personellement je ne le ferais pas; j'ai préféré la solution de laisser mon bateau dans une marina près de l'entrée du fleuve et
suis allé par le train à Seville
Plusieurs avantages: évite la remontée monotone et sans interet du fleuve, rien de bien pratique à Séville pour le bateau, évite
d'avoir à dormir dans une chaleur étouffante (beaucoup plus supportable près de la mer)
Sinon nav sans difficulté
De Gibraltar en Algarve, je suis passé 4 fois devant (ou au large) du Guadalquivir. La remontée m'avait bien tenté un temps.
Mais la lecture d'un guide m'en a dissuadé : rives plates et monotones, longue remontée sans intérêt.
Aussi je crois que le mieux, si tu veux visiter Séville, est de faire comme le copain précédent : tu laisses ton bateau à l'entrée
et tu y vas par la route. !
Par contre, pour rester dans le coin, ne loupe pas la remontée du Rio Guadiana, à la frontière hispano-portuguaise... Tu ne
seras certainement pas déçu (mais tu connais peut-être déjà).
J'ai dernièrement fait paraître un "récit de navigation" sur le site qui a trait à la remontée de ce fleuve.
Vous avez peut-être lu sur le dernier Loisirs Nautiques les pb rencontrés par plusieurs familles de navigateurs pour percevoir les
allocations familiales. Michel de "Maestro", sa femme Martine et leurs deux enfants sont actuellement en attente pour
poursuivre leur voyage du côté de SEVILLE. Je lui ai communiqué les opinions exprimées précédemment, estimant qu'il était bien
placé pour nous donner son point de vue sur la remontée du Guadalquivir. Je vous livre ci-après sans rien y changer sa
réponse :
"Certes la remontée n'a pas d'intérêt nautique, ni de difficulté non plus d'ailleurs, si l'on évite de franchir son entrée vent contre
courant. Ensuite, il faut compter environ sept heures de navigation (surtout moteur), le franchissement d'une écluse, puis d'un
pont ouvrant. Entre les deux, on devra peut-être passer une nuit à Marina Yachting, à la sortie de lécluse, si lon ne peut
profiter de la dernière ouverture du pont. C'est bien sur plus compliqué qu'un déplacement en voiture ou en autobus :
les "Amarillos", relient quotidiennement Séville et le port de Chipiona.
Pour notre part l'intérêt de la remontée réside dans sa finalité : le privilège dun séjour suffisant pour « vivre » la capitale
sévillane, ce qui est quand même différent que de la visiter une seule journée (le prix des hôtels peut en effet savérer dissuasif
pour nombre de bourses). Le Club nautique de Séville est à un quart d'heure à pied du centre ville ou du quartier historique et
vivant de Triana. Même la marina de Puerto Gelves, moins chère mais moins bien située et moins privilégiée en équipement que
le club nautique, demeure bien desservie par bus.
La ville offre en effet de telles richesses, historiques, culturelles, artistiques et ... culinaires, qu'il me paraîtrait fort dommage de
ne pas inscrire ce détour nautique au programme d'un voyage dans la région. En septembre, lété se fait déjà moins ardent. De
toute façon les piscines du club nautique permettent de passer agréablement les heures les plus chaudes, entre visites
matinales des musées (à savoir : ceux de gestion nationale sont gratuit pour les citoyens européens), monuments et parcs, et
immersion nocturnes dans la vie Sévillane, ses ruelles animées, baignées de lumières douces, sans oublier ses bars typiques où
la craie court sur le comptoir pendant que le jambon « ibérico » fini de sécher au plafond, tandis quexplose la passion andalouse
pour la discussion animée entre amis, la « copita », les « tapas » et le foot-ball (choisissez votre camp : « Betis » ou « Sevilla » !).
Bien sûr une navigation sur le rio Guadiana, jusquà Pomarao si possible, constitue pour sa part une navigation paisible,
enchanteresse, dans une nature encore préservée, entre Portugal et Espagne. Mais cest là une autre histoire, en contrepoint
et non pas en alternative à une remontée du rio Guadalquivir au terme de laquelle Séville, ville des Conquistadores, saura à son
tour vous conquérir, pour vous récompenser du détour !"
