Ports de plaisance, la proposition de Sail The World

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Ports de plaisance, la proposition de Sail The World
subject no 87989
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Desconectado/a
DUFOUR 36 CLASSIC (Monocoque)
Membre cotisant
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answer no 126948

je suis d'accord avec cet article.
Il est vrai qu'il est extrêment difficile de dégager des espaces sur le littoral, loi littoral oblige. En y regardant de plus prêt, des possibilités existent. L'aménagement du port de La Seyne aurait pu intégrer des éléments de cette réflexion. Je pense que cela n'a pas été le cas. Dommage pour toute la rade de Toulon!
sur la Côte d'Azur et en Corse, La "grande plaisance" est une concurrente importante qui fait beaucoup rêver les capitaines de port et les maires...

Anonyme (no verificado)
answer no 126956

Bonjour

Effectivement sur le papier cela paraît bien mais mettre en place cette nouvelle organisation des ports ne va pas être simple.
Tout d'abord sur quels critères va t on juger qu'un bateau sort peu. Pour stocker les bateaux à terre, il faut de la surface utilisable à proximité des équipements de mise à  l'eau. En effet, si pour une mise à l'eau il faut aller chercher son bateau dans l'arrière pays çà va pas être pratique. Si je devais sortir mon bateau de l'eau entre le mois d'octobre et le mois de mars je n'y verrai pas d'inconvéniant, à condition de continuer à bénéficier du tarif préférentiel de la location à  l'année. D'autre part, je ne vois pas qui serait intéressé par un emplacement du mois d'octobre au mois de mars. Ce que je crains avec cette gestion intégrée et dynamique des ports, c'est que l'on nous fasse payer les emplacements à terre aussi cher que ceux à flot, qu'en plus on nous fasse payer les mises à  l'eau et sorties d'eau, et que pour couronner le tout comme on n'aura plus d'emplacement attribué à l'année, on paiera le tarif plein pot pendant les périodes à flot c'est à dire pendant la haute saison.
Une chose est sûr c'est que pour faire du travail çà va faire du travail, mais en définitif il faudra bien que quelqu'un paye, et là je sens bien qui çà va être.
Cette solution me paraît faisable pour un nombre relativement restreint de bateaux, mais s'il faut faire le même chose pour un port comptant entre 1500 et 2000 unités là je crains que ce soit un peu galère. Quand je vois dans mon port le problème que pose uniquement les sorties/entrées d'eau en début de saison au moment des antifoulings, je n'ose pas imaginer ce que çà sera quand la belle saison va arriver et qu'il faudra mettre son bateau à l'eau, pour éventuellement le remettre à terre une fois la journée terminée.

Amicalement

Desconectado/a
Bavaria 34 (Monocoque)
Membre cotisant
Registered member since 2008
answer no 126975

On commence à présenter un peu partout les ports à sec comme LA solution à la saturation des ports, mais sans réfléchir aux questions importantes soulevées en amont (autorisations, incitations publiques, problèmes juridiques...) et en aval (implications pratiques, intérêts financiers et changements d'habitudes). Cet article le fait en introduisant le concept de gestion dynamique qui oppose le flux au stock.
Bien sûr, tout est là !
Bravo à ceux qui ont eu cette riche idée, mais bon courage car si le débat s'oriente dans cette direction !
Il est probable que le team a quelques cartouches en réserve...

Desconectado/a
KETCH
Forum member
answer no 126979

Coté atlantique et manche, les premiers ports à sec sont le royaume de la vedette à moteur en tout genre. L'apothéose de l'anti-écologie.
Vous me permettrez d'être dubitatif sur ce point là. 

Desconectado/a
Bavaria 34 (Monocoque)
Membre cotisant
Registered member since 2008
answer no 126983
Lorenzo a écrit :
Coté atlantique et manche, les premiers ports à sec sont le royaume de la vedette à moteur en tout genre. L'apothéose de l'anti-écologie.
Vous me permettrez d'être dubitatif sur ce point là. 

Une fois à terre ça ne pollue plus et ça libère la place pour les voiliers.
Il me semblait que c'était un des buts principaux, justement...

Anonyme (no verificado)
answer no 126993

Bonjour

Il me semble que la démarche doit être progressive. Si les objectifs sont bien de moins polluer et d'offrir plus d'emplacements, il faut tout d'abord faire un réel bilan de la demande qui semble surévaluée par rapport à la réalité. Tout le monde sait que de nombreux plaisanciers font des demandes dans plusieurs ports sans jamais annuler ces dernières une fois qu'ils ont trouvé une place.
Ensuite, apprenons aux plaisanciers comment se comporter en terme d'écologie, il ne faut plus utiliser de lessive non écologique par exemple, il ne faut plus prendre sa douche sur le bateau, encore moins utiliser les toilettes surtout quand la réserve d'eaux noires est en position vidange en permanence, ce qui se fait dans 99 % des cas. Il faut mettre en place des systèmes de récupération des antifoulings usés, interdire les nettoyages sauvages à marée basse. Eviter les remplissages de gas oil qui débordent dans l'eau. Il faut interdire les branchements permanents sur le 220 volts.
Ensuite que l'on mette en place un système de port à sec pour des bateaux qui sortent peu pourquoi pas, mais il faudrait inciter les propriétaires à mettre à sec en leur proposant des tarifs attractifs, ce qui n'est pas le cas actuellement où le port à sec coûte aussi cher voir plus cher qu'un emplacement à flot et c'est un peu normal vu l'investissement initial.
Je ne crois pas beaucoup aux ports à sec généralisés à tous les bateaux, cela demande une telle organisation et tellement de moyens pour faire face à la demande que cela me paraît irréaliste. Je me vois mal en fin de week end venir faire la queue devant la grue pour faire sortir mon bateau de l'eau.

Cordialement

Desconectado/a
KETCH
Forum member
answer no 126995

Je prendrais exemple sur le port à sec de la Trinité sur mer :
Evidemment la solution rentable a été de créer principalement des systèmes de rangements à étages, réservé uniquement aux vedettes  et zodiac. Et comme les mises à l'eau se font plutôt rapidement, cela décuple le nombre de bateaux à moteur sur l'eau l'été, au point que dans la baie, subsiste un bruit de fond constitué par tous ces moteurs en marche.

Pour les accrocs du périf c'est génial ! 

Desconectado/a
OVNI 345
Forum member
answer no 127005
Maximus a écrit :
Bonjour

... Ensuite, apprenons aux plaisanciers comment se comporter en terme d'écologie, il ne faut plus utiliser de lessive non écologique par exemple, il ne faut plus prendre sa douche sur le bateau, encore moins utiliser les toilettes surtout quand la réserve d'eaux noires est en position vidange en permanence, ce qui se fait dans 99 % des cas. Il faut mettre en place des systèmes de récupération des antifoulings usés, interdire les nettoyages sauvages à marée basse. Eviter les remplissages de gas oil qui débordent dans l'eau. Il faut interdire les branchements permanents sur le 220 volts.
.....

 

Bonjour,
Mes réflexions à chaud
C’est bien vrai tout cela !.... Mais le nerf de la guerre est avant tout financier. La majorité des ports anglais ont les douches gratuites. En France le tarif varie entre 1 euros cinquante à deux euros pour avoir généralement en cette saison une douche fraîche. Quand on paye une place de port à l’année, je trouve anormal de repayer une place  dans un autre port, alors que la mienne, pendant mon absence, est occupée par un bateau de passage, payant le tarif fort,. En cette saison où les voiliers ne sortent pas beaucoup, des capitaineries sont fermée le week-end et /ou la semaine (Tréguier, L’aber Wrac’h...) ; il est difficile de trouver quelqu’un ayant le code des sanitaires. Les ports ne sont plus des havres d’accueil où le marin recherche refuge mais des espaces à faire du fric. Ce qui m’interpelle le plus c’est que tout le monde trouve normal de payer une place de port. Pour l’automobiliste il existe encore des parkings aménagés gratuits.
Cordialement
Daniel
Desconectado/a
SUN MAGIC 44
Forum member
answer no 127027

Tout ça est bien pensé mais il reste qd même un écueil incontournable:la majorité des bateaux sortent pour une période plus ou moins longue entre Juin et Septembre:ils ont donc besoin de leur place .Ce qui voudrait dire que les bateaux ayant bénéficié de la libération des places d'Octobre à Mai devront soit partir ailleurs,mais où,soit se faire mettre au sec.On pourrait les nommer spf (sans poste fixe) ou les marins de l'hiver.Ce n'est sans doute qu'une partie du problème mais elle est de taille.

Desconectado/a
Forum member
answer no 127099




Je me risque à une synthèse partielle et provisoire.

Il y a plutôt accord sur l’orientation générale de la proposition STW. C’est assez logique, elle a été construite à partir des différentes contributions sur les forums de l’association et elle reflète la sensibilité de ses membres aux questions environnementales.

