une défense  d'étrave de bonne taille et à la bonne hauteur est un plus !
elle permet de se mettre en butée dur le ponton, moteur embrayé au ralenti en av, barre du bon côté pour plaquer le bateau au catway, le temps de saisir les amarres AV et garde

un bon truc, les amarres pendues en attente sur une fourche fixée au ponton à côté de l'étrave

comme ça : http://www.bigship.com/catalogue/mouillage-1/pare-battages/perche-de-pon...

http://www.bigship.com/catalogue/mouillage-1/pare-battages/perche-de-ponton-pour-amarrage

Bonsoir
L'arrivée en marche avant me parait plus simple.

lorsque c'est possible choisir une situation ou le vent ou le courant porte sur le catway.

La méthode que je pratique est d'avoir une (grosse) défense à l'étrave mais sur le bord du catway et une autre (grosse) défense un peu plus reculée (quasiment dans l'eau pour s'adapter aux différentes hauteurs de catway).
il faut préparer 2 bouts l'un à l'étrave (pointe ou garde) et l'autre à l'arrière (pointe ou garde). Les 2 bouts sont allongés, à l'estérieur de tout bien sur, jusqu'au maître baux. Dans certains cas il est utile d'avoir une pointe et une garde prête à l'avant.

Je viens plaquer l'étrave sur le catway (cela peut être ferme mais non brutal), assez loin du ponton (1,5m à 2 m). je me déplace au maître baux en récupérant les 2 bouts, je descends sur le catway et je frappe le bout le plus utile en premier (pointe en cas de vent ou de courant  de face, garde en cas de vent ou de courant de dos). L'autre aussière permet d'éviter un départ en crabe, du plus mauvais effet. (vent ou courant vous dépallant du catway).

une autre solution consiste, lorsqu'il y a un taquet en milieu de ponton,  à frapper une aussière au maître baux via une poulie. Cette aussière est équipée d'un mousqueton pompier de grande taille et est tournée au winch. Une fois le bateau plaqué sur le catway, frapper l'aussière sur le taquet de milieu de catway (une gaffe automatique aide) puis embraquer l'aussière au winch. C'est particulièrement efficace en cas de vent ou de courant traversier du mauvais sens. (jai appris cette technique à ST Marine où il y a beaucoup de courant)

Le plus important est de savoir avant quel est le bout "utile".

Après, c'est simple...

Eric

personnellement je m'aide du bateau voisin j'ai une amarre sur mon taquet au maitre beau et je me bloque au taquet du maitre beau de mon voisin bien entendu j'ai mis mes par battages a bonne hauteur et je ne m'aide jamais des filières ou des chandeliers du voisin
et j'ai fait le nécessaire avec le moteur pour que le bateau soit arreté ,ensuite paisiblement je vais prendre mes amarres avant arriere et mes gardes .cela évite de sauter sur le ponton avec le risque de glisser et de tomber entre le bateau et le ponton ce qui peux etre grave.

Ils ont tout dit tellement la manoeuvre est facile dans la mesure où on sait ce que l'on va faire.
Un plus si vous avez un bateau assez grand
Dans le cas de vent contraire au catway, arriver légèrement sous le vent du catway, marche av lente le bateau entre au ras en visant le coin.
au préalable vous avez mis en attente une amarre ar avec un poids au bout. quand vous passez devant l'anneau en bout du catway, vous passez le poids dans cet anneau. et vous redressez le bateau en le freinant.
c'est un détail que j'ai retenu quand j'ai vu ainsi un 45 pieds entrer dans un catway dans  une manoeuvre d'école.
JJ

Sur notre voilier, nous avons un taquet au milieu de la longueur. Nous y préparons un bout pas trop long, pour que cela reste bien clair.

ET c'est ce bout que nous frappons en premier. Ensuite, nous avons le temps de prendre l'amarre avant et/ou l'amarre arrière.

Nous n'avons jamais loupé le quai de cette manière là. Il et vrai que nous sommes deux, mais la manoeuvre me semble tout à fait aisée en solo!

Catak9 a écrit :
personnellement je m'aide du bateau voisin j'ai une amarre sur mon taquet au maitre beau et je me bloque au taquet du maitre beau de mon voisin bien entendu j'ai mis mes par battages a bonne hauteur et je ne m'aide jamais des filières ou des chandeliers du voisin
et j'ai fait le nécessaire avec le moteur pour que le bateau soit arreté ,ensuite paisiblement je vais prendre mes amarres avant arriere et mes gardes .cela évite de sauter sur le ponton avec le risque de glisser et de tomber entre le bateau et le ponton ce qui peux etre grave.

