pas déjà 1 à 2 semaines.
Je les retourne 2 fois par semaine afin que le jaune ne vienne jamais en contact avec la coquille. J'en ai conserve ainsi pendant
plus de 4 mois aux Chagos. Au bout d'un moment blanc et jaune se melangent mais l'oeuf reste bon.
Pour une simple transat je ne pense pas que ce soit necessaire, il suffit qu'ils n'aient jamais fait de sejour au froid et qu'ils
n'aient jamais ete laves pour les conserver plus d'un mois. Verifier simplement qu'ils sont bons en les cassant un par un et
separement dans un bol avant de tout melanger.
Parait qu´on peut aussi les plonger quelques secondes dans l´eau bouillante ...
... ou les mettre séparemment dans du papier journal...
Bref, de toutes façons comme tu dis, l´oeuf se conserve trés longtemps s´il n´a pas été lavé et en le tournant réguliérement.
Pour une transat y´a pas pblm !
... et puis tu les fais cuire durs quand tu commences à avoir des doutes pour les manger á la coque... et voilà !
Bon app´ A+
Sophie
Où doit-on les conserver ? dans la cale lorsqu'il fait 30° dans le carré, dans le frigo? dans le noir ?
Cris
Attention à l'emballage dans la câle ! Lors d'une promière traversée, j'avais mes oeufs dans des boîtes à oeufs en carton sous les planchers. Quand j'ai
voulu les retourner après trois jours, les oeufs ont passé à travers les emballages et se sont mis à rouler dans le bateau. Bonjour l'omelette !
Nicole sur Anegada
Dans ma jeunesse (et oui, hélas !!!) les poules ne pondaient qu'au printemps et il n'y avait pas de super marché. On conservait
les oeufs jusqu'à six mois en les emballant dans du papier journal et en les mettant dans jarres en grès ou encore en les laissant
tremper dans de l'eau additionnée de bicarbonate de soude, toujours dans les mêmes jarres (on n'utilisait alors les oeufs que
pour la cuisine). Outre le stockage, les jarres avaient deux fonction : mettre à l'abri de la lumière et permettre une
certaine "respiration" puisqu'elles étaient légèrement poreuses. Comment adapter ces techniques à nos bateaux ???
Mes fonds sont secs et propres, dont les boites en cartons, pas de pb, sinon prendre des boites en plastique.
Question subsidiaire: quid de la conservation des oeufs à 23/26° sous les tropiques? combien de temps?
Le noir conserve-t-il plus congtemps?
Le papier journal était-semble-t-il pour faire murir plus rapidement les fruits? Quid des oeufs?
Cris
Houlalala... que de questions !!!
Je crois qu´il ne faut surtout faire marcher son bon sens et toujours savoir qu´en bateau tout emballage carton est un risque.
D´abord les bêbettes qu´il colporte et en plus en cas de casse - surtout avec les oeufs - ça fait une drôle d´omelette !!!
Les fonds de cales peuvent souvent largement remplacer le frigo !!!
C´est donc valable pour les oeufs... mais pour plein d´autres victuailles !
J´ai remarqué - expérience perso - que les jambons et les fromages sous vide (entre autre) se conservaient trés bien et très
longtemps... voire largement le temps d´une traversée ! (Bien sûr le camember je garantie pas !...............)
Pour les boissons idem... quant aux (bons) vins c´est la place idéale le fond de cale.
Mets donc tes oeufs dans du papier journal en fond de cale... et ne te pose plus de question
Sophie S/Y Enomis
Anti-truc sur la conservation des ?ufs en mer ou plutôt truc sur la non-conservation des ?ufs!
Entre Canaries et Cap Vert, Septembre 2004.
Etions-nous entrés dans une ère de récession de l?univers? La constante de Newton aurait-elle variée en l'espace de 3
générations? La soupe primitive devenue cloaque de l'espace temps? Et si l'objet male ne pouvait plus s'insérer de façon
harmonique dans l'espace femelle idoine, courrions-nous à grand pas vers l'extinction des espèces? Mais reprenons au départ
plutôt.
