Les équipiers en transat

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Les équipiers en transat
sujet n°81069
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réponse n°80972

Bonjour,

Je relance cet ancien sujet sur les relations skipper / équipiers en réponse à votre récit.

Cette contribution concerne un cas encore non envisagé, celui du skipper DEMENT (aucune exagération).
J?avais donc décidé cette année d?abandonner temporairement mon petit bateau de croisière côtière / régates et de me
relancer une seconde fois dans une traversée océanique en tant qu?équipier. A priori, l?Indien avec ses îles encore peu
fréquentées (Madagascar en particulier) me tentent bien. Suivi des petites annonces de STW, après quelques contacts non
fructueux, je trouve ?Départ Le Cap juin 2005, arrivée Seychelles fin août 2005?.

Contact avec le skipper (ça tombe bien, il est du sud-ouest lui aussi), premier rendez-vous. L?homme est sympathique, jovial,
volubile, et a (ou aurait ?) déjà fait de nombreuses transats et même un trajet Caraïbes-Seychelles. L?autre équipier Jean-Paul,
copain du skipper, est beaucoup plus réservé, faisant tout de suite savoir qu?il n?a jamais fait de voile.

Programme retenu ?convoyage paisible d?un cata neuf avec nombreux arrêts tant à Madagascar côté canal du Mozambique,
que dans les îles éparses françaises (Europa, Juan de Nova) et surtout les atolls seychellois Aldabra, Farquhart etc, pour finir à
Mahé).Le départ est initialement prévu le 28 juin pour 1 mois et demi à 2 mois..

Participation prévue 30 Euros journaliers, dont, bien naïvement j?en conviens (mais je suis un confiant), je lui verse une 1ère
partie de 1000 euros (« en argent liquide, 2 billets de 500 euros s?il-te-plaît »). Je lui verserai toutefois cette somme en présence
de 2 témoins.

Finalement, très rapidement le départ est reporté au 5 juillet pour cause de retard dans la livraison du cata.
De toute manière, mon billet d?avion pour Le Cap est déjà pris sans changement possible pour le 4

L?avant-veille de mon départ en avion, je reçois un Sms de JP B?.. m?informant que la livraison est à nouveau retardée, mais
que le chantier prenait à sa charge tous les frais d?hôtel-restaurant de l?équipage et même une voiture de location.

En fait, le départ n?aura lieu que le 26 juillet, non sans que le skipper m?ait demandé le solde de ma participation soit 500 euros
supplémentaires (en fait l?alimentation), étant convenu qu?il devait, lui, rentrer impérativement en France fin août, mais que
nous pouvions nous les équipiers rester aux Seychelles le temps que l?on voudrait.

Pendant ce mois d?attente, je remarque chez le skipper des comportements un peu?étranges.

Un soir, sur le parking de l?hôtel, il recevra un coup de téléphone de la part d?une de ses employées semble-t-il qui le mettra dans
une véritable fureur : hurlements insensés, injures , etc ceci devant les regards ébahis des clients de l?hôtel. Une autre fois,
extrêmement contrarié par la non-réception d?un document bancaire ou douanier, je ne sais, il prendra la voiture ivre de colère
et roulera à mon grand effroi à 140 sur les quais du Cap, frôlant les passantes (« pousse-toi, sa?pe! »).

Sans rentrer dans les détails, nous nous apercevrons qu?il n?est en fait pas un skipper, mais un propriétaire totalement stressé
et incompétent et qui a tout simplement trouvé en nous un moyen économique de convoyer son bateau à Mahé où il doit être
utilisé en charter.

La suite ne sera qu?une longue déconvenue, JP B? ne sachant strictement rien faire sur son bateau (pas même prendre un ris),
mais voulant malgré tout absolument tout faire par lui-même, n?accordant aucune confiance à son équipage, toute man?uvre
se soldant par une catastrophe ponctuée de beuglements, d?insultes et de menaces (« je vais le tuer » a-t-il un jour lancé à mon
intention alors qu?il essayait de prendre un mouillage : ce n?était pourtant pas de ma faute s?il avait voulu utiliser la manivelle de
winch pour remonter le mouillage, débrayant ainsi le guindeau !). Même aux moteurs, dans le petit port de St-Francis en Afrique
du sud où il avait été décidé de s?arrêter pour remettre en état le genaker, il essaiera 4 fois, 5 fois de mettre son cata au
ponton, dans un concert de beuglements qui feront sortir les gens à leurs balcons. Il finira par dire au bord des larmes ?je sais
plus quoi faire, je sais plus quoi faire?. Il me laissera les commandes et je mettrais son cata au ponton. Et le plus indigeste sera
peut-être sa mauvaise foi digne d?un Louis de Funès dans ses meilleurs rôles.

