Qualité d'un bon mouillage

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DUFOUR 36CC
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Qualité d'un bon mouillage
sujet n°85290
Bonjour, Je viens de relire les diffèrents sujets, je dois équiper mon bateau (10.88m pour 7 tonnes)pour la Grèce et Turquie. Je dispose aujourd'hui de 25 m de chaînes et d'un peu de cablots, je compte acheter une nouvelle ancre MPI Bracke de 16 kg et 60m de chaînes de 10 et 40 m de cablots. Comme vu sur ds d'autres discutions, ajouter une main de fer avec un amortisseur pour donner de l'élastisité et soulager le guindeau. Je pense que ce montage est passe partout et est équilibré, si vous avez d'autres avis? ou expériences? a+ Joël
Oceanis 423 (Monocoque)
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réponse n°108974

Bonjour,
Dans ces pays de montagnes et de volcans, il est courant de devoir mouiller par 15 à 25 m de fond à proximité de la rive (il
m'est déjà arrivé de mouiller par 35 m de fond).
1. L'ancre doit être capable d'accrocher en pente, et, quand on sait que les tests d'accroche d'ancre sont réalisés sur fond
bien horizontal, on peut découvrir que la super ancre que l'on a achetée devient très hésitante sur une pente abrupte. Je ne
connais pas la Brake ; donc je n'en dirai mot. La mienne est une ancre néo-zélandaise de 25 kg (pour 13 t), qui a toujours
accroché immédiatement, dans toutes les positions et sur tous les fonds (comme je navigue parfois seul, c'est un impératif)
2. Par sécurité, il vaut mieux disposer d'une longueur de chaîne de 80 m (certains diront davantage encore). Le câblot, j'en
ai à bord au cas où, mais je ne l'utilise jamais. Dans une région où le soleil frappe durement et finit par détruire les
cordages, l'acier me semble être beaucoup plus sûr.
3. L'ancrage se fait généralement cul à la rive, avec deux aussières portées à terre. Une telle manoeuvre est très
différente de l'ancrage presse-bouton habituel sur nos côtes. Il faut donc s'y préparer et y préparer l'équipage. Ne pas
oublier que, si l'on ancre sur l'un des côtés d'une anse en V ou en U et si le vent arrive de terre (c'est généralement le
cas), il faudra apprendre à gérer du vent de travers lors du mouillage et observer si l'ancre, sollicitée latéralement,
conserve son efficacité et la chaîne sa tension.
4. Personnellement, je n'aime pas le croc vendu par les ships français, car il fait porter tout l'effort sur l'épaisseur
d'un seul maillon. J'utilise un support de chaîne acheté en Sicile, qui soutient l'ensemble du maillon sans le traverser et
répartit mieux l'effort sur la chaîne. Autre avantage : je frappe deux bouts dessus avec amortisseurs et les relie, en
passant par les chômards, aux taquets avant du bateau, le support se trouvant un peu au-dessous du niveau de l'eau, ce qui
abaisse de 2 m le point de tire. J'obtiens ainsi une bonne élasticité de la ligne de mouillage et une grande stabilité de la
proue, capable d'encaisser de fortes rafales.
5. Lorsque qu'un fort meltem est annoncé, je pratique l'empennelage. Une manille spéciale traverse la chaîne (à proximité de
l'ancre principale) et la 2nde ancre (chez moi une Bügeleisen de 11 kg) prolonge la ligne de mouillage de 4 m. Surtout pas
d'ancre surdimensionnée ; sinon, la remontée de la ligne fera souffrir le guindeau. Il ne faut pas prendre la chaîne
directement sur la première ancre (risque de déstabilisation et remontée à bord plus complexe) et il faut évidemment
veiller, lors de la manoeuvre, à déposer, l'ancre d'appoint avant la grosse, afin d'éviter qu'elles ne s'entortillent.
Bonne croisière dans ces eaux absolument magnifiques.

Anonyme (non vérifié)
réponse n°108977

Bonjour Patrice,
Connais tu, ou quelqu' un connaitrait il l' ancre DELTA dont on me dit grand bien pour la Méditerranée. Elle accrocherai
justement dans toutes les positions contrairement à mon ancre plate FOB ou autres SQR...Merci

Oceanis 423 (Monocoque)
Membre cotisant
Cotisant depuis 2005
réponse n°108983

Bonjour Hervé,

Oui, je connais la Delta plutôt bien, puisque j'en ai acheté une pour mon précédent voilier (un 31 pieds) et l'ai conservée
environ 10 ans (à l'époque, le choix était assez limité). Je dois dire qu'elle ne m'a jamais convaincu. Son accroche m'a
toujours semblé très aléatoire : une fois bien, une autre fois difficile, et je ne me suis jamais senti en sécurité avec
cette ancre. Je me souviens d'une mémorable glissade dans la baie de Fornells à Minorque (fond d'algues), alors qu'elle
avait l'air de bien résister aux rafales. C'est d'ailleurs son gros défaut : elle s'arrache et est le plus souvent incapable
de se replanter, ce que j'ai pu améliorer avec l'empennelage d'une ancre plate.

