Deuxième étape ou "la Barbule"

Deuxième étape ou "la Barbule"

Posté par : OLIVIER
24 Juin 2019 à 10h
Dernière mise à jour 26 Juin 2019 à 15h
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 Deuxième étape ou « la barbule »

 

            Non ce n’est pas une petite touffe au menton qui flotterait au vent ni un certain poisson noble qui se la coulerait douce, encore moins un débit de boisson où l’on ne servirait que dans des coupes, mais un signe cabalistique qui rend bique les néophytes météorologistiques !

Pour être simple, c’est comme en solfège, avec les noires, les croches, les demi, les doubles, les triples, etc…

La barbule est cette petite indication au bout de la flèche qui signale d’où vient le vent sur nos cartes météo. Plus il y en a, plus ça va vite !

                                          ½ barbule = 5 nœuds (soit 5 fois 1,852 mètres par heure, ce qui donne environ 9,26 km/heure et qui est assez peu !)

                                          1 barbule =  10 nœuds

                                           2 barbules = 20 nœuds

                                           3 barbules = 30 nœuds (30 fois 1,852 ça fait déjà 55,56 km par heure, c’est un peu plus sérieux non ?)

                                            Etc

                            Mais il y a aussi, car la nature est ainsi faite qu’elle ne se limite pas à ces petites brises, la super barbule! Celle qui ressemble plus à l’attribut d’Akhenaton qu’aux trois poils de votre serviteur. Celle qui dit cinquante nœuds !  On peut aussi en joindre deux ensembles dans certaines régions où la poussière n’est qu’une image de l’esprit… qui vole au vent…

           En résumé :

                                   Pas de barbule      vent nul !

                                                                      A la cinq barbules    capelle bien ton pull !

          Voilà ce qui porte toute notre attention lorsqu’on retrouve un peu de réseau dans les ports que nous fréquentons : La Météo et ses barbules !

Il en faut un peu pour faire gonfler nos voiles, reposer notre moteur et ainsi préserver les ressources naturelles de notre bien chère Terre, mais pas trop quand même !

Une entière c’est peu, deux ça va mais trois ça commence à bien faire, après on replie les oreilles sous le bonnet, bien caché sous la capuche.

            Comme on est prévoyant et que notre société prend aussi soin de nous, on a des prévisions fiables sur quatre jours, ce qui nous permet de laisser passer Miguel et les autres vieux grigous mégabarbulesques, bien amarrés dans un abri adéquat, puis de ressortir fringants de nos cachettes, lunettes de soleil chaussées, crème solaire bien appliquée, à l’avant de nos navires, deviser avec les Dauphins quand la nature nous sourit.

             Merci divines barbules de nous indiquer les affres du temps et de cadencer nos vies loin du stress des villes, au large de nos rêves. Bénis soient nos amis météorologues avertis qui décorent si poétiquement leurs cartes de ces bouquets fleuris !

                                    Danton et son équipage.

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