Comme je le précisais,l'équipage de "Maestro" est pour l'instant en panne de voyage à SEVILLE, attendant le réglement du
jugement en appel demandé par la CAF après qu'elle ait été déboutée en première instance. J'ajouterai pour ma part que le
Club Nautico de Séville est très agréable avec de quoi se détendre, des cours de tennis, une piscine, une école de voile pour les
enfants et un bar "mucho sympatico", le tout dans un cadre tropical de palmiers et de lauriers roses et de plus gardienné H/24.
Peu de bateaux français y viennent en escale, j'ai noté surtout le passage de voiliers anglais, hollandais, allemands, canadiens
sur les six derniers mois. Tous très satisfaits d'après les amis de "Maestro" des prix et prestations ainsi que de la proximité de la
ville. La grande fiesta de Séville se tient par exemple à peu de distance du club. Amicalement.
Séville est aussi notre projet ( en 2009 ) car actuellement en Martinique. Auriez vous des indications précises sur les tirants d' air
et d'eau ?
( nous calons 20 mètres d'air & 2, 5 d'eau ) J 'ai acheté le guide spécifique de loisir nautiques , mais les infos sont confuses,
contradictoires d'une page a l 'autre .
L 'auteur contacté n'a pu que bafouiller et nous renvoyer sur la capitainerie de Séville, mais mon mail n'a jamais du leur arriver.
Si vous aviez des infos , je serais super preneur ...
j'ai remonté le gadalquivir jusqu'à Séville avec un Romanée.C'était en 1978!...J'en garde un trés bon souvenir mais les choses
ont sans doute bien changé depuis.
Michel
Syrakko est arrivé vers le 20 août à puerto Gelves, à Séville. Nous y avons laissé le voilier en hivernage au sec jusqu’à l’été prochain. On nous avait averti que la remontée est sans intérêt, longue et lassante...
Nous sommes donc partis vers 4h00 de Chipiona pour nous trouver à Bonanza une heure avant le flot (le coefficient de marée était faible ~ 40), comme le guide Imray le suggère, et nous avons gentiment embouqué les balises sur le fleuve jusqu’à l’arrivée à Gelves. Nous sommes arrivés 7h00 plus tard en remontant avec une vitesse établie à un peu plus de 6 kts. Au départ nous faisions du 3,5 kts/sol pour finir vers 7,5 kts. Je pense in fine que nous aurions pu partir une bonne heure plus tard. La circulation sur le fleuve n’a pas été un souci. Nous n’avons croisé qu’un seul petit paquebot dans la nuit et généralement, le fleuve est assez large pour se croiser. Le long du fleuve, des bateaux de pêcheurs sont à poste dans le courant avec des dispositifs de pêche qui dépassent très largement de chaque bord. De nuit, ils ne sont pas très visibles car non éclairés. Au radar cependant, on les distingue bien.
Certes les rivages ne sont pas très variés mais nous n’avons nullement ressenti cette remontée comme « longue et ennuyeuse ». Le levé du soleil était magnifique, les oiseaux variés...
Pour terminer sur la partie nautique, l’accueil à Gelves est remarquable, très serviable et... à 16€/jour pour 44 pieds... sur place, il y a un petit ship, un mécanicien, un lift etc. Et vous pouvez faire acheminer au bureau du port des achats effectués en France.
Si je devais remonter une seconde fois je commencerai par prendre la veille un mouillage forain en amont de Bonanza plutôt que d’aller à Chipiona.
Pourquoi avons-nous fait le choix de Séville ? Parce que cet hiver nous reviendrons visiter la région et cette très jolie ville dont le centre historique est à 20 minutes en bus du port de Gelves. D’ailleurs pendant que nous nettoyons le bateau nous avons pu allé nous détendre et déjà visiter (re) la cathédrale. C’est magnifique.
Au final, si vous passez au large... que vous voulez passer plus d’une journée à visiter l’Andalousie, ne vous questionnez pas trop. Séville est une très bonne base !
Très belle remontée en septembre 2017 ; points délicats : la ligne haute tension juste avant Gelves ; les moustiques ; le port était roots, de toute façon ensablé l'amarrage se faisait sur ponton (en mauvais état) à l'extérieur sur le fleuve donc et sous les arbres qui suintent une sorte de résine. Gelves est sans grand intérêt, mais Séville à portée de bus. Courants importants (4/5 nds) à l'embouchure ;
personellement je ne le ferais pas; j'ai préféré la solution de laisser mon bateau dans une marina près de l'entrée du fleuve et
suis allé par le train à Seville
Plusieurs avantages: évite la remontée monotone et sans interet du fleuve, rien de bien pratique à Séville pour le bateau, évite
d'avoir à dormir dans une chaleur étouffante (beaucoup plus supportable près de la mer)
Sinon nav sans difficulté
De Gibraltar en Algarve, je suis passé 4 fois devant (ou au large) du Guadalquivir. La remontée m'avait bien tenté un temps.