Pour moi, la Delta représentait, malgré tout, un progrès par rapport à l'ancre plate que j'avais auparavant ; aujourd'hui,
cette ancre conçue il y a 15 ou 20 ans paraît dépassée. Je ne veux faire aucune pub particulière et ne pas créer de
polémique stérile. Toutefois, on peut dire que les ancres conçues à partir des années 2000 (pas toutes, bien entendu) ont
d'autres qualités, tout simplement parce que les ingénieurs ont cherché à comprendre et à éliminer les défauts des ancres de
la génération précédente.

Cela dit, l'ancre seule n'est pas la garante d'un mouillage réussi (voir mon précédent post) et le comportement du bateau au
mouillage joue un rôle déterminant.

jli
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Iroise 46
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réponse n°108986

bonjour
peux tu expliquer comment tu dois impérativement defaire la 2eme ancre (empennelée) à la remontée avnt de remettre à poste
l'ancre principale? j'avoue fixer la 2eme ancre avec de la chaine directement sur l'ancre principale
merci

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X95
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réponse n°108987

Bonjour

"60m de chaînes de 10"

"Par sécurité, il vaut mieux disposer d'une longueur de chaîne de 80 m (certains diront davantage encore). Le câblot, j'en ai à bord au cas où, mais je ne
l'utilise jamais. Dans une région où le soleil frappe durement et finit par détruire les cordages, l'acier me semble être beaucoup plus sûr."

Ah ces chaîneux!!!!!!

Eric Clin

Oceanis 423 (Monocoque)
Membre cotisant
Cotisant depuis 2005
réponse n°108995

Bonsoir,

Si l'ancre n°2 est fixée sur l'ancre principale, la ligne de mouillage sera délicate à remonter en fin de course pour la
raison suivante : l'ancre principale ne pourra basculer naturellement dans le davier et le guindeau forcera en vain, compte
tenu de la force d'attraction de l'ancre secondaire encore dans l'eau et des 4 m de chaîne qui la relient à l'ancre
principale, une ancre d'une longueur de 1000 mm et d'un poids de 25 kg. S'ajoute à cela la position gênante de l'enrouleur
de génois.

Détacher l'ancre n°2 est donc périlleux, à moins d'être un athlète capable d'écarter l'ancre principale, de se tortiller à
travers le balcon vers la base de l'ancre n°1, saisir la chaîne d'une main, démaniller de l'autre, remonter le tout et
risquer de tout lâcher. Certains bateaux le permettent peut-être, mais, chez moi, c'est franchement compliqué. On peut
évidemment utiliser un bout pour faciliter la manoeuvre, mais c'est pour moi une solution insatisfaisante et même dangereuse.

J'ajoute que, pour avoir observé le mouillage par vent assez fort, je me suis rendu compte que la résistance de l'ancre
secondaire, prise directement sur l'ancre principale, a tendance à exercer une force - notamment lorsque la chaîne est
tendue - qui pousse celle-ci à se coucher sur le côté, donc à perdre de son efficacité.

Ces deux raisons (ajoutées aux expériences que j'ai pu glaner ici et là) expliquent que j'ai choisi de placer la chaîne de
l'ancre n°2 sur la chaîne principale au moyen d'une manille appropriée. Ainsi, l'ancre principale conserve son indépendance
et le guindeau la remonte sans difficulté (à condition, bien entendu, que la manille passe dans le davier). L'ancre n°2 est
alors facile à remonter, sans avoir à se casser le crâner sur le balcon ou sur le davier.

Dernier point : depuis que j'ai ma nouvelle ancre, j'empennèle très rarement.

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réponse n°109001

Cette question a été plusieurs fois évoquée sur différents forums, notamment sur Hisse et Oh. Il y a un bouquin fort bien
fait qui explique de manière objective l'intérêt de la chaine, du cablot, du mouillage mixte. La démonstration de la
supériorité du mouillage mixte sur le tout chaine est établi depuis longtemps, essentiellement sur l'écrétement des pointes
(c'est là où les chaines cassent), à condition de faire très attention au ragage, notamment au niveau du davier. Sans
compter qu'un gros mouillage de plus de 60 m de chaine de 10 à l'avant d'un bateau de 10 mètres ne renforce pas ses qualités
marines.

