je deconseille les armes ou munitions inefficaces, ceux qui viennent vous agresser sont determines, en reponse vous devez l'etre egalement. Mes agresseurs armes de machettes et de couteaux etaient deja a bord lorsque je me suis reveillé et a leur injonction de rester calme je leur suis rentre dedans, protegeant l'entree de la cabine avant ou se tenait ma femme. J'ai eu beaucoup de chance, il n'etaient pas courageux et j'etais nu comme un ver. Cela s'est passe au mouillage en face de Zanzibar, ils etaient pourtant 6 dont un dans le canot, 2 dans le cokpit et le reste a m'affronter, bien que dans un bateau etroit comme le Brise de Mer 31 l'echange ne se fait que par 1 ou 2 a la fois, il suffit de garder la distance, l'avantage est que personne ne peut intervenir par derriere. L'adrenaline etait certainement ma meilleure allier. Il y avait eu des cas precedents avec des personnes plus agées qui ont laisse faire et se sont faites ligotées et pillées pendant ce temps pour partir avec tout le butin dans leur propre dinghy. Maintenant posez-vous la question et mettez vous en situation. 1- Etes-vous pret a etre immobilisé et laisser votre femme a la merci de ces gars. 2- Serez-vous capable de vivre après avoir vecu cela!!!
Alors faites seul les trajets risqués, votre famille vous rejoindra a l'escale prochaine en avion, vous n'avez pas a imposer vos risques aux autres. Pour les armes, il faut savoir qu'au Kenya c'est 7 ans de prison, cela veut dire peine de mort, un Kenyan a du mal a y survivre, alors un Blanc!!!! donc votre fusil ou carabine trop volumineux sera bien caché et inutile au moment crucial. C'etait mon cas. Donc l'arme de poing (9 millimetres, munitons plus courantes a trouver) toujours prete et cachée au bon endroit et agir avec determination , une entrée de bateau n'est pas large et facile a controler. Au mouillage installer un projecteur solaire avec detecteur de presence et alarme connectee pour vour alerter. Pour les abordages en pleine mer, leur armement etant trop lourd a affronter, j'ai d'autre solutions mais j'ai deja pris beaucoup de place, en tout cas evitez le petit plomb(rires) et le gros sel qui en plus fera effet balle avec l'humidite et boursoufler vos cartouches qui resteront coincées dans la culasse.
Bonne chance a tous
Encore une fois, avec un bateau fermé de l'intérieur, tu n'aurais pas été agressé... Ou alors il aurait fallu qu'ils cassent la porte d'entrée.
Effectivement, devoir renoncer à ce petit courant d'air très agréable qui nous rafraîchit la nuit lorsque la température est à 40 degrés, cela est peut-être un peu difficile pour certain. En ce qui nous concerne, nous y sommes arrivés en installant des ventilateurs 12 volts dans toutes les cabines.
Ceci étant, je ne sais pas combien de personnes liront ce forum, mais je pense que conseiller sur un sujet aussi délicat est une véritable responsabilité.
Peut-être as-tu raison lorsque tu dis que face à un commando armé et déterminé, la réponse doit être la même... Sans doute que pour un ancien militaire de ta trempe cela est assez aisé... Mais pour la majorité des plaisanciers qui n'ont peut-être même jamais touché une arme, est-ce que cela ne serait pas un peu délicat ?
Bon, je peux me tromper !
Toujours est-il qu'il y a également une question de tempérament qui entre en jeu. En ce qui me concerne, même si je surprenait un individu la nuit dans mon bateau, jamais je ne pourrais tirer dessus avec un pistolet à balles... Qu'il prenne tout et qu'il s'en aille !
Bienheureusement, j'ai encore la solution du gel lacry qui est, comme je l'ai marqué un peu plus haut, une excellente alternative aux armes à feu.
Le fusil est destiné aux problème pouvant survenir en mer avec des pirogues. Je l'ai déjà vécu. Comme beaucoup d'entre nous d'ailleurs. Mais encore une fois, jamais je ne pourrais faire feu sur quelqu'un avec autre chose que du petit plomb ou du gros sel...
Du reste, face à des individus simplement armés de machettes, la seule vue de l'arme est dissuasive.
le fait de penser que parce que l’on a un super bateau avec des panneaux solaires et le toutim seraient plus tentants pour les locaux que le gars qui arrive avec son petit dix mètres n’est que pur fantasme.
Salut Richard,
Sincèrement, je pense que s'il y a plusieurs bateaux au mouillage dans une baie, et que l'un d'entre eux doit subir une attaque de pirate, il est peu probable que ce soit celui dont la coque pisse la rouille...
Salut l'ami
Je pense et j’ai remarqué par expérience que cela sera celui qui est le plus éloigné et le plus facile. Certainement pas le yacht de 25 mètres avec un équipage à bord voir un catamaran avec nombreuse personnes à bords.
Généralement les gugus qui font cela repère dans la journée la proie la plus facile. Si jamais un pauvre bougre de surcroît alcoolisé se trouve dans le lot un peu isolé surtout si il est seul, sera la proie idéale pour se faire piquer quelques dollars ou un pc portable.
Les prenons pas pour des cons il savent très bien que dans tous les bateau même les plus miteux ils trouveront leurs vie
Tu as raison, d'où l'utilité de rester toujours groupés dans les endroits à risques.
Mais quand même, même s'ils savent que même dans les bateaux les plus miteux ils trouveront leur vie, dans les bateaux un peu plus huppés, ils savent qu'ils la trouveront certainement un peu plus...
Je pense que Richard a raison Victor, comme tu le précises, ils sont loin d'être con, c'est certainement pas vers le plus riche qu'ils risquent de venir !
Je pense que Richard a raison Victor, comme tu le précises, ils sont loin d'être con, c'est certainement pas vers le plus riche qu'ils risquent de venir !
C'est certain...
une superbe vedette avec plusieurs hommes d'équipage sera plus à l'abri qu'un bateau miteux.
je voulais simplement dire que pour deux bateaux de tailles identiques, habités par des couples de paisibles retraités, si l'un des bateaux est miteux, et l'autre superbement équipé, il y a quelques chances que ce soit le second qui soit préféré des pirates...
Le fait est que je me ballade avec un bateau complètement miteux... Il n'y a absolument aucun équipement sur le pont, seuls deux panneaux solaires mais complètement cachés par un récupérateur d'eau. Sinon ce sont pèle mèle des bidons, des vieux vélos, de vieux cordages, de la chaîne rouillée, un guindeau HS, l'annexe, n'en parlons pas... Bon, je viens de la changer par une autre car elle prenait l'eau, mais je n'ai toujours pas de moteur HB, etc.
Je me suis balladé ainsi, seul, dans des endroits vraiment à risque.
Mais s'il ne m'est jamais rien arrivé, peut-être est-ce simplement la faute du hasard... Qui sait ?
Effectivement, je parle sans savoir.
Quoi qu'il en soit, même si on me pillait le bateau, ce ne serait pas vraiment un gros désastre.
