En route pour une nouvelle étape au VENEZUELA

En route pour une nouvelle étape au VENEZUELA

Posté par : Patrick
05 Décembre 2015 à 02h
Dernière mise à jour 06 Décembre 2015 à 14h
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L’aventure continue vers les Andes vénézuéliennes, dans l’état de Mérida, à quelques heures d’avion de Puerto la Cruz où Botrytis, amarré au ponton de la Marina Bahia Redonda, attendra notre retour.

C’est dans la ville de Mérida (alt. 1630 m) située au cœur des Andes et séparée de la Colombie et du reste du Venezuela par de hautes montagnes que nous posons nos sacs à dos. Cette ville, avec son climat idéal, d’excellents restaurants, de nombreuses Posadas (auberges, relais de campagne), sans oublier les montagnes aux sommets enneigés en toile de fond,

est une destination de charme. Seule ombre au tableau, le nouveau téléphérique, le plus haut (4765m) et le plus long (12,5km) du monde, est à ce jour toujours fermé : la 4ème station est en construction.

 

Dès le lendemain de notre arrivée, en route pour le « Parque Nacional Sierrra  Nevada » où culminent les plus hauts sommets du Venezuela, notamment le pico Bolivar (5007 m) et le pico Humbolt (4940 m).

Nous embarquons dans un 4X4 qui nous emmène au village de Los Nevados (2710m)  par une petite route de montagne, longue, étroite et sinueuse provoquant quelques montées d’adrénaline mais le décor est magnifique et le petit village très pittoresque. Ce ne sera pas notre lieu de séjour pour la première nuit, nous irons encore plus haut (2900m) dans une posada atypique tenue par Francesca, une femme admirable, qui fait le maximum pour accueillir ses hôtes et prépare des repas délicieux et copieux.

A l’altitude de 3000m, la température est d’environ 10 degrés et rien de mieux que de se blottir sous les couvertures dès la fin du repas.

Le lendemain, c’est à dos de mule que nous continuons à monter une partie du sentier qui mène au pico Bolivar et à le redescendre, une mauvaise chute sur le bateau n’autorise pas Annick à faire l’ascension  complète, dommage pour nous, mais tant mieux pour les mules!

Avant de redescendre sur Merida,  le 3ème jour, nous arpentons la principale rue pavée pour faire le tour de ce  village magnifique et partir pour une nouvelle randonnée.

 

Nouveau départ pour 2 jours vers le « Parque Nacional Ciénagas »

Notre route de montagne sinueuse et traversant une forêt luxuriante passe à JAJI, village typique andin reconstruit à la fin des années 1960 : une grande place Bolivar entourée d’une église blanche et bleue et de vieilles maisons à balcons abritant des petits commerces ou restaurants et de nombreuses boutiques d’artisanat.

Ensuite, nous faisons un arrêt à la cascade de LAS GONSALES et à la CUEVA (grotte) de QUEBRADON, que nous visitons dans l’obscurité, juste avec nos lampes frontales  (pas trop rassurés ! les chauves-souris nous rasent les oreilles…).

C’est en fin d’après-midi que nous arrivons au petit port de pêche de PUERTO CONCHA pour embarquer sur une pirogue et observer, sur les bords du rio CATATUMBO, des singes hurleurs et une multitude d’oiseaux (toucans, oriole, oiseau de couleur jaune et noir qui fait son nid pendu aux branches des arbres, papagayo, ….)

 

Deux heures de navigation, de découverte d’un paysage et d’une faune hors du commun jusqu’à l’immense  lac de MARACAIBO  nous permettent  de rejoindre notre camp pour la nuit, une CHAMITA (maison flottante des gardiens du parc national) où pour la première fois nous dormons dans un hamac, heureusement pourvu d’une moustiquaire.

Cette nuit comme presque toutes les nuits nous pourrons admirer les centaines d’éclairs sans le tonnerre. Ce phénomène n’est pas unique au monde mais l’expérience est assez stupéfiante.

A noter que le Venezuela était devenu en 1920 le premier exportateur de pétrole provenant des gisements du  lac de MARACAIBO.

De retour à Merida, une pause d’une journée s’impose pour mieux repartir sur la route transandine traversant le « Parque Nacional La Culata » jusqu’au col routier le plus haut du Venezuela PASEO del CONDOR (4007 m), une petite randonnée de 2h nous conduira aux sources chaudes de la Musui, nous nous arrêtons à la curieuse église de la MUCUCHACHE abritant les sépultures de son constructeur et de sa compagne

puis déjeunons d’une trucha (truite) sur les bords de la Laguna MUCUBAJI ( 3540m) et pour cause de mauvais temps, nous n’irons pas découvrir la Laguna NEGRA à dos de cheval.

Sur 10 jours, il reste peu de temps mais suffisamment pour découvrir la belle ville de Merida où il fait bon vivre autant sur le plan du climat (20 degrés toute l’année) que de la sécurité.

Juste pour faire un clin d’œil à notre petit CLOVIS (2 ans et demi) une photo de Papy alimentant les singes du ZOO s’impose !

Emplacement

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