Milos – l’ile la plus à l'Ouest des Cyclades, celle qui a donné son nom à mon petit-fils, Milo, celle où on a trouvé la Vénus … de Milos !

Douze heures à la voile de nuit dans une mer déchaînée, nous arrivons à Milos au lever du soleil ; nous nous réfugions au nord de la grande baie, par un fort vent du Sud ; puis au port municipal pour plusieurs jours, pas de vent, nous allons visiter l’île en voiture et transport local.

 Très volcanique – on l’appelle la petite Santorin, sans les touristes – d’une grande richesse géologique, l’obsidienne en a fait son renom dès l’époque Minoenne. Aujourd’hui encore les ressources minières restent la principale richesse de l’île : mines de bentonite, sulfure, kaolin, baryte et obsidienne , ces roches donnent des couleurs magnifiques aux falaises.

Au Sud de l’île, Trypiti, le site de l’ancienne ville de Milos, où la statue de la Vénus a été trouvée en 1820 par un fermier – les français l’ont ramenée en France, et offerte au roi Louis XVIII ; elle se trouve maintenant au musée du Louvre –voici la copie au musée archéologique de Plaka…

ainsi que de magnifiques poteries de l'époque minoenne

L’ancien théâtre en réfection

Tout près, Klima,  village de pêcheurs

 les grottes qui servaient à abriter leurs bateaux pendant l’hiver ont été aménagées en garage, le dessus servant toujours d’habitation d’été.

Les catacombes chrétiennes, du 1er s apr.JC, taillées dans la montagne, les galeries abritent des tombes dans des niches voutées

 L'église de Plaka

Fête dans un petit village 

Nous quittons à regret la belle baie de Milos, que nous avons beaucoup appréciée et découvrons la grande entrée rocheuse dans laquelle nous étions arrivés de nuit:

au mouillage, avant de reprendre la mer demain pour La Crète

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