Toute tes manoeuvres sont correctes. Juste pour éviter les "coquetteries"au hissage : en rangeant en vrac il faut rentrer soit la bordure soit le guindant entièrement avant de rentrer le reste dans le sac. Maintenant , bien qu'il soit trop tard pour le Père Noël, si tu pouvais te faire offrir une jolie chaussette.... ce serait le pied si j'ose dire. Pour ce qui est du roulis rythmique c'est souvent plus à cause de la carène que du spi tangonné ou pas. Avec un spi assymétrique il est souvent plus efficace de tirer des bords au vent arrière 15° sur chaque bord est une moyenne. Ceci résoud souvent le pb de roulis.
Bon vent (arrière)
Jean et Evelyne
PS : Nous avons résolu le pb de roulis on a acheté un cata mais après 20 ans de nav sur monocoque.
bonjour, pour le vent arrière donc entre 160 et 180 le plus simple est d'enlever la grand voile et de mettre le génois à coté du spi en le faisant partir loin devant et tangonné. la stabilité de route est meilleure et le roulis atténué. pour l'envoi un bon pliage du spi dans son sac est un plus, mais une chaussette est vraiment très pratique et agréable. la question de l'empannage dépend beaucoup de la distance entre l'étai et l'extémité du bout dehors. en ce qui me concerne je navigue en solo et je fais passer le spi devant son guindant. donc deux écoutes et un virement qui a un rythme précis pour éviter que le spi retombe sur l'étai. mais le point le plus délicat est de passer en même temps la grand voile. je pratique en bordant comme au vent de travers et j'empanne ensuite. bien cordialement. flaneur.
Le coquetier à l'envoi du spi : ce n'est généralement pas un problème de rangement, mais plutôt d'envoi. Reprendre d'abord du bras avant de hisser et prendre un peu d'écoute (au besoin, faire juste un tour autour du winch pour qu'elle ait de la tension). ça permet que le bas soit écarter, et donc d'éviter les coquetiers. Puis reprendre la drisse vite et à fond.
Empannage : pour que ça passe plus facilement : coudre un bout entre les 2 écoutes entre 20 cm et 1 m du point d'écoute. comme ça, il n'y a pas de noeud qui coince. Un autre matelotage possible est de coudre les écoutes pour faire une sorte de Y. l'une des pattes du Y étant un petit bout qui va se nouer sur le point d'écoute.
La manoeuvre : il faut reprendre la contre écoute de spi rapidement en abattant (en choquant l'écoute). Vent arrière, attendre que le point d'écoute et une partie soit passé de l'autre coté. Faire passer la bome et loffer sur la nouvelle amure jusqu'à ce que tout soit établi et que le bateau ai repris de la vitesse. Puis abattre pour reprendre son cap.
Pour "descendre" le plus près possible du vent arrière : avoir de la vitesse (au besoin en loffant un peu), bien choquer le spi (il doit avoir tendance à revenir au vent). choquer du bras (la drisse reste à fond en haut) pour bien faire monter le spi. Si possible faire contregiter le bateau.
Affaler : en mettant le génois avant d'affaler, c'est plus facile car le spi est déventer. Une autre technique est : envoyer le génois, mettre le bateau proche du vent arrière, tirer sur la contre écoute (en choquant l'écoute) et affaler au vent. ça peu sembler surprenant, mais l'effort le plus grand est pour faire revenir le point d'ecoute au vent (comme pour un empanage). Après, il n'y a plus d'effort, le spi ne prend pas le vent. Il faut juste qu'il n'y ai pas de goupilles ou autre truc tranchant sur le trajet du spi.
Une remarque. Si l'on roule ou déroule le génois au vent arrière sur mon bateau, il a une tendance certaine en partant vers l'avant à se prendre dans la drisse de spi. J'ai eu à gérer comme cela des distrilils épouvantables. C'est pourquoi désormais je ne touche pas l'enrouleur tant que le spi est envoyé, ce qui exclue l'utilisation du génois comme disposiif anti coquetier.
Il existe aussi le foc belge qui évitera bien des soucis.