J'avais beau tourner et retourner en vain, tel un Rubik?s cube mono colore destiné au pré-fossile que je semblais devenir,
réarranger toujours dans l'espace cette forme ovoïde et son conteneur thermoplastique ad hoc: Il fallait me rendre à
l'évidence ils n?adaptaient plus! Impossible adéquation.
Etait-ce le premier signe avant-coureur vers la contraction ultime ? Courrions-nous inexorablement à notre perte en début
de voyage 2004 ? Pour éviter la panique qui émergeait furtivement de cette gaucherie itérative, j?entrepris de décortiquer
le problème, S?il n?y avait qu?une solution il y a avaient par contre beaucoup de questions.
Si L??uf ne voulait entrer dans son conteneur plastique : Avait il une volonté propre pour refuser d?être enfermé, en un mot
l??uf était-il claustrophobe ? Cet ?uf là peut-être. De multiples tentatives plus tard, quasiment tous les ?ufs refusant de
s?installer sans contrainte, nous montraient qu?il s?agissait bien d?une loi générale. Nous venions aussi de découvrir
qu?un ?uf, enfin tout l?engeance des ?ufs, est très sensible à la contrainte. Seul avantage , ceci diminuait notre quantité
d??ufs à stocker, mais multipliait celle à consommer illico. Après une tentative traitement thermique destiné à accroitre
la résistance de l?objet, pas plus de succès, nous avions simplement découvert qu?un ?uf dur était mou.
Comme proclamait M. Buisson notre professeur de mathelem à la fin d?une élégante démonstration : Que reste-t-il ?
L??uf n?entrant pas dans sa boite, le contenu dans son contenant, le récipient était trop petit ou la coquille trop grosse.
Je ne pouvais croire que deux mille deux cent ans après Archimède, notre technologie avancée pouvait enfanter de telles
aberrations. Il devait y avoir une raison transcendante !
Nous pouvions être passé à proximité d?un micro trou noir qui avait modifié aléatoirement et localement une propriété de
l?espace-temps : changeant le coefficient de Newton qui régit la gravitation et donc l?attraction universelle. Cela
expliquait très bien que tous les flagorneurs obséquieux, incapables de résoudre une équation du premier degré étaient
attirés inexorablement tous à la radio télévision. Mais il y avait des ballots ailleurs, et de plus toutes les boites à ?ufs
étaient affectées car trop petites, alors qu?ils ne s?agissaient que de la quasi totalité des journalistes, donc pas tous.
Cette probabilité était ainsi faible. Mais non nulle. On pouvait laisser Einstein dormir en paix. Il n?y avait pas de brèche
dans l?espace temps.
Alors quoi ?
Les ?ufs étaient ils devenus plus gros ? Faisions-nous face à un bouleversement géo génétique, une sorte de fracture de la
théorie Darwinienne, qui faisaient que les ?ufs s?étaient dilatés dans le temps. Je n?avais lu aucune mention de quelconque
pression environnementale qui aurait favorisé l?augmentation de la taille des ?ufs. Mais comme plus personne ne stockaient
les ?ufs dans des containers plastiques, personne n?avait entrevu ce glissement génétique.
Ou bien y avait-il une secte de pervers invisibles qui manipulait ces poules, de taille identique pour leur faire pondre
des ?ufs plus gros. Quelle horreur. Je n?osais imaginer la torture des poulettes soumises aux affres d?une ponte monstrueuse
sans épisiotomie.