Le plus étrange, c?est que 30 secondes après ses crises d?hystérie, il semble avoir tout oublié, retrouve bonne humeur et
propose café ou apéritif à l?équipage. et il ne dort pratiquement jamais.

Il talonnera 2 fois sur les cayes (une fois à la sortie de Mayotte) où il m?avait interdit de toucher au lecteur de carte mais ne
savait pas lui-même l?utiliser) et une 2ème fois à Mahé en regagnant la marina depuis la zone d?attente sur rade (le chemin le
plus court n?était pas le meilleur). Le danger sera réel tant dans la navigation que dans les man?uvres (ouverture impromptue
de bloqueurs : j?ai failli prendre dessus la bôme chargée des 200 kg de grand-voile quand il a libéré la balancine, tours mordus
sur les winches, affalage catastrophiques de genaker mal enroulé, mais qu?il voulait garder pour la nuit malgré le roulage
impossible avec la drosse enroulée autour de la voile etc). Un miracle qu?il n?y ait eu ni blessé, ni homme à la mer (ça aurait été
fatal), pas de ligne de vie bien sûr, ni port de harnais. De plus nous n?avions à bord aucun moyen de signaler un éventuel
problème, ne disposant que d?une Vhf, la balise de détresse , refusée, étant restée au chantier, ceci dans des parages où nous
n?apercevrons aucun cargo pendant 11 jours. Nous ne disposons également que du traceur de cartes/gps pour la nav, avec
juste en cas de panne un petit gps portatif mais seulement 2 cartes grand aigle au 1/3.500.000, soit environ à l?échelle du demi-
continent africain mais aucun autre document.

Pour finir avec son attitude, il piquera une crise de folie un soir à l?apéritif parce que le vent tournant de 30 degrés ne
permettait plus la route directe. Il en jettera la bouteille de whisky à la mer ! Enfin, croisant des pêcheurs une nuit, comme ils ne
répondront pas à l?appel vhf, ils se feront traiter de «fishermen, bloody monkeys ! » (pêcheurs, singes sanglants) sur le canal
16 !

Nous n?aurons une paix relative que la nuit puisqu?à un moment, il décide de faire les quarts tout seul ! Toutefois vu l?état de
surexcitation de l?individu, je garderais un ?il attentif sur la manivelle de winch au cas où je serais agressé physiquement même
après avoir décidé d?adopter un ?profil bas? !

Tout ceci ne serait qu?anecdotique si l?individu n?avait complété son palmarès par une certaine attitude fort peu cavalière puisqu?il
décidera en quittant Durban, dernière escale en Afrique du Sud, de ne plus s?arrêter nulle part, et de faire route directement
sur Mayotte où nous passerons une nuit (!) pour y faire du gas-oil (évidemment, nous marchons 18 heures par jour aux moteurs
(babord / tribord alternativement) et qu?au terme d?un mois de navigation, nous collecterons 500 heures de moteur - voile
combinés ! Quant aux escales malgaches, Seychelloises etc, nous n?aurons droit qu?à la vision de Juan de Nova et d?Astove
défilant sur babord.

Je débarquerai prématurément à Mahé au terme de 32 jours de mer (l?autorisation de rester à bord pour visiter les Seychelles
ayant été supprimée), et ce dois-je avouer avec un certain soulagement ! Toute demande de remboursement partiel sera
évidemment refusée, la somme versée étant soi-disant un ?forfait? pour aller aux Seychelles, j?y étais, donc??.

Amis équipiers potentiels, un seul conseil : n?accordez votre confiance à aucun propriétaire de bateau que vous ne connaissez
pas personnellement, faîtes établir un contrat ficelé de façon rigoureuse et ne payez en aucun cas au préalable ! Et si un
membre STW pouvait communiquer un exemplaire de ce type de contrat, peut-être qu?un jour je repartirai??..

