Pour passer de Madère aux Canaries il y a 280 miles c'est à dire 2 jours et deux nuits de navigation. On aime la mer alors pour nous ça passe super vite, d'autant plus que les dauphins nous ont accompagné en venant jouer avec l'étrave, c'était super !

Un détail sur la photo des dauphins n'aura pas échappé aux plus marins de nos fidèles internautes :

c'est calme plat, donc moteur pendant 48h ! C'est pas grave, la mer on aime ça, même sans vent !

Et puis quand la mer est lisse on voit bien mieux la surface : en arrivant près de l'île de Selvagem (petit îlot isolé à mi-chemin et réserve naturelle), on a repéré aussi des tortues, plein de tortues ! Au début on croyait que c'était des bout de bois qui flottaient, mais des bouts de bois qui plongent systématiquement au moment où le bateau se rapproche, ça devenait trop suspect !

Et puis on est arrivés à Las Palmas (île de Gran Canaria, la plus grande de l'archipel après Ténérife) pour embarquer Annick et Hubert. On s'est mis au mouillage devant le port et ... devant les grues aussi ... raison pour laquelle on est vite repartis (on vous épargne l'autre côté de la photographie, c'est le paysage que vous vivez tous les jours à Paris) après avoir pris le temps tout de même de courir et marcher dans les quartiers piétons de la ville touristique qui est tout de même très jolie ...

... et d'où on peut voir, le soir au bord de la plage (avec une sangria-paëlla, tant qu'à faire), le soleil se coucher sur le mont El Teide qui est le point culminant (3 700m) de Ténérife voisine

D'ailleurs, deux journées de navigation après, nous sommes allés randonner sur le fameux El Teide.

C'est un immense volcan (16 km de cratère) qui a fait l'objet d'éruptions et d'érosions dans tous les sens,

le mélange est (d)étonnant!

On a même pu descendre sur une énorme coulée de lave, c'était pittoresque et Bernard a trouvé ça rigolo !

Et puis comme souvent dans les îles volcaniques tropicales (à Madère c'était pareil) les nuages et la pluie sont arrivés en début d'après-midi, nous obligeant à nous réfugier dans la voiture, mais avec déjà des beaux souvenir plein les yeux. 

Le lendemain le vent s'est levé nous obligeant, après une petite journée de navigation par force 6-7 de NE, à  aller nous abriter à Puerto Rico qui est sur la face sud (donc abritée) de Gran Canaria. Cette partie de l'île a la réputation d'être très ensoleillée. 

Là, changement d'ambiance !

Les Canaries tout-droit-sorti-du-catalogue, avec une multitude de petits studios à louer à la semaine autour de plage artificielle et du port, façon station de ski ...

On a préféré aller se promener à nouveau sur les sommets, ici le Roque Nueblo (1 750m) 

Le sommet du Roque Nueblo qui est aussi une plateforme aux falaises vertigineuses

Une des nombreuses vues époustouflantes qu'on avait du sommet.