Je me rappelle au Vénézuéla, nous étions à l'ancre dans un port où il n'y avait que des pêcheurs, aucun plaisanciers, un jour une pirogue avec plusieurs hommes est venu me voir. Mais ils étaient très souriant. Ils venaient simplement me proposer de repeindre eux même ma coque qui avaient vraiment une apparence assez détestable... Bon, je les ai fais monter à bord et nous avons vidé une grosse bouteille de coca cola.
Personnellement, j'ai l'impression que cette coque rouillée et cabossée sur laquelle règne un désordre indescriptible me sert quelque peu de sauf conduit. Mais je me trompe sans doute.
Bon, le voyage n'est pas terminé. J'en ai encore pour quelques années à traîner ainsi ma vieille coque.
Tu sais ovomaltine je pense aussi que la chance est un facteur important. Je crois que les agressions même si elles nous choquent vu le nombre de bateaux qui tournent autour de la planète reste quand même des cas isolés.
Malheureusement il ne faut pas être là au mauvais moment et cela peut tomber sur n’importe qui.
Souvent les mecs qui attaquent les bateaux ont repérés leurs cibles bien avant. L’insécurité est encore plus grande en ville en tant que piéton. Lorsque je me suis fait arraché ma montre je sortais de la douane ou il fallait être bien habillé et j’étais trop clean. Par contre je me suis baladé un peu partout dans Salvador avec un vieux short des tong ainsi que vieux tee-shirt et une casquette passée par le soleil et il ne m’est rien arrivé. Le moment le plus compliqué était lorsqu’il fallait aller prendre de l’argent au distributeur sans se faire repérer.
Mes amis qui se sont fait tabassés avec une extrême violence avaient retirés pas mal d’argent liquide dans un distributeur pour régler la facture d’un artisan. Ils pensent qu’ils ont été repérés
J’ai passé une semaine à couple avec des pécheurs à Luis Coréas et je n’ai pas été trop inquiet pourtant il louchait sur mes panneaux solaire et mon radar. Je n’ai vraiment pas un bateau d’un luxe ostentatoire même si il est très bien équipé.
Je crois qu’il n’y a pas de règle. Que l’on navigue en Mousquetaire ou en Super Maramu la prudence est de mise et le voyage nous fait évoluer de nos erreurs.
Il y a des coins signalés particulièrement dangereux. Je prends comme exemple Fortaleza. Tous les pilotes charts disent qu’il ne faut pas mouiller et aller à la marina. Alors il ne faut pas chercher la merde et dans ce cas précis il faut aller à la marina. Comme j’étais seul je n’ai pas voulu remonter l’amazone jusqu'à Belém. Ce sont des coins qu’il est plus prudent de faire en convoi.
Maintenant il y a aussi la parano qui raconte tout et n’importe quoi alors il faut faire le tri. J’ai un couple d’amis qui naviguent actuellement au Venezuela et qui me dise que ce n’est pas pire qu’ailleurs. J’ai hésité d’aller au Cap vert après ce que j’avais lu dessus et c’est un de mes souvenir de voyage les plus extraordinaire
Nous ne sommes pas dans un monde de Bisounours et il faut apprécier le danger en fonction de ce qu’on est capable d’accepter pour découvrir de nouveaux horizons. Je n’ai jamais été confronté à une forte agression mais et je n’espère jamais vivre cela. Je pense que pour protéger ma femme je serais capable de tuer sans états d’âme. Ame sensible restez chez vous c’est moins dangereux. Il n’y a pas de règles. C’est lorsque l’on discute avec les vieux loups de mer qui ont parcouru la planète que l’on se fait une opinion.
Le fait est que je me ballade avec un bateau complètement miteux... Il n'y a absolument aucun équipement sur le pont, seuls deux panneaux solaires mais complètement cachés par un récupérateur d'eau. Sinon ce sont pèle mèle des bidons, des vieux vélos, de vieux cordages, de la chaîne rouillée, un guindeau HS, l'annexe, n'en parlons pas... Bon, je viens de la changer par une autre car elle prenait l'eau, mais je n'ai toujours pas de moteur HB, etc.
Juste un petit mot pour rassurer quand même les gens qui auront lu cela : La coque est cependant impécable, le moteur en très bon état et les voiles ont juste l'usure de 7 années de navigations, donc pas de problème.
pout Mm72 Bernard Moitessier avait un lance pierre arme de sixiéme catégorie ( à savoir ) qui est en vente libre et tout fait en Gréce avec des billes d'acier ou des morceaux de roulement cassé chaud devant
el gringo26
J'ai noté aussi que l'immense majorité des agressions se produisent la nuit au mouillage, avec des individus qui montent à bord par surprise. Une fois qu'ils sont dans la bateau, braquant une arme sur la tempe, on ne peut plus faire grand chose.
Personnellement, lorsque nous sommes dans un pays à risque, jamais nous ne dormons avec les bateau ouvert...
Tout est fermé.
C'est la première des sécurité, avoir un bateau qui puisse fermer de l'intérieur !!!
Je sais, il fait chaud, mais avec des ventilateurs dans les cabines, cela ne pose aucun problème.
Le problème des armes ne vient qu'après !
De Fendlabise
Tu as raison Ovomaltine, les grilles sont efficaces, mais l'histoire qui m'est arrivée date de 12 ans et c'etait le debut de ce genre de protection, depuis il m'est arrivé bien plus en termes de pillages de milliers de tonnes de nourriture ou d'equipements dont j'ai reussi a reduire l'importance mais c'est dans un autre domaine. Personnellement j'aurai adopté la methode passive si j'avais été seul, ce sont des risques que j'assume, mais c'est different si je suis en charge de ma famille et je dois dire que je serai plus affecté par leurs blessures que par celles que j'aurai infligés aux agresseurs. Dans l'histoire je m'en suis quand meme sorti avec 32 points de suture. Les machettes ont plus d'impactes que les couteaux, bien que les coups n'avaient pas d'elan vue l'etroitesse du bateau mais ça heurte quand mème jusqu'a l'os. J'ai remarqué Une chose importante a signaler
c'est que mème des bateaux metalliques ont de belles portes en bois, assez incoherent, alors qu'une porte en alu brut de 5 mm est plus dissuasive qu'une en bois certe belle et bien vernie, mais le bois est facile a casser et familier mème dans les pays les plus reculés. Tu as egalement raison ainsi que Merlan sur les conseils de moyens agressifs pour se defendre, a ne pas mettre entre toutes les mains, surtout de certains va en guerre, il y a une difference entre un voleur occasionnel et des predateurs qui attaquent pour le profit, j'ai donc mes solutions personnelles qui existent et qui sont en certains points legales, mais je ne pense pas en divulguer les details pour l'instant. J'en profite pour vous souhaiter a tous une Bonne Annee de navigation, pour ma part j'ai fèté avec mes équipages Ukrainiens a Surkhet-NEPAL
les solutions que tu évoques ne sont valables que pour une minorité de "baroudeurs spéciaux", entrainés à faire face à toute situation violente.
