Rencontre avec un OFNI …de grande Valeur

L’inconvénient des Caraïbes , se sont les cyclones . Ma Blonde et moi passons beaucoup de temps dans le sud sur les cotes et les iles du Venezuela .
Notre dernière rencontre avec l’ile de Tortuga avait laisser quelles que traces sur le nez du Bateau qui était venu avec élan et passion embrasser son unique falaise haute de deux bons mètres vu que l’ile est plate comme ma main .
Le balcon ,l’ancre ,le davier d’étrave n’avaient pas apprécier du tout cette accolade du a la négligence du pilote automatique .
Aussi après ces belles émotions nous sommes allés nous réfugier dans une petite baie pour mieux examiner les dessous du Bateau au cas ou le safran, hélice et tout autre partie de la coque qui aurait pu être endommagé dans la collision .
Non et bien tout est bien beau et pas le moindre choc sous le bateau. Juste une petite éraflure d’une quinzaine de centimètres au-dessus d’un hublot coté tribord.
Seul dans cette petite baie nous en profitons pour paresser, manger boire et dormir et pour ce dégourdir les jambes en allant explorer les alentours de notre mouillage.
L’ile est plate, sablonneuse et seul des buissons d’arbustes chétifs poussent . La vie se limite seulement a la présence de lézard noirs sans doute cuit par un soleil de plomb qui noirci tout, bois, roches, déchets plastique.
Pourtant a un moment nous tombons sur un semblant de chemin. Cela me semble bizarre car l’ile n’ai pas habité et très très loin des cabanes de pêcheurs a l’autre bout de l’ile .
Nous arrivons a l’extrémité de chemin et la nous découvrons le mystère de ce chemin .
Ce n’est pas un chemin mais une piste d’atterrissage clandestine pour de petits avions qui font la contrebande de drogue.
L’inspection des alentours nous confirment nos doutes. Nous trouvons de nombreuses recharges de bouteilles de camping-gaz qui servent très certainement a allumer des lampes a gaz pour baliser la piste la nuit .
La décision est vite prise , il faut pas dormir une nuit de plus dans ce coin .
Pourtant avant de rejoindre le bateau on se prends a imaginer que peu être il y a un type perdu dans les alentours avec pleins de petits trous dans la poitrine et surtout une grosse mallette pleine de gros billets attachée a son poignet
On repart dans le sens inverse et chacun de nous explore les alentours de la piste en espérant trouver un beau squelette bien blanc adossé a un cactus avec sa mallette encore au poignet.
La fiction et les romans policiers ca peu aussi arriver dans la vrai vie .
Non !nous ne trouvons rien , heureusement mais quand même on se disait cela nous aurait bien aidé a améliorer l’ordinaire .
Nous déguerpissons vite fait pour trouvé un mouillage moins dangereux L’aventure on la continuera dans nos bouquins c’est plus sur.
Nous mouillons dans une autre baie ou se trouve des pécheurs .Leurs compagnies est plus sécuritaire que le petit coin de paradis que l’on a laisser .
D’ailleurs si eux ni vont pas c’est sans doute pour cette raisons . En réfléchissant un peu plus, certaines recharges de bouteille de gaz n’étaient pas du tout rouillées. Preuve encore que la piste était encore en fonction
Il faut pourtant partir de cette ile ou le troc avec les pêcheurs et la cohabitation avait créent de bons liens .Ils étaient venus visité le Bateau et moi je les avais dépanné de quelque bricoles d’électricité sur leur bateaux .
Nous devons retourner a Puerto La Cruz car ma Blonde travail encore et doit retourner bosser .
La aussi le trajet Perto La Cruz ,Caracas en autobus de nuit sera des plus folklorique . Panne , barrage de police ,fouille des bagages ,arrestations de deux jeunes , les palabres interminables aux arrêts avec les autres chauffeurs finirent par réduire nos six heures d’avance a de simples cinq petites minutes .
Au terminal du bus on saute vite fait dans le premier taxi. C’est pas un taxi , pas même une voiture . D’abord le chauffeur met la valise dans le coffre dont le capot est percé d’un trou ou passe une chaine qu’il repasse dans un autre trou de la carrosserie le tout étant maintenu par un cadenas.
Quand on ouvre la portière ou plutôt de ce qu’il en reste nos regards tombent sur les banquettes entièrement défoncées. Le plancher est à ciel ouvert avec vu sur le bitume de la route. L’autre portière ne vau pas mieux ce qui permet de voir totalement a travers la voiture si vous vous penchez.
Pour bien nous rassurer le chauffeur nous dit de bien rester calé dans le fond et de ne pas se montrer a la portière. Ben ca c’est sur on a pas envie de si appuyer a sa portière.
On n’a d’yeux que pour le bitume qui défile sous nos pieds qui eux se trouvent sur le restant de banquette et sur la conduite du Fangio vénézuélien qui brule tous les feux vu que sont char est a fond et plafonne a un gros soixante-dix km/h .Nous arriverons juste a temps a l’aéroport.