Nautiquement à tous.

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Ketch
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réponse n°81161

Salut Plic,

J'ai lu ta réponse et compatis... Tu sais, il y a la même proportion d'équipiers lamentables, que de skippers nuls et atrabilaires.
C'est la même chose chez les plombiers, les courreurs cyclistes, etc.. C'est vrai qu'un skipper dangereux, c'est plus grave qu'un
équipier mythomane dans la mesure où la SECURITE de tous est en jeu. Pour ma part, sur les 40 ou 50 équipiers que j'ai eus
pour mes transat, la plupart sont restés en contact amical avec moi. Essaye une prochaine fois avec moi: je ne fume pas, ne
bois pas, et navigue depuis 40 ans, plus de 100.000 miles au compteur!! Amicalement. ketchcolo

http://perso.wanadoo.fr/yacht-colo

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GIN FIZZ
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réponse n°81423

Tiens tiens mais c'est de moi que ce monsieur veut parler!!!!!
Il est très intéressant de lire les appréciations faîtes et de voir que ce skipper semble se connaître parfaitement. Le problème est
que vous etes certainement trop usé par ces nombreuses "transat" et que si je me suis beaucoup amusé " en mon fort intérieur"
ce fut de constater jour après jour votre mauvaise gestion de tout en toutes circonstances. Puisque l'occasion m'en est donnée
j'en profite donc pour déconseiller votre compagnie à tous les amateurs de voyage sympa.

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Ketch
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réponse n°82406

Petite leçon de français au "mythomane" qui s'est reconnu. On dit un fort de Vincennes ou fort Chabrol. Et aussi un for intérieur.
Sans S. "Cordialement"....

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réponse n°82757

bonsoir plic
il n'y a pas que les propriétaires qui sont comme tu l'écris, je suis propriétaire d'un bateau et il m'est arrivée à peu près la même
chose mais avec des (faux) skippers et j'ai perdu pas mal d'argent. D'ailleurs je suis touours à la recherche d'un vrai skipper ou
équipier sérieux et qui a des c....... car tous ces ploucs se font peur au moindre coup de vent et sont incapables de prendre des
responsbilités et surtout d'honorer leurs engagements, ils ne pensent qu'au fric et cela me désole.
si c'est ça le milieu de la voile et bien il est loin le temps de l'entraide.
sur ce bon vent

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Ketch
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réponse n°82893

Bonjour Shisiwa,

Si tu recherches des skippers qui soient pro, contacte moi. ha ne m'intéresse pas perzso puisque je navigue 12 mois sur 12 sur
mon bateau, mais j'ai un bon nombre d'amis skippers fiables à 100% q peuvent sûrement te convenir. Cordialement

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réponse n°83004

bonjour,
je te remercie mais mon mari viens de partir chercher notre bateau, il fera la nav lui même avec un équipier en qui il peut avoir
confiance car il nous l'a prouvé. Comme on dit chez moi "on est jamais mieux servi que par soi même"
bon vent et bonnes fêtes de fin d'année
Shisiwa

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DUFOUR 36 CLASSIC
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réponse n°135319

Bonjour à tous,
grâce à STW,j'ai pu trouver un embarquement pour une transat  cette année (février-mars 09) de La Rochelle en Martinique. Personne ne se connaissait au départ et le skipper nous avait choisis selon des critères bien à lui. 3 garçons et une fille. C'est bien avec cette dernière qu'il y a eu des problèmes (pas pour ce que l'on peut imaginer...de ce coté là,c'était fermé de chez fermé...)non c'était le desinterressement de la vie à bord. J'avoue que ce ne doit pas être facile pour un skipper de choisir parmi 42 candidatures 4 équipiers qui vivront à bord pendant plusieurs semaines dans un espace restraint. Un curriculum nautique ne veut pas dire grand chose : cette équipière,qui n'a rien fait (à part jouer avec l'ordinateur) pourra se vanter d'avoir traverser l'atlantique...Moi qui possède un bateau et qui navigue avec ma famille et des amis, je préfère un équipier débutant mais sympa qu'un "monsieur je sais tout" et qui cherche à s'imposer.
J'ai eu l'occasion d'embarquer plusieurs fois et j'ai toujours eu beaucoup de plaisir de rencontrer de nouvelles "têtes" ;pour moi,ça s'est toujours trés bien passé et j'en garde de trés bons souvenirs ,mais j'avoue que c'est aussi (d'un coté comme de l'autre) une loterie.
Bon vent et à +

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réponse n°136100

Bonjour,
je suis arrivé sur ce forum car je cherche un embarquement pour traverser l'Atlantique en octobre ou novembre.
Si quelqu'un à quelques pistes à me proposer.