Quoi qu?il en soit, les ?ufs n?entraient plus dans les conteneurs à ?ufs. Nous trouvions face à une palanquée de conteneurs
devenus quasiment inutiles. Bien sur, au début nous n?avions cru à cette inexorable dérive. Après un traitement thermique
destiné cette fois à la conservation, traitement qui s?avéra nous allons voir apocalyptique, nous avions inséré les ?ufs
légèrement en force dans leurs boites. Nous n?allions pas admettre docilement que notre réputation de grand navigateurs soit
battue en brèche par une armée d??ufs cyclopéen. Tout allait bien, bisous aux amis et à la famille, pensées pour Poséidon et
tous les Dieux de la mer, nous mettions en route en cet été 2004 pour la grande Aventure. Majuscule.
Au secours Pasteur !
Quelques avatars plus loin, nous naviguions. A coup sûr sur un volcan sous-marin. On avait bien aperçu quelques brisants
étranges au milieu d?une mer sans fond, pourtant cette incongruité n?avait pas éveillé nos sens émoussés par d?innombrables
lustres de vie citadine, ils pouvaient être n?importe quoi, fallait pas laisser libre cours à nos imaginaires débridés. En
mer, on a vite fait de croiser des monstres antédiluviens et dès l?arrivée au port beaucoup de femmes ressemblent à des
sirènes. Fallait être circonspect. D?autant que ce n?étaient là que des moutons sur une mer sans vent, et depuis longtemps
les ovins n?avaient plus besoin de brides. Pourtant, ces moutons étaient déplacés, cette odeur d?hydrogène sulfuré
persistante, cette chaleur accablante, et peu à peu l?évidence s?insinuait dans nos esprits : nous naviguions au dessus d?un
volcan inconnu. Quoi d?autre.
La mer ici ressemblait à un désert, pas un poisson, pas un oiseau, même pas une mouche. Un bateau , la mer vide et deux
matelots. Point. Pas de meilleur remède pour rompre la spirale de cette petite angoisse qui s?ourdit en secret au tréfonds
de l?âme, qu?un petit casse croute sur le pouce. Pour repousser les démons, un petit coup de pouce vers la cambuse. L?esprit
se remet en place dès qu?on leste l?estomac ; quelque chose de rapide et gouleyant, une simple paire d??ufs sur le plat
tomberaient à pic.
Abomination ! ma parole, le volcan sous-marin éructa ses funestes exhalations directement dans le bateau ! L?odeur
d?hydrogène sulfuré suffocante, les cours de contrôle des éruptions du forage pétrolier jaillissaient dans ma mémoire, plus
de deux pour cent c?est la mort. Et je n?ai pas voulu installer de détecteur de gaz avant le départ. Explosif à 5%. Il faut
ventiler d?urgence, pas de masque à gaz pour les plaisanciers dans l?inventaire obligatoire de survie,. Je prends une apnée
profonde et je plonge sous les planchers et là, nous faisons un grand saut spatio-temporel de cinq siècles en arrière.
Les fonds grouillent d?une vermine glauque et frétillante qui submergent les cales du navire. La génération spontanée d?une
masse pullulant de vers millimétriques qui menace d?envahir le bateau telle une horde innombrable de barbares affamés,
inexorables et sans pitié ; n?eut été la coque métallique, nous étions par le fond depuis belle lurette. Nous passions de la
menace volcanique à la terreur ancestrale d?une fin implacable et dantesque submergé par des milliards d?asticots venus des
profondeurs nauséabondes du Moyen Age.
Avions nous découvert une faille dans la théorie séduisante de Pasteur ? Pas de génération spontanée avait-il affirmé. Et
pourtant ça grouillait sous nos pieds. Venant de nulle part, du moyen Age ? Ou des ?ufs à peine comprimés ?
Une inspection rapide montrait que si la vermine envahissante provenait du Moyen Age, elle passait de toute façon par les
?ufs traités maison. Le légère compression avait généré des craquelures microscopiques dans la coquille des ?ufs rapidement
trempés dans l?eau bouillante. Méthode soi-disant orthodoxe, mais qui, incontestablement provenait aussi du Moyen-âge. Une
doctrine radicale mais néanmoins superfétatoire, à la fois absurde et visiblement pas stérile du tout puisque les vers
apparus du néant avaient multiplié en légions innombrables.