Mais la lecture d'un guide m'en a dissuadé : rives plates et monotones, longue remontée sans intérêt.
Aussi je crois que le mieux, si tu veux visiter Séville, est de faire comme le copain précédent : tu laisses ton bateau à l'entrée
et tu y vas par la route. !
Par contre, pour rester dans le coin, ne loupe pas la remontée du Rio Guadiana, à la frontière hispano-portuguaise... Tu ne
seras certainement pas déçu (mais tu connais peut-être déjà).
J'ai dernièrement fait paraître un "récit de navigation" sur le site qui a trait à la remontée de ce fleuve.
Bon vent
Vous avez peut-être lu sur le dernier Loisirs Nautiques les pb rencontrés par plusieurs familles de navigateurs pour percevoir les
allocations familiales. Michel de "Maestro", sa femme Martine et leurs deux enfants sont actuellement en attente pour
poursuivre leur voyage du côté de SEVILLE. Je lui ai communiqué les opinions exprimées précédemment, estimant qu'il était bien
placé pour nous donner son point de vue sur la remontée du Guadalquivir. Je vous livre ci-après sans rien y changer sa
réponse :
"Certes la remontée n'a pas d'intérêt nautique, ni de difficulté non plus d'ailleurs, si l'on évite de franchir son entrée vent contre
courant. Ensuite, il faut compter environ sept heures de navigation (surtout moteur), le franchissement d'une écluse, puis d'un
pont ouvrant. Entre les deux, on devra peut-être passer une nuit à Marina Yachting, à la sortie de lécluse, si lon ne peut
profiter de la dernière ouverture du pont. C'est bien sur plus compliqué qu'un déplacement en voiture ou en autobus :
les "Amarillos", relient quotidiennement Séville et le port de Chipiona.
Pour notre part l'intérêt de la remontée réside dans sa finalité : le privilège dun séjour suffisant pour « vivre » la capitale
sévillane, ce qui est quand même différent que de la visiter une seule journée (le prix des hôtels peut en effet savérer dissuasif
pour nombre de bourses). Le Club nautique de Séville est à un quart d'heure à pied du centre ville ou du quartier historique et
vivant de Triana. Même la marina de Puerto Gelves, moins chère mais moins bien située et moins privilégiée en équipement que
le club nautique, demeure bien desservie par bus.
La ville offre en effet de telles richesses, historiques, culturelles, artistiques et ... culinaires, qu'il me paraîtrait fort dommage de
ne pas inscrire ce détour nautique au programme d'un voyage dans la région. En septembre, lété se fait déjà moins ardent. De
toute façon les piscines du club nautique permettent de passer agréablement les heures les plus chaudes, entre visites
matinales des musées (à savoir : ceux de gestion nationale sont gratuit pour les citoyens européens), monuments et parcs, et
immersion nocturnes dans la vie Sévillane, ses ruelles animées, baignées de lumières douces, sans oublier ses bars typiques où
la craie court sur le comptoir pendant que le jambon « ibérico » fini de sécher au plafond, tandis quexplose la passion andalouse
pour la discussion animée entre amis, la « copita », les « tapas » et le foot-ball (choisissez votre camp : « Betis » ou « Sevilla » !).
Bien sûr une navigation sur le rio Guadiana, jusquà Pomarao si possible, constitue pour sa part une navigation paisible,
enchanteresse, dans une nature encore préservée, entre Portugal et Espagne. Mais cest là une autre histoire, en contrepoint
et non pas en alternative à une remontée du rio Guadalquivir au terme de laquelle Séville, ville des Conquistadores, saura à son
tour vous conquérir, pour vous récompenser du détour !"
Comme je le précisais,l'équipage de "Maestro" est pour l'instant en panne de voyage à SEVILLE, attendant le réglement du
jugement en appel demandé par la CAF après qu'elle ait été déboutée en première instance. J'ajouterai pour ma part que le
Club Nautico de Séville est très agréable avec de quoi se détendre, des cours de tennis, une piscine, une école de voile pour les
enfants et un bar "mucho sympatico", le tout dans un cadre tropical de palmiers et de lauriers roses et de plus gardienné H/24.