Evidemment dans ce cas particulier on sait et on peut faire face à toute agression avec, disons 90 % de chance de s'en sortir sans dégats ni pertes humaines ou matérielles.
Je comprend et j'approuve, ayant beaucoup circulé sans aucune protection (escorte armée) à terre dans les zones "sensibles" en Afrique de l'Ouest il y a 25-35 ans (par mon métier expert UNESCO, division des Sciences écologiques -> Patrimoine Naturel Mondial). Faut savoir gérer quand on rencontre en brousse, loin de tout, des "rebelles" shootés ou leurs poursuivants "officiels" (Armée, milices,...) pas plus cools.
Mais, vu ce qui s'est dit dans ce fil de message, très peu de plaisanciers "normaux" (vieux, couples avec enfants, solitaires) n'ont les capacités, la force, l'entrainement, le sang-froid, etc., pour se défendre vraiment et contre-attaquer.
D'où les débats sans fin sur les solutions bricolées toutes inefficaces un jour ou l'autre.
Rappel : dans l'Océan Indien, la seule solution efficace contre le piratage qu'ont trouvé la Marine marchande et la Grande pêche, est d'embarquer des forces armées dédiées commandos : soldats ou milices), payés à prix d'or.
Bref, il y a des zones où il ne faut pas aller, d'autres où on peut aller mais avec un grand bateau et un équipage solide d'au moins 4-6, et enfin le reste du Monde, heureusement encore vaste.
Merlan a écrit :
Tu sais ovomaltine je pense aussi que la chance est un facteur important. Je crois que les agressions même si elles nous choquent vu le nombre de bateaux qui tournent autour de la planète reste quand même des cas isolés.
Malheureusement il ne faut pas être là au mauvais moment et cela peut tomber sur n’importe qui.
Souvent les mecs qui attaquent les bateaux ont repérés leurs cibles bien avant. L’insécurité est encore plus grande en ville en tant que piéton. Lorsque je me suis fait arraché ma montre je sortais de la douane ou il fallait être bien habillé et j’étais trop clean. Par contre je me suis baladé un peu partout dans Salvador avec un vieux short des tong ainsi que vieux tee-shirt et une casquette passée par le soleil et il ne m’est rien arrivé. Le moment le plus compliqué était lorsqu’il fallait aller prendre de l’argent au distributeur sans se faire repérer.
Mes amis qui se sont fait tabassés avec une extrême violence avaient retirés pas mal d’argent liquide dans un distributeur pour régler la facture d’un artisan. Ils pensent qu’ils ont été repérés
J’ai passé une semaine à couple avec des pécheurs à Luis Coréas et je n’ai pas été trop inquiet pourtant il louchait sur mes panneaux solaire et mon radar. Je n’ai vraiment pas un bateau d’un luxe ostentatoire même si il est très bien équipé.
Je crois qu’il n’y a pas de règle. Que l’on navigue en Mousquetaire ou en Super Maramu la prudence est de mise et le voyage nous fait évoluer de nos erreurs.
Il y a des coins signalés particulièrement dangereux. Je prends comme exemple Fortaleza. Tous les pilotes charts disent qu’il ne faut pas mouiller et aller à la marina. Alors il ne faut pas chercher la merde et dans ce cas précis il faut aller à la marina. Comme j’étais seul je n’ai pas voulu remonter l’amazone jusqu'à Belém. Ce sont des coins qu’il est plus prudent de faire en convoi.
Maintenant il y a aussi la parano qui raconte tout et n’importe quoi alors il faut faire le tri. J’ai un couple d’amis qui naviguent actuellement au Venezuela et qui me dise que ce n’est pas pire qu’ailleurs. J’ai hésité d’aller au Cap vert après ce que j’avais lu dessus et c’est un de mes souvenir de voyage les plus extraordinaire
Nous ne sommes pas dans un monde de Bisounours et il faut apprécier le danger en fonction de ce qu’on est capable d’accepter pour découvrir de nouveaux horizons. Je n’ai jamais été confronté à une forte agression mais et je n’espère jamais vivre cela. Je pense que pour protéger ma femme je serais capable de tuer sans états d’âme. Ame sensible restez chez vous c’est moins dangereux. Il n’y a pas de règles. C’est lorsque l’on discute avec les vieux loups de mer qui ont parcouru la planète que l’on se fait une opinion.
Fortaleza :
par exemple : le bateau en photo (que certains reconnaitront) a commencé par mouiller sur Mucuripe, exactement la ou les guides recommandent de ne pas mouiller. Résultat : des petits faveleiros sont montés deux fois de suite à bord à la nage alors que l'équipage dormait et ont dérobés des choses à chaque fois ... jusqu'à ce que le bateau vienne à la marina.
Je vois que tu as approfondi les données de mon profil, je te remercie de me transmettre ton prenom egalement, peut-etre nous sommes nous rencontré déja, ton profil etant très restreint, mis a part l'exposé sur l'ovomaltine ( es-tu suisse pour que cela te tienne tant a coeur ? tu pourrais ajouter aussi le Maggi dans ce cas)
Bonne journee
Rappel : dans l'Océan Indien, la seule solution efficace contre le piratage qu'ont trouvé la Marine marchande et la Grande pêche, est d'embarquer des forces armées dédiées commandos : soldats ou milices), payés à prix d'or.
Bref, il y a des zones où il ne faut pas aller, d'autres où on peut aller mais avec un grand bateau et un équipage solide d'au moins 4-6, et enfin le reste du Monde, heureusement encore vaste.
Excuse pour me citer; mais j'ai oublié un élément important quoique tout à fait banal de sécurité dans le 2ème cas :
"... d'autres où on peut aller mais avec un grand bateau et un équipage solide d'au moins 4-6, ce qui permet d'organiser des tours de garde et de veille vigilante sur le pont (avec projecteurs, radar réglé proximité, etc.) 24 h / 24 à quai ou au mouillage (cette garde étant assurée en route, par quarts de 2, même prés des cotes).
EDIT en me relisant, petite remarque marrante : ainsi la montée des dangers contraint les marins à retourner à plus de convivialité dans un équipage solide, soudé et solidaire (et non plus solitaire) !
Bonjour O'Fournier
J'espere que vous prenez ces precautions pour des escales forcées, car s'il faut en venir la pour decouvrir le monde, autant eviter ces regions, le voyage étant avant tout la rencontre des gens et de leurs cultures, la découverte de beaux paysages et la decontraction, ce qui n'empeche pas d'etre vigilant, eviter les dealers, la prostitution, la naiveté et l'angelisme. Autrement il y a encore beaucoup d'autres endroits agreables. J'ai oublier egalement de citer la maitrise de la langue anglaise qui permet dans les pays non francophones d'etre au courant de la situation securitaire locale, de s'aprovisionner, de trouver des supports et d'ameliorer les echanges en general. Il y a trop de Francais qui bouclent un tour du monde en n'ayant pas fait cet effort, les Anglais font de mème, mais ce n'est pas une consolation.