Oceanis 423 (Monocoque)
Membre cotisant
Cotisant depuis 2005
réponse n°109002

J'ai expliqué également de manière objective pourquoi je n'utilisais pas de câblot :

1. J'ai deux forts amortisseurs reliés à un support de chaîne qui absorbent largement les à-coups.
2. La chaîne résiste mieux au soleil et à la mer que le câblot.
3. Dans les mouillages turcs, compte tenu des aussières de poupe, la ligne de mouillage est le plus souvent en tension, ce
qu'une chaîne (amortie) supportera mieux qu'un câblot.

J'ajoute que l"épissure chaîne/câblot n'est pas un lien "naturel" digne de m'inspirer une immense confiance.

Quant au poids supporté par le bateau, comme il faut bien tout de même envoyer de la chaîne, je pense que la différence
rebutera essentiellement ceux qui veulent régater, non ceux qui pratiquent la croisière.

Quoique dise tel ou tel livre, chacun a aussi le droit d'avoir une opinion personnelle sur un sujet donné (sinon, les forums
n'ont plus aucune raison d"être) et de ne pas considérer une question comme définitivement tranchée, parce qu'un gourou a
dit une fois qu'il valait mieux recourir au mouillage mixte.

Après quelque chose comme un bon millier de mouillages en Méditerranée, mon expérience m'autorise à défendre un point de
vue, sans pour autant considérer une opinion différente comme totalement absurde.

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DUFOUR 36CC
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réponse n°109025

Bonjour,

Merci pour les infos, se fameux support se trouve uniquement en Italie?
Maintenant, il y a quand même une limite aux poids dans la baie à mouillage, c'est pour cela que je me disais que 60m c'était bien.
Le chip de port pin Rolland me disait que les sociètés de locations avaient 80 m de chaînes pour la Turquie?

a+
merci

Joël

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DUFOUR 36CC
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réponse n°109027

L' ancre Bracke, s'appelle aussi MPI.

a+
merci

Joël

Dwf
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Hallberg Rassy
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réponse n°109057

bonjour,

que voulez vous dire par support? je cherche un davier adapté à une ancre mpi brake de 20 kg pour un oceanis 43 qui a une
étrave très droite.
merci por la réponse.
dwf Sourire

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réponse n°109073

En ce qui concerne le livre, il y a dedans les équations mathématiques de calcul qui peuvent être vérifiées : les maths
sont objectives. Qu'après on préfére la chaine pour des raisons justifiées (ragage,..) bien sûr. En cas de gros vent, je
mets au moins 30m de cablot, ca permet d'allonger de près de 7 à 8 métres sur les rafales en absorbant progressivement sur
le rappel final.
Tout à fait d'accord sur la préférence pour une main de fer maison sur la main de fer Wichard qui est mal conçue. Idée
partagée par l'auteur du bouquin qui en donne d'ailleurs un plan. Sur la tenue du cablot au soleil, je vis principalement à
Mayotte, et je n'ai pas constaté de problème particulier avec le nylon des cablots. Avec le PVC des annexes, oui.
S'il y a un domaine où il est très difficile d'avoir des certitudes, c'est sur les ancres. Je ne serai jamais sûr de la
tenue d'une ancre et en cas de doute, j'en mets 2 de type différent avec un affourchage à angle faible, j'ai eu trop
d'emmerde avec les empennelages.

Oceanis 423 (Monocoque)
Membre cotisant
Cotisant depuis 2005
réponse n°109079

Toute opinion est respectable, si elle s'appuie sur l'expérience. Bien entendu, la forme de coque et le poids du bateau
entrent pour beaucoup dans le choix de la ligne de mouillage. Mon précédent voilier (fines entrées d'eau et maître-bau
reculé au maximum) avait tendance à se tortiller dans les rafales, comme un chien au bout de sa laisse. Celui que j'ai
actuellement bouge par contre très peu.

1. Le croc ou la main de fer ou le soutien de chaîne évite les rappels brutaux, s'ils est accompagné d'un ou de deux
amortisseurs, et ménage le guindeau et le davier. Je suis content de voir que la littérature confirme mon appréciation sur
le fameux 'croc de chaîne" Wichard. Par contre, je n'ai pas trouvé sur la toile la main de fer que j'utilise. Il faudrait
juste que je puisse transmettre une photo.

2. L'empennelage m'a rarement posé de problème. Question de méthode et d'habitude. Par contre, mon premier et seul
affourchement m'a valu de détortiller la chaîne d'ancre pendant deux heures, du fait de la renverse de vent
quasi-automatique en mer Médiiterranée le soir et le matin (brises thermiques).