Moi je retourne pas le même chemin plus ou moins dans ce même folklore .
Seul et l’âme en peine après quels que jours je décide de remonter sur St Martin pour y retrouver un peu plus de compagnie et aussi plus de solutions si je veux retourner en au pays ou celui de ma bien aimé .
Parti un beau matin pour l’ile de Marguarita ,histoire de faire de bons achats hors taxe et un dernier plein de diésel pas cher .
Puis direct sur St-Martin .
Le temps est beau et les alizées peu vaillants et même des fois complètement absents la nuits . Ce qui fais qu’un soir sans vent je suis allé me couché jusqu’au matin, laissant le Bateau seul avec la lampe a pétrole comme feux de mouillage .
Au petit matin toujours rien la mer est lisse comme un miroir . Je suis a une centaine de miles au large de la Guadeloupe. Après le petit déjeuner je décide de mettre le moteur car rien dans le ciel annonce un peu de vent . Il est plus de neuf heure et le soleil est déjà haut ,donc la journée sera sans vent Peu être se soir quand il va se coucher .
Quand je navigue je passe la plus part du temps a scruter la mer .
Mais il y a autre chose qui me pousse a regarder . J’ai souvent lu ou entendu parler de naufrager .De gens qui se trouvaient sur leurs radeaux ou bateau en périls et qui voyaient passer un navire qui lui ne le voyait pas .
Alors je me disait si j’étais a la place de ce pauvre bougre qui voit passer sous son nez un navire et qui ne s’arrête pas se doit être une chose des plus terrible a vivre .
Alors je scrute la mer le plus souvent possible, je ne veux pas être celui qui passe et que l’on maudit.
De plus il y a toujours des choses a voir, poisson, baleine, oiseaux et même des bateaux.
Justement il y a quelque chose a voir. Là bas au loin sur le tribord il y a un fanion au bout d’une perche.
Les jumelles a porté de main me confirme que c’est bien un fanion de casier ou un filet.
Les filets dérivant je m’en méfie comme de la peste. J’ai déjà eu droit a leurs visite dans mon hélice et dans mon safran .En plus toujours la nuit c’est plus marrant. Aussi je ralentis et me dirige vers lui pour savoir de quoi il en retourne. A la jumelle je regarde si je vois d’autre flotteurs ou tout autre indice qui me donnerait une direction du danger.
Je me rapproche et rien qui ne laisse deviner un engin de pêche quelconque. Sans doute la perche d’un filet qui c’est détachée et qui dérive avec le courant
Plus je me rapproche plus je ralenti pour arriver a une trentaine de mètres de la perche.
Ce qui me permet de voir que ce n’ai pas un engin de pêche qui se trouve au bout de la ligne mais une énorme boule noire enveloppée d’un gros filet qui flotte presque a fleur d’eau.
Je sais tout de suite de quoi il s’agit. A St Martin j’ai déjà rencontré ce genre de pêcheur et entendu parler de leurs exploits.
Si il y a bien une chose a laquelle je fais de l’allergie c’est bien au bicarbonate. Et la sous mes yeux il y en a certainement plusieurs dizaines de kilos.
Chose certaine il finira par arriver sur une cote ou il aura de bonnes chances de se retrouvé sur le marché mais certainement pas dans une pharmacie.
Je pourrais relever la position, me rapprocher de la Guadeloupe et prévenir les personnes concernées mais donner mon nom et adresse ne me dit rien qui vaille .Il y a de forte chance que même sincère je deviendrais suspect Ce n’est pas l’uniforme non plus qui fait l’honnêteté . A la somme que cela doit représentée bien des gens doivent s’assoir sur leur conscience ou tourner la tête
Je décide de le monter a bord, et manœuvre pour le monter a l’aide du winch sur la plage arrière.
C’est assez facile le coli est plus volumineux que lourd. Heureusement la mer est toujours aussi plate
Cela me fait penser au récit de gens qui on du remonter un équipier tombé a la mer et qui pourtant étant plusieurs ont sués sang et eau pour le sauver.
Ben moi a peine arrivé c’est a grands coups de machette que j’ouvre le coli
Bien ficelé qu’il est et bien étanche aussi dans plusieurs toiles et de sacs plastique
Le premier sac éventré me laisse plus de doute et je n’ai nullement envie d’y mettre mon nez . Les trente quatre autres sacs finiront comme le premier, éventrés et dispersés dans la mer.
C’est seulement malheureux pour les pauvres dauphins et mammifères marins qui passeront par la et qui iront s’échouer sur une plage complètement déboussolés. Posant bien des interrogations aux scientifiques qui les autopsieront
Cela fait plus de vingt ans, j’espère que les expéditeurs et destinataires du coli sont tous morts. En principe on ne vit pas très vieux dans ce milieu . J’aimerais pas me retrouvé en face de l’un d’entre eux ,y sont du genre rancuniers bien souvent .
Ma Blonde et moi quand on avait un Bateau
Bonne navigations a tous