Je salue au passage la Marine Française qui apporte souvent son support quand ils ne sont pas debordes par les demandes. Je n'en dirait pas autant des ambassades certainement trop occupés a l'avancement de leur carriere dans les coktails parties.
Bonne Année, je vous souhaite a tous d'agreables navigations
El gringo a écrit :
pout Mm72 Bernard Moitessier avait un lance pierre arme de sixiéme catégorie ( à savoir ) qui est en vente libre et tout fait en Gréce avec des billes d'acier ou des morceaux de roulement cassé chaud devant
el gringo26
Hélas ! L'albatros a été tué à la winchester. Le lance-pierres servait à envoyer les pellicules de la Beaulieu 16mm et les 24x36 sur le pont des cargos qui les expédiaient. Françoise faisait le développement et le montage des films pour nous présenter des projections suivies de débats. Ainsi elle remplissait la caisse du bord du grand navigateur et nourrissait ses gosses. Cordialement, Mm72
je te remercie de me transmettre ton prenom egalement, peut-etre nous sommes nous rencontré déja, ton profil etant très restreint, mis a part l'exposé sur l'ovomaltine ( es-tu suisse pour que cela te tienne tant a coeur ? tu pourrais ajouter aussi le Maggi dans ce cas)
Bonne journee
Pour reprendre le début de ce fil qui comme l'Amazone se traine de méandres en méandres, voici mon expérience concernant la présence de scaphandre autonome et de fusil de plongée: parti de France en 2004, j'avais signalé aux AFMAR la présence à bord des deux, pas de problème m'ont-ils répondu puisque vous quittez les eaux territoriales françaises. Même chose en Guyanne. Arrivé en 2006 en Polynésie, le controle douanier aux Marquises ne m'a rien demandé (à ce sujet) et je ne l'ai pas signalé, mais depuis j'ai pu constater que la grande majorité des plaisanciers (sans parler des polynésiens!) avaient à bord ce couple fatidique.
Jamais dans les différents pays visités on ne m'a interrogé à ce sujet, par contre les douaniers questionnent toujours la présence d'arme à feu à bord.
A ce sujet, au Venez suite à plusieurs agressions, il y a eu une grande discussion de ponton parmi les bateaux présents à Puerto La Cruz. Un américain qui avait un vrai arsenal à bord nous a dit clairement qu'avoir une arme à bord était un danger mortel si on était pas résolu de tirer le premier pour tuer, sans sommation ni menace. Ca a fait froid dans le dos et les bateaux européens présents ont tous préféré ne pas s'armer (poutant il y avait un armurier qui vendait pour les plaisanciers des riotguns en inox pas chers)
Tient, je vais te raconter une agression que j'ai vécue... en Espagne, il y a maintenant une vingtaine d'année.
Nous étions dans le port de Valence, à cette époque où les voiliers pouvaient s'amarrer gratuitement aux quais du port de commerce. Ce qui n'est malheureusement plus le cas !
Je ne me rappelle plus l'heure, mais ce devait être un peu après minuit. C'était l'automne. Le vent soufflait assez fort.
Quelqu'un est monté sur le bateau et a frappé au panneau de descente. Ce panneau était fermé de l'intérieur.
Je prends mon fusil à pompe et lui ouvre. Il s'agit d'un homme d'une trentaine d'années.
"...Il faut contrôler les amarres du bateau, dit-il, car le vent va souffler fort cette nuit..."
Puis il s'en va après nous avoir salué.
Je monte donc sur le quai et reborde un peu les amarres, puis retourne me coucher.
Peu de temps après, le même homme vient une nouvelle fois frapper au panneau de descente. Reconnaissant sa voix, je ne prends pas le fusil et lui ouvre en toute confiance.
A ce moment, il descend d'un bond dans le bateau, un couteau à la main et se met à fouiller frénétiquement partout où il pouvait, la table à carte, les équipets... Il s'empare du fusil à pompe qui était près de la couchette ainsi qu'une sacoche dans laquelle se trouvaient quelques papiers et un peu d'argent.
Il ne menaçait personne. Il se protègait juste avec le couteau pour pouvoir fouiller sans que je puisse le lui interdire. Ce qui était d'ailleurs assez gonflé de sa part car un vigile gardait une entrée du port à quelques centaines de mètres.
J'ai profité d'un moment où il essayait d'ouvrir un tiroir pour sortir du bateau et courir vers le vigile.
L'homme à alors paniqué et s'est enfuit, emportant mon fusil à pompe et la sacoche.
la police l'a retrouvée le lendemain soir. Il s'agissait du fils d'un pêcheur, récidiviste.
Voilà, nous étions à Valence, en Espagne...
C'était l'époque où, lorsqu'on vous volait un fusil à pompe, vous pouviez déposer plainte à la police, et celle ci, après avoir attrapé le voleur, revenait vous rendre l'arme !!!
C'était également l'époque où, comme le mentionne Banik dans le texte que tu as indiqué, lorsque l'on avait une arme à bord, dans certains pays on nous la scellait simplement après l'échelle de descente le temps de l'escale...
Ces temps ont bien changé...
Il m'est arrivé de sortir l'arme à d'autres reprises, en Casamance par exemple. Nous étions encore une fois en pleine nuit, au mouillage dans un coin perdu. J'ai entendu un bruit suspect. J'ai pris le fusil et suis tout de suite sorti. Une personne essayait de monter sur le bateau. L'homme s'accrochait aux filières, mais n'était pas encore sur le pont. A peine m'a-t-il vu avec le fusil qu'il est redescendu dans sa pirogue et s'en est retourné de par où il arrivait...
Une autre fois, deux ans plus tard, sur les côtes d'Amérique du Sud, c'était une grosse pirogue motorisée, avec plusieurs hommes à bord. Durant un long moment, c'est à dire au moins une ou deux minutes, peut-être même trois (dans ces coup de temps là les minutes nous semblent longues), ils se sont mis parallèle au bateau et nous ont suivi. Le fusil était bien sûr sorti... Qui étaient-ce ? Des pirates occasionnels ? De simple pêcheurs curieux ? Est-ce à cause du fusil à pompe qu'ils ne nous ont pas attaqué ? En fait, je n'en sais strictement rien. Mais le fait qu'il puisse y avoir un fusil à pompe sur le pont n'a pas eu l'air de beaucoup les étonner... Il faut dire qu'il y avait des machettes dans la pirogue !
Bon, je ne vais pas tout vous raconter. Et puis ces quelques faits se déroulent sur plusieurs années...
Un couple avec lequel nous avions fait connaissance à Gibraltar, naviguait sur une belle unité de 12 mètres, mais n'était pas armés. Nous nous sommes quittés aux Canaris.
Quelques années plus tard, nous avons appris qu'ils avaient été retrouvés morts dans leur bateau à l'ancre à la Dominique... C'était il y a vingt ans !
