Alcool ou pas?
publié le 14 Avril 2014 18:52
Etant très partial, j'aimerais connaître vos positions sur la nécessité, la qualité, la quantité, l'utilité relationnelle des boissons alcoolisées à bord, et leurs qualités/défauts respectifs. Merci de vos précieux renseignements et de vos expériences! Sans oublier l'influence de la géographie.
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L'alcool ? Cerains en mettent dans le gazole, contre les bactéries.
Pour le reste, cela reste assez "personnel", je suis revenu des Antilles avec plusieurs bouteilles de rhum, dont du très bon, et même deux cubi de 5 litres pour les ti-punch...
Et ensuite, j'ai toujours de quoi "offrir à boire" aux visiteurs, en qualité et quantité, et j'ai des copains, pour le côté "relationnel", qui ne comprendraient pas que je ne leur propose un "p'tit coup", et d'autres qui ne boivent pas, et tout le monde s'entend très bien.
Il m'arrive en longue navitation en solitaire de prendre un doigt de whisky à la tombée de la nuit, pour célébrer une belle journée ou la fin d'une mauvaise, et me préparer à la longue veille de la nuit.
Et puis, religieusement, depuis plus de 30 ans, quand le bateau est amarré à bon port, la même chose quelle que soit l'heure (ceux qui me connaissent appelle ça "Le whisky du capitaine"). Imaginez la tête du skipper 'dry' du bateau américain à côté à mon arrivé vers 9 h du matin à Angra do Heroismo, quand j'ai sorti une verre et la bouteille pour me verser ma rasade dans le cockpit...
Sinon, très rarement un verre de bon vin pendant les repas en mer (quand il y a une bouteille ouverte)...
Et toujours diverses chose pour les visiteurs éventuels à bord...
tout est bon avec modération...
Bourguignon, j'ai toujours bonnes bouteilles en fond de cale qui vieillissent aussi bien que le Bordeaux ,vieille très vieille querelle !!
sinon je part toujours avec une réserve de cubi , il y toujours des poins soiffards!, le midi je ne bois jamais, à l'eau.
tout comme nous
Question très personnelle et qui dépend de chacun!
Pour ma part, en bon bordelais, j'ai toujours une dizaine de bonnes bouteilles qui vieillissent fort bien à bord (même du Bourgogne! Et oui, tout se perd!). Outre cela, quelques bouteilles plus classiques qui peuvent faire d'excellentes monnaies d'échange à l'étranger (les Irlandais et anglais raffolent du Gaillac). Enfin, j'embarque des cubis pour la consommation ordinaire (je compte 1/3 de litre par personne et par jour). Le bar est également bien "armé" pour les copains qui passent à l'heure de l'apéro (un hasard, sûrement, pour l'horaire)
Voilà! Je n'ai jamais eu d'histoire avec ça et depuis 40 ans. Une anecdote marrante, un copain venu dîner, il y a quelques années, a été consigné à bord pour la nuit avec coup de fil à sa femme. Fin rond, le bonhomme! C'était .... mon Assureur ...
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Je pense que notre ami aimerait développer le sujet sur : l'utilité relationnelle des boissons alcoolisées à bord
Je dois avouer, sans aucune honte, quelques soirées ou moments mémorables à bord ou au bistro du coin qui ne l'auraient pas été sans quelques petites gouttes de liquide alcoolisé.
Le dernier en date était à Mayerau (village) où après une rude ascension nous voyons écrit en gros sur la devanture d'un bistro : Happy Houre 6 to 8 PM... Mais il n'était que 5 PM et nous voulions rentrer au bateau, mouillé à Salt Whistle bay, au nord, avant la nuit...
Sympa, le patron nous offre 1 heure d'avance, nous étions les seuls clients, cinq... les punchs bien dosés étaient faits avec du "Sunset" very strong...
Je crois qu'il faisait bien nuit quand nous avons rejoint le bord.
du vrai!!!84° Tu m'etonne que la route a été dur!!
celui la ,je le connais ,c'est un tueur!!
aprés tout ca,tu nous a joué un petit air de trompette????
(je me rappel d'une soirée mémorable au bresil)
ma premiere transat vers les antilles, j'avais chargé les fonds de grand cru bordelais, un vrai gachis à l'arrivée; secouée, à la chaleur, les vibrations, bref buvable mais pas terrible alors qu'au depart c'etait des nectar
maintenant, outre les classique whisky, rhum .., je prend surtout des cubi tout simple, finis les grands vins à bord. idem, pas de champ.
je suis sur un sloop quillard 5 t de lest, pourtant tres stables, pas assez pour le vin ?
