MADERE l'enchanteresse
Dimanche 25 septembre 2016, un dernier regard pour Porto Santo et nous filons sur Madère. C'est une navigation d'environ 30M. La mer est belle, la météo affiche un vent de 12nds au NNE avec quelques rafales à 15nds. Un temps idéal pour installer le code D et cap au 221°. Il est 10h30.
Un dernier regard vers Porto Santo et installation du code D, gennaker de 100 m2
Quelques heures aprés dans l'après midi nous apercevons la silhouette de Madère.
Premières vues de Madère
Palmier sur fond de roche volcanique comme berceau, à la marina Quintas de Lordes
A 17h30 nous sommes amarrés au ponton C de la marina Quinta de Lordes. Après les traditionnels papiers, nous réservons deux plongées pour le mardi 27 au matin. Cela devient une habitude !
Banc de poissons
Vol d'une raie. La visi n'est pas très bonne !
oursin et araignée mimétisme de la pieuvre.
Malgré tous nos efforts, la raie paillon enfouie dans le sable fait la morte et ne s'envolera pas.
Le soir nous faisons connaissance avec Chantal et Jean Pierre qui possédent un super maramu (Amel) et nous parlons tangons Amel : nous allons enfin apprendre à les mettre sans risquer de se fracasser le crâne lors d'un mauvais roulis ! Après la théorie, Jean Pierre nous fait passer aux exercices pratiques. C'est vrai, c'est facile et efficace, une fois fait avec quelqu'un qui sait. Merci Jean Pierre. Ils nous font découvrir également des fruits de la passion (Passiflores) qui ressemblent extérieurement à des bananes, à des oranges, etc. dont le goût est sans pareil.
Ils nous initient également au fruit du philodendron, plante identique à celle qui pousse dans nos pots en France et qui se mange ! Le goût est entre la banane et l'ananas une fois le fruit bien mûr.
Brigitte la soeur de Max et son mari Jean arrivent le 28 par avion en fin de journée. La matinée est donc consacrée à l'avitaillement .
Le vent s'est levé depuis le 27 et l'atterrissage devient délicat. L'avion tourne au dessus de Madère sans pouvoir se poser. le carburant commence à manquer, aussi le pilote après avoir annoncé qu'il ne lui restait plus que 40 mn de carburant, abandonne et va se poser à Porto Santo dont l'aéroport est plus facile en créant une petite angoisse chez les personnes qui ne savaient pas qu'il y avait un autre aéroport à proximité. La moitié des passagers descendent à Porto Santo et tentent de rallier Madère par le ferry. C'est une solution aventureuse, car l'horaire du ferry est inconnu, et la compagnie aérienne décline toute responsabilité.
Brigitte et Jean optent pour rester dans l'avion qui redécollera après avoir fait le plein et tentera à nouveau un atterrissage sur Madère, réussi cette fois.
Avec quelques heures de retard nous accueillons jean et Brigitte à bord.
Brigitte, Jean et Jean Pierre skippeur du super maramu accosté à coté de nous.
balance du marché
Bananes, fruit du philodendron (fruit vert et allongé au centre), figues etc...
Nous n'avons pas trouvé le nom de ces magnifiques fleurs. Nous nous en remettons à vos connaisances !
Sabres noirs. Poissons de grand fond, qui remontent la nuit. Un délice !
Après un tour obligé au port de Funchall, nos pas nous conduisent dans le vieux quartier. Les portes des maisons sont joliement décorées.
quelques exemples parmis des centaines !
Quelques kilometres plus loin, après avoir tourné un peu en rond nous découvrons le jardin botanique. Il posséde un ensemble de cactus qui modifie mon opinion sur cette plante que je ne voyais que comme piquante et repoussante.
Magnifiques fleurs blanches de cactus au délicat parfum. Quel dommage que je ne puisse vous le transmettre ! fleurs d'orchidée
Pour fleurir cactus et orchidées ont besoin de souffrir (manque d'eau). C'est cette souffrance qui fait réagir la plante. Elles crééent des fleurs pour pouvoir se reproduire et perpétuer ainsi leur espèce.
fleurs et fruits du philodendron
La journée est bien remplie et nous rentrons enchantés de toutes ces merveilles.
Le lendemain, dans un tout autre domaine nous nous dirigeons vers les 25 fontaines. Un mini bus nous conduit jusqu'au lieu du départ. Petite marche de 5kms aller et retour qui n'est pas conseillée aux personnes souffrant du vertige. Certains passages sont abruptes et mal protégés. La balade est très belle sur une allée boisée et longée par un petit canal de 40 cm de large, aménagé pour le captage d'eau potable, où nagent bon nombre de poissons (truites ?). La température de l'air est très agréable.
Arrivées aux 25 fontaines, malgré la beauté du site et le maillot dans le sac, la température de l'eau n'incite pas à la baignade !
Au retour quelquqes bovins jouent les stars. Ils broutent des bruyères arborescentes :
et nous nous amusons avec nos ombres !
Samedi 1er octobre 2016, aujourd'hui nous allons aux grottes. Elles se situent à l'est de l'île. Ce sont en fait des tubes de basalte de plusieurs kms avec des ramifications tant horizontales que verticales, créés lors des coulées de lave. La partie superficielle se refroidit et se solidifie au contact de l'air. L'intérieur reste fluide et continue à couler jusqu'à ce que le flux de lave se tarisse, laissant un "tube" vide de quelques dizaines de cm à plus de 10 m de diamètre. La succession des coulées, avec des refonte partielles de l'existant, crée les ramifications verticales, par des empilements de tubes connectés à certains endroits. des effondrements en surface y créent des entrées naturelles. Nous y sommes de bon matin afin d'éviter l'affluence. C'est leur 20ème anniversaire d'ouverture au public. Un tee-shirt et un verre de vin du pays blanc ou rouge sont offerts à chaque visiteur. Des festivités sont organisées en fin de journée et cloturées par un feu d'artifice.
La visite se fait avec un guide en anglais et en portugais uniquement.
Des magnifiques bouquets pour accueillir les visiteursun verre pour chaque visiteur
Lac sous terrain Les galeries ont été formées dans la lave. Ce sont d'anciens conduits de lave.
Elles font plusieurs kilomètres de long et la hauteur peut atteindre 8 mètres.
Au retour nous longeons la cote Nord et à 16h00 nous commençons une balade à la pointe Est de l'île. Le spectacle est prodigieux. J'en ai le souffle coupé de tant de beauté !
Rocher coquin !
Le temps passe et nous devons faire demi-tour pour ne pas nous laisser surprendre par la nuit.
Madère est une île enchanteresse par la variété de son paysage. Du coté Ouest, l'ile est verdoyante avec d'infinies plantations de bananiers. Les routes sont bordées d'agapanthes, d'hortensias, de bougainvilliers, d'arbustes de toutes sortes. Du coté Est le minéral offre des couleurs ocres, rouges, bruns, gris déclinés dans tous les tons sur des rochers et falaises.
Dimanche 2 octobre nous quittons la marina pour un mouillage sauvage dans la baie d'Abra à la point Est de l'ïle. La vue est spendide et la température confortable pour un bon bain.
Légende du Val au mouillage de la baie d'Abra
Le soleil se couche. Demain sera une autre journée sur une autre destination : les îles Desertas et Selvagens.
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