Ce ne sont pas des conseils que je voudrais donner, ce sont juste de petites histoires que je raconte sur un sujet dont il est question dans ce fil. Comme je le marquais un peu plus haut, je pense que c'est une responsabilité de donner des conseils sur un pareils sujet. Et je ne veux surtout pas opposer mon témoignage aux témoignages précédents qui recommandent de ne rien avoir à bord où au contraire d'être armé d'armes de poing de bon calibre.
Est-ce du fait que j'étais armé d'un fusil à pompe qu'il ne m'est jamais rien arrivé ? La réponse à cette question n'est-elle pas en définitive la même que celle posée précédemment au sujet de mon bateau tout miteux sur lequel il n'y a aucun équipement ? Est-ce pour cela que je n'ai jamais été victime d'agression ?
Qui le sait ?
En tout cas pas moi !
En définitive, je pense que chacun doit être son libre arbitre et se faire une idée non pas en fonction de ce d'autres navigateurs lui recommandent, mais en fonction de la manière dont il appréhende lui même les choses.
Il est bien évident qu'un navigateur de la trempe de Roger de Fendlabise, ancien officier des forces de l'ONU, après 21 ans de baroud, est très amusé lorsqu'on lui parle de petit plomb, alors qu'une personne comme Jean-Batiste du Banik n'ayant sans doute aucune expérience des armes continuera à naviguer durant de longues années sans rien à bord pour se prémunir des agressions, en pensant qu'il s'agit de la meilleure des solutions.
Et je suis d'ailleurs persuadé qu'il aura raison...
A conditions que cette solution c'est lui seul qui se la soit imposée !
Bien sur chacun doit garder la liberté de son choix, si toutefois cela n'engage que lui et ne doit pas reprocher les dommages collateraux occasionnés par son sauvetage. Il est bon toutefois d'etre discret sur l'apparence, les valeurs et les armes transportées qui peuvent constituer un intérer, ça n'evite pas toutes attaques, mais ça les reduient. Pour preciser, je ne suis pas ex UN mais toujours en activité, je suis actuellement en operation au Nepal, j'ai travaillé 12 ans dans le chaos des guerres et des catastrophes naturelles, mais quand je navigue je ne vais pas chercher les ennuis ce qui ne m'empeche pas d'etre en alerte.
Les Somaliens sont vraiment un cas particulier que je connais bien au cours des 2 ans pendant lesquelles je travaillais pour le CICR en Somalie en 1992 et 1993 au plus fort de la guerre, ça faisait deja plus d'un an que j'y etait a faire les convois quand les Americains sont arrivés pour se faire allumer. Ces gars ont des valeurs sur la vie completement differentes surtout lié a la drogue locale, le Kat, tchat ou Mira au Kenya, qui arrive donc chaque jour en particulier du Kenya dont la region du Mont Meru est grande productrice. Consommé tres jeune et rendant insensible moralement et physiquement. le KAT est devenu leur Dieu au dessus de tout autre. L'ancien president Siad Baré avait essayé de l'iradiquer, il a du fuir 6 mois plus tard (avec l'or de toute les banques du pays, il y en avait encore a cette epoque), je pourrai m'etendre un peu plus sur le sujet car ses camions sont passes devant mon convoi a El Wak quand il s'est enfui au Kenya. Juste pour dire que ces gars sont des pros encore plus aguerris maintenant apres 20 ans de guerre, les jeunes qui attaquent en ce moment n'ont rien connu d'autre, laissons donc les pro s'en occuper, c'est leur travail, bien que ma solution a long terme soit tout autre pour la Somalie, les pirates et les otages. Tout ceci pour en venir a ce point du fiasco couteux de l'operation RESTORE HOPE. Si ce budjet avait été depensé pour acheter toutes les productions de Kat venant de l'etranger (le kat ne pousse pas en Somalie pour des raisons climatiques) indemniser les producteurs et les orienter sur une autre culture tout comme il a été fait ailleur pour les autres drogues. Et monopoliser le marcher, cela aurait été plus populaire et plus constructif dans le temps pour tout le monde et en premier pour les somaliens eux meme; Essayez de bloquer l'arrivée du Kat a Djibouti et vous verrez leur panique. Plusieurs avions pleins de Kat a craquer decollent tous les jours de Wilson Airport a Nairobi pour la Somalie. Dans ces regions, qui controle le Kat controle le pouvoir(a Djibouti c'est la femme du president qui controlait le marché). Les regions productrices sont connues et legales donc facile a cibler ou a controler par un marché. En premier lieu relaché les 400 otages et vous aurez votre Kat. Controlez le Kat et vous aurez barre sur eux, cette solution serait certainement plus populaire qu'une intervention militaire, Je ne sais pas si cette solution a été efleurée par les nations concernées, je m'en vais la suggerer sur le forum STW concernant la piraterie. J'espere ne pas vous avoir ennuyé, mais c'est un sujet qui me tient a coeur pour plusieurs raisons liées a mon vécu et aussi a mon futur.
Amities Oceannes de Fendlabise
Encore une fois, avec un bateau fermé de l'intérieur, tu n'aurais pas été agressé... Ou alors il aurait fallu qu'ils cassent la porte d'entrée.
Effectivement, devoir renoncer à ce petit courant d'air très agréable qui nous rafraîchit la nuit lorsque la température est à 40 degrés, cela est peut-être un peu difficile pour certain. En ce qui nous concerne, nous y sommes arrivés en installant des ventilateurs 12 volts dans toutes les cabines.
Ceci étant, je ne sais pas combien de personnes liront ce forum, mais je pense que conseiller sur un sujet aussi délicat est une véritable responsabilité.
Peut-être as-tu raison lorsque tu dis que face à un commando armé et déterminé, la réponse doit être la même... Sans doute que pour un ancien militaire de ta trempe cela est assez aisé... Mais pour la majorité des plaisanciers qui n'ont peut-être même jamais touché une arme, est-ce que cela ne serait pas un peu délicat ?
Bon, je peux me tromper !
Toujours est-il qu'il y a également une question de tempérament qui entre en jeu. En ce qui me concerne, même si je surprenait un individu la nuit dans mon bateau, jamais je ne pourrais tirer dessus avec un pistolet à balles... Qu'il prenne tout et qu'il s'en aille !
Bienheureusement, j'ai encore la solution du gel lacry qui est, comme je l'ai marqué un peu plus haut, une excellente alternative aux armes à feu.
Le fusil est destiné aux problème pouvant survenir en mer avec des pirogues. Je l'ai déjà vécu. Comme beaucoup d'entre nous d'ailleurs. Mais encore une fois, jamais je ne pourrais faire feu sur quelqu'un avec autre chose que du petit plomb ou du gros sel...
Du reste, face à des individus simplement armés de machettes, la seule vue de l'arme est dissuasive.
Et là, je te parle en connaissance de cause !
Tu as raison, d'où l'utilité de rester toujours groupés dans les endroits à risques.
Mais quand même, même s'ils savent que même dans les bateaux les plus miteux ils trouveront leur vie, dans les bateaux un peu plus huppés, ils savent qu'ils la trouveront certainement un peu plus...
Ne les prenons pas pour des cons !