Je n'espère pas être le "gugus" que vous décrivez...
J'avoue tout de suite que je n'ai jamais traversé l'Atlantique, mais je sais faire un n?ud de chaise.

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réponse n°139373

bonjour
je suis actuellement au maroc a essaouirra ou je cherche une embarquation pour les canaries
je suis charpentier et voyage a velo
si des proprietaires de voiliers anticipent de faire escale a essaouirra ou agadir avant de rejoindre les canaries cela m interresse
si quelqu un a aussi des conseils a me donner  , je suis preneur , mon mail: blacheretristan@yahoo.fr
merci d avance et bon vent

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First-25
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réponse n°139377
Tristao a écrit :
bonjour
je suis actuellement au maroc a essaouirra ou je cherche une embarquation pour les canaries
je suis charpentier et voyage a velo
si des proprietaires de voiliers anticipent de faire escale a essaouirra ou agadir avant de rejoindre les canaries cela m interresse
si quelqu un a aussi des conseils a me donner  , je suis preneur , mon mail: blacheretristan@yahoo.fr
merci d avance et bon vent

Bonjour Tristan,

Tu augmentera tes chances de trouver une embarcation en mettant un message dans la "bourse des équipiers" de ce même site internet, service spécialisé dans la recherche d'embarcation et la constitution d'équipages.

Bon courage.

RL

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OVNI 445
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réponse n°141841
ketchcolo a écrit :
Titre Article : Attention aux équipiers dangereux...
Je fais en général deux transat par an. Voir mon site:www.croisierealavoile.com
 
J'embarque donc des équipiers et essaye, dans la mesure du possible, de les rencontrer avant l'appareillage. C'est impossible pour les transat retour que je fais en général au départ de St Martin. La plûpart du temps, ils se révèlent sympas et coopératifs, bien que fréquemment peu comptétents, mais toujours ou presque avec de la bonne volonté. Lors de ma dernière transat (départ St Martin le 15 avril 2005), j'ai embarqué un "gugus" qui se disait skipper, propriétaire d'un bateau de 38 pieds et voulant "tourner le Cap Horn"!! Il s'est révelé être un dangereux mythomane, macho comme personne, ne sachant pas faire un noeud de chaise, ni la cuisine, ni barrer. Rien. Débarqué avec pertes et fracas à Horta (Açores) après qu'il m'eut menacé physiquement. Moralité: faites bien attention aux gens que vous embarquez pour de longues distance, ça peut devenir dangereux.

Un conseil, après quelques expériences difficiles (dont une enparticulier), bien qu'étant médecin.

Demandez à vos équipers potentiels la liste des médicaments qu'ils prennent et quelles sont leurs contre-indications.
Il est parfois délicat de faire dire à cetrains qu'ils sont traités, pour quelque raison que ce soit, il faut donc être créatif dans la formulation de la question.
Cela vous évitera peut être quelques "déroutements d'urgence" voire quelques problèmes en mer en raison de traitements non suivis ou inefficaces en cas de vomissements répétés.
Bien sur, tout le monde ne se retrouve pas dans le cas de cet équipage Anglais dont un membre maniaco-dépressif (bi-polaire, dans la terminologie actuelle) s'est jeté par dessus bord 2 fois au milieu de l'Atlantique car il n'avait pas pris son traitement. Il a donc été repéche 2 fois, difficilement bien sur, et a fini attaché au pied du mat dans le carré avant qu'un batiement de la Navy ne soit détourné pour venir le récupérer et le traiter.
Certes, ça fait "histoire de chasse", mais j'ai connu à peu près la même chose, par gros temps, heureusement près d'une côte étrangère ce qui a rendu l'hospitalisation plus facile. Par contre le coté administratif, à l'ètranger, a été un tantinet "touchy".