Bizarre, en effet, cette affaire de gâchis de grand crus et dommage, aussi, moi c'est tout le contraire. C'est mon Père qui m'avait donné le tuyau, il y a bien longtemps et, sur mes deux derniers bateaux (un Sun Shine de 1983 à 2000 et le Plan Briand actuel, depuis) je les mets sous les planchers au pied du mat. Ils restent là plusieurs années et se bonifient très, très bien au fil des milles.
Salut François alias Ferrailleur...
Ah ! cette soirée à Jacaré... justement, elle n'aurai pas été ce qu'elle a été s'il n'y avait pas eu quelques caïpirinas pour l'arroser.
Et quelles doses pour la caïpirina, et quelles suites?
Pour moi certains rhums des îles anglophones me donnent des rêves désagréables...
l'avantage avec la caipirinha,c'est que la forte dose de citron te soigne de tous les maux!!
bon,pour les iles anglophones,,c'est sur que si tu tape du strong rhum,,,ca n'arange pas les neurones qui peuvent se revolter pendant la nuit!!!
En navigation, jamais d'alcool. C'est une règle. Ca fatigue.
Au mouillage, mollo, mollo, on ne sait jamais ce qui peut se passer.
A l'escale, heu, hem, bon, bref ....... mais pas dans la journée, sinon c'est une journée de foutue !
A noter: toujours porter service à un bateau français quand on aime le bon vin ........ Souvent de bonnes surprises qui sortent des cales !
Bien lu Rouletabille, Mais le mollo-mollo ça pèse ou contient combien? Comment dire à un équipier ba-bu-vard plus bu que ba que son seuil est atteint? Quelle tactique relationnelle?
Mission impossible... passée une certaine dose, qui varie suivant les individus, vouloir empêcher qq'un de continuer à boire, c'est peine perdue.
L'alcool est une drogue dure, une des pires pour s'en sevrer. Ce n'est pas moi qui le dis, mais les instances scientifiques compétentes.
Faire comprendre à ton équipier qu'il faut qu'il s'arrête, ça marchera une fois, peut-être quelques jours s'il t'aime bien... guère plus.
La seule solution, c'est de ne pas embarquer d'alcool du tout, mais là il y a un gros risque de phénomène de sevrage brutal, si la personne en question est alcoolique profond.
Tu touches le fond de ma question! Tout ou rien , pas bon! Je serais heureux de trouver grâce à vous tous une politiqu e acceptable par le plus grand nombre...
Je trouve vraiment dommage de boire du rhum de 84°! C'est boire de l'alcool pur tuant le bon goût du rhum.
50 à 65°, moins pour les vieux rhums, c'est idéal pour la dégustation et non pour s'enivrer, même si ce résultat peut être facilement obtenu!...
Je crains bien qu'il n'y en ait pas... l'autre solution, c'est de limiter l'approvisionnement au départ, d'un commun accord. Quand il n'y en a plus, y en a plus./
Mais au fait, pourquoi veux-tu qu'il arrête de boire, ton équipier ? Après tout, c'est son problème... Je connais des gens capables de très bien naviguer en étant très imbibés !
Je pense qu'en la matière, il est impossible de faire une règle générale.
Pour en revenir à ton sujet d'origine, le bon vin pour accompagner un bon repas, c'est un excellent liant social.
In vino veritas, n'est-ce pas ? Le vin délie les langues. Mais il faut savoir s'arrêter au stade de l'euphorie. Au delà, quand ça devient n'importe quoi, c'est moins drôle. C'est malheureusement fréquent, les excès d'alcool, dans le milieu bateau.
Cuisiner le poisson sans vin blanc sec est une hérésie culinaire ! !
prèparer les repas ,manger a table,faire la vaisselle et digerer gentiment sont , pour moi d'exelentes occupation en mer, alors pourquoi pas un peu de vin a table. . .
Restons Français
je suis bien d'accord, le bon vin est un lien social qui délie les langues! Je dis aussi que le Champagne rend les convives (provisoirement) brillants. Mais le Bourgogne est un ami sournois, du moins pour moi.