C'est certain...
une superbe vedette avec plusieurs hommes d'équipage sera plus à l'abri qu'un bateau miteux.
je voulais simplement dire que pour deux bateaux de tailles identiques, habités par des couples de paisibles retraités, si l'un des bateaux est miteux, et l'autre superbement équipé, il y a quelques chances que ce soit le second qui soit préféré des pirates...
En définitive, Richard à peut-être raison !
Le fait est que je me ballade avec un bateau complètement miteux... Il n'y a absolument aucun équipement sur le pont, seuls deux panneaux solaires mais complètement cachés par un récupérateur d'eau. Sinon ce sont pèle mèle des bidons, des vieux vélos, de vieux cordages, de la chaîne rouillée, un guindeau HS, l'annexe, n'en parlons pas... Bon, je viens de la changer par une autre car elle prenait l'eau, mais je n'ai toujours pas de moteur HB, etc.
Je me suis balladé ainsi, seul, dans des endroits vraiment à risque.
Mais s'il ne m'est jamais rien arrivé, peut-être est-ce simplement la faute du hasard... Qui sait ?
Effectivement, je parle sans savoir.
Quoi qu'il en soit, même si on me pillait le bateau, ce ne serait pas vraiment un gros désastre.
Je me rappelle au Vénézuéla, nous étions à l'ancre dans un port où il n'y avait que des pêcheurs, aucun plaisanciers, un jour une pirogue avec plusieurs hommes est venu me voir. Mais ils étaient très souriant. Ils venaient simplement me proposer de repeindre eux même ma coque qui avaient vraiment une apparence assez détestable... Bon, je les ai fais monter à bord et nous avons vidé une grosse bouteille de coca cola.
Personnellement, j'ai l'impression que cette coque rouillée et cabossée sur laquelle règne un désordre indescriptible me sert quelque peu de sauf conduit. Mais je me trompe sans doute.
Bon, le voyage n'est pas terminé. J'en ai encore pour quelques années à traîner ainsi ma vieille coque.
On verra comment cela se passera par la suite..
Tu sais ovomaltine je pense aussi que la chance est un facteur important. Je crois que les agressions même si elles nous choquent vu le nombre de bateaux qui tournent autour de la planète reste quand même des cas isolés.
Malheureusement il ne faut pas être là au mauvais moment et cela peut tomber sur n’importe qui.
Souvent les mecs qui attaquent les bateaux ont repérés leurs cibles bien avant. L’insécurité est encore plus grande en ville en tant que piéton. Lorsque je me suis fait arraché ma montre je sortais de la douane ou il fallait être bien habillé et j’étais trop clean. Par contre je me suis baladé un peu partout dans Salvador avec un vieux short des tong ainsi que vieux tee-shirt et une casquette passée par le soleil et il ne m’est rien arrivé. Le moment le plus compliqué était lorsqu’il fallait aller prendre de l’argent au distributeur sans se faire repérer.
Mes amis qui se sont fait tabassés avec une extrême violence avaient retirés pas mal d’argent liquide dans un distributeur pour régler la facture d’un artisan. Ils pensent qu’ils ont été repérés
J’ai passé une semaine à couple avec des pécheurs à Luis Coréas et je n’ai pas été trop inquiet pourtant il louchait sur mes panneaux solaire et mon radar. Je n’ai vraiment pas un bateau d’un luxe ostentatoire même si il est très bien équipé.
Je crois qu’il n’y a pas de règle. Que l’on navigue en Mousquetaire ou en Super Maramu la prudence est de mise et le voyage nous fait évoluer de nos erreurs.
Il y a des coins signalés particulièrement dangereux. Je prends comme exemple Fortaleza. Tous les pilotes charts disent qu’il ne faut pas mouiller et aller à la marina. Alors il ne faut pas chercher la merde et dans ce cas précis il faut aller à la marina. Comme j’étais seul je n’ai pas voulu remonter l’amazone jusqu'à Belém. Ce sont des coins qu’il est plus prudent de faire en convoi.
Maintenant il y a aussi la parano qui raconte tout et n’importe quoi alors il faut faire le tri. J’ai un couple d’amis qui naviguent actuellement au Venezuela et qui me dise que ce n’est pas pire qu’ailleurs. J’ai hésité d’aller au Cap vert après ce que j’avais lu dessus et c’est un de mes souvenir de voyage les plus extraordinaire
Nous ne sommes pas dans un monde de Bisounours et il faut apprécier le danger en fonction de ce qu’on est capable d’accepter pour découvrir de nouveaux horizons. Je n’ai jamais été confronté à une forte agression mais et je n’espère jamais vivre cela. Je pense que pour protéger ma femme je serais capable de tuer sans états d’âme. Ame sensible restez chez vous c’est moins dangereux. Il n’y a pas de règles. C’est lorsque l’on discute avec les vieux loups de mer qui ont parcouru la planète que l’on se fait une opinion.
Juste un petit mot pour rassurer quand même les gens qui auront lu cela : La coque est cependant impécable, le moteur en très bon état et les voiles ont juste l'usure de 7 années de navigations, donc pas de problème.
pout Mm72 Bernard Moitessier avait un lance pierre arme de sixiéme catégorie ( à savoir ) qui est en vente libre et tout fait en Gréce avec des billes d'acier ou des morceaux de roulement cassé chaud devant
el gringo26
Pages 5 et 6 reponse a Ovomaltine et Merlan
Bonjour,
les solutions que tu évoques ne sont valables que pour une minorité de "baroudeurs spéciaux", entrainés à faire face à toute situation violente.
Evidemment dans ce cas particulier on sait et on peut faire face à toute agression avec, disons 90 % de chance de s'en sortir sans dégats ni pertes humaines ou matérielles.
Je comprend et j'approuve, ayant beaucoup circulé sans aucune protection (escorte armée) à terre dans les zones "sensibles" en Afrique de l'Ouest il y a 25-35 ans (par mon métier expert UNESCO, division des Sciences écologiques -> Patrimoine Naturel Mondial). Faut savoir gérer quand on rencontre en brousse, loin de tout, des "rebelles" shootés ou leurs poursuivants "officiels" (Armée, milices,...) pas plus cools.
Mais, vu ce qui s'est dit dans ce fil de message, très peu de plaisanciers "normaux" (vieux, couples avec enfants, solitaires) n'ont les capacités, la force, l'entrainement, le sang-froid, etc., pour se défendre vraiment et contre-attaquer.
D'où les débats sans fin sur les solutions bricolées toutes inefficaces un jour ou l'autre.
Rappel : dans l'Océan Indien, la seule solution efficace contre le piratage qu'ont trouvé la Marine marchande et la Grande pêche, est d'embarquer des forces armées dédiées commandos : soldats ou milices), payés à prix d'or.
Bref, il y a des zones où il ne faut pas aller, d'autres où on peut aller mais avec un grand bateau et un équipage solide d'au moins 4-6, et enfin le reste du Monde, heureusement encore vaste.