 
Deux points durs sont soulignés :

-         un système qui organise la rotation à sec/ à flot des bateaux risque de provoquer des situations d’engorgement des installations à certaines périodes compte tenu de la saisonnalité de l’activité plaisancière

-         un sérieux doute est émis quant à la volonté des professionnels de rendre leurs prix plus accessibles même s’ils rationalisent leur exploitation et s’ils accroissent le volume des bateaux gérés

 
Ces deux points sont évidemment critiques :

-         Un plaisancier doit trouver son bateau à l’eau s’il en fait la demande 2 à 3 jours avant son utilisation mais évidemment « sans poste fixe » et ce quelle que soit la période de l’année.

-         Le coût à l’année de l’usage du port doit diminuer en proportion de la période que le bateau passe au sec. Un nouveau modèle économique de gestion des ports de plaisance qui prend en compte cette variable et l’accroissement potentiel du nombre d’usagers doit être élaboré afin de contraindre les prix dans des limites qui ne dépassent pas les prix actuels pour des bateaux en permanence à flot.

 

Il faut donc engager avec les professionnels des études plus approfondies.

Comme le rappelait plus haut un intervenant, c’est une démarche progressive. Si elle ne concernait qu’un tiers de la flotte la question de la pénurie des places de port serait résolue. Mais il faut dès aujourd’hui planifier la réalisation des infrastructures qui rendront possible ce nouveau mode de fonctionnement.

Cette démarche doit être pilotée par la puissance publique, car des préoccupations exclusivement mercantiles la feraient à coup sûr capoter.

J’ajoute que ce concept n’a rien d’utopique les « dry marinas » se sont développées aux US sur ces principes.

 
Francis GINIAUX
Pour la commission marinas et mouillages de STW.




Desconectado/a
MOODY 425 (Monocoque)
Forum member
answer no 127108

Assez d'accord sur les principes: les flux, ça parle à un logisticien doublé d'un marin !
Il me semble qu'il faut aussi prévoir des structures de cogestion pour animer efficacement et économiquement ce modèle : une gestion par les flux a tendance à s'enliser si tous les partenaires ne sont pas impliqués dans son fonctionnement de tout les jours; c'est mon expérience qui parle.

De plus diffusez ce texte à un max d'assoc locale : y aura du relai !

Xavier & Ananda

Desconectado/a
CATAMARAN
Forum member
answer no 127130

Bonjour à tous,

D'un port à l'autre, les règles changent ce qui explique la difficulté de mettre en place une gestion mutualisée, dans la transparence et la concertation avec les usagers. Signalons que certains ports intègrent dans leur forfait annuel une sortie au sec et une remise à l'eau gratuites. Par ailleurs, certains gestionnaires ont innové comme la Sagemor dans le Morbihan, avec son passeport escale, ce qui permet aux usagers des 7 ports qu'elle gère d'aller désormais dans 21 autres ports de Trébeurden à Port Medoc avec des nuitées gratuites. C'est un bon exemple de mutualisation des moyens, encore trop rare, et qui de plus incite l'usager à naviguer, ce qui devrait être un des objectifs prioritaires de tout port digne de ce nom.
Bonne journée
Anne

Desconectado/a
AMPHITRITE
Forum member
answer no 127139

Sans du tout remettre en question l'idée d'une nouvelle gestion pour les ports, je pense à aussi à une mutualisation des moyens pour les plaisanciers. Il vaut mieux un bateau qui navigue beaucoup que beaucoup qui naviguent peu et cela tant d'un point de vue économique pour nous que d'un point de vue écologique.
S'organiser avec d'autres marins de confiance qui participent aux frais d'une manière ou d'une autre pour que le bateau navigue plus peut être aussi un plus pour le propriétaire qui voit son bateau entretenu régulièrement. C'est proche de l'utopie mais ça peut marcher: je l'ai vécu ces dernières années.

Desconectado/a
PRINCESS 33
Forum member
answer no 127226
ISTOS a écrit :
Titre Article : Ports de plaisance, la proposition de Sail The World
Ports de plaisance, la proposition de Sail The World
 

Depuis 20 ans rien ne bouge : les listes d’attente sont toujours aussi longues, les ports à sec toujours aussi peu développés, mais les tarifs eux, sont toujours en augmentation...
  

Si vous voulez voir quelques exemples de ports à sec pour voiliers, allez aux chantiers du Minihic-sur-Rance ou à Lancieux ; vous y verrez quelques initiatives de chantiers qui ont monté des ports à sec, tant pour les vedettes, avec racks en étage, que pour les voiliers, posés au sol sur bers, avec alimentation électrique pour l'entretien. Certains dépassent allègrement 200 bateaux : on est encore loin des projets de mutualisation des zones à sec couvrant plusieurs ports, masi les réalisations sont intéressantes : en fait, ces chantiers ont fait avec ce qu'ils avaient : du terrain , et avec ce qui leur manquaient : les marina à pontons ; Alors ces restrictions ont dicté naturellement les solutions. Sur le plan de la programmation des sorties et des mises à l'eau, il n'y a pas de difficultés si on fait un minimum de programmation, et le relai de quelques mouillages sur coffres, en zone non affectée par la marée, facilite cette programmation. Les coûts sont tout à fait intéressants comparés à une marina à flot, surtout si on y intégre les économies générées naturellement par un hivernage au sec.

Desconectado/a
Forum member
answer no 127245

Bonjour Daniel,




La remarque citée plus haut « les ports à sec sont toujours aussi peu développés » renvoie à l’étude ODIT France de sept 2008 qui mentionne le chiffre de seulement 5% de places au sec.

Si je comprends votre développement les coûts et les opérations de mise à l’eau « juste à temps » sont maîtrisés avec ce type d’installation.

Il nous faut donc convaincre maintenant les exploitants de ports à flot qu’ils apporteront un meilleur service en concevant de manière « intégrée et dynamique » la gestion d’un système ports à sec/ports à flot et les plaisanciers attachés à leurs habitudes qu’ils y trouveront un intérêt.

Il y a un point sur lequel j’aimerais avoir votre avis. C’est celui du calage à terre des voiliers que les propriétaires appréhendent généralement. Je pense essentiellement aux monocoques quillards (les multis et les dériveurs intégraux se débrouillent tout seul). A-t-on fait suffisamment de recherches sur les bers pour limiter ces opérations et sécuriser au maximum cette phase délicate : bers auto ajustables à sangles par exemple.

Francis GINIAUX
pour la commission mouillages et marinas






Anonyme (no verificado)
answer no 127455

Bonjour,
         Je n' ai pas encore lu en totalité le projet STW dont je partage l' esprit premier à savoir "jumeler le port à flot avec le port à sec" pour désengorger une situation blocquée. 
         Où je ne suis plus en accord c' est quand la solution ultime proposée est encore et toujours LA CENTRALISATION... C' est une catastrophe en vue. Ce qu' il y a de très étonnant est que cela émanne de STW, association regroupant des "oiseaux du large" fuyant ce type de philosophie il suffit de lire ce que le projet STW notifie :
   - ...en limitant le mitage (...?) des côtes par de petits chantiers artisanaux, la beauté du littoral sera préservée ! A croire que le port des Minimes à La Rochelle (où se trouve le bureau STW) est la beauté suprème qui doit servir d' exemple, ho la la...doucement ! 
        Pour moi cette phrase est dramatique alors que c' est l' inverse qu' il faudrait faire, il suffit de se reférer au passé comme le précise un adhérent de la région de St Malo avec les chantiers du bord de Rance. N' allez pas nous dire que vous voulez nous imposer des marina à la IKEA façon La Rochelle ? 
        vous écrivez également :
   - ... en privilègiant les installations qui sont moins agressives (port à sec) en  raccourcisssant la présence des carènes chargées d' antifouling à flot en nimposant sur les zones techniques les normes environnementales, l' environnement serait mieux protéger.
        Là aussi je ne suis pas en accord ;je suis plus agressé par les ports à sec que par ceux à flot, j' ai vu ce qui ce fait aux USA, en Australie et en Grèce, je pense avoir une analyse assez solide. Mais c' est surtout la construction de ces zonez diteent techniques pour notamment les aires de carènage qui m' inquiètent, pour les secteurs Manche - Atlantique (à cause des marées) car personne n' a prévu que dans un proche avenir les peintures antifouling allaient devenir "Bio" les études sont en cours et un antifouling "bio" existe déjà,  ce qui rendra tous ces investissements non rentable. Contrairement à ce qu' annonce STW,  suprimer ces investissement et ces manutentions va totalement vers la protection de l environnement et annulera ces énormes coûts que seul le plaisancier est appelé à financer. Vous inverser la logique.
        Il y a des mutitudes de solutions, qui sont en fonction du terrain et souvent déjà en place. La solution unique n' est pas la bonne
il faut coller au terrain sans détruire ce qui existe bien au contraire.
        Bien amicalement.
        Hervé Eliès        .       

Desconectado/a
Forum member
answer no 127486
Helies22 a écrit :

         Où je ne suis plus en accord c' est quand la solution ultime proposée est encore et toujours LA CENTRALISATION... C' est une catastrophe en vue. Ce qu' il y a de très étonnant est que cela émanne de STW, association regroupant des "oiseaux du large" fuyant ce type de philosophie ...

