de Grenade à la Martinique avec Val et Gaël (2/2)

de Grenade à la Martinique avec Val et Gaël (2/2)

Posté par : Jean-Louis
15 Febrero 2015 à 20h
Última actualización 15 Febrero 2015 à 22h
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On quitte Port Louis pour une première étape vers Carriacou.

Souffles à environ 300 mètres sur babord. Gaël voit un adulte et un petit. Un peu plus de 40 milles et les derniers bords appuyés au moteur.

Nous sommes au mouillage à Tyrell Bay pour y faire les formalités de sortie des Grenadines de Grenade.

C'est la règle dans tous ces petits états indépendants. Il faut y faire des formalités d'entrée et de sortie aux Customs et à l'Immigration. C'est en général assez relax mais tout est rédigé en plusieurs exemplaires avec carbone !, tamponné et re tamponné !

Le lendemain 30 janvier, 18 milles pour Union, le début des Grenadines de St Vincent. Formalités d'entrée assez cool. Mouillage à 80 EC (Eastern Caribbean Dollars... qu'il faut diviser par 3,20 pour calculer la contrevaleur en €). Nous nous attardons sur un ponton où discutent quelques français de retour de pêche au gros.

Ravitaillement en fruits frais auprès des petites boutiques de la place.

 

Le lendemain 31 janvier, 5 milles au moteur pour rentrer dans les Tobago Cays (un p'tit coin de paradis d'îles entourées d'une barrière de corail). Bien évidemment, à l'entrée dans les cayes, notre logiciel de navigation Maxsea se met en rade. Mais l'eau est transparente.

 

On nage avec des tortues et le long de la barrière de corail Val et Gaël, en PMT, ont le bonheur de partager un moment de grâce avec deux raies d'environ 1,5 mètre d'envergure et Val a failli attraper une langouste par les antennes !

Le lendemain 1er février, petite nav jusqu'à l'île de Mayreau dans Salt Whistle Bay. Philippe et Janny sont arrivés avant nous et nous ont réservé la bouée et la langouste grillée sur la plage à 100 EC par personne. Le mouillage est un peu rouleur mais l'endroit est vraiment paradisiaque.

 

Le 2 février, par temps très froid en métropole, on met en route de SWB pour Admiralty Bay sur Bequia. Au début de notre nav, le vent de travers tribord (c'est l'alizé!) nous est favorable mais petit à petit, refuse. C'est une des lois incontounables à la voile  : le vent a toujours tendance à souffler de la direction où l'on veut aller ! On finit la journée au près serré dans 25 nœuds apparents. Comme me l'a dit un jour un skipper , "le  vent dominant est toujours le vent debout !"

On a prévu de poser un peu à Bequia pour visiter l'île et glander au bar du « Où est l'bonheur », célèbre bistrot où la vôute d'entrée est faite de deux défenses de cétacé ???  et les sièges du bar de vertèbres, peut-être du même animal.

On fait de l'eau... C'est un cata bizarre qui nous livre 39,7 gallons d'eau douce qu'il nous facture 41,69 EC. Leur devise : « Quality service is our business ».

La visite de l'île est toujours aussi intéressante. Cela doit faire ma cinquième visite mais j'y découvre encore des choses nouvelles.

Notre taxi man nous propose de visiter une ferme élevage de tortues. Un vieux monsieur qui avoue les avoir chassées et mangées dans sa jeunesse nous explique que désormais il recueille les œufs sur la plage, qu'il les relâchent quand elles ont 7 ans et qu'elles peuvent vivre jusqu'à 200 ans  !

Dîner le dernier soir dans un resto class, dont la spécialité est le poisson préparé au ginger.

Il faut repartir, non sans avoir accompli les formalités de sortie des Grenadines de St Vincent. Nous avons 24 heures pour quitter le pays. So, on choisit de faire un stop à Cumberland Bay sur St Vincent. Mouillage à la bermudienne (sur ancre, l'arrière attaché à un cocotier). Nuit super tranquille.

Départ tôt le matin pour l'anse des Deux Pitons sur Sainte Lucie. Journée super avec du bon vent de travers sur un seul bord. 35 milles en 6 heures. Un boat boy nous emmène à Soufrière pour les clearances. Les autorités acceptent de faire en même temps l'entrée et la sortie à J +2.

Mouillage rouleur et la bouée tape contre la coque. La nuit n'est pas top mais les enfants trouvent le décor magnifique.

 

Le lendemain, petite nav au moteur pour remonter sur Marigot bay, mon p'tit paradis à moi. Mon ami Mickaël d'Oléron (cf son histoire racontée dans le blog en 2014) nous attend à l'entrée du chenal.

Sa bouée est libre pour nous mais il a augmenté ses prix ! 80EC la nuit, c'est 30% plus cher que l'année dernière...Il n'a pas eu l'occasion d'aller en France cette année mais sa p'tite entreprise a l'air de bien se porter. C'est son frère qui nous fera visiter l'île en voiture ( il n'a pas le temps, il faut qu'il vende ses tortues aux plaisanciers) et il exploite également un bateau à moteur qui emmène les touristes faire du snorkelling.

 

La visite de l'île commence par un arrêt dans les bananeraies, continue par la boutique où sont fabriqués des gâteaux avec de la farine de manioc, nous fait d'admirer les Deux Pitons par la terre, permet d'aller respirer les odeurs fétides du volcan de la Soufrière et se termine par un plongeon dans une eau pas trop chaude d'une cascade.

Le soir, poisson grillé au resto le « Châto Migo ».

 

Avant dernière étape de notre remontée vers le nord. De Marigot Bay vers Sainte Anne en Martinique. Je crois la meilleur journée de voile ! Sous génois déroulé et 1 ris dans la GV. 34,5 milles en 6h12, cela fait une moyenne que Régis nous calculera ! Arrivée à Sainte Anne en début d'après midi. Cela permet de chiner dans les boutqiues pour ramener des p'tits cadeaux à toute la famille. On dîne au Coco Paille (terrasse sur la mer) d'une ½ langouste qui n'a rien à voir avec celle de SWB.

Le lendemain, on change de mouillage pour jeter l'ancre devant la plage du Club Med. Il pleut, il pleut, mais c'est leur dernier bain !

Arrivée vers midi à la marina du Marin. Ils nous trouvent une place au ponton 8 que nous avons longuement fréquenté en 2014.

Les enfants semblent ravis de leurs vacances... Mais il leur faut reprendre l'avion, leur petit les attend à Nantes.

Les vacances aux Caraïbes, c'est le pied !

 

Ubicación

Salut les SKREO. Bien jolie balade. Nous avons reconnu les endroits magnifiques où vous êtes allés. Il nous tarde maintenant d'y retourner, mais il faudra attendre encore 2 ou 3 ans. On espère que les ennuis du frère de Françoise soient réglés. Mais tu laissais entendre une fin difficile. Grosses bises de nous deux Philippe et Irène

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