Il s'agit d'une voile sans toile seulement des sangles que l'on endraille sur un étai volant et qui empêchera le spi de s'enrouler autour de l'enrouleur.
Un spi qui s'entortille sur un foc roulé ça glisse vraiment pas et il faut souvent grimper pour le libérer.
Alors si un belge peut vous éviter le travail...
ps : pour la dénomination de "foc belge" il n'y a qu'a lire : ... une voile sans toile... et on comprend mieux
+1 pour l'affalage au vent, ça évite le chalutage et ce n'est pas plus difficile. Pour l'empannage un spi bien gonflé et un bon choqué en douceur pour que le point d'écoute parte loin et que le spi porte toujours... et plus le spi sera amuré de loin de l'étai plus facile ce sera.
Bonjour,
Pour ma part lors d'un empannage je prends maintenant la solution peinarde et assurée qui fonctionne toujours et sans problème (ce n'est pas très académique, mais, seul à la manoeuvre, c'est toujours gagné et sans risque) : Sous spi et GV : j'abats pour prendre de la vitesse je borde la GV au max, choque mon unique écoute de spi puis un petit coup de barre pour redresser , je passe à l'avant, j'étouffe le spi en ramenant la chaussette, bascule la chaussette de l'autre côté de l'étai, retour à l'AR en ramenant l'écoute de spi sur le winch du nouveau bord un coup de barre et bascule de la GV , retour à l'avant et envoie de la chaussette. Retour au cokpit et peaufinage des réglages : 3 minutes intensives mais manoeuvre propre. J'ai virer la 2° écoute de spi considérant que c'était un poids inutile sous pétole, qu'elle ne causait que des em.....de lors des empannages ou virements 'coques et autres blocages dans les filières ...) : une seule écoute me suffit
Bonjour,
Pour ma part lors d'un empannage je prends maintenant la solution peinarde et assurée qui fonctionne toujours et sans problème (ce n'est pas très académique, mais, seul à la manoeuvre, c'est toujours gagné et sans risque) : Sous spi et GV : j'abats pour prendre de la vitesse je borde la GV au max, choque mon unique écoute de spi puis un petit coup de barre pour redresser , je passe à l'avant, j'étouffe le spi en ramenant la chaussette, bascule la chaussette de l'autre côté de l'étai, retour à l'AR en ramenant l'écoute de spi sur le winch du nouveau bord un coup de barre et bascule de la GV , retour à l'avant et envoie de la chaussette. Retour au cokpit et peaufinage des réglages : 3 minutes intensives mais manoeuvre propre. J'ai viré la 2° écoute de spi considérant que c'était un poids inutile sous pétole, qu'elle ne causait que des em.....de lors des empannages ou virements (coques et autres blocages dans les filières ...) : une seule écoute me suffit.
Taillexav a écrit :
Titre Article : spi assymétrique
Je viens de me procurer un spi assymétrique et aimerai vérifier si je le manoeuvre correctement : il fait 100 m² et vaut mieux pas faire d'impair, ça se déchire vite ces choses là !
1) ranger : je le range un peu en vrac dans son sac en laisant les 3 points dehors
Ce n'est peut-être pas la meilleure solution car il "coquète" de temps en temps quand je le hisse.
2) établir : point d'amure sur l'estrope de bout dehors (le bras), tendre la sous-barbe d'icelui, crocher les écoutes tout à l'extérieur, celle au vent passant par devant l'étai, drisse derrière de génois, j'en sors un peu du sac puis ho-hisse à la main et à bloc. Après avoir assuré la drisse je reprend rapidement le bras puis règle l'écoute puis les autres voiles si besoin est (et souvent il est !).
3) mise en croisé : venir au vent arrière et se dém... pour passer toute cette voile devant l'étai; alternativement passer la GV et laisser le spi sur son bord.
Est-il recommandé de le tangonner ? j'ai cru remarquer que le bateau oscillait beaucoup (gite-contregite) en rytme avec les mouvements du spi sans tangon.
4) enpannage : de même que la première option que ci-dessus : faut aider pour que ça passe devant l'étai ! puis passage de GV et réglage du tout.
