U ne navigation tranquille de nuit d’une quinzaine d’heures depuis Tortuga nous amènera dans cet archipel Vénézuélien qui est pour nous inconnu. Certains parlent de petit paradis que l’on ne retrouve que dans le Pacifique. Côté sécurité même si nous sommes toujours au Vénézuéla, ici pas de voyou, pour preuve nous croiserons quelques familles d’américains en vacances, c’est bon signe !

En cette fin de matinée assez ventée nous jetterons l’ancre sur l’inconfortable mouillage devant le village de El Gran Roque près des docks, juste devant la caserne des Coast Guard.

Un petit bonjour à nos voisins canadiens qui nous souhaitent bon courage pour accomplir les formalités. Ils y ont passé 5h entre les 4 bureaux Cost Guard, Saime (immigration au Vénéz), Autorités locales et Inparques (parc National) et avec humour se souviennent des 5 minutes pour ces mêmes démarches en Martinique ! Nous ne ferons pas mieux !!!!

Avant notre départ de Puerto la Cruz nous avions demandé à notre agent Keigla de se renseigner sur le prix à payer pour naviguer dans l’archipel afin de se procurer les ‘’bolivars’’ nécessaires au paiement du séjour (limité à 15 jours). En réalité on nous demandera 70 p cent de + avec possibilité de régler le supplément en US dollar à un cours prohibitif.

Nous connaissons un peu les méthodes des fonctionnaires Vénézuéliens après 3 saisons cycloniques passées à Puerto la Cruz, mais là, stop, nous retournons chez les Coast Guard pour leur demander un ‘’transito’’ de 3 jours.

Les maisons et  les nombreuses posadas du village de Grand Roque sont très colorées, les rues de sable très propres, les ordures ménagères enlevées tous les jours, ici on sent bien la volonté d’attirer quelques touristes. A notre connaissance, c’est bien le seul endroit au Vénézuéla!.

En réalité nous resterons + de 3 jours dans l’archipel, le temps d’apprécier quelques restaurants, entre autre le ‘’Bora del Mar’’ que nous recommandons vivement pour sa cuisine et son accueil.

La note à payer en bolivars pour 3 personnes : voilà le tas de bolivars  qu’il convient de promener dans ses poches car le plus gros billet existant au Vénézuela est de 100 bolivars et la note atteignait 39800 bolos ce qui représente pour nous 25 € (pas de quoi se priver)

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Aussi, nous ferons la petite  randonnée sur le poInt culminant de l’île, nous permettant d’admirer l’archipel sous le soleil.

Ensuite, nous irons mouiller à Cayo del Agua, deux charmants ilots reliés par un sillon de sable, à 30 miles de notre destination suivante : les Avès de Borlavento et de Sotavento deux archipels protégés par de  grandes barrières de corail.