Nous partons jeudi 21 novembre en milieu de journée, en laissant derrière nous la flotte de l’ARC .

Nous partons maintenant, car après, une dépression va s’installer à coté des Canaries, générant des vents forts et contraires. Quand je pense aux participants de l’ARC, dire qu’ils n’ont même pas le choix pour la date de leur départ…ils vont déguster c’est sûr…

Nous laissons derrière nous l’île de Grand Canaria, en nous méfiant des effets de pointes, le vent accélère au sud de 10 à 15 nœuds.

Les dauphins des Canaries viennent nous souhaiter un bon voyage.

Les jours suivants, nous ferons la régate avec les grains, histoire de passer entre les gouttes.

Sabine se régale…

 Comme César a promis de se raser la tête si nous n’attrapons pas un poisson avant le Cap Vert, les dieux de la mer se montrent généreux, nous attraperons en tout, 5 daurades coryphène.

Scène de pêche à bord du Véga.

La plus grosse, c’est Sabine qui l’attrape, 65 cm tout de même… Ce poisson change de couleur au fur et à mesure, passant du bleu au jaune, puis devient gris vert.

Filets grillés à la poêle, découpés en tronçons et cuit au four, puis finalement en bouillabaisse, ces poissons nous ont bien régalés.

Nous fabriquons aussi du pain et ce soir c’est croque madame…puis nous regarderons un épisode de la série "Rome".

La lune se lève vers 23 h pour nous accompagner jusqu’au matin, diminuant chaque jour, elle aura disparu complètement lors de notre arrivée.

Nous connaîtrons aussi la pétole (l’absence de vent) et nous devrons faire un peu de moteur pour avancer.

Les îles du Cap vert se dessinent à l’horizon Nous arrivons de nuit vers 0h 30 dans la baie de Mindelo où nous jetons l’ancre, après 7 jours et demi de navigation.

Le spectacle au réveil est encouragent, après le petit déjeuné nous nous déplaçons pour aller au port, à nous le Cap vert !

Mais quoi, un passager clandestin s'est invité à bord pendant la nuit...

 Il finira dans la bouillabaisse...