Peu de bateaux français y viennent en escale, j'ai noté surtout le passage de voiliers anglais, hollandais, allemands, canadiens
sur les six derniers mois. Tous très satisfaits d'après les amis de "Maestro" des prix et prestations ainsi que de la proximité de la
ville. La grande fiesta de Séville se tient par exemple à peu de distance du club. Amicalement.
.
Bonjour,
Séville est aussi notre projet ( en 2009 ) car actuellement en Martinique. Auriez vous des indications précises sur les tirants d' air
et d'eau ?
( nous calons 20 mètres d'air & 2, 5 d'eau ) J 'ai acheté le guide spécifique de loisir nautiques , mais les infos sont confuses,
contradictoires d'une page a l 'autre .
L 'auteur contacté n'a pu que bafouiller et nous renvoyer sur la capitainerie de Séville, mais mon mail n'a jamais du leur arriver.
Si vous aviez des infos , je serais super preneur ...
j'ai remonté le gadalquivir jusqu'à Séville avec un Romanée.C'était en 1978!...J'en garde un trés bon souvenir mais les choses
ont sans doute bien changé depuis.
Michel
Syrakko est arrivé vers le 20 août à puerto Gelves, à Séville. Nous y avons laissé le voilier en hivernage au sec jusqu’à l’été prochain. On nous avait averti que la remontée est sans intérêt, longue et lassante...
Nous sommes donc partis vers 4h00 de Chipiona pour nous trouver à Bonanza une heure avant le flot (le coefficient de marée était faible ~ 40), comme le guide Imray le suggère, et nous avons gentiment embouqué les balises sur le fleuve jusqu’à l’arrivée à Gelves. Nous sommes arrivés 7h00 plus tard en remontant avec une vitesse établie à un peu plus de 6 kts. Au départ nous faisions du 3,5 kts/sol pour finir vers 7,5 kts. Je pense in fine que nous aurions pu partir une bonne heure plus tard. La circulation sur le fleuve n’a pas été un souci. Nous n’avons croisé qu’un seul petit paquebot dans la nuit et généralement, le fleuve est assez large pour se croiser. Le long du fleuve, des bateaux de pêcheurs sont à poste dans le courant avec des dispositifs de pêche qui dépassent très largement de chaque bord. De nuit, ils ne sont pas très visibles car non éclairés. Au radar cependant, on les distingue bien.
Certes les rivages ne sont pas très variés mais nous n’avons nullement ressenti cette remontée comme « longue et ennuyeuse ». Le levé du soleil était magnifique, les oiseaux variés...
Pour terminer sur la partie nautique, l’accueil à Gelves est remarquable, très serviable et... à 16€/jour pour 44 pieds... sur place, il y a un petit ship, un mécanicien, un lift etc. Et vous pouvez faire acheminer au bureau du port des achats effectués en France.
Si je devais remonter une seconde fois je commencerai par prendre la veille un mouillage forain en amont de Bonanza plutôt que d’aller à Chipiona.
Pourquoi avons-nous fait le choix de Séville ? Parce que cet hiver nous reviendrons visiter la région et cette très jolie ville dont le centre historique est à 20 minutes en bus du port de Gelves. D’ailleurs pendant que nous nettoyons le bateau nous avons pu allé nous détendre et déjà visiter (re) la cathédrale. C’est magnifique.
Au final, si vous passez au large... que vous voulez passer plus d’une journée à visiter l’Andalousie, ne vous questionnez pas trop. Séville est une très bonne base !
bonjour,
j'ai l'intention d'aller à la marina de Gelves à la mi-octobre.
Merci de vos derniers conseils
Faut-il un permis fluvial?
Non
il y quelques annees j ai pris un pilote
captjpp
Très belle remontée en septembre 2017 ; points délicats : la ligne haute tension juste avant Gelves ; les moustiques ; le port était roots, de toute façon ensablé l'amarrage se faisait sur ponton (en mauvais état) à l'extérieur sur le fleuve donc et sous les arbres qui suintent une sorte de résine. Gelves est sans grand intérêt, mais Séville à portée de bus. Courants importants (4/5 nds) à l'embouchure ;