Rapatriement de Marmotte 2ème partie, de Sinès au Croisic, étape Sinès-Peniche

Rapatriement de Marmotte 2ème partie, de Sinès au Croisic, étape Sinès-Peniche

Posté par : Jacques
02 Janvier 2011 à 18h
Dernière mise à jour 19 Novembre 2014 à 17h
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Dernière semaine Avril 2009

Christa et moi partons de Nantes à 14H09 pour rejoindre Irun puis Lisbonne par le train. En France le confort est au petit poil...à côté du train Irun-Lisbonne dénommé  le «Sud-Express» (en mémoire du temps où le train partait de Paris, avant l'avènement du TGV) dont le matériel date d'après guerre !. Nous arrivons à Lisboa Oriente le lendemain à 11H, soit 12H00 heure Française car il y a un décalage d'une heure avec la France, l'Espagne et une bonne partie de l'Europe....

A l'arrivée Annie et William nous attendent, ce sont des Français avec qui nous avons sympathisé et qui se sont installés à Sinès pour leur retraite : le climat, vie moins chère, ambiance cool, voir trèssss cool, mais peut-être sont-ils dans le vrai : beaucoup moins de STRESS.

Resto de poissons sur le port de Setubal avant de prendre le bac, lors de la traversée nous apercevons le Sagres, bateau école de la marine Portugaise. Dans l'après-midi nous retrouvons notre Marmotte réparée, ou presque car le bas-étai n'est p as posé : 4 mois de délai pour les travaux!!!, il a fallu que je menace Jean-Pierre de le poser Lundi avant 12H00 sinon je ne payais pas les travaux, et le miracle s'est produit : Jean-Pierre était à l'heure!!!. Il a fallu quand même que je le monte dans la mâture.

Le reste de l'équipage est composé de Dany (qui a participé à la première partie du convoyage), patron du «FALCOR» et de Vincent, patron du «MAVERICK» tous deux amarrés (les bateaux) sur le quai de l'ancienne criée côté petite chambre au Croisic. Georges que l'on ne présente plus (voir épisodes précédents), retenu par ses fonctions de président de l'association «Les amis du Kurun» sera notre routeur.

Ils arrivent comme prévu Lundi dans le milieu de l'après-midi, pile poil pour participer à l'avitaillement : 3 caddies pleins à ras bord, heureusement William était là avec son 4X4 pour nous ramener au port. La soirée d'adieux à bord avec nos amis Franco-Portugais se termine un peu tard pour un départ de bonne heure le lendemain matin.

En fait de bonne heure nous quittons Sinès vers 9H00, cap au Nord vers Peniche. Dans la nuit, après avoir dépassé l'embouchure du Tage, la pétole étant là, nous faisons route au moteur qui après 4H de fonctionnement tombe encore en panne! La journée se passe avec un vent portant de secteur Sud-Est qui mollit, mais qui mollit (nous avons mis le spi pour la première fois). A 22H00, à 4 milles de Peniche, plus de vent du tout, nuit noire, la côte pas loin. Appel sur le 16 de la police maritime (j'avais préavisé dans l'après midi la capitainerie prévoir quelqu'un pour l'amarrage au ponton, et vu le retard c'est la police qui a pris le relais) et remorquage avec un gros Zodiac.

Amarrage un peu rock'n roll entre 2 grosses unités et les autorités me tombent dessus pour les formalités, d'abord la police, puis la Douane et le lendemain ce sera la capitainerie, tout ça pour les mêmes renseignements concernant le bateau, l'assurance et les passeports.

Le lendemain nous passons à la police maritime pour régler les frais de remorquage. L'un des chefs, un petit gros bien sympa nous dit «nada», chouette le remorquage sera gratos! Avec Vincent nous traînons un peu pour avoir la situation météo, mal nous en a pris : l'autre chef, un grand maigre arrive et nous fais comprendre que la veille il a mangé très tard( et a sans doute mal digéré) : le coût du remorquage est de 140€ + 2€ de taxe pour les phares et balises, taxe que l'on ne nous a jamais réclamée ailleurs!!!

Vincent et moi nous partons à la recherche de l' entreprise de mécanique dont l'adresse nous a été donnée par la police maritime. Nous nous perdons et demandons notre chemin chez un marchand d'articles de pêche. Par chance il y a un Français de naissance dans le magasin et il nous emmène dans sa camionnette, moi, vu mon grand âge dans la cabine, Vincent à l'arrière avec les pots de peinture et les outils, et je peux vous dire que ce n'était pas la porte à côté.

Le mécanicien ne fait que les moteurs hors-bord mais il arrive à joindre l'entreprise Victor qui est concessionnaire NanniDiesel pour le Portugal, rendez-vous est pris pour le début de l'après midi. Vincent et moi repartons à pied en faisant du pouce, le troisième véhicule qui passe et s'arrête est celui qui nous a emmenés à l'aller, comme quoi on peut être dans la mouise et quand même avoir du pot! Naturellement apéro sur Marmotte pour remercier notre taxi-driver et faire plus ample connaissance.

L'après-midi quartier libre pour l'équipage et moi j'attends le mécano qui finit enfin par arriver (ici il faut traduire début f'après midi par milieu d'après midi pour nous les Français). Après moult investigations, la panne qui nous a pourri la vie depuis notre départ de Martigues est trouvée : une prise d'air sur le circuit gas-oil suite à un petit tube (sur lequel est fixé la durite) cassé au fond de son logement. Il y a aussi un problème sur l'un des 4 injecteurs mais ce mécano ne peut réparer car ce n'est pas sa spécialité. Nous prenons rendez-vous à nouveau avec cette même entreprise Victor pour le Lundi suivant à Povoa de Varzim (car demain c'est Vendredi 01 Mai et c'est la fiesta, puis la fin de semaine).

Nous pouvons néanmoins nous servir du moteur qui fonctionne sur 3 pattes mais pas longtemps et à faible régime, juste ce qu'il nous faut pour un départ ou une arrivée dans un port.

Ce soir dîner dans un petit resto qui ne paye pas de mine mais où il y des clients locaux en nombre : c'est un signe, en effet nous nous régalons d'une daube de 5 poissons différents.

 

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