Tu connais des gens imbibés et très bons navigateurs. Oui, mais sans polémiquer, ils sont encore meilleurs....à jeun! ET hélas j'en ai connus qui avaient l'alcool vindicatif.
Alors justement comment gérer ces excès d'alcool malheureusement fréquents dans le milieu?Quand je dis gérer je parle de psychologie pratique, modeste et qui préserve le côté séduisant de l'euphorie comme si bien dit.
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Oui et non, mais peut-être aussi, sans que ce soit bien sûr...
Je n'ai jamais vu d'excès qui soit devenu "malheureux" dans mon entourage maritime, mais pardon, en écrivant cela il me revient le souvenir d'un illustre pianiste que je connaissais un peu et qui a "glissé" un soir en voulant remonter sur son bateau...
Du coup je ne sais plus ce que je voulais dire, si ce n'est qu'il faut essayer de limiter les excès et il est possible de trouver des "arguments" pour essayer d'endiguer ce qui risque de devenir une "beuverie", à moins que l'on a envie d'y participer aussi.
Et pour ce qui est de boire du rhum à 84°, ce n'est qu'en partant du bistro que nous avons demandé au tenancier ce qu'il mettait dans son punch, et tout fier il nous a sorti la bouteille de "very strong"... Nous en avons acheté une bouteille, effectivement c'est imbuvable pur, mais avec du coca ou du jus de fruit, dans une proportion de 1 pour 8, ça passe très bien...
En vous lisant tous, j'en ai conclu que tout le monde avait une petite réserve, de vin pour les uns de rhum pour les autres etc etc, et cela me rassure un peu. J'avoue de mon côté que partir en voilier est pour moi un moment de détente, de bonheur et de convivialité et que je ne peux pas imaginer un bon repas, dans un superbe mouillage, sans un bon verre de vin, comme je ne peux pas imaginer recevoir d'autres marins sans ouvrir une bonne bouteille de champagne, bien frappé. Allons messieurs et n'oublions pas les dames, nos bateaux sont des engins superbes mais aujourd'hui avec la vie que nous menons tous est difficile alors pourquoi se cacher pour prendre tous ensemble le verre de l'amitié. Et la tradition des marins ne pas être pour autan suivi à la lettre, car les temps ont changés et nous ne partons pas ou peu dans le grand nord pêcher la sardine.
A tous bon vent belle mer et à votre santé!!!!!
Buvons un coup, buvons en deux, à la santé d'Abokina, ... Il a mille fois raison !!!
Méridien, je n'ai pas d'autre réponse que ce que j'ai écrit plus haut...
Il n'y a pas de recette miracle, ça se saurait !
Pour retarder les effets malheureux d'un apéro qui se prolonge trop, il faut que le repas soit prêt par exemple et obliger tout le monde à passer à table.
Pour limiter la conso de vin, toujours mettre une carafe d'eau fraîche sur la table et un verre à eau à chacun... et proposer de l'eau en alternance avec la "bonne" bouteille.
La psychologie pratique ? J'en connais un rayon et rien n'a marché.
La question est : Alcool a bord ou pas ?
Alors j'ai fais un retour de Guadeloupe avec un canadien Charentais alcoolo .......Je pense qu' a cette heure il lui reste un quart de neurone (rire) . Au rhum du matin au soir ...... Juste pour rire: il voulait mettre les noyaux d'olives que tout le monde a craché lors d'un apéro dans l'eau des pates " pour donner du gout " disail il ...... Vous en voulez vous des pates (rire) .!!!! Et ce n'est qu'un détail ..... Alors la réponse est ........
La réponse est....
Supprimer les olives?
Acheter des olives dénoyautées?
Supprimer les pâtes,
Supprimer le rhum?
Supprimer l'équipier?
S'il est beau gosse et bon manoeuvrier, je supprime les pâtes.
J'étais l'année dernière en Ecosse ; plus de 3000 distilleries ; quel pays de cocagne, difficile de résister !
J'ai approvisionné plusieurs bouteilles sur place, et pas du moins bon , et je les mises à la disposition des équipiers, hors caisse de bord : cadeau.
Je doit avouer qu'on s'en est mis de bonnes rasades, mais le soir au port en général ; ne pas compromettre la manoeuvre, c'est important.