   - ... en privilègiant les installations qui sont moins agressives (port à sec) en  raccourcisssant la présence des carènes chargées d' antifouling à flot en nimposant sur les zones techniques les normes environnementales, l' environnement serait mieux protéger.

 



Intérêt d’une gestion intégrée port à flot/port à sec

Bien sûr la démarche de STW ne se veut pas « stalinienne ». On souligne simplement le fait que la somme des intérêts privés locaux ne produit pas nécessairement une bonne solution pour la collectivité. Rechercher un niveau de décision plus élevé peut s’avérer quelquefois nécessaire. Mais je suis assez d’accord pour ne pas en abuser. Le coeur de la proposition STW est de limiter la présence à flot des bateaux à leur période d’utilisation afin qu’un plus grand nombre puisse accéder à la mer. C’est bien dans la philosophie de notre communauté que de tenter de lever les obstacles qui freinent les projets de voyage. La pénurie de places au départ comme au retour est un de ceux là.

 
Les antifoulings

Bravo à ceux qui font des recherches sur les antifoulings qui préservent l’environnement. Cependant les antifoulings actuels sont loin d’être la cause de pollution principale des eaux littorales ainsi que l’a démontré une étude de l’Ifremer sur le bassin d’arcachon. La limitation de la durée de présence à flot des bateaux pour éviter la pollution par les antifoulings n’est pas l’argument principal mais un bénéfice supplémentaire.

 
Bien cordialement
 

Francis GINIAUX




Desconectado/a
NAUTICAT 33
Forum member
answer no 127556
Quelques réflexions sur le sujet  :
 
-         on ne pourra jamais empêcher des propriétaires qui ne naviguent presque jamais, de laisser leur bateau au ponton. C’est aussi stupide que d’avoir un 4X4 pour transporter une seule personne dans Paris intra-muros, mais cela correspond à un  besoin de l’ego…
 
-         Il y a aussi quelques cas de personnes vivant à bord à longueur d’année et bien décidées à ne jamais partir. Economies très importantes : pour une redevance de moins de 2000 euros/an : électricité et eau courante à gogo, aucune taxe foncière, d’habitation, d’enlèvement des ordures etc… et autres. Bien sûr on est un peu à l’étroit…
 
-         on peut inciter les propriétaires à mettre leur bateau au sec mais :
o       peut-on leur garantir que le jour où ils voudront prendre la mer ils pourront le faire sans délai ? Cela suppose :
§         une disponibilité immédiate de moyens de levage/mise à l’eau
§         ou bien que cette opération soit réalisée quelques heures avant, sans la présence du propriétaire. Cela suppose alors que la manutention se fait avec soin. On découvre parfois, après coup, un chandelier tordu, une éraflure dans le liston etc…
o       peut-on leur garantir une surveillance de leur bateau ? J’ai le sentiment –peut-être purement épidermique- que mon bateau est plus en sécurité au ponton, où il y a toujours du monde, un navigateur qui se lève la nuit pour pisser par-dessus bord, un bateau qui arrive, part, des allées et venues etc… que sur un parking, même équipé de caméras. Le ponton c’est déjà le monde de l’eau. On ne gare pas sa voiture juste à côté d’un bateau au ponton, pour y transférer ses larcins…
o       il y a des parkings au sec déjà saturés par : des épaves, des bateaux à vendre, des bateaux tellement délabrés qu’ils ne trouveront jamais acquéreur, des bateaux en « deshérance », des SDF qui dorment dans leur voiture et profitent de l’électricité du port –gratuite- pour se chauffer
 
Je me demande s’il ne faut pas revoir la filière à l’envers : tout d’abord traiter le sujet de la destruction des bateaux HS. Il existe bien des casses de voitures qui revendent les pièces détachées. A tout prendre, lorsque l’on a un bateau invendable, il vaudrait mieux en revendre les winch, ferrures etc… jusqu’à coque nue, plutôt que de les laisser être déshabillés clandestinement par les nuits sans lune, et encombrer les parkings.
 
Ensuite traiter le sujet des bateaux en deshérance : que faire aujourd’hui des bateaux pour lesquels le règlement de la place (ponton ou au sec) n’est plus effectué depuis plusieurs mois ? Il faudrait qu’une procédure prévoie qu’à l’issue d’une enquête infructueuse ils soient « mis en fourrière ?revendus (bénéfice de la vente mis sous séquestre) ? ou mis à la casse ?.
 
Une fois le sujet de la disponibilité de places au sec traité, il faudra aborder ceux de la sécurité, de la manutention, du départ immédiat.
 
Alors on pourra proposer aux propriétaires de laisser leur bateau sur parking (à condition bien sûr que ce soit moins cher que la place au ponton).

Ilkiva

 
Anonyme (no verificado)
answer no 127572

Pour répondre à Francis Giniau sur la conception des bers de stockage des voiliers à "quille" (non dériveur).
        La solution de bers adaptables à toutes les formes de carène pourrait venir du passé. En effet dans le temps quand tous les bataux étaient construit de façon traditionnelle en bois, ils étaitent posé sur des bers, en bois évidamment, mais à l' inverse de la conception des bers actuels, ces bers en bois soutenaient la coque de chaque côté sur toute la longueur du ber et non sur un patin comme c' est le cas maintenant, ce qui entraine des poinçonnement terrible de la coque. Dans l' autre cas ce phénomène n' existe pas, pour vous en apporter la preuve il vous suffit de placer une simple planche de 25 mm d' épaisseur entre les patins AV et AR et cela de chaque côté. Vous verrez que la coque est parfaitement soutenue. Un bon calage sous la quille complètera la manip. Vous savez les anciens ont eu ces problèmes bien avant nous, il suffit de regarder les solutions qu' ils ont trouvé. J' en parle en connaissance de cause car proprétaire d'  un ancien voilier bois et après avoir tenu un chantier naval.

Anonyme (no verificado)
answer no 127573

Pour Francis :

        Excuse moi mais j' ai oublié de préciser une chose importante : dans le cas de bers modernes en acier, il faut que toutes les parties soient reliées (de façon très rigide) les une aux autres comme un bers en bois qui lui est monobloc. Il existe en Angleterre des fabrications de bers modernes en acier galva de très belle conception. Ils seraient parfait si une planche est posée entre patin av et ar. 
A+ Hervé

Desconectado/a
Forum member
answer no 127606




Bonjour,

Je rentre de la Trinité où fonctionne sauf erreur de ma part le premier partenariat port à sec port à flot de France initié par la SAGEMOR. Le port à sec est juste de l’autre côté de la rivière à St Philibert.

Voici quelques constats.

Si la formule est bien rôdée pour les bateaux à moteur jusqu’à 7m elle est encore peu répandue pour les voiliers de taille moyenne à importante (30 à 50 pieds). Mais pour les voiliers l’avantage est indirect : plus de dinghies à terre c’est aussi plus de places à flot pour eux.

Depuis l’année dernière la formule est proposée aux voiliers, seulement 20 bateaux et bientôt 40. Ce qui semble retenir les propriétaires est le délai de prévenance pour la mise à l’eau de leur voilier, il est d’une semaine ce qui ne permet pas de décider de la mise à l’eau en fonction de la météo probable. Pour les dinghies un coup de fil la veille suffit.

Pour que les ports à sec de voiliers de croisière se développent deux critères devraient donc être respectés

-         une mise à l’eau avec un délai de prévenance de 2 à 3 jours compatible avec l’horizon des prévisions météo

-         une mise à l’eau pour une durée minimale de 3 à 4 jours compatible avec un WE prolongé ou une petite croisière de vacances. Manipuler un voilier de plusieurs tonnes ne se fait pas pour la journée.

Ceci suppose que des progrès soient réalisés dans les opérations de calage des bateaux sur bers afin de les sécuriser et les simplifier au maximum et de faire rentrer les prix dans des forfaits qui ne dépassent pas la présence continue des bateaux à flot.

Pour les petits bateaux à moteur (jusqu’à 2,4 T) cette optimisation économique a été réalisée et plus aucun propriétaire n’envisage de revenir à la formule en permanence à flot. Pour nos voiliers cela reste à faire.

 
 
Francis GINIAUX




Desconectado/a
KETCH
Forum member
answer no 127608

La prolifération des unités à moteur est en effet une avancée écologique de première importance tant au niveau de la pollution, que celui, sonore…

Pour les unités conséquentes, les ports à sec ne sont que des terres-pleins classiques.

On prend le cap sur la méditéerranée: peu de voiliers sur leau et une majorité stockée.
Génial.

Je caricature ?
Je ne trouve vraiment pas.
 

Desconectado/a
SUPER MARAMU
Forum member
answer no 127635
ISTOS a écrit :
Titre Article : Ports de plaisance, la proposition de Sail The World
Ports de plaisance, la proposition de Sail The World
 

Depuis 20 ans rien ne bouge : les listes d’attente sont toujours aussi longues, les ports à sec toujours aussi peu développés, mais les tarifs eux, sont toujours en augmentation...
  