Bien sur, il y a toujours le cas de l'Appendicite Aigue (imprévisible) ou de la Grossesse Extra Utérine (entre 12 et 15000 par an en France) qui survient en général entre la 3ème et la 6éme semaine.
Sachant qu'il vaut mieux prévenir que guérir, sur une longue traversée, il vaut mieux savoir si il y a "une future maman" à bord.

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réponse n°171062

Bonjour,
très instructif ce petit forum...
Cela fait quelques années que je songe à me lancer dans l'aventure d'une transatlantique à la voile, en tant qu'équipière. J'ai décidé hier de commencer à me pencher sur le sujet en me disant si ce n'est pas maintenant ce sera jamais. "Allez, on bloque trois semaines, on met les cirés dans le baluchon et on y va!"
Mon idée serait de faire UNE traversée Atlantique Nord, avec un équipage francophone, soit au départ de l'Europe soit dans l'autre sens - mais je souhaiterais rencontrer le skipper au préalable (et je suis en Europe). Je ne prétends pas être une louve de mer loin de là mais je suis une voileuse des bacs à sables (j'ai fait pas mal de stages et ai passé le 'Coastal Skipper' en Angleterre il y a quelques années, je participe maintenant en tant qu'équipière aux régates organisée par le Clyde Cruising Club en Ecosse "en saison" dont des traversées de nuit entre l'Ecosse et l'Irlande du Nord, et je saute volontier sur un bateau de temps en temps quand j'en ai l'occasion par ailleurs). 

Auriez vous des suggestions pour moi? Qui contacter, où, comment etc? 
Suis une fille, pas très costaude des bras mais j'ai un moral bien accroché et de l'endurance.
Je crois que l'expérience la plus galère jusqu'à ce jour fut une excursion aux toilettes lors d'une traversée Irlande du Nord- Ecosse par force 8-9 après un changement de foc sous la pluie au milieu de la nuit (vive les cirés et les harnais!). Mais ça doit être de la rigolade comparé à un dématage au milieu de l'Atlantique (ce fut effectivement une rigolade).

Merci pour toute info!

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Bavaria 34 (Monocoque)
Membre cotisant
Cotisant depuis 2008
réponse n°171083
Navilogos a écrit :

Auriez vous des suggestions pour moi? Qui contacter, où, comment etc? 

Merci pour toute info!

 Pour les contacts, il y a les bourses aux équipiers et en premier celle de STW. Elle m'a permis de recruter des équipages avec lesquels ça a (presque) toujours bien marché. Pour les transats c'est la saison ! Et pour la transat retour ça commence aussi...

Bonne recherche.

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SHARKI (Monocoque)
Membre cotisant
Cotisant depuis 2007
réponse n°171087

Bonsoir
Je pense que : "Allez, on bloque trois semaines...." , cela peut faire court d'un bout....si la date du retour n'est pas élastique.
La bourse des équipier(e)s est faite pour ces aventures.
Mais c'est une loterie, il y a de drôles de navires, et à bord on rencontre parfois des pathologies originales!!!!
Pierre

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réponse n°171109

Merci pour la piste. Je vais jeter un oeil en espérant bien tomber!
Je connais bien quelques skippers au Royaume Uni qui auraient peut-être des idées, mais comme je veux faire ça avec des francophones (voix du home sweat home, et pour garder mon français à flot)...!

Quelle est la saison idéale pour faire ça vous diriez? en Atlantique Nord. j'avais entendu dire Septembre Octobre novembre?
 

Merchi!

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Bavaria 34 (Monocoque)
Membre cotisant
Cotisant depuis 2008
réponse n°171112
Navilogos a écrit :

Quelle est la saison idéale pour faire ça vous diriez? en Atlantique Nord. j'avais entendu dire Septembre Octobre novembre?
 

Euh non ! C'est la pleine saison cyclonique...
Après novembre et jusqu'en juin. Bien que la météo soit un peu fantaisiste ces derniers temps : les alizés sont beaucoup moins réguliers qu'avant (quand tout était mieux !)

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réponse n°171202

Ah! Bon ben alors je vais me préparer pour l'hiver prochain dans ce cas.
Merci et bon vent à vous.

Le site de la Grande Croisière...