3. Je reviens à la question du fil : le mouillage en Grèce et en Turquie. Je n'ai pratiquement jamais vu de câblot dans ces
eaux sur des bateaux de 35/40 pieds et plus et, quand on est retenu à la rive par deux aussières qui jouent d'ailleurs aussi
le rôle d'amortisseurs, il est impératif que la proue ne se balade pas. Donc, pour moi, dans ce cas de figure, 7 à 8 m
d'élasticité de la ligne de mouillage ne sont pas souhaitables, et je préfère nettement le principe des amortisseurs reliés
à la main de fer. D'ailleurs, les gulets (goélettes turques en bois de 25/30 m qui font du charter) balancent jusqu'à 200 m
de chaîne par dessus bord en traversant l'anse à reculons, puis se tirent dessus après fixation des amarres à terre. Sur le
plan écologique, il y aurait beaucoup à dire, mais cela c'est une autre question.

4. Au sujet des ancres, il y a tout de même quelques tests comparatifs qui permettent, au moins, de ne pas acheter les moins
performantes.

En conclusion, je dirai que le mieux est de faire ses propres tests, sauf que, pour la chaîne, si l'on considère après coup
qu'on n'en a pas assez, on est obligé de rallonger en utilisant un maillon riveté, ce qui n'est pas un gage de sécurité (le
maillon faible !).

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DUFOUR 36CC
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réponse n°109091

Bonjour,

D'accord avec toi, tous les bateaux aussi bien de locations que les autres ont presque toujours que de la chaîne.
Maintenant, 60m + cablots ou 80m tout chaine?????????????
a+

merci

Joël

Kaj
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réponse n°109099

Il faut vraiment faire attention au poids embarqué. 80 m de chaîne de 10 me paraît beaucoup surtout si par précaution on a
un second mouillage prêt au cas ou !
Nous sommes en Turquie actuellement et 50 m de 10 plus câblot me paraissent suffisants et pour ma part je n'en ai que 40.
Je pense qu'il est beaucoup plus important de bien choisir son mouillage et aussi sa météo. Mais je n'ai certainement pas
tout vu et j'ai peut-être tort !
L'exemple des gülets n'est pas un bon exemple, elles ont des ancres de merde le plus souvent, des grapins géants par
exemple et on en a vu cet été se mouiller avec 300 m de chaîne et plus de 100 m de bout derrière. C'est aussi pour bien
occuper le place de façon à ce que personne ne puisse se mettre devant ou derrière...
L'exemple des bateaux de location n'est pas non plus, je crois une référence. le plus souvent ils sont équipés d'ancre qui
ne tiennent pas bien ou bien les équipages ne savent pas se mouiller. Ils ne tiennent donc que par le poids qu'ils mettent à
l'eau (en vrac le plus souvent).

Se mouiller par beaucoup plus que 12 m de fond est parfois obligatoire mais je ne le conseille pas. Il faut se le remonter
son mouillage après ! Pour peu qu'il soit bien accroché ben bonjour le guindeau. Et quand il y a beaucoup de fond c'est bien
rare s'il n'y a pas de la houle traversière évidemment.

Oceanis 423 (Monocoque)
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réponse n°109101

J'ai fini par trouver les deux outils que j'utilise dans un catalogue italien (la manille est aussi vendue en France).

Page 30, vous voyez "Grillo cimo/catena" (manille bout/chaîne), qui me permet de frapper la seconde chaîne d'ancre (4 m
environ) sur l'oeillet par l'intermédiaire d'une manille axe 6 pans (afin de supprimer l'aspérité de la tête de l'axe
visseur) en cas d'empennelage, sans affaiblir la résistance de la chaîne principale.

Cf. catalogue AD 2007 p. 315.

Et aussi, juste après, "Atacco cima/catena" (attache bout/chaîne), qui remplace avantageusement la main de fer de chez
Wichard et permet de frapper sur l'oeillet deux bouts comportant chacun un amortisseur, reliés aux taquets avant. La chaîne
est logée dans la fente. Evidemment, le modèle 10/12 existe. Je l'utilise depuis 3 ans et je n'ai noté aucun écrasement des
maillons.

http://www.magnavacca.it/pdf/ACCESSORI-DA-COPERTA.pdf

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DUFOUR 36CC
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réponse n°109105

Bonjour,
Je relance sur l'autre fil la discution sur les ancres, car maintenant, je pense que le compromis pour mon bateau est 60m de
chaînes de 10 et 40 m de cablots diam 22 et des amortisseurs. Je vais aller voir les catalogues pour les accroches.

a+
merci

Joël

Kaj
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réponse n°109111

Fais gaffe ! Sur un bateau de cette taille là la baille ne sera sans doute pas facile pour mettre 40 m de câblot en plus de
la chaîne ou alors il faudra le prévoir démontable.
Pour la main de fer ou tout autre accessoire du même genre essaie de trouver quelque chose qui pasera bien à travers ton
davier d'étrave sinon c'est une gymnastique particulièrement pénible quand ça souffle avec de fortes vagues.