Mais j'ai le souvenir de mon vieux maître en navigation (sur Île-de-Feu, il y a 40 ans, les anciens se souviendront ...) qui ne faisait de bonnes navs que complètement chargé (paix à son âme, il n'est pas mort d'alcoolisme) ; sa dose idéale, c'était une demi-bouteille de pur malt.
Supprimer les olives ? ........Surement pas .....Enfin ......
Supprimer les pates ? ........Surement pas .....C'est bon les pates
Supprimer le rhum ?...........Mais voyons donc ....c'est bon si avec modération
Supprimer l'équipier ? ........J'avoue bien y avoir pensé sauf que cet abruti a une qualité .....Et oui quand meme (rire)
Il est un cuisinier hors pair. 42 jours de traversé sans escale et des repas de Roi matin midi et soir . Qualité, fraicheur et quantité etaient au rendez vous chaque fois . !
Si en plus il avait été mauvais cuistot alors la ........ (rire) .
comment fais tu pour faire 42 jours de traversee ?
l'Île d'Isley est assez fabuleuse sur ce plan : j'ai mouillé ma pioche devant la distillerie ARDBEG (correction du nom) , qui a un des pur malt les plus tourbé : une merveille, mais cher, même sur place.
J'ai été accueilli très chaleureusement et j'ai pu suivre une visite d'une heure et demie, très détaillée avec dégustations intermédiaires ; je recommande ; le mouillage est par ailleurs très confortable
NB : ARDBEG appartient à Bernard ARNAULT, via LVMH
--L'usage de l'alcool fait croire aux apprentis des écoles de croisières qu'ils sont de bons marins et que c'est indispensable pour le devenir.
-Très utilisé aussi par ceux qui savent à peine reconnaître l'avant de l'arrière d'un voilier quand ils arrivent à entrer dans le port de Palais en venant du très lointain Crouesty.
--Source de nuisances sonores dans beaucoup de ports bretons, plus ça hurle et plus ce sont de bons marins...
-J'aime bien un peu mais je préfère garder le contrôle au lieu de me montrer odieux et très stupide comme trop souvent.
Ce n'est pas en mer que j'ai appris à picoler ! La mer est aussi un révélateur de ce qui nous ronge et nous détruit. Elle nous donne ce que l'on a envie d'y trouver ..... On y trouve ce qui nous détruira ou nous sauvera ......
Tu sais Jacques il n'y a pas que l'alcool qui rend les personnes connes, désagréable ou intolérantes... même si ça peut aider à être insuportable par moment.
Pascal
--Oui ! c'est vrai ! -je suis insupportable et odieux sans alcool mais je peux me retenir, c'est ça la différence . ..
Je ne parlais pas de toi, excuses moi si c'est comme ça que tu l'as interprété, je répondais juste à ton idée mais des emmerdeurs ne sont pas forcemment avec des grammes dans le nez tout simplement. Moi aux Antilles, plus particulierement en Martinique, j'ai vu un couple d'Amerloc mettre un groupe en marche dans leur annexe et la laisser dériver 10 m derriére eux le soir pour pouvoir écouter leur film avec le son à donf pendant un sacré moment et pourtant ils n'étaient pas calcinés. Juste que même si l'alcool t'aide à faire des incivilités il n'mon avis...
Pasacalest pas le seul à en être responsable, le savoir vivre y est aussi pour beaucoup, du moins c'est ce que j'ai bien souvent remarqué..
Pascal
C'est bien connu, ceux qui manquent de savoir vivre ce sont les autres!!
GV
Pascal
Alors la facile : 1°: je part de Guadeloupe et je rejoint Marennes sans escale . 4395 milles exactement .
2°: je fais confiance a un Canadien alcolo que je prends comme équipier et qui dit avoir fait le voyage plusieurs fois et qu'il n'y a pas d'autres possibilité que de monter tres Nord .......
Le voyage n'est pas racontable dans sa totalité (rire) .
Le plus beau c'est qu'il m' a dit que sans lui je n'y serais jamais arrivé (rire) . Ah ça c'est sur qu'un voyage pareil ......
Tu vois , Facile non ? Si tu veux je te passe son mail si tu as besoin d'un équipier (rire) ....Quand je pense que tout le port savait qu'il etait alcoolo sauf moi qui le connais depuis plus de 15 ans .....Comme quoi .!
Il fait beau et c'est bien agréable .
Sans oublier la définition d'un égoïste : c'est celui qui ne pense pas à MOI ...