J'ai beaucoup apprécié le travail effectué par STW sur cette problématique et la solution du couplage port à sec- port à flot  trés intéressante ,cependant ,avec la crise que nous vivons depuis quelques mois ,un éclairage nouveau apparait à savoir que nombre de constructeurs ont considéré le bateau comme un objet de consommation que les classes moyennes pouvaient se payer moyennant crédit et un peu de rêve . Regardez du coté de Bénéteau,Jeanneau , Bavaria etc ..... leur carnet de commandes se sont dégonflés et aujourdhui le nombre de bateaux d'occasion à vendre est absolument incroyable ,la raison , mis à part quelque vrais navigateurs qui souhaitent changer leur monture ,l'intérêt ou les moyens consacrés à cette part de rêve s'est restreint d'ou l'engorgement . Les vrais responsables de cette crise des places de port sont les constructeurs qui ont poussé à la consommation des gens dont l'intéret pour le bateau n'était pas plus grand que celà . Maintenant il va falloir gérer cet excès et trouver des solutions et de mon point de vue ,aprés cette crise ,revoir tout les fondamentaux de l'esprit marin :avoir une vedette de 11 m et l'utiliser pour faire le beau sur le port en juillet - aout , devrait devenir un luxe par le faît du prix du carburant et des coûts de parking . Plus on utilise son bateau moins on paye ,voilà les vrais expression de l'usage du domaine maritime , et la situation se règlera d'elle même. Un de nos participant au fil ,citait les 4 X 4 dans les villes , nombre de bateaux dans nos ports sont comme ces 4 x 4 ,inutiles et objets de consommation . En conclusion ,bravo STW pour la réflexion et sa qualité ,mais gardons raisons face aux vrais problêmes auxquels nous allons avoir à faire face .  

Desconectado/a
CATAMARAN
Forum member
answer no 127639

Bonjour à tous,

Tout à fait d'accord avec la réflexion précédente. Les bateaux sont différents et l'usage qu'en font leur propriétaires l'est aussi. Or, les ports de plaisance appliquent le même régime et le même tarif pour tous. Les ports à sec qui commencent à se développer constituent une solution pour ceux qui habitent loin de la côte et naviguent peu, par exemple, trois semaines l'été, une semaine à Pâques et un ou deux week end prolongés dans l'année. Dans le midi, les ports à sec sont essentiellement réservés aux petits bateaux à moteur, mais on commence sur la côte Atlantique et en Manche à accueillir des voiliers de 15 mètres. Dans certains ports, la mise à l'eau peut être demandée jusqu'à 24 h avant, ce qui permet d'avoir eu connaissance des prévisions météo. Les forfaits annuels incluent les mises à l'eau et d'autre part le bateau y gagne : pas de carénage ni d'antifouling, pas de risque d'osmose, moindre détérioration des circuits électriques du fait de l'humidité etc. Je ne pense pas que cette solution prévaut pour tout le monde, mais elle est une des alternatives intéressantes à la place dans le port à flot si l'on utilise peu son bateau. Et quand il est mis à l'eau, c'est pour naviguer... Ce que beaucoup de bateaux dans les ports à flot ne font pas...

Desconectado/a
SUN FAST 35
Forum member
answer no 127643
 

Bravo pour votre initiative pour faire bouger la gestion des ports de plaisance.
Effectivement la complémentarité port à flot + port à sec est idéal si le contact commercial est assuré par le port à flot et que le partage du temps entre les 2 formules n'engendre pas des surcoûts injustifés pour les plaisanciers.

Nous avons étudié et testé une autre solution très prometteuse pour réduire les listes d'attente et donner satisfaction aux plaisanciers :

Les bateaux ventouses qui occupent des places à flot et naviguent peu ou pas sont le plus souvent le résultat de problèmes de santé, professionnels ou familiaux qui empêchent le plaisancier de naviguer. Il sait que s'il abandonne sa place en revendant son bateau, il lui faudra patienter 15 ans en liste d'attente ! Alors il ne bouge pas et continue à payer sa place à l'année.
 Il existe une solution simple : le formulaire de suspension de contrat qui donne un droit de retour dans les 3 ou 5 ans qui suivent l'abandon de la place! et pendant ce temps un autre plaisancier est heureux de naviguer à partir de cette place libérée !
C'est simple, gratuit et certains ports le pratiquent déjà : la Sagemor dans le Morbihan par exemple!
Le gros avantage est d'inciter les propriétaires de bateaux non utilisés à retirer leur bateau ou à le revendre sans les contraindre à retirer leur bateau par une loi qui serait parfois injuste! 

Desconectado/a
SUN FAST 35
Forum member
answer no 127645

Très bien la gestion dynamique des ports ! qu'attendent-ils pour créer une liste d'échange?

Pensez que certains ports ont oublié que plus de 50% de leur liste d'attente et parfois plus de 80% est composée de plaisanciers qui ont déjà une place de port à l'année dans un autre port !
La raison est toute simple : quand on a la chance de trouver une place de port on la prend! même si le port n'est pas idéalement bien placé par rapport à la résidence principale ou secondaire et si le bassin de navigation à proximité n'est pas adapté au programme!
Alors on s'inscrit en liste d'attente dans le port idéal !

Ma proposition est simple : sortir des listes d'attentes les bateaux qui ont déjà une place à l'année pour les placer en liste d'échange ! le port pourra étudier plusieurs fois par an des échanges avec les ports où se trouvent les propriétaires en liste d'attente!

C'est simple, c'est gratuit, ça ne lèse personne dans la liste d'attente car sans cet échange, aucune place n'aurait été libérée. On peut ainsi, dans certains ports, diviser par deux la liste d'attente et offrir a des milliers de plaisanciers le plaisir de naviguer à partir de leur port idéal à 15' de leur résidence secondaire! Génial, non?

Desconectado/a
Forum member
answer no 127653

Bonjour,

Excellente idée que celle d'une liste d'échange qui permettrait de ne retenir dans les listes d'attente que les vrais nouvelles demandes. Car beaucoup de propriétaires qui s'y trouvent ont une solution ailleurs, pas la meilleure mais une solution. Il faudrait pour la mettre en oeuvre un étage de consolidation de la demande et de dispatching qui n'existe pas aujourd'hui. Cette idée de mutualisation qui figure dans l'appel à projets de C. Chabaud et qui est reprise dans la proposition STW se heurte aux gestions locales par nature boutiquières. D'ou l'idée de créer des bassins de plaisance où ces flux de port à port pourrait être gérés.

Francis GINIAUX

Awa
Desconectado/a
VOILIER -SUN FIZZ
Forum member
answer no 127782

Bravo pour ce papier

Très bonnes analyses et propositions qui, venant des " électeurs et contribuables " devraient être mieux entendues par les "politiques "
Car le problème est à ce niveau, les techniciens, fonctionnaires, professionnels se contentent de situations acquises et n'envisagent pas
de remise en cause dans l'intérêt général.

 Connaissant la concession portuaire plaisance depuis 40 ans, je constate que la situation d'aujourd'hui s'est développée totalement en dehors des objectifs des cahiers des charges des années 1960
                                      les plaisanciers vendent leur place amodiée alors qu'ils n'ont qu'un droit d'usage personnel
                                      les  séjours débutaient à n'importe quelle date (semaine, mois,année , et à n'importe quelle heure (24heures)
                                      les forfaits ont été établis car il fallait remplir les ports 
                                      les tarifications étaient établies pour la durée du contrat, etc

Aujourd'hui, il faut toujours prendre en compte l'intérêt général qui n'existe plus avec des équipements publics saturés. Plus il y aura d'utilisateurs ,moins chere sera la note de chacun, et le plus grand nombre bénéficiera des espaces aménagés du DPM

Il convient de cependant de souligner le lobbying des propriétaires en place, des professionnels du nautisme et des associations auprès des élus, administrations et gestionnaires et les arrangements qui peuvent exister dans la gestion des ports et des sites de mouillages aménagés (le golfe du Morbihan).

L'intérêt général ne s'y retrouve plus et les gestionnaires du domaine public maritime, tout au moins ceux qui sont conscients du problème, ne sont pas soutenus et attendent que les politiques se manifestent pour entreprendre.