Une entreprise dantesque digne d?un déluge biblique, s?abattit sur les fonds du bateau quasi- anéantissant notre réserve
d?hypochlorite, véritable travail de Sisyphe qui s?arrêta bien après la nuit tombée, nos mains dont les peaux en lambeaux,
crièrent pitié dissoutes par les vapeurs hypochlorique mêlées aux remugle d?hydrogène sulfuré.
La peau à vif, la coque attaquée, les éponges dissoutes, les boites javellisés, rincées à l?eau de mer rien ne résista à
notre tornade hygiénique.
Hormis les vers. Qui peut-être avaient eu le temps de la métamorphose et dorénavant survivait à l?eau de mer. Nous prenions
ainsi le chemin du retour, vaincu pour l?instant par la multitude vermicule, pour s?apercevoir que la vision orthodoxe
continuait aujourd?hui son périple d?électrons sur des forums cybernétiques désormais virtuels.
Bon vent à tous.
He beh... quelle tirade ! Il a fallu la "pondre" celle là !
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué n´est-ce pas ???
Heu... tu peux peut-être recommencer pour les pauvres marins (et "marines") qui n´auraient pas tout compris...
à vos oeufs...
trop drôle !!!
Sophie S/Y Enomis
ça vient tout seul par génération spontanée
Au premier voyage on avait gardé les oeufs consommables pendant 70 jours sans rien faire. Bien sur al alfin ils ne serent
qu'à la fabrication des plats.
Bon c'était moins rigolo comme ça.
Bon vent
L'idéal, c'est les boîtes en sagex...
Durant mes deux transats j'ai laissé mes oeufs dans leurs boites en carton, stockées en hauteur hord frigo (même par 30°
dans le bateau), j'ai inscrit au feutre en gros sur le dessus "PAIRE", et j'ai donc retourné les boites chaque semaine paire
ou impaire sur le calendrier. On ne peut pas se tromper, et ils ont tenu cinq semaines au moins. En cas de doute faire des
oeufs durs. Faire simple et méthodique, c'est tout.
Leo à ENOMIS
Il n'est pas necessaire d'avoir un coq ni d'inséminer la poule pour faire pondre des oeufs c'est seulement utile pour la
Amicalement Léo
reproduction. Pour une transat élever des poussins à bord , le trajet n'est pas assez long.
Ah beh comme quoi... j´ai de sérieuses lacunes à ma culture !!! Merci de l´info... je croyais que sans coq... bref, interessant...
interessant !
Donc pas besoin de coq á bord... un équipage de poules suffirait..............
Oú nous mènent les Z´oeufs quand même !!!
....
SophieS/Y Enomis
Ben alors Sophie, il faut retourner à l'école. Au fait tu les préféres comment, toi ?... les oeufs.
Une revenante.
Brigitte sur ZAKOUSKI
Les poules couvent leurs oeufs 21jours,
Le poussin ne sort pas pourrit de sa coquille
Ce qui laisse pensé q'à une température quasi tropicale l'oeuf se conserve 21 jours.
J'ai testé 2 mois! comme cité plus haut, le jaune se mélange au blanc et c'est vrai que je préfère dans ce cas bien les cuire.
Certains prétendent qu'il se conservent seulement 4 heures! et 14 jours au frigo mais curieusement les supermarchés suisses
vendent maintenant des oeufs non réfrigérés pour accroitre leurs temps de conservation hors frigo.
Dans les marchés tropicaux c'est parfois difficile de savoir si les oeufs n'ont pas déjà 1 à 2 semaines.
Roger
salut tous et toutes
Quelle bonne idée la poule a bord ( mais lui faut son certificat de vaccination non ? ) sinon ca serait bien pour les oeufs frais a la
coque