Trois îles du centre des Açores : Faïal, Pico et Sao Jorge
Si Skréo est resté dans la marina de Horta, nous avons quand même profité des ferrys inter-îles pour visiter cette partie centrale des Açores constituée, entre autres, des îles de Faïal, Pico et Sao Jorge.
Pour vous repérer...
Quand je dis nous, c'est avec Titi et François à notre arrivée de transat, c'est avec ma p'tite sœur Catherine et ses amies Dominique et Laurence.
Faîal, c'est une escale des premiers vols transatlantiques en hydravions, c'est le nœud des câbles sous marins permettant les liaisons radio entre l'Europe et l'Amérique mais aussi c'est l'éruption en 1957 du volcan de Capelinhos qui a agrandi un peu l'île sur sa partie NW et surtout qui a dévasté le village de chasseurs de baleines et a été le motif de l'émigration de la moitié de la population (environ 15,000 habitants) vers les Etats Unis.
Le volcan de Capelinhos
C'est maintenant le rendez vous de tous les marins en transatlantique qui laissent un souvenir de leur passage sur les jetées du port.
Pico, c'est l'île noire et son sommet de 2,351 m, le point culminant du Portugal.
Encore le Pico !
Et puis, Pico, ce sont ses vignes, ses dédales de murs de lave construits pour protéger les ceps de vigne des vents de l'Atlantique.
Les ceps de vigne
Vins blancs, rosés, rouges, que des fruits gorgés de soleil.
Cours d'oenologie en direct
Sao Jorge, longue et étroite, ce sont les « fajas », des recoins plats et fertiles au pied des falaises où poussent les primeurs et les figuiers
Faja
et le haut plateau central seulement fréquenté par les vaches qui fournissent le lait utilisé pour la fabrication du « quejo de Sao Jorge », un fromage ressemblant à ce que nous connaissons de ceux fabriqués par les hollandais, premiers colonisateurs de l'île.
Les haies d'hortensias et les habitantes du plateau
Et, points communs à ces îles et à ses habitants, c'est le culte du souvenir des chasseurs de baleines (le cachalot était encore chassé en 1987 mais à l'ancienne à la rame et au harpon!).
À la mémoire des chasseurs de baleines
Les usines sont transformées en musées où l'on peut visionner des films de chasse datant des années 70, les baleinières et leurs remorqueurs sont reconstruits à l'identique et/ou restaurés et servent maintenant à régater.
Régate de baleinières
un remorqueur refait à l'ancienne
Autres points communs, la lave, les éruptions et les tremblements de terre
lave
qui ont, jusque récemment, profondément marqué les paysages, la vie des habitants et leur goût à construire des églises et des chapelles pour s'attirer les bonnes grâces de « l'Espirito Santo » qui devrait les protéger de tous ces phénomènes !
Des bateaux et des églises
Enfin, même si ce ne sont pas des plantes endémiques aux Açores et que les naturalistes les considèrent comme des plantes invasives, le dernier point commun, ce sont les fleurs et surtout les hortensias et les agapanthes.
Agapanthes
Partout, le long des routes, dans les jardins, servant de haies pour délimiter les champs, de toutes les couleurs et toutes en fleurs à cette époque de l'année.
Voilà nos impressions sur ces îles paisibles, tranquilles, fleuries et peu ou pas fréquentées.
Que du bonheur !
Au dessus de la caldeira
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Bises à tous.
Fanf et Loulou
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