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OCÉANIS Clipper 373 (Monocoque)
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réponse n°109491

Bonsoir à Tous

Même avis sur les fameuses mains de fer. J'ai acheté au salon de décembre à Paris la réplique de '"attaco cima-catena" chez
swisstech 56.70 ?. Ils vendent également par internet.

www.swisstech.com

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réponse n°109591

SourireBonjour, je lis avec intérêt tous les avis sur le mouillage, et je me dis que je pourrais donner le mien! Chacun est maître à
bord de son bateau et chacun faitg au mieux de ce qu'il pense et de son expérience. Je suis personnellement un ferme partisan
de l'empennelage systématique dès qu'il s'agit de passer une suit tranquille à bord. J'ai essayé l'empennelage sur chaîne manillée
derrière l'ancre principale mais naviguant seul, je trouve que c'est très compliqué à mettre en oeuvre tant à la descente qu'à la
remontée. Je préfère donc maniller la seconde ancre sur trois/quatre mètres de chaîne sur l'ancre principale. Cela se fait
tranquillement, cette ancre plus légère étant simplement posée sur le balcon, puis de la descendre à la main dès que le point de
mouillage idéal est trouvé ou retrouvé; en effet, pendant la mise en place de l'ancre, le bateau a dérivé ou le mouillage a été
préparé juste avant d'arriver sur la zone de mouillage. Cette ancre sagement posée sur le balcon ne bouge pas, et en cas de
crainte ou de clapot, il est toujours possible de la poser sut le pont, la chaîne passant par l'exterieur du balcon bien sûr. Il ne
reste alors plus qu'à la descendre doucement puis de laisser filer le mouillage principal qui suit. Ce mouillage suit doucement, car
heureux possesseur d'un guindeau électrique, je mouille "au guindeau". Cela évite l'envol brutal de la chaîne qui s'étale
doucement sans se mettre en tas. Pour remonter le mouillage, il est facile, bien que parfois un peu acrobatique d'attrapper à la
main la chaîne d'empennelage dès que la verge de l'ancre principale arrive presque à hauteur du davier. C'est alors la
manoeuvre inverse, remontée de l'ancre à la main, posée sur le balcon et démanillage de l'ancre alors qu'entre temps, l'ancre
principale à été mise à poste.
Dans cette monoeuvre, il est impératif que la chaîne d'empennelage soit inférieure à la hauteur d'eau pour que le guindeau
puisse décrocher les deux ancres du fond sinon même la plus légère serait difficile à décrocher à la main, sauf à le faire au
moteur, ce qui ne me plaît pas .
Je fais peut-être faire hurler, mais je préfère un mouillage tout chaîne, en chaîne de 8 pour un voilier de 7,5T. Cela permet
d'en mettre 100 mètres dans la baille sans scrupule ni surcharge insupportable et de ne pas lésiner sur la longueur de la ligne de
mouillgé étalée.. Même par 30 noueds de vent, je n'ai pas eu le moindre problème, nii le sentiment d'une ruture possible.
Ceci dit, la chaîne est systématiquement enlevée du guindeau et je mets en place deux retenues de chaine qui reviennent aux
taquets via les chaumards de chaque bord . Chacune mesure 5 mètres en cordage trois torons, car il est indispensable que ces
cordages soient "elastiques". De la drisse usagée est à proscrire car le rappel est trop brutal et peut casser, sauf à utiliser des
resorts d'amarres, qui sont aussi agréables sur le trois torons.
Quant aux crochets Wichard, ils sont trop sophistiqués et j'ai personnellement retiré l'arrêt à ressort qui ne sert à tien et
complique inutilement la manoeuvre. Il y a une dizaine d'années j'en avais trouvé de plus simples à La FLOTTE FRANCAISE, plus
rustiques et qui m'avaient donné toute satisfaction. SourireSourireSourire

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X95
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réponse n°109597

"Je fais peut-être faire hurler, mais je préfère un mouillage tout chaîne"

WHOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO! MDR
Eric

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OVNI 385
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réponse n°109608

Je voudrais juste apporter un petit plus par rapport à l'empennelage que je pratique sur un bateau de 8 tonnes de temps en
temps.
Je mets un orin sur la 1ére ancre ce qui me permet de la récupérer plus facilement. Je n'ai jamais eu de problèmes avec cette
manoeuvre.

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GIB SEA 105
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réponse n°109623

Un type qui s'apelle Brechou a forcément un avis respectable en matière de mouillage. La bas on est sur ancre avec des
courants de deux noeuds et le marnage y est de 10m, ul faut donc mouiller par fond de 15m...

J'ai considérablement amélioré ma technique d'empennelage dans les anglo normandes.

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réponse n°109650

2 noeuds... dans les anglo, on est vraiment en morte eaux! MDR
Jean-Paul

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CONTEST
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réponse n°109652

Perso j'utillise pour enpenneler une deuxième ancre avec un bout ( pas de chaîne)d'une dixaine de mètres attacher à l'encre
principale pour un meilleur remontage.
Mon experience à propos de la delta est qu'avec une Buggle à même poid est que la Delta elle se comporte beacoup mieux.