Les plaisanciers devront aussi changer leur habitude dans l'utilisation du domaine public, et trouver seul de nouvelles solutions pour leur cas personnel en particulier les petits bateaux transportables et les grosses unités, ou accepter les nouvelles formules de partage à flot-à sec facilement mises en place pour les 8-15 mètres

Mieux gérer l'espace littoral maritime dans l'intérêt général, avec une volonté politique forte et des utilisateurs responsables, tout un programme pour les 20 ans à venir qui ne peut que développer une activité économique élargie et diversifiée.
                                      
      

Desconectado/a
BENETEAU IDYLLE 11.50
Forum member
answer no 127834

Salut , vaste probléme moi j'ai mon bateau à terre mais je paie comme si j'étais à l'eau il y as de l'abus nous ne sommes pas des vaches à lait personnellement je suis un petit retraité qui as eu (la mauvaise idée ) l'envie de m'acheter un bateau pour ma retraite et je vois que ce n'est pas mais vraiment pas une affaire entre le port , l'assurance, l'entretiens je passe une grande partie de ma retraite ou alors il faut s'expatrier c'est ce que font pas mal de plaisanciers . les ports rêvent de grands Yachts qui viendrais chez eux mais comme à port Napoleon à port St Louis du Rhône par exemple il y as en moyenne 10000 moustiques par habitans quels sont les riches Yachtman qui vont accepter de se faire piquer par les moustiques alors qu'ils prennent l'apero sur le pont ???
messieurs les gérants de ports de plaisances baissez un peu vos pretentions car c'est nous les petits qui font marcher le commerce dans vos ports les étrangers je les vois ici ils arrivent à port Napo et dechergent leurs voitures qui sont chargées commes des mules :
et alors bouffe boissons même le pain qu'ils aménent de chez eux sans compter les jerrycans de carburant si si j'ai vu et je vois à chaques débuts de saison . alors si vous voulez tuer la plaisance assassiner devrais je dire continuez
à bon entendeur SALUT
el Gringo 26

Anonyme (no verificado)
answer no 127839

Bonjour

Je vais me faire l'avocat du diable, mais plus je pense à ce projet plus je me dis que c'est une douce utopie pour une application générale à tous les bateaux. Imaginer un peu l'activité portuaire que cela va engendrer. La voile est extrèmement tributaire de la météo, la décision de naviguer est directement liée à cela. Comment imaginer avec les insertitudes météorologiques que l'on va partir tel jour ou tel jour et donc qu'il faut prévoir 2 ou 3 jours avant de réserver une mise à l'eau, c'est incensé, à croire que ceux qui imaginent ce système n'ont jamais eu de bateau. On ne manipule pas un 40 pieds comme une petite vedette. Imaginer le traffic portuaire que cela va engendrer avec la pollution qui va avec. Avez vous déja une idée de ce que consomme en gas oil ces engins de levage, imaginer une noria permanente dans les zones techniques pour mettre à l'eau, retirer de l'eau. Quand je vois le temps qu'il faut pour sortir de l'eau ou remettre à l'eau un bateau, je me dis que les équipes du port vont être oubligés de tourner en 3/8 s'ils veulent satisfaire la demande. En ce qui concerne le coût d'une telle organisation beaucoup de ports seront obligés d'augmenter leurs tarifs pour faire face à  un besoin d'acquisition de beaucoup plus d'engins de levage et de bers. En finale on va obtenir l'effet inverse, c'est à dire qu'au lieu de permettre à plus de naviguer et de pratiquer la voile, on va faire une sélection par l'argent qui va se traduire par une forte réduction de la demande c'est peut être la solution ....
Sans compter la pollution engendrée et la prise de risque que l'on va faire prendre aux plaisanciers qui une fois leur bateau à l'eau partiront quelque soit la météo, car n'ayant pas d'emplacement bien défini puisque on aura augmenter le potentiel global du port en places. Je le vois bien avec les personnes qui louent des bateaux, ils partent souvent avec des conditions météo limites simplement parcequ'ils ont loués et qu'il faut utiliser le bateau dans la période programmée.
Non je crois que la première démarche comme je l'ai déja dis c'est de bien évaluer la demande qui ne correspond pas à la réalité, ensuite recencer dans les ports les bateaux épaves et les faire retirer de l'eau, c'est trés facile à identifier, et en finale proposer à certains plaisanciers qui sortent peu des stationnements à sec à des tarifs attractifs.

Cordialement

Awa
Desconectado/a
VOILIER -SUN FIZZ
Forum member
answer no 127844

Naviguer c'est prévoir,et la météo donne actuellement des informations qui sont suffisament utilisables pour décider de sa navigation.

L'existance de bassins de croisière, avec leurs ports et abris , permet généralement d'organiser des sorties courtes dans des conditions de sécurité normales.

Il ne faut pas reporter sur la (in)compétence des navigateurs, 
                         par rapport à leur bateau (40 pieds pour un homme seul?), 
                                          à leur connaissance et utilisation de la météo, 
                                          à la connaissance de leur bassin de navigation,
                                          à l'organisation de leur sortie ou de leur programme,
                                          à la nature de leur équipage
             pour argumenter contre les nouvelles approches du séjour des bateaux au port lorsqu'il n'est pas utilisé.
 
Il est évident que toutes ces "élucubrations" , qui amèneront un changement d'habitude, n'ont d'autres objectifs que de faire utiliser les équipements à flot et les ports par les bateaux qui naviguent et d'en faire naviguer davantage.Tous les navigateurs sérieux et solidaires devraient soutenir ces projets et tout faire pour qu'ils se réalisent.

En mer, il faut toujours s'adapter et la navigation est une suite d'approximation successive. 
A nous tous de tenir compte de l'évolution des nouvelles conditions et de les utiliser

A la mer comme dans la vie : Jamais contre et toujours avec...........

Anonyme (no verificado)
answer no 128668
Maximus a écrit :
Bonjour

Je vais me faire l'avocat du diable, mais plus je pense à ce projet plus je me dis que c'est une douce utopie pour une application générale à tous les bateaux. Imaginer un peu l'activité portuaire que cela va engendrer. La voile est extrèmement tributaire de la météo, la décision de naviguer est directement liée à cela. Comment imaginer avec les insertitudes météorologiques que l'on va partir tel jour ou tel jour et donc qu'il faut prévoir 2 ou 3 jours avant de réserver une mise à l'eau, c'est incensé, à croire que ceux qui imaginent ce système n'ont jamais eu de bateau. On ne manipule pas un 40 pieds comme une petite vedette. Imaginer le traffic portuaire que cela va engendrer avec la pollution qui va avec. Avez vous déja une idée de ce que consomme en gas oil ces engins de levage, imaginer une noria permanente dans les zones techniques pour mettre à l'eau, retirer de l'eau. Quand je vois le temps qu'il faut pour sortir de l'eau ou remettre à l'eau un bateau, je me dis que les équipes du port vont être oubligés de tourner en 3/8 s'ils veulent satisfaire la demande. En ce qui concerne le coût d'une telle organisation beaucoup de ports seront obligés d'augmenter leurs tarifs pour faire face à  un besoin d'acquisition de beaucoup plus d'engins de levage et de bers. En finale on va obtenir l'effet inverse, c'est à dire qu'au lieu de permettre à plus de naviguer et de pratiquer la voile, on va faire une sélection par l'argent qui va se traduire par une forte réduction de la demande c'est peut être la solution ....
Sans compter la pollution engendrée et la prise de risque que l'on va faire prendre aux plaisanciers qui une fois leur bateau à l'eau partiront quelque soit la météo, car n'ayant pas d'emplacement bien défini puisque on aura augmenter le potentiel global du port en places. Je le vois bien avec les personnes qui louent des bateaux, ils partent souvent avec des conditions météo limites simplement parcequ'ils ont loués et qu'il faut utiliser le bateau dans la période programmée.
Non je crois que la première démarche comme je l'ai déja dis c'est de bien évaluer la demande qui ne correspond pas à la réalité, ensuite recencer dans les ports les bateaux épaves et les faire retirer de l'eau, c'est trés facile à identifier, et en finale proposer à certains plaisanciers qui sortent peu des stationnements à sec à des tarifs attractifs.

Cordialement

 Tout à fait d'accord avec l'argumentation de Maximus : elle tient la route, que dis-je, le cap !

=> Préservons cette liberté de sortir et de rentrer au (dernier) moment où on le souhaite.
 ... que dire du plaisir, après les quelques heures de sortie en journée, de prendre l'apéro au ponton, tranquillement...
 A opposer au stress de la manutention de son voilier de plusieurs tonnes par le grutier (après attente en fin de journée...).

=> Retirons les bateaux épaves occupant des places à flots (effectivement, on les connait tous...).
=> Mettons à jour les listes d'attente (suppression des inscrits ayant déjà une place ailleurs) en combinant avec cette très bonne idée de liste d'échange (voir contribution dans ce fil)
=> Optimiser et donc libérer une majorité d'emplacement occupé par de petits bateaux moteurs (facile à déplacer au sec) afin de créer des places pour des voiliers de taille moyenne à grande (supérieur à 30 pieds, disons).

Bon vent @ tous,

Jean

Anonyme (no verificado)
answer no 128892

Bonjour, Je ne sais qui a eu l' idée de faire faire la gestion des places par un superviseur régionnal, c' est à dire autre que localement,  afin d' éviter la répétition des démandes issues de la même personne dans différents ports du coin, cette idée est très bonne et évitera les copinages... pour ne pas dire le graissage de patte. Bravo pour cette idée.

Desconectado/a
PRINCESS 33
Forum member
answer no 129335
ISTOS a écrit :
Bonjour Daniel,




La remarque citée plus haut « les ports à sec sont toujours aussi peu développés » renvoie à l’étude ODIT France de sept 2008 qui mentionne le chiffre de seulement 5% de places au sec.