5) affaler : allure portante, choquer le bras et suffisement d'écoute pour que la bête s'étouffe sous le vent de la GV, puis ramener la bordure sur le pont puis affaler en brassant au max pour éviter le chalutage : pas toujours facile à faire seul car il faut une main pour contrôler la drisse et 3 bras pour brasser au plus vite !
Etouffer toute vélléîté de la bête de se relever : rabans ....
Des observations mes frères ?
Xavier & Ananda
Bonjour,
Je pratique de la même manière. Naviguant souvent en solo, j'ai un peu de mal avec 2 choses : le timing pour passer d'abord le spi puis empanner dans la foulée, et ... parfois l'écoute de spi libérée qui passe sous le bateau et reste coincée devant la quille. Très sympa !
Un truc pour tout ça ?
Christophe
Bonjour,
Toute tes manoeuvres sont correctes. Juste pour éviter les "coquetteries"au hissage : en rangeant en vrac il faut rentrer soit la bordure soit le guindant entièrement avant de rentrer le reste dans le sac. Maintenant , bien qu'il soit trop tard pour le Père Noël, si tu pouvais te faire offrir une jolie chaussette.... ce serait le pied si j'ose dire. Pour ce qui est du roulis rythmique c'est souvent plus à cause de la carène que du spi tangonné ou pas. Avec un spi assymétrique il est souvent plus efficace de tirer des bords au vent arrière 15° sur chaque bord est une moyenne. Ceci résoud souvent le pb de roulis.
Bon vent (arrière)
Jean et Evelyne
PS : Nous avons résolu le pb de roulis on a acheté un cata mais après 20 ans de nav sur monocoque.
bonjour, pour le vent arrière donc entre 160 et 180 le plus simple est d'enlever la grand voile et de mettre le génois à coté du spi en le faisant partir loin devant et tangonné. la stabilité de route est meilleure et le roulis atténué. pour l'envoi un bon pliage du spi dans son sac est un plus, mais une chaussette est vraiment très pratique et agréable. la question de l'empannage dépend beaucoup de la distance entre l'étai et l'extémité du bout dehors. en ce qui me concerne je navigue en solo et je fais passer le spi devant son guindant. donc deux écoutes et un virement qui a un rythme précis pour éviter que le spi retombe sur l'étai. mais le point le plus délicat est de passer en même temps la grand voile. je pratique en bordant comme au vent de travers et j'empanne ensuite. bien cordialement. flaneur.
Voici ce qu'on fait sur les bateaux de régate
Le coquetier à l'envoi du spi : ce n'est généralement pas un problème de rangement, mais plutôt d'envoi. Reprendre d'abord du bras avant de hisser et prendre un peu d'écoute (au besoin, faire juste un tour autour du winch pour qu'elle ait de la tension). ça permet que le bas soit écarter, et donc d'éviter les coquetiers. Puis reprendre la drisse vite et à fond.
Empannage : pour que ça passe plus facilement : coudre un bout entre les 2 écoutes entre 20 cm et 1 m du point d'écoute. comme ça, il n'y a pas de noeud qui coince. Un autre matelotage possible est de coudre les écoutes pour faire une sorte de Y. l'une des pattes du Y étant un petit bout qui va se nouer sur le point d'écoute.
La manoeuvre : il faut reprendre la contre écoute de spi rapidement en abattant (en choquant l'écoute). Vent arrière, attendre que le point d'écoute et une partie soit passé de l'autre coté. Faire passer la bome et loffer sur la nouvelle amure jusqu'à ce que tout soit établi et que le bateau ai repris de la vitesse. Puis abattre pour reprendre son cap.
Pour "descendre" le plus près possible du vent arrière : avoir de la vitesse (au besoin en loffant un peu), bien choquer le spi (il doit avoir tendance à revenir au vent). choquer du bras (la drisse reste à fond en haut) pour bien faire monter le spi. Si possible faire contregiter le bateau.