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GIB SEA 105
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réponse n°109657

Non, au mouillage, y a que dans les Chausey, Herm ou les Eréhous qu'on voit cela. les autres mouillages sont abrités du
courant.

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réponse n°109660

Vrai, mais cela a l'avantage de faire causer!
Jean-Paul Clin

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VOYAGE 12.50
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réponse n°109679

bonjour
je débute en navigation et tout ça est passionant.

Si j'ai bien compris la 2ème ancre sert à fixer la 1ère au sol. Mais elle, la 2éme ancre, il n'y a rien pour la sécuriser. Ne serait-il
pas judicieux d'installer une 3ème ancre devant la 2ème

Merci de vos conseils

Kaj
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réponse n°109684

C'est pas bête ça ! je pense même qu'une quatrième ne serait pas de trop.
Bon, je lis tout ça avec étonnement. je ne pose qu'une seule ancre, une assez bonne qui ne décroche pas beaucoup pas souvent
et quand ça commence à hurler je pose la seconde ancre en plomb de sonde. Quand ça piaule velu une bonne ancre suffit avec
pas mal de chaîne par sécurité. j'ai vu il y a deux ans à Porto Kayio un voisin français et néanmoins copain déraper comme
un fou avec ses deux ancres empennelées. pas grave il était habitué et il relevait son mouillage toutes les trois heures
quand il avait assez dérivé.
Par contre de :'autre côté une petite vedette était mouillée avec une Bruce dont on dit tant de mal, une petite Bruce mais
avec peut-être 50 ou 60 m de chaîne et il n'a pas bougé d'un iota.
Il y avait 50 noeuds avec des rafales en travers ce qui n'est pas rare par ici comme le savent les habitués.

Quand ça piaule ben, faut être prêt et ne dormir que d'une main et ce n'est pas 50 ancres qui arrangeront les choses car, si
par miracle ça tient, ce sont les autres qui dérapent et viennent sur toi, et là ? Ben faut déménager vite fait... Et
comment tu fais vite avec plusieurs ancres au bout de ta chaîne ?

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OCÉANIS Clipper 373 (Monocoque)
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réponse n°109686

Bonjour à Tous
Tout à fait d'accord avec ce raisonnement. Quand ça piaule, moins la manoeuvre est compliquée et dure à réaliser dans des
conditions difficiles, plus elle est sûre et rapidement effectuée.
Que pensez vous alors de laisser filer une gueuse autour de la chaîne? (je fais partie de ces inconditionnels, plus il y a de chaîne,
plus ça tient Clin A bientôt

Balbuzard

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VOYAGE 12.50
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réponse n°109697

bpnjour à tous

Oui, oui une seule ancre et une seule manoeuvre, point barre
Concernant Porto Kayo, dans certains endroits, on trouve des locomotives au fond (j'exagère...) peut être avit_il accroché une
épave.

Voilà, voilà Michel

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OCÉANIS Clipper 373 (Monocoque)
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réponse n°109699

Et pour la gueuse (pas la bière hein !) Pas d'expérience?

Kaj
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réponse n°109701

Je me demande justement si ça n'est pas à ça que sert la deuxième ancre empennelée. Le poids de la deuxième ancre servant de
gueuse (involontaire) et alors on peut comprendre pourquoi parfois l'empennelage ne marche pas.
Souvent la deuxième ancre est ajoutée par dessus l'ancre principale. Dans ce cas l'ancre principale sert de gueuse et c'est
l'ancre qu'on vient juste d'ajouter qui sert d'ancre.
mais alors ? Comme l'ancre qu'on ajoute n'est pas une bonne ancre (sinon elle serait principale !) ca explique pourquoi si
souvent l'empennelage tient mal.

Je crois que si on veut absolument empenneler il faut ajouter la deuxième ancre comme si c'était une gueuse à faire filer
sur la chaîne. Si en plus elle veut bien accrocher ce sera alors tout bonus. Mais il ne faut pas qu'elle aille jusqu'au
bout, un arrêt sur la chaîne 10 mètres avant l'ancre principale me paraît souhaitable mais franchement je ne vois pas
comment faire pour y arriver simplement sauf maniller la seconde ancre sur la chaîne en la descendant. galère pour tout
remonter.
surtout si on est cul à la côte et qu'il y a urgence.

On peut souhaiter ça à son pire ennemi. C'est réjouissant...