Fortaleza :
par exemple : le bateau en photo (que certains reconnaitront) a commencé par mouiller sur Mucuripe, exactement la ou les guides recommandent de ne pas mouiller. Résultat : des petits faveleiros sont montés deux fois de suite à bord à la nage alors que l'équipage dormait et ont dérobés des choses à chaque fois ... jusqu'à ce que le bateau vienne à la marina.
Salut Roger, et bonne année,
Je n'arriva pas à ouvrir le lien que tu as donné...
Bonjour Ovomaltine,
Je vois que tu as approfondi les données de mon profil, je te remercie de me transmettre ton prenom egalement, peut-etre nous sommes nous rencontré déja, ton profil etant très restreint, mis a part l'exposé sur l'ovomaltine ( es-tu suisse pour que cela te tienne tant a coeur ? tu pourrais ajouter aussi le Maggi dans ce cas)
Bonne journee
Excuse pour me citer; mais j'ai oublié un élément important quoique tout à fait banal de sécurité dans le 2ème cas :
"... d'autres où on peut aller mais avec un grand bateau et un équipage solide d'au moins 4-6, ce qui permet d'organiser des tours de garde et de veille vigilante sur le pont (avec projecteurs, radar réglé proximité, etc.) 24 h / 24 à quai ou au mouillage (cette garde étant assurée en route, par quarts de 2, même prés des cotes).
EDIT en me relisant, petite remarque marrante : ainsi la montée des dangers contraint les marins à retourner à plus de convivialité dans un équipage solide, soudé et solidaire (et non plus solitaire) !
Bonjour O'Fournier
J'espere que vous prenez ces precautions pour des escales forcées, car s'il faut en venir la pour decouvrir le monde, autant eviter ces regions, le voyage étant avant tout la rencontre des gens et de leurs cultures, la découverte de beaux paysages et la decontraction, ce qui n'empeche pas d'etre vigilant, eviter les dealers, la prostitution, la naiveté et l'angelisme. Autrement il y a encore beaucoup d'autres endroits agreables. J'ai oublier egalement de citer la maitrise de la langue anglaise qui permet dans les pays non francophones d'etre au courant de la situation securitaire locale, de s'aprovisionner, de trouver des supports et d'ameliorer les echanges en general. Il y a trop de Francais qui bouclent un tour du monde en n'ayant pas fait cet effort, les Anglais font de mème, mais ce n'est pas une consolation.
Je salue au passage la Marine Française qui apporte souvent son support quand ils ne sont pas debordes par les demandes. Je n'en dirait pas autant des ambassades certainement trop occupés a l'avancement de leur carriere dans les coktails parties.
Bonne Année, je vous souhaite a tous d'agreables navigations
Hélas ! L'albatros a été tué à la winchester. Le lance-pierres servait à envoyer les pellicules de la Beaulieu 16mm et les 24x36 sur le pont des cargos qui les expédiaient. Françoise faisait le développement et le montage des films pour nous présenter des projections suivies de débats. Ainsi elle remplissait la caisse du bord du grand navigateur et nourrissait ses gosses. Cordialement, Mm72
Tu as raison, je t'envoie un MP...
Pour reprendre le début de ce fil qui comme l'Amazone se traine de méandres en méandres, voici mon expérience concernant la présence de scaphandre autonome et de fusil de plongée: parti de France en 2004, j'avais signalé aux AFMAR la présence à bord des deux, pas de problème m'ont-ils répondu puisque vous quittez les eaux territoriales françaises. Même chose en Guyanne. Arrivé en 2006 en Polynésie, le controle douanier aux Marquises ne m'a rien demandé (à ce sujet) et je ne l'ai pas signalé, mais depuis j'ai pu constater que la grande majorité des plaisanciers (sans parler des polynésiens!) avaient à bord ce couple fatidique.
Jamais dans les différents pays visités on ne m'a interrogé à ce sujet, par contre les douaniers questionnent toujours la présence d'arme à feu à bord.
A ce sujet, au Venez suite à plusieurs agressions, il y a eu une grande discussion de ponton parmi les bateaux présents à Puerto La Cruz. Un américain qui avait un vrai arsenal à bord nous a dit clairement qu'avoir une arme à bord était un danger mortel si on était pas résolu de tirer le premier pour tuer, sans sommation ni menace. Ca a fait froid dans le dos et les bateaux européens présents ont tous préféré ne pas s'armer (poutant il y avait un armurier qui vendait pour les plaisanciers des riotguns en inox pas chers)
Tiens en errant sur le Web j'ai trouvé cette carte qui semble d'actualité et assez vraisemblable (source : Tanit)
A chacun de voir si le rouge ou le jaune lui convient sans se faire d'illusions, c'est mal barré ...
A lire par des gens (Banik) qui savent de quoi ils parlent -> www.banik.org/pratique/armes%20%C3%A0%20bord.htm
Tient, je vais te raconter une agression que j'ai vécue... en Espagne, il y a maintenant une vingtaine d'année.
Nous étions dans le port de Valence, à cette époque où les voiliers pouvaient s'amarrer gratuitement aux quais du port de commerce. Ce qui n'est malheureusement plus le cas !
Je ne me rappelle plus l'heure, mais ce devait être un peu après minuit. C'était l'automne. Le vent soufflait assez fort.
Quelqu'un est monté sur le bateau et a frappé au panneau de descente. Ce panneau était fermé de l'intérieur.
Je prends mon fusil à pompe et lui ouvre. Il s'agit d'un homme d'une trentaine d'années.
"...Il faut contrôler les amarres du bateau, dit-il, car le vent va souffler fort cette nuit..."
Puis il s'en va après nous avoir salué.
Je monte donc sur le quai et reborde un peu les amarres, puis retourne me coucher.
Peu de temps après, le même homme vient une nouvelle fois frapper au panneau de descente. Reconnaissant sa voix, je ne prends pas le fusil et lui ouvre en toute confiance.
A ce moment, il descend d'un bond dans le bateau, un couteau à la main et se met à fouiller frénétiquement partout où il pouvait, la table à carte, les équipets... Il s'empare du fusil à pompe qui était près de la couchette ainsi qu'une sacoche dans laquelle se trouvaient quelques papiers et un peu d'argent.
Il ne menaçait personne. Il se protègait juste avec le couteau pour pouvoir fouiller sans que je puisse le lui interdire. Ce qui était d'ailleurs assez gonflé de sa part car un vigile gardait une entrée du port à quelques centaines de mètres.
J'ai profité d'un moment où il essayait d'ouvrir un tiroir pour sortir du bateau et courir vers le vigile.
L'homme à alors paniqué et s'est enfuit, emportant mon fusil à pompe et la sacoche.
la police l'a retrouvée le lendemain soir. Il s'agissait du fils d'un pêcheur, récidiviste.
Voilà, nous étions à Valence, en Espagne...
C'était l'époque où, lorsqu'on vous volait un fusil à pompe, vous pouviez déposer plainte à la police, et celle ci, après avoir attrapé le voleur, revenait vous rendre l'arme !!!
