enrouleur bloqué. Peut-on utiliser le génois ?
publié le 20 Juillet 2013 11:47
Voilà, l'émerillon de mon enrouleur a rendu l'âme. C'est un Facnor et c'est le deuxième émerillon qui casse ! Mon boat est un Oceanis 411, j'ai donc un génois de 65 m2 environ.
J'ai une traversée à faire pour rentrer chez moi et la perspective de la faire avec une trinquette de 18 m2 n'est pas très séduisante.
Si je monte dans le mat, je peux affaler le génois et récupérer la drisse. Mon idée est d'utiliser, ensuite, le génois come une voile endraillée, sans utiliser l'enrouleur. J'envoie le matin, j'affale le soir. Tout va bien si le vent reste faible. Mais si la brise s'en mêle, même douce, pensez-vous que je puisse affaler en route avec 20 nds de vent ? J'ai peur que les frictions dans le tube d'enrouleur ne rendent la manoeuvre difficile. Au port, le génois tombe sans difficulté, mais en mer, avec un vent établi ? Quelqu'un a-t-il déjà eu à faire cette manoeuvre ?
Merci à tous.
J'ai une traversée à faire pour rentrer chez moi et la perspective de la faire avec une trinquette de 18 m2 n'est pas très séduisante.
Si je monte dans le mat, je peux affaler le génois et récupérer la drisse. Mon idée est d'utiliser, ensuite, le génois come une voile endraillée, sans utiliser l'enrouleur. J'envoie le matin, j'affale le soir. Tout va bien si le vent reste faible. Mais si la brise s'en mêle, même douce, pensez-vous que je puisse affaler en route avec 20 nds de vent ? J'ai peur que les frictions dans le tube d'enrouleur ne rendent la manoeuvre difficile. Au port, le génois tombe sans difficulté, mais en mer, avec un vent établi ? Quelqu'un a-t-il déjà eu à faire cette manoeuvre ?
Merci à tous.
Je suis rentré de Mary Galante aux antilles avec moi aussi mon "Facnor SD 290" défaillant, comme toi l'émerillon qui se bloquait, c'est le roulement à l’intérieur qui est certainement mort. Pendant la traversée j'ai toujours laissé 2 - 3 tours à mon génois j'ai détendu le bout qui remonte la voile sur l'enrouleur ce qui permettait à l'émerillon de tourner quand même et en le ré enroulant je le faisais par à coup et j'ai réussi à rentrer sans trop de difficultés malgré les coups de vents à + de 40 N régulierement, c'était début avril en même temps.
Sinon, bonne chance pour ta traversée, Pascal
Un généreux coup de jet téflon en bombe fait des miracles.
Par le haut, le bas et en écartant un peu les lèvres.
Ca fait quelques saisons que mon émerillon survit à ce régime.
Certains tambours d'enrouleur peuvent se démonter sans déposer l'étai afin qu'en croisière le canot soit équipé d'un enrouleur classique et en régate une fois le tambour démonté et l'émerillon bloqué en bas, les tubes jouent le rôle d'étai creux. Donc possibilité d'affalage, de changement de voiles "voile dans voile" etc....
Donc ta manip' est réalisée courament par des croiseurs -régatiers.
Pour que le génois glisse bien dans la gorge, il vaut mieux enduire la ralingue de graisse téflonnée. Ensuite va se poser le pb du ferlage de la voile affalée (65 m²...) , dont le guindant sera libre, voile juste retenue par son point d'amure et d'écoute : en régate le nombre des équipiers d'avant est adaptée à la taille de la voile. En équipage réduit, un mille pattes peut aider.
Bonjour, aucun soucie pour utiliser l'enrouleur comme un étai creu, ça se fait, et peut importe le vent car pour l'afaler et utiliser la trinquette tu decharge ta voile en lofan et elle descend comme au port.
Maintenant si tes émerillons casse aussi souvent, peut etre contrôler l'angle de ta drisse avec le dit émerillon et aussi penser a l'entretenir tout les ans.
Cordialement.
STW à la hauteur de sa réputation. Une question et des réponses claires et précises et documentées et intéressantes en quelques heures. Bravo et merci à tous.
Quel les vents vous soient portants et les mouillages tranquilles. Je monte dans le mat débloquer tout ça et réutiliser mon génois.
Voilà, je suis monté dans le mat, j'ai descendu ma drisse, j'ai déroulé et affalé le génois et je suis parti.
Hisser mon génois, sans problème. Me voilà à 6 nœuds. Un bonheur. Mais il faut virer. J'ai mon étai largable à poste. Il suffirait de rouler pour virer, mais je ne peux plus. Il a donc fallu ranger l'étai largable. Ca y est, je peux virer. Dix minutes après le vent monte, le bateau est couché, la barre a un angle infernal. Il faut rouler. Mais je ne peux pas. Donc, changer de voile : affaler le génois (impeccable comme tout le monde me l'a dit) le ferler (pas trop dur si on n'est pas trop "regardant"), remettre l'étai largable, réendrailler la trinquette et la renvoyer pour voir, progressivement le vent baisser ! Heureusement il est revenu et j'ai bien fait de rester sous trinquette.
Bref, je fais de la voile comme à l'époque : c'est fatigant et sympa.
Bon vent à tous.