Difficile de te répondre car il vaudrait mieux être architecte naval pour cela. Le bon sens te donne raison. J'ai, perso, un étai
largable sur mon Oceanis 411 qui est en arrière de la baille avec un renvoi, par l'intérieur de la salle de bains (celle-ci est tout en
avant sur ce bateau) sur.... je ne sais pas, mais je crains que ce ne soit sur l'habillage interne de cette salle de bains!! Et ce
renvoi, ce n'est pas grand chose. Tout cela n'a jamais bougé.

Donc, si ce n'est que ton étai largable va être très en avant et qu'il te sera difficile de virer avec le génois, ta solution semble
bonne. "Difficile?", tu vas me dire, "mais non, puisque, si je porte le génois, je n'ai pas l'étai largable et que si j'ai l'étai largable,
le génois est roulé". Ce n'est pas exact car la mise en place de l'étai largable est un petit peu difficile et qu'il est prudent de
l'établir depuis le mouillage avant d'appareiller si la météo est incertaine. En effet, une fois dans le baston tout sera compliqué.
Personnellement, j'endraille même la voile d'avant et passe les écoutes avant de partir. Un raban maintient la voile ferlée et, la
plupart du temps, elle reste ainsi. Si le vent monte, je n'ai plus qu'à aller à l'avant, placer la drisse, enlever le raban. Je reviens
en arrière et hisse le solent, border sous le vent et c'est reparti.

Bon vent.

Bonjour
Au contraire le ris me paraît indispensable, sinon qu'est-ce qu'on fait lorsque le vent monte ? sortir le tourmentin ? votre
voilier ne va quand même pas dire que affaler la trinquette, sortir et endrailler le tourmentin et l'etablir c'est plus
facile que de prendre un ris ! repasser au genois enroulé ? ce serait aberrant.
Si on a reflechi à la manoeuvre avant ce n'est pas si compliqué, j'utilise le bras qui sert pour l'amure du spi asymétrique
en frappant sa poulie sur la cadène de l'etai volant et en l'accrochant sur l'oeillet de la prise de ris pour l'amure. Si en
plus on peut combiner la prise de ris avec un virement de bord il suffit de changer la contre-ecoute, virer en prennant
l'amure, et le ris est pris, il ne reste plus qu'a rouler la toile et changer l'autre ecoute (passez le dans les deux
points, ca evite au point d'ecoute normal de battre)
l'etai volant en arriere du bail de mouillage permet de virer plus facilement (bien que ce ne soit pas si evident que ca) et
serait parait-il mieux sous tourmentin par tres tres gros temps (je n'ai pas essayé !) en revanche frappé devant parait
mieux pour le fonctionnement d'un solent (sauf peut etre a cause des perturbations dues au genois enroulé). On peut toujours
virer sous genois, il suffit de l'enrouler entierement ou presque.
Ma piece pour frapper le ridoir en arriere du bail ne parait pas d'une solidité redoutable mais n'a jamais bougé. Comme il
vaut mieux ne pas essayer de trop raidir l'etai volant car sinon l'etai avec le genois enroulé devient trop mou, les efforts
sur cette pièce ne sont probablement pas aussi grands qu'on imaginerait

bonsoir,
la difficulté pour prendre un ris est je pense fonction de la surface de la voile.

pour ma part, j'ai eu à le faire une fois mais sur mon 7.50 la trinquette ne fait que 9.50 m² vent à 30nds.
Cela c'est passé à merveille et certainement bien plus facile que s'il avait fallu changer la voile.

Sur mon petit bateau,mise en panne(genre de cape) après avoir donné le mou nécessaire (repère sur la drisse), je suis allé à
l'avant et assis, j'ai fait le reste dans la même position. descente de la voile env 1 mètre, changé l'amure, changé le point de
drisse,changé le point d'écoute et 4 ferlettes , retour au cockpit montée de la voile et reprise de l'écoute, je pense 5 minutes au
plus. Mais bon on prend quand-même un bon couarnt d'air .
changer la voile demande plus de manoeuvres.

JJ

perso j'ai adopte le solent avec un ris (l'amure est a l'arriere de la baille de mouillage comme preconisé par le constructeur du
bateau).
trop dur de prendre un ris dans le solent: sans doute , mais pas plus que d'affaler et de sortir le tourmentin . plus dur en tous
cas que de prendreb un ris ou deux dans la GV
ca depend aussi de la surface du solent. le mien est assez grand (genois de 30 m2, solent de 21m2 qu'on envoie des 15-20
noeuds de vent au pres, 14 m2 avec son ris) de sorte que si ca doit vraiment forcir c'est mieux d'anticiper (si on peut) et de
preparer le solent pour le hisser avec son ris le moment venu (et donc de garger le genois enroule jusque la).
Sinon,. la tentation est forte d'affaler le solent quand ca monte, au lieu de le reduire, et de rederouler alors un peu de genois a
la place... cool, mais pas beau.

Bonsoir,
A mon avis il sera très difficile de réaliser une pièce qui tombe pile poil à la cote, aussi bien en longueur qu?en angulation. C?est
pour cette raison que le ridoir est couramment employé pour reprendre l?effort de la cadène. C?est simple à monter et très précis
à régler ce qui fait que tu ne donneras pas d?effort parasite à ton pont. Pour protéger le ridoir dans la bail à mouillage ca doit
être facile avec une ou deux chutes de tuyaux plastique.
Ce n?est que mon avis !
Bon vent
Gilles