GRENADINES de St VINCENT : MAYREAU et les TOBAGOS CAYS, première expérience de navigation dans le corail.
MAYREAU
Jeudi 25 mai, nous partons de Béquia pour la petite île de Mayreau qui dépendant de l'île mère St Vincent. D'une superficie d'à peine 3km2, elle est grosse comme un confetti sur la carte. J'avais pris par prudence un ris dans la grand'voile et 1 dans le génois pour éviter les coups de gîte lors des rafales de vent mais je dû les relâcher. Le vent n'excéda pas les 15 noeuds et le bateau fendit la mer autour de 7 noeuds. Ce fut une navigation pèpère. A 12h00 nous étions amarrés à une bouée dans un petit paradis ! Vue sur Salt Whistle bay, là où nous avons mouillé.
le mouillage de Salt Whistle bay.
Notre "boy boat" nous propose un barbecue pour le soir et nous faisons affaire.
Un bar "the last bar before the jungle" très typé. Vue sur le mouillage depuis le bar.
En cette période la baie est quasi déserte. C'est la fin de la saison touristique. L'époque des hurricanes est normalement commencée et la grande majorité des navigateurs se sont mis à l'abri sur des îles hors cyclones. Reste quelques retardataires comme nous.
Le barbecue du soir se réduit à une table installée sur la plage. Max devant un virgin colada (sans alcool).
Le poisson servi sera vraiment un délice.
Le lendemain nous décidons, avant de partir, d'aller visiter la petite église du Père Divonne et de contempler les Tobagos Cays depuis le haut de la falaise. La côte est un peu raide mais ne fait que 700m depuis la plage. L'histoire du père Divonne est celle d'un homme d'église qui arrivé sur l'île, insufla à tous le courage de construire à main nue et à flanc de colline un grand réceptacle d'eau de pluie collectif. Le travail fut gigantesque. Au premier plan le réceptacle, et au deuxième les Tobagos Cays.
L'église du père Divonne
superbe charpente. tam-tam de l'église.
LES TOBAGOS CAYS
12h30, le soleil est haut, nous pouvons donc observer les fonds marins et avoir une idée de leurs profondeurs selon la couleur de l'eau. Nous partons vers les Tobagos Cays. Une petite navigation de 3 MN mais pleine de dangers. Je la fais au moteur. Il s'agit pour moi de scruter les fonds et d'éviter les patates de coraux ! C'est une petite première. Pas question de mettre le génois qui pourrait m'occulter la vue ! Notre guide papier et le GPS sont des alliés précieux. Nous portons sur le GPS le point 012°39.70" N et 61°23.50 W. Une fois ce point atteint, je dois faire route au 129° en alignant la marque sud-ouest de l'îlet "Petit Rameau" avec la marque nord-est de l'îlet "Petit Bateau". Tout se passe à merveille et nous mouillons entre les 2 îlets par 4 m de fond sur une bouée. C'est dans ce paradis que nous demeurons durant 3 jours.
La première choses que nous faisons est un grand plouf dans l'eau avec palmes, masque et tuba.
Les tortues sont au rendez-vous éponges tubulaires (règne animal)
Le lendemain nous prenons l'annexe pour plongée sur la barrière de corail "Fer à Cheval". Nous ancrons l'annexe dans le sable
Quelques photos valent mieux qu'un long discours Des chirurgiens
Diodon Les langoustes cachées dans les anfractuosités sont de très belles tailles. Mais, la pêche n'est pas autorisée et nous sommes dans une réserve naturelle. Alors, nous ne pouvons que les dévorer des yeux !
De retour vers "Légende du Val", nous aperçevons nos amis sur "Eulethera" et sur "MaÏna". jean-Pierre nous signale que "Maïna" a un problème d'amarre autour de son hélice. Nous remettons palmes, masque et tuba et allons voir ce qui se passe. Un cordage est effectivement pris dans l'hélice mais rien de grave. Bruno a tout de suite mis au point mort et l'amarre ne fait que quelques tours sans être serrée. Joli réflexe Bruno ! En quelques minutes l'affaire est réglée. Du coup nous sommes invités à festoyer avec eux. La soirée durera plus longtemps que prévu. Au moment de reprendre notre annexe, il fait nuit noire et nous devons trouver la passe pour rejoindre "Légende du Val" alors nous dormons sur "Maïna". Nous terminons la soirée avecJean-Pierre et Marie-Hélène devant "Pirates des Caraïbes" n°1 qui nous remet en mémoire les sites de Wallilabou sur lesquels nous avons été. Et, c'est dans un sommeil réparateur que nous sombrerons vers 2h du matin.
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