Une journée à Madinina, l'île aux fleurs
Aujourd'hui, en route vers Saint Pierre que nous n'avions pas visitée en descendant de la Dominique.
Saint Pierre, le "petit Paris des Antilles", était considérée au XIXème siècle comme la capitale économique, culturelle de la Martinique et était le premier exportateur au monde de rhum...
Elle possèdait alors un théâtre (réplique en plus petit de celui de Bordeaux), une cathédrale, un tramway, une Maison de la Bourse, etc.
ce qu'il reste de la façade du théâtre
On dit également que c'est une ville de plaisir réputée dans toute la Caraïbe pour ses maisons closes, ses bouges, ses tavernes !?
Le 8 mai 1902, aux environs de huit heures, explosion de la Pelée et la cité est dévastée en une minute par l'onde de choc, comme tout ce qui est vivant à ce moment précis sur terre et sur mer, sur plus de 60 Km2. Un bilan terrible : 28,000 habitants meurent asphyxiés et/ou carbonisés, Saint Pierre est enfouie sous les nuées ardentes (gaz et cendres) et 40 grands voiliers en rade brûlent et coulent.
Un seul survivant : un certain Cyparis enfermé dans un cachot pour cause de trouble public lié à une consommation exagérée ?? de ti'punch.
le cachot de Cyparis
La ville est rayée de la carte par l'administration, les rares Pierrotins rescapés parce que absents le jour de l'éruption refusent de se réinstaller.
La ville est reconstruite de bric et de broc par des « étrangers » qui bâtissent dans l'urgence sans se soucier de la mémoire de la ville.
Le glorieux passé est effacé sous les montagnes de cendre et Saint Pierre n'arrive toujours pas à retrouver un peu de son lustre d'antan, d'autant qu'elle n'est qu'une étape pour les touristes tous installés dans le sud de l'île.
Heureusement, on peut prendre le « petit train de la mémoire » et savourer les commentaires de son guide capable de faire revivre, par la parole, le passé enfoui sous les ruines.
ce qu'il reste d'une partie du quartier du Figuier, le long de la baie où étaient stockées les marchandises dans les entrepôts des "commissionnaires"
Visite très émouvante mais on peut se remettre de ses émotions en se rendant à la rhumerie Depaz, réputée pour ses vieux rhums souvent primés.
grimace...le vesou (jus de canne) n'a pas encore été extrait. Après, il faudra laisser fermenter et distiller avant la dégustation !
Je sais, il faudra que j'envisage d'aller chez le coiffeur ???
vue, de loin, de la très belle "habitation", reconstruite par le seul héritier rescapé de la famille Depaz (il était étudiant à Bordeaux au moment de la catastrophe) au pied de la montagne Pelée
Et puis retour à Fort de France par le Morne Rouge et la route de la Trace des Jésuites en pleine forêt tropicale.
Demain sera un autre jour et une autre découverte.
A bientôt.
Biz
Fanf et Loulou
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Anonyme (no verificado)
16 Marzo 2014 - 12:00am
Super, je pense que vous avez
Anonyme (no verificado)
18 Marzo 2014 - 12:00am
tu as la coupe de cheveux du
Anonyme (no verificado)
20 Marzo 2014 - 12:00am
Salut les aventuriers,
Anonyme (no verificado)
20 Marzo 2014 - 12:00am
Coucou ...
Anonyme (no verificado)
30 Marzo 2014 - 12:00am
encore merci pour ces