 

Si je comprends votre développement les coûts et les opérations de mise à l’eau « juste à temps » sont maîtrisés avec ce type d’installation.

 

Il nous faut donc convaincre maintenant les exploitants de ports à flot qu’ils apporteront un meilleur service en concevant de manière « intégrée et dynamique » la gestion d’un système ports à sec/ports à flot et les plaisanciers attachés à leurs habitudes qu’ils y trouveront un intérêt.

 

Il y a un point sur lequel j’aimerais avoir votre avis. C’est celui du calage à terre des voiliers que les propriétaires appréhendent généralement. Je pense essentiellement aux monocoques quillards (les multis et les dériveurs intégraux se débrouillent tout seul). A-t-on fait suffisamment de recherches sur les bers pour limiter ces opérations et sécuriser au maximum cette phase délicate : bers auto ajustables à sangles par exemple.

Francis GINIAUX
pour la commission mouillages et marinas

 



 

 
Le calage à terre a fait beaucoup de progrès ; la solution des bois debout sur le pourtour du bateau est obsolète ; elle peut être avantageusement remplacée par un cadre métallique de base, comportant quatre jambes réglables, sécurisées par des chaînes passant par dessus ou par dessous la coque. De tels bers, en trois ou quatre tailles de base, et fabriqués en série, devraient coûter de 500 à 1500 Euro.
Je ne parle évidemment pas des bateaux qui naviguent sur les côtes à marées, et qui devraient à mon sens recevoir un dispositif de posé, telles que les béquilles d'échouage, ou qui devraient être (du moins pour les voiliers hors cycle compétitions) des biquilles pouvant être posés sans formalité. Dans ce cas, il devient évident que l'attrait de la navigation est décuplé par les opportunités d'aller mouiller sur tous les emplacements utiles et les ports d'échouage. Pour tous ces bateaux, le posé au sec sur esplanade dédiée ne réclame aucun équipement supplémentaire. De même, les bateaux à moteur devraient être conçus pour recevoir deux fins latéraux optionnels permettant leur posé, dans les zones de navigations où c'est utile, c'est à dire l'Atlantique et la Manche.
Mais ayons confiance : la fonction crée l'organe : les constructeurs d'adapteront dès que le mouvement "ports à sec" aura pris une certaine ampleur, car se sera un argument de vente.

Awa
Desconectado/a
VOILIER -SUN FIZZ
Forum member
answer no 129339

Mettre à terre un voilier quillard jusqu'a 10_12 mètres et le caler sur ber ne prend pas plus de 15 mns avec un matériel de le vage adapté et des manutentionnaires aguerris.
 
La pose sur un ber correspondant au bateau simplifie le calage. dans la mesure où le port à sec est organisé, le bateau abonné a un emplacement adapté à sa taille qui est équipé des moyens de calage spécifiques au bateau (ber, tains pour la quille, épontilles complémentaires éventuelles.

Les formes de carénes de nombreux voiliers de taille similaire se ressemblent beaucoup et le calage initial sur des longerons, latéraux ou transversaux, amortisseurs compensant les formes est une des solutions...

Quant à la mise à l'eau, en 8 mns maxi, c'est fait! 

 

Anonyme (no verificado)
answer no 129345

15 et 8 minutes admettons si vraiment le port et trés bien organisé, et aussi si les bateaux sont à proximités de la zone de mise à l'eau,  mais quand il y aura 1500 bateaux sur bers, je doute que tous soient à proximité des zones de sorti d'eau, et alors là c'est pas 15 et 8 qu'il faudra compter.

Amicalement

Awa
Desconectado/a
VOILIER -SUN FIZZ
Forum member
answer no 129368

un port à sec de 1500 bateaux ne peut pas etre qu'un port de plaisance .
c'est un lieu de stockage, d'hivernage, d'exposition, de gros travaux qui ne doit pas être sur le littoral touristique, mais en retrait dans une zone artisanale. Avec plusieurs engins de levage de bonnes tailles (12T)(25T)(50T ou plus selon la flotte et la demande)

N'est-il pas abhérent d'avoir, entre autres et sur la plage, les pollutions sonores des travaux effectués sur une aire technique situé au coeur d'une station touristique et balnéaire.

Ces gros rassemblements de bateaux à sec, c'est un peu ce que l'on trouve du coté d'Hyères ou de Cannes Mandelieu pour les bateaux à moteur ou sur des rivières ou canaux, dans la Vilaine, à Martigues et Port Saint Louis. pour les grosses unités;

Les emplacements à flot pour les bateaux à partir de 7/8 mètres et les emplacements à sec pour les petits bateaux à moteurs rangés dans des rateliers, me semblent les premieres données d'un nouveau type de port de plaisance, avec en complément une zone technique réduite et des entreprises pour les services et opérations courantes de maintenance et d'entretien.
( Engins de levage à fourche,elevateur 15/25 tonnes maxi)

Il faut des engins de levage, facile à manoeuvrer et très manoeuvrant et silencieux. et pourquoi pas un ou plusieurs chariots hydrauliques complémentaire qui permettent le transfert de charge pour gagner de la place et du temps. (voir Port Napoléon)

Il y a quelques dizaines d'années déjà, de nombreux chantiers navals, de plus ou moins grandes capacités, accueillaient une flotte de plaisance importante et on ne trouvait pas de places à flot qui lui étaient réservées en permanece. Tout ce passait bien parce que ces bateaux naviguaient, restaient un minimum au mouillage, souvent sur leur ancre. N'y a-t-il pas à retenir certaines pratiques du passé pour résoudre les difficultés.
 

Anonyme (no verificado)
answer no 129395

Bonjour
J'avoue Awa que je ne comprends pas bien ton raisonnement, tu dis qu'un port à sec de 1500  bateaux n'est pas un port de plaisance à cela je suis tout à fait d'accord avec toi, mais par contre si tous ces bateaux tu les mets dans l'arrière pays tu vas rallonger de manière significative les temps de mise et sortie d'eau, et je ne parle pas de la pollution engendrée par cette noria d'engins de levage.
Tu semble critiquer ces gros rassemblements de petits bateaux à sec tout en prenant se type de stockage comme référence, je suis un peu dérouté.
Le système de rangement des petits bateaux à moteurs est complétement différent de celui des voilier de 9 à 15 métres, d'abord on ne peut pas les empiler et ensuite la quille reste un appendice fragile qu'il faut manipuler avec précaution. La rentabilité de ces ports à sec est vraiment trés limite car l'activité des petits bateaux à moteur se situe surtout en période estival, en dehors il n'y a que trés peu de mouvements.

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Il y a quelques dizaines d'années déjà, de nombreux chantiers navals, de plus ou moins grandes capacités, accueillaient une flotte de plaisance importante et on ne trouvait pas de places à flot qui lui étaient réservées en permanece. Tout ce passait bien parce que ces bateaux naviguaient, restaient un minimum au mouillage, souvent sur leur ancre. N'y a-t-il pas à retenir certaines pratiques du passé pour résoudre les difficultés.
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La nostalgie du passé est quelquefois plaisante mais pas toujours transposable, il y a quelques années il n'y avait pas autant de bateaux dans les ports, la plaisance ne s'était pas autant démocratisée, de nos jours les bateaux à bas coût ont envahi les ports et comme ces bateaux sont souvent achetés par des novices qui confondent pied à terre à la mer et bateau pour naviguer on arrive à une saturation.

Sans être contre le changement, il me semble que dans ce domaine il faut l'amener sans contraindre les plaisanciers. Si seulement on arrive à faire que 10 à 15% des bateaux d'un port puissent être mis à sec çà serait déja bien. Ensuite il faut trouver l'argent pour équiper les ports en matériel de levage et en surface de stockage c'est bien là le noeud du problème.

Amicalement

Awa
Desconectado/a
VOILIER -SUN FIZZ
Forum member
answer no 129403

Les gros rassemblement de bateaux en dehors du littoral ne sont pas des port à sec, il n'est pas question de faire la mise à l'eau à la demande pour le weekend  ou parce qu'il fait beau aujourd'hui.

Les bateaux stockés dans ces espaces y sont pour plusieurs mois, entre deux périodes de navigation annuelle, parce qu'il y a au moins 50% des propriétaires de bateau qui ne l'utilise vraiement que pendant une période de plusieurs semaines.

Il est évident que ces bateaux auront besoin d'une place à flot en période d'utilisation, ils ne peuvent pas être considérés dans un port à sec puiqu'ils ne seront pas mis à terre après chaque période d'utilisation journalière ou de weekend.

Ils n'auront pas tous besoin en même temps d'une place à flot, parce qu'il y a ceux qui naviguent en juin, d'autres en juillet, d'autres en aout, d'autre en septembre, d'autres en hiver, d'autres sont absents du port en été, d'autres n'ont besoin que de 2 ou 3 jours d'armement et préparation et le même temps pour désarmer  ...etc...
 