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DUFOUR 36CC
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réponse n°109934

Bonjour,

Je relance le sujet avec cette question, pourquoi de la chaîne de 10 alors que la 8 "devrait" suffir.
Je reviens du salon de Dusseldorf, j' ai posé la question à plusieurs vendeurs et d'après leurs tableaux pour mon bateau 11m et
7 tonnes une 8 suffit largement. Mon bateau est équipé d'un barbotin de 10 et comme, je dois changer de chaîne.
La question est pourquoi au lieu de 60m de 10 mettre 70 ou 80m de 8mm ou 60m de 8mm.
Ce qui permettrais de gagner du poid à l'avant, maintenant, bcq de bateaux Français sont équipés de 10 parce que la législation
le demandait avec un mouillage mixte.
Est-ce que l'ancre ne décrochera pas avant de casser une chaîne de 8mm.
a+
merci

Joël

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VOYAGE 12.50
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réponse n°109937

Salut à tous

La réponse est que c'est le poids de la chaîne qui tient le bateau au mouillage. 80 m de chaîne de 10 c'est mieux que 50, et 100
m c'est mieux encore.

Le problème peut se poser avec un mauvais guindeau. Mais n'est ce pas, on ne compte pas avec un bon guindeau...

Michel

Kaj
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réponse n°109947

10 ou 8 c'est une très bonne question. Je regrette bien d'avoir pris de la 10 ce qui m'oblige à continuer ainsi sauf si je
change le barbotin. Je préférerais avoir 60 m de 8 au lieu de 40 de 10. D'ailleurs si je ne me trompe pas dans l'étude
d'Alain Fraysse qui sert de référence sérieuse l'angle au niveau de l'ancre est très peu différent ce qui fait que le
mouillage tient pareillement.

Le poids de la chaîne compte évidemment mais c'est surtout l'ancre qui tient le bateau quand ça piaule velu.

A contrario il est évident qu'en allongeant 300 ou 400m de chaîne de 10 il n'y aurait plus besoin d'ancre.

Il faut impérativement se rappeler que c'est d'abord l'ancre qui croche. La chaîne permet de donner le bon angle d'attaque à
celle-ci. On peut très bien se mouiller avec seulement une bonne ancre et que du textile s'il n'y a pas beaucoup de fond
tant que l'angle d'attaque reste bon.

J'espère que je me suis fait comprendre car si je me comprends c'est pas dit pour les autres

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VOYAGE 12.50
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réponse n°109951

bonjour à tous

Mon cher Kaj, je suis tout à fait d'accord avec toi, qunad tu nous dit: "A contrario il est évident qu'en allongeant 300 ou 400m de
chaîne de 10 il n'y aurait plus besoin d'ancre."

Celà prouve sans équivoque que c'est bien le poids de la chaîne qui tient le mouillage... Et qu'avec assez de chaîne, on peut se
passer d'ancre...

Plus sérieusement, c'est le poids de la chaîne qui permet de conserver le bon angle avec l'ancre, celle ci ne demeurant qu'un
trombone, ou une punaise... comme on veut, fixant la chaîne au fond et lui permettant de travailler.

Voilà, voilà

Michel

Kaj
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réponse n°109972

Mon cher Michel nos opinions ne sont pas opposées. j'aurais dû complèter par : Avec 3 ou 400 m de câblot l'ancre serait bien
accrochée et tiendrait bien aussi.

là je suis à la limite de ce que je crois connaître. Il faut alors me retourner vers l'article de Alian Fraysse. je crois me
rappeler qu'il a fait des calculs de chaînette (que je ne connais pas, les math c'est mon cauchemar préféré) et a la fin il
arrive, grosse ou petite chaîne à un résultat très semblable.

Bon, j'avoue que je n'ai pas de démonstration lumineuse à faire. Mais je crois assez aux math qui elles se moquent bien de
nos opinions.

Prions les dieux qui nous observent peut-être pour que nos ancres tiennent, grosse ou petite chaîne.

Salut et fraternité !

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VOYAGE 12.50
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réponse n°109987

Bonjour à tous et merci mon cher Kaj de votre courtoisie.

J?apprécie votre modestie, lorsque vous dites « là je suis à la limite de ce que je crois connaître ». Permettez moi d?y ajouter ma
pensée à ce sujet : « mon expérience maritime est la somme de toutes mes erreurs », toute proche de votre analyse.
Effectivement, nos opinions ne sont pas si éloignées. J?ai étudié soigneusement les travaux de Alain Fraysse. En introduction, il
nous annonce : « Des marins expérimentés vont jusqu'à dire que mouiller est un art plutôt qu'une science, où la chance prend
une grande part » et conclue : « Après tout, les lois physiques qui gouvernent le comportement d'une ligne de mouillage (chaîne,
textile ou mixte) n'ont rien de paranormal ! »

Son approche mathématique est basée sur une dizaine de variables. Cette démonstration a le mérite d?éclairer le débat. Mais
elle se limite à un calcul statique que je trouve réducteur. Il y a des centaines d?autres variables ignorées dans son calcul : la
nature des fonds, la charge du navire par rapport à son poids, les modifications de son assiette, la force et la régularité du
clapot, l?intensité et la variation des rafales, le fardage (bimini, capote, etc.), la forme des quilles, ou de l?absence de quille, le
courant en force et en direction, l?humeur de la cuisinière, et bien sur l?âge du capitaine !!! etc, etc.