Ok pour toutes vos considérations! mais je voudrais bien savoir le pourquoi de vos préférences.
Pourquoi une prédilection por le rhum, l'ouzzo, le raké ,etc? nous avons tous un ...penchant pour un type d'alcool, voire plus précis, une marque, un cru, une appellation, enfin je manque d'imagination et j'aimerais bien faire un voyage autour de vos caves...
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A Minorque on trouve une excellent ginn, très parfumé, production locale.
On revient vers la côte andalouse (?) pour la "quaranta y tres", un peu sirupeux, mais il y en a d'autres.
Voilà Gibraltar et ses british alcool...
De l'alcool de cactus à Lanzarotte, du grog au Cap Vert, l'incontournable cachaça brésilienne, pour arriver dans les Antilles Françaises avec le meilleur rhum du Monde...
En faisant le tour de ma cave on fait aussi celui de l'Atlantique, avec une préférence pour le rhum de martinique, le "strong" a été gardé en désinfectant.
L'Andalousie....Je garde le souvenir au nord de Cadix d'un port nommé "Puerto de Santa-Maria" dont les armes sont une ancre, une grappe de raisin et la devise "Terra Mare Vino". Grandiose non? C'est là que j'ai découvert le Fino et le Quinta.Et aussi le Rérès écrivez Xeres. Et aussi les caves avec sous les barriques des soucoupes du dit produit et elles adorent. Mais je crois que ça les rend stériles... c'est-y pas bio, comme mort-aux-rats?Une fois ivres mortes, on les ramasse.
Fino et quinta, des boissons de toreador. Avec des mariscos,je me demande ce que le Gênois allait chercher aux Indes Occidentales!
Les boats sans alcool aucun sont en général peu marrants ; je ne me suis pas engagé en voile pour faire une retraite monastique.
Dans la mécanique, on a un terme bien approprié pour décrire ça : " tarauder à sec " ; les mécaniciens comprendront
Enfin, il faut garder la mesure ; mais entre être torché et boire un apéro pour se faire plaisir, il y a dieu merci toute une gamme acceptable
Heu là je rejoins Daniellouis: grand amateur de whisky, il faut avoir gouter ceux des highlands pour comprendre que cela peut être comme le vin !
Toujours avec de l'eau plate au goût neutre, pour libérer ses saveurs et ses parfums ...
Du whisky avec de l'eau ????? Quelle drôle d'idée ... Pourquoi pas avec du Coca Cola pendant qu'on y est ? J'imagine la tronche du mec des highland sur la "whisky trail" à qui on proposerait ça .... :)
Chacun consomme le whisky comme il l'entend ; pour ma part, je le bois comme on le ferait d'un vieux cognac, surtout le pur malt.
J'ai le souvenir de mon premier débarquement à Falmouth en 1970 ; invités au Royal Yacht Club par Roy Coote, skipper de la Reine, mes collègues équipiers ont demandé au barman de la glace pour leur whisky : on nous a regardés comme si on était descendu de la lune !
Une fois rentrés à bord, notre skipper Yves Guillon nous a fait la leçon.
Cela me revient! En 1968, j'avais un canot' breton, ns sommes partis d'Erquy pour St Peter Port, première grande traversée avec une mission: rapporter des rouleaux de papier thermique pour sondeur de pêcheur.
Sur recommandation des pêcheurs ns fûmes dans LE whisky-bar du port. J'avais jamais vu ça, des centaines de fioles... et les gamins dans le vestibule. J'ai, nous avons fait de gros progrè ce soir là!
Non, on ne met jamais de glaçon dans un pure single malt, cela casse tous les arômes. Encore moins d'eau gazeuse.
Mais après en avoir humé tous les parfums, on gagne beaucoup à ajouter un peu d'eau plate. Cela permet de libérer ses saveurs, qui sont propres à chacun, et souvent masqué par le haut degré d'alcool.
Si l'objectif est de savourer, et non de se torcher avec un alcool fort, alors on gagne beaucoup à ajouter un peu d'eau. C'est un écossais qui me l'avait appris.
Je dis ça avec une Lagavulin de 16 ans en face des yeux, j'avais envie de me faire un petit plaisir ce soir
J'en ai toujours quelques unes comme ça à bord, mais je ne les sors pas pour n'importe qui. Si c'est pour se torcher, n'importe quoi d'autre fera l'affaire .....