On n'est plus dans la gestion des places mais dans celle des flux...., pour un exploitant de port, c'est passionnant de voir que la place de port de passage recoit 40 ou 50 bateaux dans l'année (160 à 250 personnes) alors que d'autre places  (90 ou 95% de la capacité duport) n'accueille qu'un seul bateau qui est  utilisé 2 ou 3 personnes 2 ou 3 semaines et sort 10 ou 15 fois par an.

Et l'on se rend alors vraiement compte de l'activité plaisance qui concerne  un réseau de professionnel qui travaille pour les plaisanciers
(Ports, manutentions, chantiers, transports, services à terre pour le bateau, mais aussi pour l'équipage bien au delà du périmètre du port , etc....) Il faut que tous ces professionnels travaillent ensemble, et en coordination,ils feront alors des affaires et les plaisanciers s'y retrouveront aussi.

Les ports à sec sont adaptés, pour l'instant, aux petits bateaux à moteur effectuant une sortie journalière;

Il faut considérer que la sortie journalière est du même type que celle que font bon nombre de propriétaire de bateau sur remorque  qui effectue mise à l'eau et sortie d'eau par une cale, effectue une ballade ou une partie de pêche et rentre le soir, ou après un weekend, chez eux avec tout leur matériel roulant et flottant.
 C'est aujourd'hui une catégorie de plaisancier qui a résolu seul son problème de port, mais en rencontre d'autres au niveau des cales de mise à l'eau qui ne devraient se trouver systématiquement dans les ports.

Ceux qui ont le même type d'utilisation de leur bateau et qui ont une place à flot dans un port seraient à mon sens mieux servis en ayant une place a sec dans la partie "port à sec" de ce même port, que ce soit en espaces public ou chez un pro équipé en conséquence.

Mon point de vue est certes discutable, j'essaie d'être objectif et m'appuie sur une expérience des ports, de la plaisance et des plaisanciers de quelques décennies, en France et ailleurs.

Desconectado/a
Forum member
answer no 129512




Tous vos échanges enrichissent notre débat et montrent la maturité de nos réflexions sur le sujet. J’ai été heureux de pouvoir exprimer la position de STW aux journées d’Arcachon. Dans ma présentation j’ai repris une typologie de plaisancier/navigateurs d’un cabinet Horizons experts qui fait des études sur nos pratiques. On peut télécharger le diaporama en page d’accueil. Elle démontre que nous ne sommes pas tous pareils.

 

Que disons-nous au fond :

-         la situation actuelle n’est pas satisfaisante car elle contrarie nos projets

 

-         Tous nos efforts doivent concourir à la changer de manière non dogmatique et en respectant les souhaits et pratiques de chacun.

 

-         La solution préconisée de mise à l’eau des bateaux selon leur usage est réaliste sans pour autant la pousser aux extrêmes : va et vient continu des bateaux.

 

 

Nous aimerions maintenant être associé à une réalisation en vraie grandeur apportant la démonstration que le métier de gestionnaire de port peut et doit changer pour s’adapter à la diversité de nos demandes.

 

Nous avons donné comme délai 5 ans pour que disparaisse de tous nos ports l’archaïque et si symbolique liste d’attente. Mettons nous au travail. J’espère que les professionnels entendront notre message.

 

 
Francis GINIAUX
Pour la commission mouillages et marinas de STW




Anonyme (no verificado)
answer no 129524

Bonjour

Je suis partiellement d'accord avec cette synthèse .

la situation actuelle n’est pas satisfaisante car elle contrarie nos projets
Elle contrarie surtout ceux qui n'ont pas d'emplacement.

Tous nos efforts doivent concourir à la changer de manière non dogmatique et en respectant les souhaits et pratiques de chacun.
Je suis tout à fait d'accord avec cette manière de faire qui me parait la plus acceptable et surtout la plus réaliste à  mettre en place.

 La solution préconisée de mise à l’eau des bateaux selon leur usage est réaliste sans pour autant la pousser aux extrêmes : va et vient continu des bateaux.
Tout à fait d'accord, il ne faut pas tomber dans un système jox box distributeur de bateau à la demande, qui va polluer le littoral.

Nous aimerions maintenant être associé à une réalisation en vraie grandeur apportant la démonstration que le métier de gestionnaire de port peut et doit changer pour s’adapter à la diversité de nos demandes.
Peut être serait il intéressant de désigner des sites pilotes en Atlantique et en Méditerranée pour évaluer la faisabilité et aussi l'enveloppe financière nécessaire.

Nous avons donné comme délai 5 ans pour que disparaisse de tous nos ports l’archaïque et si symbolique liste d’attente. Mettons nous au travail. J’espère que les professionnels entendront notre message
Dire que les listes d'attentes disparaitront dans 5 ans me paraît un peu prématuré. Quant aux professionnels il entendront surtout la voie de la rentabilité et tout cela reste à démontrer, d'où l'intérêt de mettre en place des sites pilotes.

Cordialement

Desconectado/a
CATA
Forum member
answer no 129944

Discussion intéressante.

Nous n'échappons pas aux travers franco-français habituels : solutions "staliniennes" ou de "partage" administratif de la ressource.

Questions sans réponse :

- où mettre les ports à sec pour grandes unités (40' et plus) dans le 83, le 06 ou au Cap d'Agde par exemple ?

- quid des dégâts pendant les manutentions/amarrages hors de la présence des propriétaires ?

- qui va payer pour les milliers de places de port à flot existantes et qui ne seront plus utilisées d'octobre à mai ?

- qui peut croire que, par un coup de baguette magique, il y aura de la place pour tout le monde du 14 juillet au 15 août ?  

En résumé, pour entretenir l'espoir chez ceux qui attendent réellement une place de port : renchérissement pour tous, augmentation de la pollution visuelle et atmosphérique.  

La mixité port à sec/port à flot est une bonne idée pour les ports de plaisance à créer mais semble difficile à imposer aux ports existants.

Bon vent (et bonne place de port).   

Desconectado/a
Forum member
answer no 129952




Bonjour,

Si l’on considère que notre proposition est un tout « à prendre ou à laisser », qu’elle s’applique à toutes les situations et qu’elle est sans discussion la meilleure alors la critique qui précède est fondée. Il y avait pour nous deux voies, la première bien française, critiquer et nous opposer, la seconde plus difficile : proposer. Plus difficile car elle prête immédiatement le flan à la critique et au dénigrement. Qu’en est-il au juste ? Les membres de notre communauté expriment régulièrement leur mécontentement à l’égard des ports de plaisance français. Bien que n’étant pas particulièrement orienté sur cette question, Sail The World a décidé de faire entendre notre voix. La proposition qui a été faîte aux autorités de la plaisance malgré ses imperfections se veut au plus près des idées que les membres de notre communauté ont exprimé sur les forums. Mais ce serait une erreur de la prendre à la lettre. Nous voulons lancer un mouvement de réflexion et de remise en cause des pratiques des ports de plaisance. Et ça marche…. la proposition STW a été téléchargée plus de 12.000 fois sur notre site, nous avons reçu le soutien d’éminentes personnalités de monde de la plaisance, nous avons été entendu et applaudi au congrès des ports de plaisance. Nous sommes aujourd’hui convaincu que notre objectif de changement est réaliste. Au boulot donc toutes les énergies seront utiles.

Francis GINIAUX
pour la commission marinas et mouillages




Desconectado/a
CATA
Forum member
answer no 129963

Francis,

Mon post n'était, en aucune façon, une critique mais plutôt un constat : si le problème est gravissime pour les résidents (retraités de 62 ans...) de la Côte d'Azur ; il est beaucoup moins aigu pour le parisien pouvant accepter n'importe quel port en Normandie/Bretagne (voir l'étude de V & V).

Le problème réel est celui de l'adéquation des infrastructures avec la demande.

De la même façon qu'il est impensable de construire suffisamment d'autoroutes pour absorber le trafic des départs en week-end ou en vacances, croire qu'une rotation des bateaux suffira à loger tous ceux qui le demandent sur la Côte d'Azur en été et, cerise sur le gâteau, que le prix baissera pour celui qui mettra son bateau à sec d'octobre à mai est, am(très)ha, utopique.

La proposition que les nouveaux ports soient obligatoirement mixtes (à flot/à terre) mérite évidemment d'être étudiée.

Bon vent.
 

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FIREBALL (Monocoque)
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Administrator since 1998
answer no 129982

Mon expérience de la gestion des ports à sec me fait penser que le prix d'une place de port "à sec" ne sera pas moins cher que celui d'une place de port "à flot", à fonctionnalité équivalente.

Il faut donc distinguer entre :
- le parking à hivernage, "longue durée" par essence, qui gère une flotte de bateaux "désarmés" qu'il s'agit simplement de gardienner et de surveiller,
- du vrai "port à sec", substitut du port à flot, permettant d'y entreposer temporairement des navires qu'on laisse armés, prêt à reprendre la mer le temps de la manutention.