Affaler : en mettant le génois avant d'affaler, c'est plus facile car le spi est déventer. Une autre technique est : envoyer le génois, mettre le bateau proche du vent arrière, tirer sur la contre écoute (en choquant l'écoute) et affaler au vent. ça peu sembler surprenant, mais l'effort le plus grand est pour faire revenir le point d'ecoute au vent (comme pour un empanage). Après, il n'y a plus d'effort, le spi ne prend pas le vent. Il faut juste qu'il n'y ai pas de goupilles ou autre truc tranchant sur le trajet du spi.
Philippe
Une remarque. Si l'on roule ou déroule le génois au vent arrière sur mon bateau, il a une tendance certaine en partant vers l'avant à se prendre dans la drisse de spi. J'ai eu à gérer comme cela des distrilils épouvantables. C'est pourquoi désormais je ne touche pas l'enrouleur tant que le spi est envoyé, ce qui exclue l'utilisation du génois comme disposiif anti coquetier.
Il existe aussi le foc belge qui évitera bien des soucis.
Il s'agit d'une voile sans toile seulement des sangles que l'on endraille sur un étai volant et qui empêchera le spi de s'enrouler autour de l'enrouleur.
Un spi qui s'entortille sur un foc roulé ça glisse vraiment pas et il faut souvent grimper pour le libérer.
Alors si un belge peut vous éviter le travail...
ps : pour la dénomination de "foc belge" il n'y a qu'a lire : ... une voile sans toile... et on comprend mieux
+1 pour l'affalage au vent, ça évite le chalutage et ce n'est pas plus difficile. Pour l'empannage un spi bien gonflé et un bon choqué en douceur pour que le point d'écoute parte loin et que le spi porte toujours... et plus le spi sera amuré de loin de l'étai plus facile ce sera.
Bonjour,
Pour ma part lors d'un empannage je prends maintenant la solution peinarde et assurée qui fonctionne toujours et sans problème (ce n'est pas très académique, mais, seul à la manoeuvre, c'est toujours gagné et sans risque) : Sous spi et GV : j'abats pour prendre de la vitesse je borde la GV au max, choque mon unique écoute de spi puis un petit coup de barre pour redresser , je passe à l'avant, j'étouffe le spi en ramenant la chaussette, bascule la chaussette de l'autre côté de l'étai, retour à l'AR en ramenant l'écoute de spi sur le winch du nouveau bord un coup de barre et bascule de la GV , retour à l'avant et envoie de la chaussette. Retour au cokpit et peaufinage des réglages : 3 minutes intensives mais manoeuvre propre. J'ai virer la 2° écoute de spi considérant que c'était un poids inutile sous pétole, qu'elle ne causait que des em.....de lors des empannages ou virements 'coques et autres blocages dans les filières ...) : une seule écoute me suffit
Bonjour,
Pour ma part lors d'un empannage je prends maintenant la solution peinarde et assurée qui fonctionne toujours et sans problème (ce n'est pas très académique, mais, seul à la manoeuvre, c'est toujours gagné et sans risque) : Sous spi et GV : j'abats pour prendre de la vitesse je borde la GV au max, choque mon unique écoute de spi puis un petit coup de barre pour redresser , je passe à l'avant, j'étouffe le spi en ramenant la chaussette, bascule la chaussette de l'autre côté de l'étai, retour à l'AR en ramenant l'écoute de spi sur le winch du nouveau bord un coup de barre et bascule de la GV , retour à l'avant et envoie de la chaussette. Retour au cokpit et peaufinage des réglages : 3 minutes intensives mais manoeuvre propre. J'ai viré la 2° écoute de spi considérant que c'était un poids inutile sous pétole, qu'elle ne causait que des em.....de lors des empannages ou virements (coques et autres blocages dans les filières ...) : une seule écoute me suffit.
Bonjour,
Je pratique de la même manière. Naviguant souvent en solo, j'ai un peu de mal avec 2 choses : le timing pour passer d'abord le spi puis empanner dans la foulée, et ... parfois l'écoute de spi libérée qui passe sous le bateau et reste coincée devant la quille. Très sympa !
Un truc pour tout ça ?
Christophe