Je roulais vers le sud, au hasard des embranchements
publié le 16 Août 2011 19:06
VERS LE SUD...
Je roulais vers le sud, au hasard des embranchements…
La position des étoiles et du soleil me servait de repères.
Je vins m’échouer face à la mer...
Comme un galion poussé par le vent…
Devant, aussi loin qu’elle puisse aller,
La mer m’a toujours fait rêver…
Plus besoin de parler pour nous comprendre,
Face a elle, j'était loin d'être à égalité !
Je me gavais d’elle, profitant sans vergogne de son existence,
Une façon pour moi de me servir en silence.
De prendre à l’autre juste en face,
Le sel nécessaire à mon existence !
Il me vint l’envie de lui parler,
De lui compter des histoires de mouettes,
Ivres d’espace et de colère…
De celle qui mettrait le plus longtemps à toucher les flots…
Des silences du soir, de ses pêcheurs restant…
De ces femmes s’agitant encore sur le quai.
De ses voiliers de passage sans passagers !
De mes yeux plissés d’avoir trop pleuré !
De cette plage que j’avais connu enfant, et presque oubliée !
De ces vagues qui effacèrent mes pas foulés,
Des couleurs ocre au soleil couchant
De mes rêves, et ces méandres croisées de réalité…
Sortie du regard des autres, et de leurs éclats de voix,
J’étais bien, enfouie dans mon invisibilité.
Pas une fois, je n'avais croisé son regard…
Sans lui pas une seconde, j’avais eu l’impression d’exister
Alors j’attendais face à la mer celui qui fatalement…
Un jour, viendrait me chercher.
JC
Je roulais vers le sud, au hasard des embranchements…
La position des étoiles et du soleil me servait de repères.
Je vins m’échouer face à la mer...
Comme un galion poussé par le vent…
Devant, aussi loin qu’elle puisse aller,
La mer m’a toujours fait rêver…
Plus besoin de parler pour nous comprendre,
Face a elle, j'était loin d'être à égalité !
Je me gavais d’elle, profitant sans vergogne de son existence,
Une façon pour moi de me servir en silence.
De prendre à l’autre juste en face,
Le sel nécessaire à mon existence !
Il me vint l’envie de lui parler,
De lui compter des histoires de mouettes,
Ivres d’espace et de colère…
De celle qui mettrait le plus longtemps à toucher les flots…
Des silences du soir, de ses pêcheurs restant…
De ces femmes s’agitant encore sur le quai.
De ses voiliers de passage sans passagers !
De mes yeux plissés d’avoir trop pleuré !
De cette plage que j’avais connu enfant, et presque oubliée !
De ces vagues qui effacèrent mes pas foulés,
Des couleurs ocre au soleil couchant
De mes rêves, et ces méandres croisées de réalité…
Sortie du regard des autres, et de leurs éclats de voix,
J’étais bien, enfouie dans mon invisibilité.
Pas une fois, je n'avais croisé son regard…
Sans lui pas une seconde, j’avais eu l’impression d’exister
Alors j’attendais face à la mer celui qui fatalement…
Un jour, viendrait me chercher.
JC
Ben, chapeau bas, quelle fraîcheur !