LE "port à sec" tel que je l'entends (l'étagère à bateaux) a une vocation très nette comme concurrent immédiat du port à flot, pour certains types d'embarcations:
- les vedettes motorisées de moins de 9 mètres
- les embarcations de pêche ou de servitude
- certains voiliers une fois que le tirant d'eau et le tirant d'air ont été pris en compte.
compte tenu de la quasi-immédiateté de la manipulation: Entre 5 mn pour les plus rapides et 15 mn pour les plus lents.

Pour être totalement substituables aux ports à flots, les ports à sec doivent en plus être disponibles aux mêmes heures que les ports à flot. Soit 24h/24 et 7j/7.
Ce qui suppose qu'ils se soient affranchis des contraintes horaires humaines (les port à sec actuels ne sont souvent ouverts que de 8h à 20h et du lundi au samedi, interdisant les sorties ou arrivées nocturnes).
L'idéal étant alors le port à sec "automatique" tel celui qu'on peut rencontrer à Marseillan-Plage.
Qui procure à ses usagers une fluidité d'utilisation équivalente en tous points à celle d'un port à flot, n'était le doux ballotement du bateau le long du quai...

Mais l'avantage du port à sec étant en outre son gardienage et le fait que, à sec, le bateau n'a pas besoin d'antifouling..., je ne doute pas que ces constructions vont se développer.

Ariel

Desconectado/a
Forum member
answer no 130059




Bonjour,
 

Il ne faut pas me semble-t-il réduire la proposition de Sail The World a un débat sur les ports à sec. Nous savons que cette solution connue depuis plus de 20 ans ne représente que 5% des places disponibles alors que les bateaux concernés (moteurs de moins de 9m) représentent plus des 2/3 de la flotte de plaisance. Nous croyons, mais c’est une chose difficile à faire admettre, qu’il faut reconsidérer la manière dont on gère les ports de plaisance aujourd’hui. Nous avons souligné le fait qu’on les considérait d’abord comme des parkings à bateaux alors qu’ils ont pour fonction première de faciliter l’accès à la mer pour des catégories de clients très différentes.

Il n’y a rien de commun en effet entre le plaisancier pêcheur qui part relever ses filets au petit matin et celui qui se prépare à partir pour un grand voyage. Or nous sommes tous traités à la même enseigne. C’est en segmentant sa clientèle et en recherchant des réponses adaptées que les gestionnaires de port trouveront les solutions qui nous conviennent. A titre d’exemple, j’essaie de convaincre un port français de nous proposer un package de prestations adaptées à la préparation d’un départ puis d’un retour. J’ai fait un petit cahier des charges. Ce n’est pas une place « ad vitam » que nous voulons. Nous voulons juste un port qui ne nous réponde pas « revenez dans cinq ans » et qui sait bâtir un forfait sur les prestations dont nous avons besoin.
Développer les ports à sec pour les bateaux décrits par Ariel c'est opérer une segmentation du marché, nous proposer un forfait Grand Voyage, c'est aussi segmenter le marché.
On avance tout doucement dans la pétole, mais la brise va pas tarder à se lever…

 
 
Francis GINIAUX
Pour la commission marinas et mouillages




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BAVARIA
Membre cotisant
Forum member
answer no 130273

Je suis tout à fait d'accord avec le principe de la segmentation. En effet il est notable, au moins dans le port ou je suis, que la plupart des bateaux "sortent" lors des grandes migrations de vacanciers entre mai et sptembre au mieux, que cela soit pour des WE à rallonge ou pour des périodes plus longues. Toutefois il existe des plaisanciers (dont je fais partie) qui naviguent toute l'année et il ne faudrait pas que les modifications de contrat désirées par certains entraînent de facto des obligations pour d'autres. Jusqu'à ce jour, un bateau est fait pour naviguer et non pas pour "être scotché" à un ponton (quelle que soit la raison par ailleurs). 

Certains ont proposé le principe de la liste d'échange dans un même bassin de navigation plutôt qu'une liste d'attente. Pour ma part je ne crois pas que cela résoudra les problèmes posés, en effet qui voudra quitter un port sans contrainte pour aller dans un port avec des spécificités. En effet certains ports ont des contraintes qui empêchent des sorties à toute heure du jour ou de la nuit (ecluse, ecluse à marée, seuil) et j'en passe. Le fait de demander un port alors que l'on possède un emplacement dans un autre port peut relever de cette problèmatique. ainsi, voileux, je navigue plus de 6 mois par an dont plus de 30 jours en hiver début du printemps et j'aimerais bien avoir une place dans un port accessible à toute heure. De mon lieu de résidence, je peux accéder à trois ports situés à égale distance mais seul 1 port répond à mes critères. C'est malheureusement un port où 10 ans d'attente est un délai raisonnable pour obtenir une place, et je ne pense pas que vu sa position géographique cela va s'arranger dans le temps. Toutefois certains principes développés par la SAGEMOR (Morbihan) par exemple peuvent être améliorés et permettre une mobilité accrue des bateaux.

J'ai le sentiment que votre sujet relève, comme toujours, de la problèmatique des usagers de la mer des grands centres urbains par rapport à ceux qui vivent près de la côte. Si le constat des problèmes peut être le même, l'approche peut en être totalement différente.

 

ef
Desconectado/a
PETIT PRINCE
Forum member
answer no 132334

QQS remarques: Suivant l offre et la demande, il n y a aucune raison que les prix diminue, beaucoup trop de demande....
Beaucoup de bateaux sont des pontons ou des caravanes de port, Les capitaineries ont les moyens de savoir qui ne sort jamais, Qu elles publient en capitainerie en affichage libre le nonbres de jours de sorties par an par bateau nome et sur les dernieres annees. La il y aura prise de conscience et les pouvoir locaux de decisions subiront plus de pressions pour definir une politique de port du 4 ieme age ou de port dynamique. Mais trop de laxiste et dargent facile rende ces maitres de port maitre de la gestion facile sans envergure dynamique, ils poussent les jours et engrange, le 1 er janvier ils connaissent le CA de l annee a venir sans autre ambitions
Pour ma pars jai un voilier de 40pieds, apres un circum nav, il sort 6 semaines par an en moyenne, et pendant les 6 semaines je ne vais jamais au port. je ne traite pas a l antifooling mais nettoie au tampon gex  sur la peinture epoxy, le reste de l annee il est a sec. Je fais cela par defaut car il ny a pas de places  au port a l annee et meme a sec cela devient rare. Quand au prix, a flot ou a sec c est devenu pareil. Il fallait s adapter ou renoncer.

jpg
Desconectado/a
TRAWLER + FORBAN
Forum member
answer no 132339

rien de nouveau sous le soleil.......virer les anciens pour prendre leur place, c'est lamentable

celui qui paie sa place a bien le droit de l'utiliser comme il l'entend, y compris en la laissant vide toute l'année  s'il en a l'envie

personne ne vous demande si votre auto est bien dans votre garage  chaque nuit et si elle sort bien chaque jour

ce "projet" est absolument liberticide, une  solution  étant de créer autant de places de port qu'il en est besoin ce qui représentera environ l'équivalent de 45 secondes de pollution chinoise en plus chaque année, ce qui n'empechera pas grand monde de dormir

un port, c'est des quais et des pontons entourés d'eau sur laquelle flottent des bateaux

des parcs à terre sont des entrepots et non des" ports"

Desconectado/a
SUN ODISSEY 33
Membre actif
Active member since 2003
answer no 132343

je suis, courtoisement,  en desaccord total avec jpg.

le port tel que decrit dans son post serait davantage un "entrepot" qu'un lieu ou vivent des bateaux. et a propos d'entrepot, nous sommes nombreux, faute de place a flot , a laisser nos bateaux a terre entre deux usages, ce qui n'empeche pas de naviguer 6 semaines par an ou plus. Il faut cependant etre honnete et reconnaitre que c'est parce ce que nous ne trouvons pas de place a flot, ce qui est finalement assez naturel  puisqu'on consruit plus de bateaux qu'il n'en sort. Consruire des ports, oui, c'est necessaire.mais ce ne suffit pas car si onne change pas structurellement les données du probleme cela ne fera que remettre le probleme a plus tard

quand a dire "celui qui paye sa place a bien le droit de l'utiliser comme il l'entend" c'est tout le probleme de la vie en collectivité. De mon point de vue, ni la terre ni la mer ne nous appartiennent , nous en avons seulement un droit d'usage et ce droit peut etre reglemente pour le bien de tous. tout comme le stationnement des voitures et la construction des maisons.

et il ne s'agit pas de "virer les anciens" mais de trouver des solutions, donc des compromis, pour que tout le monde vive . C'est justement ce qu'on en train d'essayer de faire, meme si aucune solution vraiment stisfaisante ne se fait encore jour. la proposition STW a la merite de lancer le processus pour trouver la moins mauvaise solution.

je sent que je vais pas me faire que des amis avec ce post, mais tout le monde a le droit de donner son avis!

PS: je pars en mer tout le mois de juin. Ma "place a terre" sera donc disponible !  rebelote en septembre ...

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