Cap Vert - Sal

Posté par : Pti Ket,
01 Novembre 2014 à 00h
Dernière mise à jour 31 Décembre 2014 à 10h
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1/11/14

Quelques infos pratiques pour les bateaux qui nous suivent :

Le mouillage dans le port de Palmeira est très sympa, très calme. Pas mal de barques de pêche au quai où tout le monde s'amarre au même poteau. Nous n'avons pas trouvé d'approvisionnement en carburant au port. Nous irons bidonner à Espargos où il y a 2 stations service. Il y a une fontaine publique où on peut acheter de l'eau désalinisée.
Le village est joli avec ses petites maisons colorées et ses rues pavées. Il y a quelques bars et restaurants et des petits magasins où l'on trouve les produits de base. Vente de poisson sur le quai à l'arrivée des pêcheurs.
Pour prendre le bus local (aluguer - Toyata Hyace avec la moquette à poils longs sur la plage avant), il suffit d'attendre en bord de rue et de faire signe quand il arrive. La plupart du temps, il vous interpelle avant que vous ne demandiez quoi que ce soit. Aucun souci pour payer en €, apparemment ils préfèrent même. Compter 0,50€ par personne pour aller jusqu'à Espargos (le premier jour, comme des bleus, nous avons payé beaucoup plus cher bien sûr...).

Espargos, capitale de Sal. La route pour y arriver ressemble à certains endroits des Canaries mais entre les anciens volcans, c'est plutôt steppe africaine avec quelques acacias. Tout le centre de la ville est resté typique, les hôtels modernes sont en périphérie.
Il y a plusieurs cyber cafés. Par contre, pas vu de bar qui proposait du Wi Fi.
Les rues pavées s'animent entre 10h et 14h avec les marchands des rues qui vendent fruits et légumes. Ils ne sont pas particulièrement bon marché comme au Maroc, mais ça reste moins cher qu'en Europe. Il y a un petit marché couvert où il y a des montagnes de bananes vertes délicieuses.
Nous avons déjeuné au restaurant Salinas, au-dessus du supermarché du même nom et nous avons très bien mangé pour 8€ (avec bière et café).
Le soir nous avons pris un punch au Barlavento Club à Palmeira, tenu par des français. Il était excellent et le retour en annexe fut épique….

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Salut les copains, Carine, quelle belle et appétissante tartine tu nous donnes à lire, on est totalement accros. Assez logique aussi puisque vous venez de faire votre premier pain (pas pin) maritime… En plus, les béotiens-terriens que nous sommes enrichissent leur vocabulaire, je peux vous dire que le Petit Robert chauffe. Sinon, quelle bande de sauvages ont croisé votre route avec ce gros bateau. Grrrrr, je comprends tout à fait Quentin. Pour faire passer ce moment disons agité, vous pouvez toujours écouter Cargo de Nuit d'Axel Bauer. Mais revenons aux chouettes côtés des choses. Vous voilà donc sous les tropiques, c'est trop top! D'autre part, quand vous expliquez ce que vous payez pour certains biens et services, cela donne à réfléchir sur la vraie valeur des choses. Naviguer rend philosophe. Mais faut aussi se nourrir. Pour la pêche, ça ira mieux la prochaine fois. Le poisson est un animal susceptible, il prend facilement la mouche (pfff, oui, je sais, c'est bête, mais je n'ai pas pu m'empêcher). En tout cas, nous on va tester le Baraquito (merci pour la recette) et dès que c'est fait, on vous livre nos impressions. Et voilà pour aujourd'hui. Reste l'incontournable dicton du jour: plus l'amer est haut, plus la mer est basse…

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