 Bonjour
Il ne faut jamais sauter sur un ponton ! C'est pas beau et dangereux. Il faut descendre tranquillement et dignement en se tenant (une main pour toi...).
Eric

Le nunéro spécial  thématique de Voiles et Voiliers sur "naviguer en solo" fournit plein de petits et grands trucs. A consulter.
Ou avoir un figariste dans ses relations.

Je navigue aec mon épouse, qui a de gros roblèmes de genoux, donc les arrivées sont toujours de type solitaire. Un truc que nous utilisons depuis plusieurs années: j'utilise deux amares qui font trois mètres de plus que la longueur de coque, frappées à babord et à tribord (on sait rarement de quel côté on va s'amarrer en arrivant dans un port inconnu), du taquet arrière au taquet avant et passant par les chaumards. Ces deux amarres une fois frappées sont placées sur les passavants derrière les filières. En arrivant sur le catway, on plaque le bateau du mieux possible sur le catway; puis on le stoppe net d'un bon coup de marche arrière. Il y a alors un moment magique de 2 à 4 secondes où le bateau ne bouge plus, et qui me permet de descendre dignement en prenant l'amarre prête sur le passavant. Dès que je suis sur le catway, je la frappe au premier taquet disponible en la raidissant par l'avant, pour empêcher le bateau d'aller cogner le catway, puis je tire sur la portion arrière, aidé parfois par le moteur en avant lente, pour frapper l'autre extrémité de l'amarre comme une garde arrière. Ensuite, il est très facile de frapper les pointes et les traversières pour terminer d'amarrer le bateau, en moins de 30 secondes.

www.borneo.fm

Ma méthode, qui est bien évidemment la meilleure (!) :  Une seule très longue garde frappée à l'avant et à l'arrière en continu. Il doit rester 2 à 3m de mou rangé sur le passavant. Tu descends sur le catway avec le mou en main et le tourne au taquet avec une demie clé. Je dis bien une demie clé et non pas un tour mort. Arrêt immédiat et équilibre du bateau. Cordialement, M.

Bonsoir,
c'est simplement un poids de type pêche que j'ai vu utiliser env 3 kgà 5 kg.  Le but c'est d'obtenir une retenue le temps de descendre sur le catway.
j'ai à bord une petite ancre grapin 3 kg qui a déja fait l'affaire.
JJ

Clany a écrit :
Merci beaucoup pour vos précieux conseils.

Puis-je demander quelques précisions ?

Gribou25 : pourrais-tu détailler un peu : un poids à l'extrémité de l'amarre ... quel genre de poids ?

MM72 : si je comprends bien, cela revient à faire une cravatte montée sur une patte d'oie : mais le bateau reste-il alors "collé" contre le cat-way ?

Merci encore et à bientôt

Clany


 

 Le but de tous nos "petits trucs perso" est d'accoster sans faire de casse et d'immobiliser le bateau. Quand c'est bien fait il y a souvent un sentiment de satisfaction, voire de soulagement, dans certaines conditions un peu musclées. Ensuite vient l'amarrage proprement dit avec pointes, gardes, traversiers etc... La routine, quoi...

Bonjour, je pratique aussi la méthode Mm72 (heureusement qu'il n'a pas déposé de brevet !). J'ai eu la possibilité de choisir mon catway auprès de la capitainerie. Je l'ai pris sous le vent dominant, et celà tombe bien parce que celà correspond aussi au côté (tribord) où l'arrière de mon bateau dérape par effet de pas d'hélice, en marche arrière, c'est-à-dire lorsque je freine le bateau à l'arrivée. Je trouve celà utile parce que l'on n'a pas toujors de bateau voisin sur lequel rebondir.
Cordialement, Ilkiva

Bonsoir ,J'utilise aussi la méthode de Mm72 que je trouve la plus pratique, avec une amare légère nouée  en permanence sur mon rail de fargue à l'avant et à l'arrière avec un mou d'environ 2 m. que je tourne au bout du catway sitôt le bateau accosté(28 pieds). Il est tout de suite immobilisé.