Nous vivons à bord et naviguons à l?année en méditerranée orientale, et sommes amenés à nous trouver en mouillage forain la
plus part du temps. Cette « expérience maritime? » voir la définition plus haut, m?amène à privilégier l?introduction de Mr
Fraysse : « mouiller est un art plutôt qu'une science »

J?ai observé une chose : si je suis bien en forme, lucide et décontracté, je trouve tout de suite le bon mouillage, et çà tient.
Autre exemple : avec l?expérience, je sais instinctivement trouver là ou il y aura du bon sable à la tombée d?une cote. Autant de
variables difficiles à mettre dans un modèle mathématique.

Pour en revenir au sujet, et en synthèse, sur le mouillage, il me semble logique que le poids de la chaîne (donc de sa longueur)
soit l?élément déterminant d?une ligne de mouillage. La ligne de mouillage étant représentée par ensemble homogène : nature et
poids de l?ancre, nature des fonds, nature de la ligne, poids du bateau, forme de la quille, fardage du navire, age du capitaine
etc, etc? Les fabricants d?ancres moderne, avec la charge du poids sur la pointe ont amené un plus extraordinaire, mais ce
n?est qu?un élément de la ligne de mouillage, l?élément principal et essentiel restant la longueur et le poids de la chaîne, qui elle «
travaille ».

Alors, quel diamètre de chaîne et quelle longueur ??? Et bien je pense qu?il faut se forger une petite expérience maritime, quitte
à accumuler quelques erreurs en ayant en tête qu?après tout, quelques mètres et quelques kilos de chaîne en plus, çà ne mange
pas de pain?

Voilà, voilà Michel

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X95
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réponse n°109990

Bonjour

Je vous propose de créer une confrérie des chaîneux.

Signe distinctif : une chaîne de 8 ou plus autour du cou. MDR

Amicalement

Eric Clin

Kaj
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réponse n°110008

Bon, Eric c'est une bonne idée ça mérite une médaille avec une chaîne (en or ?)

Hum ! Michel ! Comme tu peux le voir je suis rouge de confusion. C'est la première fois qu'on me dit ça. Mais il faut dire
que je revenais du fil sur les catas et le gros temps... Ca m'a rendu songeur. Pourquoi s'énerver alors que la nav c'est
tout ce qui compte avec un cata, un mono ou une baignoire.

l'expérience, tu as raison ça compte énormément mais nous n'avons pas toujours le temps d'avoir de l'expérience et parfois
on en a dans un cas particulier qu'on a tendance ensuite à généraliser.

Quand nous naviguions sur notre petit DI habitable nous allions souvent nous réfugier sur un banc de vase dans le golfe du
Morbihan quand ça piaulait velu.

C'est là que pour la première fois j'ai pu observer le comportement de mon ancre plate sur la vase. Elle se mettait sur la
tranche quand elle n'en pouvait plus, puis nous dérivions plus ou moins vite mais parfois elle s'enfouissait terrible.
Depuis j'ai changé d'ancre.

Pour la chaîne j'avais de la huit puis un jour par erreur j'ai pris de la 10. Et c'est là que ça devient intéressant.

8 ou 10 quand ça soufflait très dur, la chaîne devenait raide comme une barre à mine et tout ne tenait plus que par l'ancre.
L'angle d'attaque n'était certainement pas idéal mais l'ancre résistait avec beaucoup de bonne volonté. Tu sais bien comment
c'est quand une ancre est bien plantée et qu'il faut la hisser, elle ne décroche pratiquement qu'un peu avant la verticale.

Voilà pour mon expérience, j'ai peut être généralisé un peu vite . Mais qu'importe ! Pourvu que ça puisse servir à quelqu'un !

C'est vrai aussi qu'il y a des jours avec et des jours sans. Je crois quand même que j'ai pigé un truc, mais je ne suis
certainement pas le seul et il ya sans doute plusieurs centaines de bouquins qui le disent.

L'idéal, qui ne rate pratiquelent jamais, c'est de laisser glisser son ancre vers le fond, relativement doucement sur la
descente du guindeau par exemple. L'ancre est en bonne position pour se poser, elle accroche en quelques mètres et c'est du
sérieux. je vais même avouer une horrible chose à ne pas faire ni répéter, je crois bien que ça marche beaucoup mieux quand
le bateau est en marche avant... Mais Chut ! C'est pas bien !

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