96 h aux Antilles hollandaises
En venant du sud, Statia (ou St Eustatius) et Saba sont deux toutes petites iles hollandaises mais indépendantes l’une de l’autre.
Nous l’avons appris en disant aux fonctionnaires des douanes de Statia (alors que nous faisions les formalités d’entrée) que nous ferions les formalités de sortie à Saba. Ils n’ont guère apprécié… (La douane de Statia se trouve dans le container blanc) Le port est actif et héberge un terminal pétrolier.
A Statia, de nombreux bâtiments comme le fort d’Oranjestad ,sa capitale, témoigne du passé colonial et combatif de cette île alternativement aux mains des Anglais et des Français, avant de devenir la propriété des Hollandais.
Ils la transformèrent en île prospère alors nommée « le Rocher d’or ». Mais elle déclina ensuite après son pillage en 1781 par l’amiral anglais Rodney qui estima avoir ainsi vengé l’Angleterre.
Vestiges de la synagogue (remarquable aux Caraïbes), témoin du passage des juifs hollandais.
l'église anglicane
et son cimetière.
Les maisons sont de style hollandais très mignonnes et colorées (musée des l’esclavage)
Le mini spermarché .
A Saba, le port étant très mal abrité, nous avons mouillé plus au nord.
à Wells bay
très austère et minérale.
Nous avons rejoint à pied la ville principale « The bottom », comme son nom ne l’indique pas, tout en haut de la falaise de cette île « rocher » toute ronde de 13 km².
Sur le chemin très pentu, on ne rencontre guère que des iguanes.
et des crabes terrestres.
La ville accueille pourtant une université de médecine, et son centre médical,
et ses maisons dans le style hollandais en partie habitées par les étudiants qui forment une population internationale.
Certains guides écrivent que les habitants peignent et repeignent leur maison...
Leur mairie,
leur église.
Après quelques kilomètres de route et mètres de dénivelé, nous atteignons le port de Saba qui abrite les bureaux des douanes et du Parc Naturel Marin (le seul au monde qui est autonome financièrement car chaque plongeur paie une écotaxe de 4 $)
Nous nous sommes acquittés des droits d’entrée, de mouillage sur bouée (obligatoire) et de navigation dans le parc.
En contre partie de cette protection « payante », les fonds sous marins sont très beaux (gorgones et coraux) et très fréquentés, par les poissons coffres, langoustes, poissons anges, tortues, raies, etc…
La zone terrestre côtière est elle, assez sauvage et sèche, sans aucune plage… ce qui la rend peu fréquentée des touristes
et des voiliers également. On peut admirer la vue panoramique en haut du chemin qui partait de la mer bien sûr.
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Anonyme (non vérifié)
3 Mai 2014 - 12:00am
Bravo pour ce dernier
Anonyme (non vérifié)
5 Mai 2014 - 12:00am
Génial ce reportage, je
Anonyme (non vérifié)
8 Mai 2014 - 12:00am
Une pensée d'une parisienne
Anonyme (non vérifié)
9 Mai 2014 - 12:00am
Elles sont belles vos photos