C'était également l'époque où, comme le mentionne Banik dans le texte que tu as indiqué, lorsque l'on avait une arme à bord, dans certains pays on nous la scellait simplement après l'échelle de descente le temps de l'escale...
Ces temps ont bien changé...
Il m'est arrivé de sortir l'arme à d'autres reprises, en Casamance par exemple. Nous étions encore une fois en pleine nuit, au mouillage dans un coin perdu. J'ai entendu un bruit suspect. J'ai pris le fusil et suis tout de suite sorti. Une personne essayait de monter sur le bateau. L'homme s'accrochait aux filières, mais n'était pas encore sur le pont. A peine m'a-t-il vu avec le fusil qu'il est redescendu dans sa pirogue et s'en est retourné de par où il arrivait...
Une autre fois, deux ans plus tard, sur les côtes d'Amérique du Sud, c'était une grosse pirogue motorisée, avec plusieurs hommes à bord. Durant un long moment, c'est à dire au moins une ou deux minutes, peut-être même trois (dans ces coup de temps là les minutes nous semblent longues), ils se sont mis parallèle au bateau et nous ont suivi. Le fusil était bien sûr sorti... Qui étaient-ce ? Des pirates occasionnels ? De simple pêcheurs curieux ? Est-ce à cause du fusil à pompe qu'ils ne nous ont pas attaqué ? En fait, je n'en sais strictement rien. Mais le fait qu'il puisse y avoir un fusil à pompe sur le pont n'a pas eu l'air de beaucoup les étonner... Il faut dire qu'il y avait des machettes dans la pirogue !
Bon, je ne vais pas tout vous raconter. Et puis ces quelques faits se déroulent sur plusieurs années...
Un couple avec lequel nous avions fait connaissance à Gibraltar, naviguait sur une belle unité de 12 mètres, mais n'était pas armés. Nous nous sommes quittés aux Canaris.
Quelques années plus tard, nous avons appris qu'ils avaient été retrouvés morts dans leur bateau à l'ancre à la Dominique... C'était il y a vingt ans !
Ce ne sont pas des conseils que je voudrais donner, ce sont juste de petites histoires que je raconte sur un sujet dont il est question dans ce fil. Comme je le marquais un peu plus haut, je pense que c'est une responsabilité de donner des conseils sur un pareils sujet. Et je ne veux surtout pas opposer mon témoignage aux témoignages précédents qui recommandent de ne rien avoir à bord où au contraire d'être armé d'armes de poing de bon calibre.
Est-ce du fait que j'étais armé d'un fusil à pompe qu'il ne m'est jamais rien arrivé ? La réponse à cette question n'est-elle pas en définitive la même que celle posée précédemment au sujet de mon bateau tout miteux sur lequel il n'y a aucun équipement ? Est-ce pour cela que je n'ai jamais été victime d'agression ?
Qui le sait ?
En tout cas pas moi !
En définitive, je pense que chacun doit être son libre arbitre et se faire une idée non pas en fonction de ce d'autres navigateurs lui recommandent, mais en fonction de la manière dont il appréhende lui même les choses.
Il est bien évident qu'un navigateur de la trempe de Roger de Fendlabise, ancien officier des forces de l'ONU, après 21 ans de baroud, est très amusé lorsqu'on lui parle de petit plomb, alors qu'une personne comme Jean-Batiste du Banik n'ayant sans doute aucune expérience des armes continuera à naviguer durant de longues années sans rien à bord pour se prémunir des agressions, en pensant qu'il s'agit de la meilleure des solutions.
Et je suis d'ailleurs persuadé qu'il aura raison...
A conditions que cette solution c'est lui seul qui se la soit imposée !
Sujet: UNE SOLUTION - LE KAT
Bonjour Ovomaltine,
Bien sur chacun doit garder la liberté de son choix, si toutefois cela n'engage que lui et ne doit pas reprocher les dommages collateraux occasionnés par son sauvetage. Il est bon toutefois d'etre discret sur l'apparence, les valeurs et les armes transportées qui peuvent constituer un intérer, ça n'evite pas toutes attaques, mais ça les reduient. Pour preciser, je ne suis pas ex UN mais toujours en activité, je suis actuellement en operation au Nepal, j'ai travaillé 12 ans dans le chaos des guerres et des catastrophes naturelles, mais quand je navigue je ne vais pas chercher les ennuis ce qui ne m'empeche pas d'etre en alerte.
Les Somaliens sont vraiment un cas particulier que je connais bien au cours des 2 ans pendant lesquelles je travaillais pour le CICR en Somalie en 1992 et 1993 au plus fort de la guerre, ça faisait deja plus d'un an que j'y etait a faire les convois quand les Americains sont arrivés pour se faire allumer. Ces gars ont des valeurs sur la vie completement differentes surtout lié a la drogue locale, le Kat, tchat ou Mira au Kenya, qui arrive donc chaque jour en particulier du Kenya dont la region du Mont Meru est grande productrice. Consommé tres jeune et rendant insensible moralement et physiquement. le KAT est devenu leur Dieu au dessus de tout autre. L'ancien president Siad Baré avait essayé de l'iradiquer, il a du fuir 6 mois plus tard (avec l'or de toute les banques du pays, il y en avait encore a cette epoque), je pourrai m'etendre un peu plus sur le sujet car ses camions sont passes devant mon convoi a El Wak quand il s'est enfui au Kenya. Juste pour dire que ces gars sont des pros encore plus aguerris maintenant apres 20 ans de guerre, les jeunes qui attaquent en ce moment n'ont rien connu d'autre, laissons donc les pro s'en occuper, c'est leur travail, bien que ma solution a long terme soit tout autre pour la Somalie, les pirates et les otages. Tout ceci pour en venir a ce point du fiasco couteux de l'operation RESTORE HOPE. Si ce budjet avait été depensé pour acheter toutes les productions de Kat venant de l'etranger (le kat ne pousse pas en Somalie pour des raisons climatiques) indemniser les producteurs et les orienter sur une autre culture tout comme il a été fait ailleur pour les autres drogues. Et monopoliser le marcher, cela aurait été plus populaire et plus constructif dans le temps pour tout le monde et en premier pour les somaliens eux meme; Essayez de bloquer l'arrivée du Kat a Djibouti et vous verrez leur panique. Plusieurs avions pleins de Kat a craquer decollent tous les jours de Wilson Airport a Nairobi pour la Somalie. Dans ces regions, qui controle le Kat controle le pouvoir(a Djibouti c'est la femme du president qui controlait le marché). Les regions productrices sont connues et legales donc facile a cibler ou a controler par un marché. En premier lieu relaché les 400 otages et vous aurez votre Kat. Controlez le Kat et vous aurez barre sur eux, cette solution serait certainement plus populaire qu'une intervention militaire, Je ne sais pas si cette solution a été efleurée par les nations concernées, je m'en vais la suggerer sur le forum STW concernant la piraterie. J'espere ne pas vous avoir ennuyé, mais c'est un sujet qui me tient a coeur pour plusieurs raisons liées a mon vécu et aussi a mon futur.
Amities Oceannes de Fendlabise
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